7 - Retrouvailles

La consigne du jour : fais-leur utiliser un moyen de protection contre les IST

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Liam est assis en tailleur sur le canapé, son ordinateur sur les genoux, des lunettes sur le nez, probablement en train de trier ses premiers clichés. Le sourire qui s'étire sur ses lèvres quand je rentre dans la pièce me réchauffe le ventre.

Je retire mes bottes dégueulasses, m'approche en chaussettes sur le carrelage froid et m'affale à ses côtés dans le canapé.

Il tend la main pour me caresser le bras du bout des doigts.

— Je ne voulais pas t'afficher devant tout le monde tout à l'heure. Si tu veux qu'on soit plus discrets, on peut y aller à ton rythme...

Son attention est touchante, mais je ne veux pas qu'il prenne de pincettes. Je ne veux plus tourner autour du pot. Je veux lui faire comprendre à quel point il est important. Il est craquant avec ses lunettes juchées sur le nez et son regard prévenant, alors je fais courir ma main le long de sa cuisse et me penche vers son oreille.

— J'ai eu envie de toi toute la journée...

Liam se pince les lèvres pour retenir un sourire.

— Ce rythme-là me va aussi...

Je ne fais pas durer l'attente plus longtemps. Je viens poser mes lèvres sur les siennes, ce qui lui tire un nouveau soupir de contentement. Impossible de se lasser de ce son rauque. Tandis que mes mains se glissent dans ses cheveux pour l'attirer au plus près de moi, les siennes se faufilent sous mon t-shirt. Nos bouches sont affamées et quand ses lèvres s'entrouvrent, je n'y vois qu'une invitation à approfondir le baiser et ma langue part à la recherche de la sienne. La sensation est délicieuse et la bataille pour garder le contrôle est ardue.

Au bout d'un moment, nos gestes s'essoufflent, je retire ses lunettes et mes lèvres quittent les siennes pour venir déposer plus tendrement des baisers sur sa pommette, puis sur sa tempe, sous son oreille, jusqu'au creux de son cou. Liam, les yeux clos, gémit sous mes lèvres exploratrices, mais soudain je m'écarte.

— Attends...

— T'aimes pas ?

— Oh que si ! Mais il faut que je passe sous la douche...

Liam se lève en riant et m'entraîne dans la salle de bains. Viens là. Il ouvre le jet d'un geste et se débarrasse de ma chemise, retire mon t-shirt puis ses doigts s'activent sur la boucle de ma ceinture. Quand il a fini de me déshabiller, il me pousse sous l'eau chaude en me fourrant le savon entre les mains.

— Tu vas pas rester là à me regarder ?

— Je pourrais, le spectacle est agréable...

Je tends la main pour le tirer vers moi, il s'insurge en riant que je trempe ses affaires. Il prend alors le temps d'ôter ses vêtements avant de me rejoindre et sa main se fait soudain baladeuse.

Il s'attelle à une exploration lente et méticuleuse de mon corps qui me rend dingue. Quand il se décide enfin à prendre en main mon sexe gonflé d'envie, je ne peux retenir un soupir de soulagement. Quand il vient m'embrasser juste sous l'oreille tout en frottant son sexe contre le mien, je pourrais jouir dans l'instant. Trop rapidement pourtant, il s'écarte.

— Tu veux continuer dans le lit ?

Il tend la main vers la grande serviette, mais je le plaque contre le carrelage pour le retenir.

— Oh !

— Je t'ai fait mal ?

— Non, t'inquiète. J'aime... quand tu prends l'initiative !

Je fonds sur sa lèvre inférieure pour la mordiller avant de déposer des baisers le long de sa gorge. Puis je tombe à genoux, picore ses côtes de baisers, en le maintenant fermement contre le carrelage.

— Oh ! répète-t-il, et ça me fait sourire d'arriver enfin à le faire taire.

Tandis que je prends en bouche son sexe dressé et que ma langue entame de lents mouvements, Liam bascule la tête et ne retient pas ses gémissements. Me sentir responsable de ces sons grisants me donne envie de plus. Ma main libre se faufile entre ses fesses et quand, au bout de quelques secondes de stimulation, mon doigt s'insère en lui, une bordée de jurons s'échappe de ses lèvres. Ma langue accélère le mouvement autour de son érection et mon doigt remue doucement à l'intérieur de lui. Soudain, il bafouille, pose une main sur mon épaule.

— Attends, attends... Bordel, je vais pas tenir !

Je dépose des baisers dans le creux de l'aine et sur son ventre avant de lever les yeux vers lui.

— C'est le but...

Il rit et passe une main dans mes cheveux.

— Tu ne veux pas faire durer le plaisir ?

Là, tout de suite, non. Au diable la patience ! Il est terriblement excitant avec les joues rougies, le regard troublé. J'ai envie de l'entendre gémir, le sentir se crisper sous mes caresses, lui offrir des décharges de plaisir à n'en plus finir.

Il caresse ma lèvre avec son pouce.

— Je ne vais pas tenir longtemps, si tu me regardes comme ça...

Il passe une main dans ma nuque pour me relever vers lui, fond sur mes lèvres dans un baiser affamé. Tout en reprenant ses esprits, il se met à caresser lentement mon sexe dressé.

— J'ai toujours des capotes dans mon sac...

J'ai envie de le retourner sur le carrelage et de le prendre sans réfléchir, mais Liam a déjà tendu la main vers sa serviette.

Il fout de l'eau partout, peste quand il ne trouve pas ce qu'il cherche. Alors je coupe le jet d'eau, et le rejoins dans la chambre où il brandit fièrement le flacon de lubrifiant.

Il grimpe sur le lit, défait la capote qu'il déroule lentement sur mon sexe avant de me tendre le flacon de lubrifiant. Je me délecte un instant de la cambrure de ses reins et de ses fesses blanches qui me narguent, mais il me jette un regard impatient par-dessus son épaule.

— C'est quand tu veux, Daniel !

— Attends, je veux te voir.

Je le retourne d'un mouvement pour le mettre sur le dos et le tire vers moi, il étouffe un râle de plaisir.

— Oh ! T'habitue pas, mais j'adore quand tu prends le contrôle !

Son envie m'électrise. Je place ses chevilles sur mes épaules et lui place un coussin sous les reins, il rit encore quand, un par un, mes doigts enduits de liquide visqueux le préparent à m'accueillir. Je ne savais pas que le sexe pouvait être si décomplexé. Tandis que je le pénètre lentement et que la mélodie de ses gémissements commence, j'ai soudain le vertige à l'idée de pouvoir passer des nuits entières à découvrir ce qu'il peut aimer.

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