Chapitre 4 : les apparences sont parfois trompeuse.
Voilà la suite !
Pour celle et ceux que ça intéresse, j'ai créé une playlist sur deezer. Elle n'est pas tout à fait complète mais c'est avec la plupart de ces chansons que j'ai réécrit PASSEURS! Il est possible que j'en rajoute elle n'est pas complète!
Mon compte : solvene9 et la playlist : Passeur.
Voilà bonne lecture !
L'écosse était exactement l'idée que je m'en faisais. Vert, humide, pluvieux et encore plus vert. Quitte à voyager, la prochaine fois ce serait bien que ce soit au soleil ou dans un endroit avec un minimum de 25° au lieu d'un maximum !
Une fois sortie de l'avion, un homme habillé de noir style « men in black » nous attendait. Il ne se présenta pas, ne parla pas. A peine sortie c'est lui qui vint à nous. Il donna à Beau une lettre puis nous accompagna à la voiture, ou plutôt à la limousine.
Dans la voiture, il semblerait que je sois la seule à trouver tout ça étrange. Comment cet homme nous avait reconnu alors que c'était la première fois que l'on le voyait ? Et pourquoi as- t-il donné à Beau une lettre ?
- Si je comprends bien Shane est là pour me protéger, Lynn pour te surveillé mais toi, pourquoi t'es là ? Osais-je demander.
Il me regarda avec froideur et je pu voir pour la première fois l'animal qui était en lui. Féroce, sournois et surtout dangereux. Je déglutis face à la force qu'il dégageait.
- Cela ne regarde que moi. Ce contenta-t-il de dire.
Je ne dis plus rien mais je n'en pensais pas moins. Beau Wolfwood était décidément quelqu'un que je ne comprendrais jamais.
La voiture s'arrêta sur un air terrain de foot ou un hélicoptère nous attendait. Si jusqu'à là j'avais bien réagis, ce ne fut plus le cas devant l'engin de mes plus grande peur. J'avais horreur de l'avion à cause du vertige. Là c'était pire qu'un avion. Je sentis Shane me prendre la main, mais rien n'y fit, la peur s'empara de moi me paralysant. Le type en costard noir nous guida vers l'appareil. Mais mes jambes refusèrent de bouger. Voyant mon désarrois Beau vint vers moi le visage toujours aussi froid et distant (non pas qu'on était proche).
- Regarde-moi. Me chuchota-t-il d'une voix ferme et direct.
A peine avais-je plongeais les yeux dans les siens que ce fut le trou noir. Quand j'ouvris les yeux on était arrivé à destination. Je compris alors que Beau avait- par un moyen encore inconnue- utilisé ses pouvoirs sur moi. Ce que je détestais par-dessus tout. Car étant passeur j'attirais déjà à moi seule la magie qui m'entourait. J'étais une sorte de canal à champs magnétique magique. De ce fait, au moindre touché je recevais une décharge magique qui équivalait à une décharge électrique. Sans parler qu'avec ça, je me coltiner une dizaine d'âmes qui me collait comme de la glue.
- Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Lui hurlais-je une fois de nouveau dans une limousine.
Il haussa les épaules désinvoltes.
- Miss Saintclaire n'aime pas attendre. Se contenta-t-il d'expliquer.
Je serais les poings sentant une décharge arriver.
- Ca ne va pas ? me demande Lynn inquiète. T'es toute pâle.
Je secouais la tête avec le sourire.
- Ça va. Mentis-je les dents serré en fusillant le loup du regard.
On roula encore un moment avant d'arriver enfin à destination. Le manoir qui se dressait devant nous était d'une beauté à vous couper le souffle. Tout en pierre, datant de plusieurs siècles. Il semblait figeait dans le temps, aucun feuillage, aucune marque. Il semblait neuf. La porte en bois semblait lourde et d'origine. Elle non plus ne portait pas les marques du temps.
Une fois sortie de voiture, la limousine partie nous laissant seul. Je n'osais avancer. L'endroit sentait la magie. Une magie vieille qui me donnait la chair de poule. La porte s'ouvrit d'elle-même laissant apparaitre une jeune femme la trentaine sans doute, ou plus. Il était difficile de lui donner un âge. Son visage était si jeune. Aucunes rides, aucune marque du temps. Juste son regard qui semblait vieux. Elle portait une robe d'époque victorienne au col en dentelle ne dévoilant aucune peau. Ses yeux bleu brillait dans la pénombre de l'entré. Il était glacé et ne montraient aucune émotion. Ses cheveux blonds étaient attachés dans un chignon strict qui ne laissait dépasser aucuns cheveux.
