Coucou!!! Me voici avec la suite, désolée pour le jour de retard *.*

Graaaande révélation à venir!!!

J'espère que ça vous plaira! Bonne lecture ~

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Grande Salle

- Chers élèves, je vous souhaite la bienvenue ! Les préfets, veuillez bien accueillir les nouveaux premières années et leur expliquer les règles de notre école. Mr Rusard ma demandé de vous rappeler que la forêt est interdite à tous les élèves, et qu'il est formellement interdit de se déplacer dans l'établissement après le couvre-feu. Hélas, de nouvelles mesures de sécurité ont dû être prises à cause du retour de Voldemort. (Des murmures se répandirent dans la Grande Salle, chacun y allant de son commentaire.) Mais sachez que vous êtes parfaitement protégés entre les murs de cette école, nous y veillons. (Le silence se réinstalla peu à peu, au fur et à mesure des mots du Directeur.)

Dumbledore fit courir son regard sur les quatre tables, et sur ses élèves. Les yeux pleins de malice, il s'arrêta sur Harry.

- J'aimerais maintenant vous présenter plusieurs petits changements dans les Professeurs cette année. Le Professeur Severus Snape laissera sa place de Professeur de Potions à Horace Slughorn, pour les cinquième, sixième et septième années uniquement. Au vu du renvoi de Dolores Ombrage, un nouveau Professeur de Défense Contre les Forces du Mal a été invité cette année. Je tiens à vous signaler que toute remarque infondée quant au passé de cet homme, en qui j'ai toute confiance, sera sévèrement sanctionnée. Je n'autoriserai pas d'écarts par rapport à cette règle. Le Directeur regarda chaque élève avec attention.

«Sirius Black sera vote Professeur cette année.»

La réaction fut immédiate. Beaucoup d'élèves étaient choqués, et gardaient le silence en fixant Dumbledore avec des yeux ronds. Mais une bonne partie des élèves se leva, criant au scandale.

- SIIILENCE, cria le vieux sorcier, sa voix assourdissante à cause du Sonorus qu'il venait de se lancer. Presque tous les élèves gémirent, et tout se rassirent. « Je me dois de vous rappeler que votre Professeur a été innocenté. Toutes les peines qui avaient été retenues contre lui, et qui l'ont condamné à Azkaban, ont été relevées. Tout ce que vous pensez savoir sur cet homme, qui a eu la force de résister aux Détraqueurs pendant toute la durée de sa peine injuste, est faux ! Ce n'est qu'un tissu de mensonges colportés par les journaux et les fidèles de Voldemort. Je vous prierai de réserver votre jugement pour le moment où vous parlerez avec lui directement. » Dumbledore survola la salle des yeux, le regard intransigeant.

- Je dois vous informer d'un dernier changement avant que nous puissions tous profiter de ce festin. Le cours de Soin aux Créatures Magiques sera à présent non pas dispensé par Rubeus Hagrid, qui reprend son travail de Gardien des Clefs et des Lieux, mais par un Professeur que vous connaissez déjà : Remus Lupin ! Entrez, mes amis.

Le Directeur se tourna vers la porte de la Salle des Professeurs, et les trois nouveaux arrivants en sortirent, saluèrent, puis s'installèrent à la table des Professeurs. Le vieil homme s'assit également, et les plats apparurent dès qu'il souhaita à tous un bon repas.

À la table des Serpentards, les mines étaient, pour la plupart, rageuses. Un loup-garou et un traitre comme professeurs... Quelle infamie ! Un loup ne valait pas mieux qu'un demi-géant, et tous les deux étaient inacceptables. Les plus vieux chuchotaient discrètement à propos du professeur qui venait remplacer leur Professeur principal, connu pour son amour des élèves exceptionnels et son caractère unique.

Draco, Blaise, Théodore, Pansy et Vincent s'étaient rapprochés les uns des autres, les quatre premiers parlant vivement pendant que le cinquième tentait de suivre la conversation. Les plus grands héritiers des serpents avaient des avis divergents. Blaise prenait plutôt bien les changements, qui promettaient d'apporter un peu d'action et de divertissement dans leurs vies. Draco, lui, ne pouvait imaginer assister au cours du cousin de sa mère, mais était soulagé (sans vraiment l'admettre) que Lupin remplace Hagrid. Celui-ci leur présentait des créatures beaucoup trop dangereuses à son goût. Il n'osa pas le dire, mais il trouvait que le loup-garou était un assez bon professeur. Il avait appris quelque chose, au moins, à son cours. Pansy était ravie de voir Black, qui était plutôt à son goût en matière d'hommes. Théodore, quant à lui, préférait attendre de voir les cours pour juger des Professeurs, car peu lui importait qui ils étaient tant que le cours lui permettait d'obtenir un enseignement supérieur. Il espérait que Black se montrerait plus intéressant que les simulacres de Professeurs qu'ils avaient eu jusque-là, Lupin excepté, et était un peu soulagé de ne plus devoir s'inquiéter de quels monstres ils allaient devoir affronter au cours de SCM. Il parlait peu avec les autres Serpentards, mais se devait de garder des rapports corrects avec les héritiers, comme le lui avait ordonné son père.

