* Point de Vue de Sakura *

Non, non et non, comment ont-ils pu m'amener ici ! Le docteur Kakashi leur avaient pourtant dit que j'allais mieux, et me voila en enfer, dans un hôpital psychiatrique. Et en plus ce serpent vicieux ne m'inspire aucunement. A 20 ans, finir ici, et dire que mes parents n'ont rien fait pour me secourir, je les vois de là, ma mère qui me regardait avec son regard détachée comme si tout était de ma faute et mon père avec son regard sévère qu'il abordait habituellement en me regardant, comme si je n'avais jamais été sa fille. J'étais "accompagnée" par 2 soignants enfin accompagnée plutôt à moitié portée qui m'entraînent de force à l'intérieur. Je criai désespéré :

- "Non, mais lâchez-moi !  Maman, papa, s'il vous plait ! Ne me laissez pas. Je ne suis pas malade !"

Je ne savais même pas s'ils avaient entendu, mais tous les visages dans les encadrements de fenêtre et à l'extérieur me dévisageaient comme si j'étais le diable. On m'emmena à l'étage, dans mon parcours je pu voir pas mal de "malade" comme moi maintenant. À force d'entendre les gens dire que vous êtes malade, on fini par y croire...

Avant de pénétrer dans un bureau ou une femme battait un homme avec un fouet ces fesses étaient mises à nues marquées par d'anciennes et plus récentes cicatrices ou s'échappaient encore des gouttes de sang, je ne pu m'empêcher de ressentir un sentiment excitant en voyant cette scène, mon cœur résonnait dans ma poitrine. J'aimais cette scène. 

Non pas encore, pensais-je. 

Mes jambes me soutenaient moins, elles tremblaient, les 2 hommes resserraient leur prise.

En nous entendant, une grande femme d'apparence forte, coiffée de 2 couettes blonde pourvue d'une forte poitrine -faisant jalouser bon nombre de personnes- et intimait le respect pas seulement à cause de son fouet. Arrêta et ordonna à l'homme de se rhabiller.

Je pus alors croiser un jeune homme d'une vingtaine d'année, avec de magnifiques cheveux noirs, d'un noir hypnotisant ou se mêlait quelques reflets bleutés. Son regard me percuta, pas seulement de par leurs couleur différentes un œil d'un noir intense, et l'autre rouge, d'un rouge vif, comme le sang. Mais aussi car il en dégageait une confiance accompagnée d'une ...  légère souffrance qui me fit frissonner, il du le remarquer car il fit un petit sourire en coin en me quittant pas du regard.

Je dus arrêter ma contemplation lorsqu'il quitta la salle. Je m'asseyais alors à la place que cette imposante femme me montra.

- Bonjour Sakura, je suis Sœur Tsunade, je m'occupe de cet hôpital, vous devez vous demander pourquoi vous êtes là, et bien le Docteur Hatake m'a conseillé de vous accueillir temporairement afin que votre "maladie" ne soit plus en vous. Je comprends que ce soit difficile mais vous allez voir, vous ne serez pas seule et vous serez en sécurité dans cet établissement.

Je la regardais, mais sa dernière phrase me semblais tellement lointaine ... alors ce n'ai pas seulement a cause de mes parents que je suis ici ... Kakashi ... Comment ... Il m'avait pourtant tellement aidé, m'avait dit comment me comporter, nous avions été tellement proche. Il m'avait redonné l'envie de vivre, il m'avait apporté tellement, et pourtant ... cela sonnait comme une trahison.
J'étais dépitée, il avait trahi en m'enfermant ici. Je du m'absenté pas mal de minutes car j'entendis cette sœur m'appeler.

- Je ne suis pas méchante mademoiselle Haruno, contrairement à ce que vous pouvez penser, vous êtes ici pour votre sécurité.

Sécurité ? Vraiment ... 

- Vous dite pour ma sécurité mais regardez comment vous traitez vos patients !

- Ah Sasuke ... Vous comprendrez qu'ici il y a des lois et ça peux paraître horrible à certains moments mais, pour qu'un établissement comme celui-ci fonctionne il faut bien établir certaines règles. Alors pour commencer, je dirige cet institut avec sœur Sizume, ensuite, Docteur Oroshimaru, est le médecin psychiatre et Kabuto l'infirmier psychiatrique. Le non respect de règles équivaut à des coups de fouets, si vous vous comportez bien alors vous ne craindrez rien. Le respect des soignants est primordial.  Des questions ?