- Je vous attendais, nous dit-elle d'une voix douce et cristalline.
Elle disparue ensuite dans la maison. Lynn fut la première à entrer suivie de près par mon frère et Beau. Je les suivis malgré moi.
L'intérieur semblait tout droit sorti d'un roman d'époque. Les sols étaient recouverts de tapis qui semblait ancien et précieux. Les murs de bois étaient recouverts de tableau et de lampe d'époque. Au plafond des lustres à bougie éclairé les pièces. Rien ne montrait des signes de modernisme.
Elle nous conduisit dans une somptueuse pièce, sans doute le salon au vu des fauteuils de velours autours de la cheminée en marbre. Elle nous fit nous assoir et nous servis une tasse de thé, tout dans le silence. Elle me fixait sans ciller cherchant je ne sais quoi. J'osais à peine toucher ce qui m'entouré de peur de ressentir la magie et de l'absorber.
- Peut être qu'un peu d'extrait de mandragore vous aiderait à calmer votre Noméa ? Me proposa-t-elle l'air de rien.
Je la regardais surprise.
- Ne me regardez pas comme ça mon enfant. J'ai été comme vous à un moment de ma vie. Je suis même la première. A une époque où il y en avant tant et des plus puissant j'ai était désigné par les Noméanels pour guider les plus sages d'entre nous en terre D'Abyssisse.
Scotché devant ses propos nous ne dîmes rien. Malgré ça elle pouvait percevoir mon tourment intérieur.
- Il se fait tard et vous devez être fatigué par votre voyage. Brighton va vous conduire à vos chambres. Nous parlerons plus tard.
A peine avait-elle dit ces mots que l'homme en costard apparut à l'entrée du salon. L'endroit semblait grand et mystérieux. On n'entendait aucun bruit, combien y avait-il de domestique ? Il fallait une bonne équipe pour nettoyer une demeure telle que celle-ci.
En entrant dans ma chambre je ne fus pas surprise d'y découvrir un lit à baldaquin aux rideaux de soie rouge. Des tapis de fourrure recouvraient le parquet. Le feu de la cheminé crépité. Les rideaux des fenêtres avaient était tiré. Ils étaient en velours rouge.
Une coiffeuse était disposée en face du lit à côté d'une imposante armoire en bois. Je sentis ma marque picoté à chaque pas que je faisais dans la chambre. Mais ce n'était pas désagréable.
Je fus réveillé le lendemain matin par des coups porté à ma porte. En ouvrant les yeux deux autres paires me regardaient figé, sans vie. J'aurais pu avoir peur mais j'avais l'habitude de recevoir la visite des esprits. Et comme à chaque fois, le fantôme se rendit compte que je pouvais le voir et il disparut. Le martellement à ma porte reprit me ramenant au moment présent. Je me levais avec fatigue, encore empreint de la magie de Beau.
En parlant du loup, il était devant ma porte. Ses yeux étaient injectés de sang et des cernes soulignaient ses yeux. Son odeur sucrée était plus forte, plus fraiche. Comme le début d'un bonbon à la menthe.
-Miss Saintclaire aimerez te parler. Me dit-il de but en blanc.
Depuis l'incident avec ma marque, je trouvais Beau étrange. Il ne semblait plus vouloir m'aider ni encore me parler. Que signifiait sa venue ici ? Et qu'est-ce qu'il y avait dans cette lettre pour le mettre dans un état pareil ?
J'enfilais un jeans et un tee-shirt en vitesse avant de rejoindre Beau en haut des marches. Il semblait connaître les lieux comme sa poche. Ou alors c'était son côté loup qui l'aider à trouver son chemin dans ce labyrinthe de couloir et d'escalier.
Dans le grand salon un petit déjeuner copieux et très anglais avait était servis avec soins. Une fois que je fus rassasié elle entra dans la pièce. Elle portait une robe des années 60 en velours avec une écharpe en peau de furet. Ses cheveux étaient détachaient et tombaient en cascade sur ses épaules. C'était comme si elle se moquait des époques, comme si elle... je serais le dire. C'est comme si elle avait vécu toute ses années. Mais c'était impossible, elle semblait si jeune.