À la table des Gryffondors, l'ambiance était tout autre. La plupart étaient plus qu'heureux de retrouver leur ancien professeur de DCFM, même si c'était en SCM. Certains, même, étaient soulagés de voir arriver quelqu'un en qui ils pouvaient avoir toute confiance quant à leur sécurité. La réaction face à Black était, elle, plutôt mitigée. Ceux qui avaient un lien avec l'ordre étaient en général plutôt neutres, tandis que les autres trouvaient irresponsable de donner un tel poste à un homme qui avait passé sa vie en prison, quoi qu'en dise Dumbledore. Ce ne serait pas le premier fidèle de Voldemort qui serait supposé innocent...

Harry, Hermione et les Weasleys étaient, eux, réellement heureux et regardaient Harry avec de grands sourires. Lui-même ne pouvait détacher son regard de son parrain, qui ne lui avait rien dit sur ce poste. Il était tellement heureux, il allait pouvoir passer du temps avec le dernier membre de sa famille, et les deux meilleurs amis de son père ! Et personne ne pourrait l'en empêcher ou le lui reprocher... Un immense sourire lui mangeait le visage, rappelant à tous le petit garçon innocent qu'il avait été. Sirius, à la table des Professeurs, regardait avec beaucoup d'amour dans les yeux la réaction de son filleul. Il lui fit un clin d'oeil, tout en portant une cuillère de soupe à sa bouche. Lui aussi souriait, content que sa surprise soit appréciée. À ses côtés, Lupin, encore un peu gêné par l'interruption de Snape un peu plus tôt dans la journée, n'osait trop bouger à cause de la présence de celui-ci de l'autre côté de sa chaise. Coincé entre Sirius et Severus, il n'avait pas encore touché aux nombreux plats posés sur la table. D'ailleurs, le Serpentard ne mangeait pas non plus, bien trop occupé à élaborer un plan pour verser le poison qu'il avait confectionné dans le verre de Black sans se faire attraper. Il bouillonnait. Comment cet insupportable Gryffondor pouvait-il encore trainer près de lui, par Merlin ! Lui qui ne voulait plus jamais avoir à fréquenter cet homme, il allait être obligé de vivre avec lui dans le château ! Il ruminait inlassablement, les autres Professeurs ignorant tout de ses sombres pensées.

Albus Dumbledore, sirotant son thé, regardait par-dessus des lunettes en demi-lunes les réactions des élèves. Les yeux pétillants, il vit la plupart des protestataires se résigner, et se consacrer au repas. Il sourit quand il vit la joie pure dans le regard du Survivant. Il était vraiment heureux et fier de son idée d'inviter le parrain de celui-ci au château, malgré les probables réactions négatives des parents. C'était, sans aucun doute, l'une de ses meilleures idées, et ce n'était pas peu dire. Il offrait un cadeau inestimable à un enfant qui n'avait eu aucun rapport avec sa famille : la présence ininterrompue du dernier membre de celle-ci à ses côtés. Et cela ne valait pas que pour Harry...

Il jeta un coup d'oeil à Sirius, et le vit sourire, de pur bonheur. Lui aussi avait droit à une seconde vie... Les premières semaines s'annonçaient difficiles, il doutait que la nouvelle d'un ancien prisonnier, considéré comme l'un des pires Mangemorts, devenu Professeur ferait l'unanimité. Black pourrait se déplacer en toute liberté, tant dans le bâtiment que dans les environs, alors que dans le reste du monde sorcier il était chassé de partout. Il pourrait passer du temps avec son meilleur ami, Remus, et son filleul... Il aurait enfin une chance de vivre. Et il pourrait également régler une fois pour toutes ses problèmes avec Severus.

Quant à Lupin, il avait été difficile à convaincre. Il était persuadé que tous les parents allaient retirer leurs enfants de l'école, refusant qu'un loup-garou enseigne à leurs enfants. Son argument était tombé à l'eau lorsqu'Albus lui avait dit qu'il donnerait un cours optionnel, et que son statut de Loup-Garou, désormais connu de tous, serait un atout incontestable pour le cours de soin aux créatures magiques. Le directeur avait, lorsque Remus était tombé à court d'arguments, alors donné le coup fatal. Sirius. Il savait que l'ancien Gryffondor ne pourrait refuser l'occasion de vivre avec son ami... Qui pourrait d'ailleurs l'accompagner les nuits de pleine lune.

Ah, Merlin en était témoin, Albus Dumbledore avait réalisé un magnifique puzzle, chaque pièce à sa place. Très fier de son oeuvre, il continua de siroter son thé au citron, le sourire au coin de ses lèvres faisant écho avec celui visible dans ses yeux. Il repoussa ses inquiétudes par rapport au retour de Voldemort à plus tard, s'accordant un moment pour apprécier le travail bien fait. Le soutient que Sirius apporterait à Harry serait vraiment bénéfique pour tout le monde, et de bonne augure pour la guerre qui approchait...