Etant de nature curieuse je me devais de poser la question par rapport à ce jeune homme. 

- Oui, pourquoi l'avoir fouetté ?

- Ah ah ! Et bien Sasuke a parfois du mal ... avec le personnel, alors une petite correction l'aide à se remettre sur le droit chemin, mais cela fait plus d'un an que Sasuke est ici.

Pauvre garçon, qu'a t-il du bien faire pour se retrouver dans une telle situation ? Elle se leva et m'intima de la suivre, ce que je fis par peur de me faire fouetter, que penserai Sasori s'il me voyait comme ça -sourire amer-.

* Flash-Back *

Quelques semaines plutôt.

- Bien, mademoiselle Haruno, je vois que les séances touchent maintenant à leurs fins, nous avons fais des proprets remarquables. 

- Merci monsieur, pensez vous que mon mariage avec Sasori va bien se dérouler ? 

- Il est normal d'avoir des petites peur, mais le travail que vous avez effectué ici vous a permis de changer et d'aller de l'avant. 

J'étais tellement heureuse. J'allais enfin vivre une vie comme toutes les jeunes filles de mon age. Je n'avais qu'une hâte c'était de rentrer et de revoir mon fiancé. 

- Au revoir monsieur Hatake. Et merci pour tout. 

Il me fis un sourire et me raccompagna jusqu'à la porte. Je rentrai à la maison heureuse et excité, je n'ai plus qu'à rejoindre Sasori. J'arrivai à la maison et entendis la douche coulé, alors j'allais dans la chambre en l'attendant. Le sourire aux lèvres.

* Fin Flash-Back *

En repensant a ses moments de ma vie, je commençais a avoir des palpitations, et une boule à la gorge. Pourquoi ressasser le passé. Pendant mon mal être, j'essayer de suivre Tsunade, en prenant appuie sur le mur, elle me montrait les différentes pièces de cette grande battisse. 

- Ici, tu as le hall principal, ou tout le monde se rejoint quand la cloche sonne, par ici les dortoirs, les salles d'eaux, le bureau du docteur Oroshimaru. Et là la cuisine, ou tu travailleras comme tout le monde, avec dans le coin ici les lavoirs, et ici la salle ou vous mangez. Alors je vous laisse dans le hall, j'ai d'autres choses à faire. Prenez vos aises, demain votre thérapie commencera. 

La sœur me laissa donc seule parmi ses fous, il y en avait vraiment partout, mais je me sentais vraiment mal, avoir pensé a mon passé n'était vraiment pas agréable, je m'appuyais sur une chaise mais celle ci tomba et elle résonna dans la salle. 

Génial, maintenant tous le monde me regarde.

Je la ramassai et pris place sur celle-ci, les bras croisés et j'y plaçais ma tête en essayant de reproduire les exercices de respiration. 

Après quelques minutes je scrutai la pièce, il y avait 5 surveillants et 15 malades. Une horrible musique se jouait, j'étais trop occupé dans mes pensées pour ne pas l'avoir entendu, je posai mon regard sur un tourne disque, où une musique continuait sans cesse :

"Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu,
Il ne parle que du Bon Dieu..."

- C'est une horrible musique au début, mais tu vas t'y faire ne t'inquiète pas.

Je sursautais, je ne m'y attendais pas, je tournai la tête vers un garçon de mon âge, blond avec des yeux bleus d'eau et des "moustaches" sur ces joues. Je devais le regarder d'une drôle de façon, car il continua :

- "Ah désolé, je ne me suis pas présenté." Dit-il en se grattant l'arrière de la tête avec sa main accompagné d'un sourire gêné." Je m'appel Naruto, j'ai 23 ans et ça fait 1 ans que je suis là et toi ? "

- Euh, Sakura, 20 ans et je ... je suis là depuis 3 heures.

- Je me disais bien que tu étais nouvelle. Alors qu'as tu fais pour arriver ici ?

En me disant ça, il me rappela encore un mauvais souvenir...

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Voici mon premier chapitre que j'ai eu du mal à finir, j'ai échangé beaucoup d'éléments. 

Mais je vous souhaite une bonne lecture.