- Nous n'avons plus beaucoup de temps mon enfant. Me dit-elle doucement en venant s'assoir devant moi.
Je remarquais alors des détails sur sa tenue que je n'avais pas vue de loin. Elle portait des gants en cuire. A ses pieds des bottes à petit talon. Malgré leurs années les vêtements semblaient neufs. Son visage était recouvert d'une légère poudre blanche. Ses lèvres de rouge à lèvres rouge pétard. Ses yeux, de fart à paupière bleu et ses longs cils, d'eyeliner noir. Elle porta à sa bouche un fume cigarette. Elle fuma deux bouffé de sa cigarette tout en m'étudiant avec réflexion.
- Voyons voir, par où commencer, pensa-t-elle à haute voix. Oui, ça y est je sais !
Elle se leva et alla vers un tableau d'attend du moyen âges au vu de sa reproduction de Jésus et de son manque de perspective.
- Je suis née ici à Castle Saintclaire en 1810.
- Comment... Comment est-ce possible ? Vous ne faites pas votre âge.
Elle se tourna vers moi un sourire aux lèvres.
- On me le dit souvent ! Je suis née passeur. Tout comme toi. Mes parents l'étaient tous les deux. C'étaient aussi des Noméanels. Ils étaient à l'époque ceux qui dirigeait les Passeurs. A cette époque on était encore un bon nombre, s'était bien avant la chasse aux sorcières. Enfin passons, c'est un moment de l'histoire que je te raconterais plus tard si j'en ai l'occasion.
Etre passeur ne m'empêchait pas d'aimer la vie et de vivre ma vie comme je l'entendais. J'avais une passion et un don pour la peinture. Je pouvais y mettre, grâce à un peu de magie, l'âme d'une personne rien qu'en la dessinant.
Le secret pour être marqué c'est la mort. Mes deux parents avaient connus la mort d'un de leur proche. Comme la plupart des gens à cette époque-là. Leur marques était bleu turquoise à tous les deux et représentaient, comme à chaque passeur un croissant de lune entre les deux omoplates.
A mes vingt ans, mes parents succombèrent à la tuberculose. Ce fut long et épouvantable. Mes frères, ma sœur et moi furent alors marqué. Sur leur dos leurs lunes scintillaient du même éclat que ceux de mes parents. Sauf pour moi. A la place d'une lune bleu, j'avais un soleil violet qui me brulait et déchainait mon Noméa.
Mon don faisait peur et c'est à ce moment-là que les Noméanels décidèrent de me tuer. Jamais au part avant phénomène pareil ne s'était passé. Je fus sauvé de justesse par une goule du nom de Rose. Elle était comme moi avant de se faire mordre. Elle m'apprit à contrôler mon don et mon Noméa. Mais à cette époque je ne pensais qu'à m'amuser et ça me fut fatal. Je fis la rencontre d'un certain Dorian Grey.
- Le Dorian Grey d' Oscar Wilde ? Demandais-je surpris.
- Oui celui-là même. Mais le roman n'explique pas tout. Il y avait un premier portrait que son amis Basil Hallward avait fait de lui. Celui que Dorian caché, montrait son vrai visage. J'en avais fait un autre qui enfermait son cœur après qu'il est brisé le mien. Inconsciemment, j'avais jeté un sort de protection à ce tableau. Qu'il trouva quelques années plus tard. Il le brula, inversant le sort. C'est comme ça que je me suis retrouvé contraint à rester prisonnière de cette demeure à jamais. En essayant de détruire le tableau qui représentait le beau et jeune Dorian Grey, il s'enferma à la place du démon qui brula. La toile remplis de magie resta intact. Cette toile je ne l'ai vu qu'une fois chez une sorcière il y a trente ans de cela.
- Pourquoi me racontez-vous tout cela.
- Rose, moi, puis toi. Tu dois te préparer. Les Noméanels semblent s'être caché mais ils reviendront et ils décideront. Leur pouvoir dépasse tous les êtres magiques sur terre. Tous sauf toi. Tu dois aussi faire attention à Dorian Grey. Il a juré de faire tuer tous les enfants de la lune. Ce tableau entre de mauvaise main peut être fatal pour nous. Ce domaine est rempli de magie de passeur. Leur sang est peint dans chaque recoin. Tu trouveras l'inspiration de ton don ici. Mais rien n'est acquis. Une fois que tu auras trouvé tes pouvoirs la traque commencera. Il te faudra alors combattre et non fuir. C'est ton destin à présent.