***

- Quand je disais tout à l'heure, je n'aurais jamais imaginé ça, s'exclama Harry, la voix un peu assourdie à cause du câlin digne d'Hagrid que lui faisait son parrain. Les larmes aux yeux, il s'écarta doucement, la peur que ce soit un rêve ne l'ayant pas encore tout à fait quitté. Je suis tellement heureux de te voir... Tu es Professeur ! À Poudlard !

- Oui Harry, et j'ai même mon propre bureau ! Moi aussi je suis très heureux... Je n'en croyais pas mes oreilles quand Albus est venu me proposer le poste ! Cet homme me surprendra jusqu'à sa mort... Ou plutôt la mienne, je ne suis pas sûr que la mort l'arrêterait ! Ils rirent tous les deux.

- Je pourrai venir te voir de temps en temps ? Demanda le jeune homme.

- Tu pourras toujours venir Harry... Autant de fois que tu le voudras, de jour comme de nuit ! Il lui fit un clin d'oeil. « Personne ne pourra m'accuser de favoritisme si tu utilises ta cape... Et, Merlin en est témoin, je suis très mal placé pour reprocher à qui que ce soit de dépasser le couvre-feu ! » Ils s'esclaffèrent, et Harry serra à nouveau son parrain dans ses bras.

- Je suis vraiment heureux que tu sois là, Sirius. Le jeune sorcier regarda le Maraudeur dans les yeux, et lui fit un baiser sur la joue. « On se verra demain matin, hein ? » L'inquiétude de le perdre de vue faisait trembler légèrement sa voix. Il se racla la gorge, rougissant.

- Oui, on se verra demain Harry... Au petit déjeuner, au repas de midi et pendant mon premier cours ! Sirius lui fit un clin d'oeil, lui ébouriffa les cheveux et recula de quelques pas. Il le salua de la main, un grand sourire malicieux sur le visage, et se retourna pour rejoindre sa chambre. Harry le regarda partir, le sourire aux lèvres, et lorsqu'il eut tourné au bout du couloir il se retourna et parti lui aussi vers sa chambre.

En entrant dans le dortoir, il vit un hibou inconnu qui attendait sur le bord de son lit. Le Grand-Duc lui semblait familier, et la lumière se fit dans son esprit quand il reconnut l'écriture fine et élégante sur la lettre qu'il tenait dans son bec. Malfoy avait manifestement soit des questions, soit des remarques. Harry tendit la main, et caressa la tête douce du hibou comme il avait si souvent vu le Serpentard le faire, en première année. L'oiseau laissa tomber l'enveloppe marquée dun simple « Potter » dans son autre main, puis s'envola et se posa majestueusement sur le montant du lit à baldaquin, à l'endroit préféré d'Hedwige. Il secoua ses plumes, et ferma les yeux. Apparemment, il avait reçu l'ordre d'attendre une réponse.

Le jeune Gryffondor lui tendit un peu de Miamhibou. L'oiseau mangea calmement, le surveillant du coin de l'œil. Il semblait avoir reçu une éducation aussi stricte que son propriétaire... Harry s'assit sur son lit et ouvrit doucement la lettre, après avoir vérifié qu'aucun mauvais sort n'y était accroché. Il déplia le court morceau de parchemin.

« Potter.

Hier soir, j'ai eu l'occasion de vérifier ce dont nous avons parlé. J'ai quelques questions.

Ce moyen de communication n'est pas sûr. Je te signalerai un lieu et une heure demain, tu as intérêt à venir.

Prépare-toi à me dire ce que tu veux de moi, je ne veux pas avoir de dette envers toi.

D.L.M.

P.S. : ce papier brûlera dès que tu auras fini de le lire, alors j'espère que ton cerveau de Gryffondor fonctionne correctement ce soir et que tu n'auras pas besoin d'une seconde lecture. »

Le papier s'enflamma aussitôt qu'Harry eu fini de lire la dernière phrase. Celui-ci se leva et jura en époussetant son pantalon, geste inutile puisque le feu magique n'avait pas laissé de cendres. Les sourcils froncés, il prit une plume, de l'encre et un morceau de parchemin et se rassit sur son lit. Il griffonna une courte réponse, et enchanta la lettre pour qu'elle donne des démangeaisons après son autodestruction. Cet effet ne durerait que quelques minutes, mais cela lui suffisait pour se venger. Il donna encore une friandise au hibou, et lui donna la lettre. Il le regarda s'envoler, un sourire presque sadique florissant sur sa bouche. Il ferma ensuite la fenêtre, puis se glissa dans son lit tout habillé.

Il s'endormit avec une pensée rarissime pour lui. Il se réjouissait d'être le lendemain... Et de voir son parrain vivre à ses côtés.

Son sommeil fut profond et sans rêves.

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Et voilà! Une autre partie...

Commentaire? Vous pensez quoi des professeurs ?

Vous étiez surpris? Haha :)

Bisous mes hiboux...

HJ~