Elle posa son porte cigarette sur la table et bus une gorgé de sa tasse de thé.
- Je t'en ai assez raconté. Tu as toutes les cartes en mains maintenant.
Elle rajusta sa peau de furet autour de son cou et lissa sa robe d'un geste élégant tout en se dirigeant vers la porte.
- Attendez ! L'appelais-je me rendant compte soudain d'un détail.
Elle stoppa son geste et se tourna à demi vers moi.
- Comment se fait-il que mon frère ne soit pas marqué.
- Oh mais il est. Me dit-elle simplement.
Elle ouvrit la porte et s'engouffra dans un couloir interminable où l'on entendait que le bruit de ses talons contre le sol en pierre.
Je me levais d'un bond et courut à la recherche de Shane furieuse. Je le retrouvé devant le manoir en pleine discussion houleuse avec Beau. Quand ils me virent arriver ils se turent.
- Tu te fous de ma gueule ? Sifflais-je acide à mon frère.
- Qu'est-ce qui se passe encore ?
Je ris jaune fasse à sa nonchalance constante.
- T'aurais pu me dire que t'étais marqué au lieu de faire passer ce qui s'est passé comme quelques choses d'exceptionnelle. Je me suis senti seule. Seule.
Ma voix s'était tut dans un murmure. La gorge noué, les yeux remplis de larmes je m'enfuis en courant dans la lande. Blesser, trahis. Le vent froid est humides du nord de l'Ecosse fouettait mon visage et glaçait mes larmes à m'en faire mal. Mais je ne pouvais pas faire demi-tour, je ne pouvais plus faire confiance. Je courus à m'en faire bruler les poumons, à m'en faire éclater le cœur. A bout de souffle, au bord d'une plage déserte, je m'arrêtais. Je hurlais mon désarroi, ne pouvant plus me retenir. Je sentis mon Noméa à la couleur doré s'échapper petit à petit de mon corps. Une chaleur inouïe alors m'enveloppa comme une douce étreinte. Je me laissais allé confiante en ma magie, en mon Noméa. Je pouvais entendre le chant de l'océan. Non pas celui que l'on pensait entendre quand on est gamin, dans les coquillages. Ce son-là, était une sorte de mélodie chanté par les vagues. C'était doux et ça m'appelait à elle. Je ne pus m'empêcher de la regarder, de la fixer. Mon Noméa ne put résister à la tentation et me poussa vers elle. Vers cette mélodie si rassurante qui soignait mon mal. Un cheval sortis de l'eau suivie de deux autres. Leurs regards étaient sombre. Vide. Leurs dents recouvertes de chair et de sang. Ils semblaient là sans être là. Vivant sans être vivant. Leur corps meurtris appelait ma magie. Je voulus tendre la main vers ces êtres encore inconnu quand un bras me tira par la taille. Les chevaux se braquèrent en colère et disparue dans un déferlement de vague.
Je tombais alors des nus. J'étais au milieu de la mer du nord trempé jusqu'au cou. Je paniquai me rendant compte de ce qui aurait bien pu se passer.
- Chut. Me chuchota une voix dans l'oreille pour m'apaiser.
La pression du bras autours de ma taille se relâcha et on me retourna. Je ne fus qu'à demi surprise de voir Beau. Seul un loup aurait pu faire peur à ces créatures.
Une fois sortis de l'eau Brighton nous amena des couvertures et des vêtements propres, toujours sans un mot.
- Comment savait- il qu'on aurait besoin d'habits propre ? Demandais-je à Beau une fois changé et emmitouflé dans ma couverture. Et comment savait- il qu'on était là ?
- Cette plage appartient à miss Saintclaire. C'est une plage aux Each usige.
- C'était des Each Usige ? Demandais-je abasourdis. Je n'imaginais pas ça comme ça. Je croyais qu'ils prenaient forme humaine pour nous envouter.
- Les Each Usige sont fourbes. Ils connaissent le moindre de tes faiblesses et ont préférés se montrer tel qu'ils sont pour t'attirer et te tuer.
Un frisson me parcourue à cette pensé.
- Comment ça : « m'attirais comme ils étaient » ?
Il inspira longuement cherchant ses mots.
- Ils ont sentis ce que plusieurs personnes ont déjà remarqué... ton Noméa attire les âmes en générale. Mais depuis que tu es marqué les âmes peinées aussi.
- Mais pourquoi ?
- Parce que tu as le don. Tu peux les aider, les soigner.
J'analysais en silence ce qu'il venait de me dire. Etais-ce le cas pour lui aussi ? Était-il une âme égaré ? Qui était vraiment Beau Wolfwood ?
- Pourquoi es-tu venue ? Osais-je enfin lui demander.
Il sortit de ses pensées et posa sur moi un regard triste et désolé.
- J'ai mes propres démons, Sinead. C'est encore trop tôt pour en parler.
Je hochais la tête trop fatigué pour insister. Brighton nous ramena à la maison une fois réchauffé. Le paysage, que la veille j'avais à peine contemplé était d'une beauté à couper le souffle, il n'y avait ni maison, ni vie aux alentours du manoir. Que de la verdure à perte de vu et le bruit des vagues s'écrasant contre les roché en fond sonore. L'endroit semblait inhabité et pourtant des chemins de traverse avaient état tracé en direction de la lande.
Alors que mon regard voyageait entre les collines et la lande à perte de vu, une petite silhouette apparut à moitié cachée entre les arbres. On aurait dit celle d'un enfant, d'une petite fille. Une fois qu'elle sentit mon regard sur elle, elle me fixa intensément.
Elle portait une fine robe d'été, dans ses cheveux blonds des feuilles y avaient fait leur nid. Les pieds nus, elle se dandinait joueuse. Sans vraiment contrôler mes gestes j'ouvris la porte et me hissait tel une chose mole sans vie sur le sol. Ma tête heurta la première l'herbe sèche m'éraflant le front. Tout mon corps suivi. Je roulais à une folle allure dévalant la pente comme une vulgaire balle de tennis. Il m'était impossible de m'arrêter. C'était comme si une force invisible me poussait. J'entendais qu'on courait après moi. Les pas étaient comme éloigné. Je les entendais de moins en moins.
Je m'arrêtais devant la forêt. Pile devant la gamine. Elle me tendit les mains, le regard souriant. Je me levais et avançais vers elle confiante. Mais plus j'avançais vers elle plus elle s'engouffrait dans la forêt.
J'oublié tous. Qui j'étais, ce que je faisais ici. Pourquoi j'aurais dû me méfier. Une vive douleur à ma marque me fit reprendre contenance. La petite fille avait disparu et des lianes de branche me tenaient à au moins deux mètre du sol. Une des branches frottait ma marque à m'en faire mal. C'était comme si elle essayait de pénétrer ma peau.
- Sinead ! Appela la voix de Beau. Je sais que ce que je vais te demander va te semblait très... compliquer mais essayer de te détendre.
Il était juste à mes pieds et semblait amusé par la situation. J'allais lui assener d'une réplique bien cinglante quand je pris conscience de la hauteur. La panique s'empara alors de moi.
- Aide -moi ! Le suppliais-je d'une voix suraigüe.
Je sentis petit à petit les liens se desserrer autour de mon corps. Pour tout relâcher d'un coup. Avant que je comprenne que je tombais, des bras fort et musclé me rattrapèrent.
- Je commence à penser qu'il va falloir que je t'attache. Me taquina -il en me reposant.
Une vive douleur à la tête me prit. En même temps je venais de dévaler une pente la tête la première ! Je commençais à trouver cet endroit vraiment effrayant et plus du tout accueillant. Je ne voulais même pas savoir ce qui m'avait attaqué. Une fois de de nouveau dans la voiture, les porte verrouillé Brighton reprit le chemin vers la maison.
Devant la bâtisse en pierre, la raison de ma fuite me revint ainsi que la trahison de mon frère. Sans un mot, je montais à ma chambre provisoire pour prendre une douche.
Mon reflet dans le miroir me fit peur mais ne me surpris pas. J'avais sur le front une énorme bosse et mon visage était éraflé un peu partout laissant de grosse marque rouge gonflé.
Après une inspection de mon corps et de ma marque, je fus agréablement surprise de ne rien n'y voir que quelques petit bleu.
L'eau révéla d'autres blessures à la tête. Un œdème s'était formé sur mon front.
- Oh non gémissais-je en passant délicatement un doit sur la bosse, là ou un bleu commençait à se former.
Un petit coup se fit entendre à ma porte. Je finissais de m'habiller en vitesse et alla ouvrir. Je ne fus qu'a demi surprise encore une fois en voyant Beau un tube dans une main et des glaçons de l'autre, l'air navré.
- Une concoction spéciale et des glaçons rien de mieux pour dégonfler.
Je jetais un regard septique à la « concoction spéciale » avant de le laisser entrer dans ma chambre. Il me suit sur le lit et commença à déposer les glaçons contre mon front.
- Tiens la poche.
Je m'exécuté en silence. Il déboucha le tube et appliqua la crème sur mes entailles. Ses doigts étaient chauds et brulaient ma peau à chaque passage. Je saisis cette occasion pour en savoir un peu plus.
- Est-ce que tu sais comment ta mère connaît la mienne ? Demandais-je en enlevant la poche de glace de mon front endoloris par le froid.
Il fronça les sourcils pensifs.
- Non. Se contenta-t-il de répondre en me faisant reposer la glace sur mon front.
- Qu'est-ce qu'il y a dans ta « concoction spéciale » ?
- Des plantes et des huiles essentielles.
Il se leva de sur le lit comme si il avait le feu aux fesse. Littéralement parlant ! Je voyais bien que mes questions le mettaient mal à l'aise. Mais je voulais juste comprendre ce qu'il m'arrivait. Et surtout je voulais comprendre ma mère.
- Vas-tu répondre à mes questions ou tu comptes faire comme si je n'existais pas les jours qui suivent ? J'en ai assez des secrets ! M'énervais-je en me levant d'un bond.
- Ce n'est pas contre toi Sinead. Dit-il d'une voix calme. Le truc, c'est qu'avec toi je sens que je pourrais me confiés. Trop me confié.
- Et c'est mal ?
Je m'étais rassis dépité avec le sentiment d'être seule. Encore une fois. Il me suit et dans un geste tendre essuya une larme de sur mon visage.
- Oui. Ce contenta-t-il de répondre d'une voix étranglé.
- Alors parle-moi de chose qui n'est pas mal. Parle-moi de toi. Comment un loup garou a pu avoir un louveteau avec ta mère ? Enfin je veux dire avec une sorcière.
Son sourire s'effaça pour laisser place au visage fermé qu'il avait eu un jour plus tôt. Je sentais que c'était mort, que je n'aurais jamais des réponses à mes questions, quand il s'effondra sur le lit dans un soupir.
- Mon père était un alpha, héritier d'une longue ligné d'alpha et ma mère de grande sorcières. Ils se sont connus au lycée. L'histoire classique à l'eau de rose que ma mère adore raconté. Elle, la fille impopulaire. Celle que tout le monde évite. Lui, le capitaine de l'équipe de basket. Le type le plus populaire.
Il lui a fallu attendre la terminale pour qu'enfin elle accepte de sortir avec lui. Bien sur aucun ne savait la nature de l'autre. Lors de ma conception mon père a... enfin il a eu du mal à contrôler ses pulsion et a mordu ma mère. Elle a compris de suite ce qu'il était et a rompue avec lui le lendemain.
- C'est triste.
Il rit jaune avant de se relevé d'un coude pour me faire face.
- Et ce n'est que le début de l'histoire digne d'un téléfilm. Peu de temps après elle a découvert qu'elle était enceinte. Prise de panique elle s'est enfuit. Après la mort de ma grand-mère, elle a décidé de revenir en ville. Avec moi. J'avais cinq ans à cet époque je crois. Mon père avait eu une femme loup garou peu de temps après la rupture avec ma mère et ensemble ils avaient eu un fils. Sean.
Je le regardais avec les yeux en soucoupe.
- Tu as un frère ? Le coupais-je surprise.
Il hocha la tête mal à l'aise.
- Sa mère est morte en couche. Mon père à de suite compris qui j'étais à la seconde ou son regard s'est posé sur moi. Il était toujours amoureux de ma mère et malgré les années ne l'avais jamais oublié. Et après avoir bataillé comme un dingue ma mère céda une nouvelle voix et ils se fiancèrent.
Mais personne des deux familles étaient pour cet union. Un loup alpha et une sorcières ? Pour les deux camps c'est impensable et révoltant.
Quelques jours seulement après le mariage mon père fut tué alors qu'il chassait. Ma mère venait de découvrir qu'elle était à nouveau enceinte. Mon grand-père emmena avec lui Sean et mit dehors ma mère comme une malpropre. Heureusement ma mère n'avait pas encore vendue la boutique, ni la maison de sa mère.
- Je ne comprends pas, tu es un puissant alpha, pourquoi ton grand père ne t'at-il pas accepté ?
- Parce que mon sang n'est pas pur comme celui de Sean. Et comment tu sais que je suis un puissant alpha ?
Je sentis mes joues chauffer. Moi vivante, jamais je lui avouerais ce genre de chose.
- Je ne peux pas te le dire.
Il fronça à nouveau les sourcils amusé.
- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?
Je haussais les épaules me voulant être désinvolte.
- Très bien. Comme tu voudras. Maintenant parle-moi de toi.
Je ramenais mes genoux contre ma poitrine et les enserrer de mes bras.
- Il n'y a pas grand-chose à dire sur moi. J'ai toujours fait ce qu'on voulait de moi. J'ai toujours eu les meilleures notes partout, les premiers prix dans chaque compétition. J'essayais de faire plaisir. Mais au final il n'y en avait que pour Shane. Je devrais me sentir triste et malheureuse que mes parents soit mort. Mais je me rends compte que je ne les connaissais pas. Et leur absence ne me touche pas tout simplement parce qu'ils n'étaient jamais là pour moi. Mais maintenant, j'ai Angie et je sens que je compte pour elle. Et... j'aime ça.
On resta un moment silencieux. Jusqu'à ce que le téléphone de Beau sonne.
- J'arrive se contenta-t-il de dire ennuyé.
Il se leva du lit tout en soufflant.
- C'est... Je dois y aller mais on continuera cette conversation plus tard. Je suis sûr que tu as plein de question et peut être que je pourrais répondre à certaines.
Je restais un moment sur mon lit à ressassé ce que l'on venait de se dire. C'était étrange, pour la première fois quelqu'un s'était confié à moi. Je n'avais jamais eu d'amis, ni de véritable conversation avant aujourd'hui et cela me rendait quelques peut joyeuse pour ne pas dire euphorique.
Décidant qu'il était tant que j'apprenne par moi-même, je sortis de ma chambre et m'aventurais dans les couloirs interminables du manoir.
Après avoir eu l'impression de tourner en rond, je trouvais enfin la bibliothèque. La pièce était à peine éclairée par de petite lampe contre les murs. Des étagères à perte de vu étaient remplies de livres de tout genre, en toutes langues. Au milieu de la pièce, des tables ronde en bois étaient disposé et sur le côté, près de la fenêtre des fauteuils. Les mêmes que ceux du petit salon où l'on avait bu le thé la veille.
Un petit homme était perché sur une échelle et cherchait un livre qu'il ne trouvait pas. Irrité, il leva la main et claqua des doigts avant de tendre la main. Une lumière bleue se mis à étincelé sur sa main et un ouvrage, faisant presque sa taille, s'y posa avec une légèreté déconcertante.
Je n'aimais pas vraiment la magie des sorcières parce qu'elle devait faire appel à l'au-delà. Cette magie-là, n'était pas comme les autres parce qu'elle était rare. C'était de la magie de Fée. Les Fées étaient des êtres de petite taille, non pas des nains mais plutôt des sortes d'Hobbit avec des pieds normaux. Les fées n'étaient pas connue pour être sociable et vivaient caché parce qu'il était difficile pour un humain de ne pas demander sa magie. Elle avait une sorte d'odeur que les autres n'avaient pas. Une odeur de gâteaux qui sort du four.
J'inspirais grandement cette odeur qui commençait doucement à se mélanger à celle du vieux livre.
La fée présente me lança le livre que j'attrapais de justesse, tant il était lourd.
- Etude de la magie ancienne. Annonça-t-il d'une voix aiguë. Commencez par lire celui-là. Puis madame suivra.
J'étudiais le livre d'un œil critique. C'était qu'il y avait beaucoup de page.
Je fus surprise en ouvrant l'ouvrage. Les premières pages étaient écrites à la main et datais de l'antiquité. Par chance je savais lire les hiéroglyphes, le grec ancien et le latin.
Le premier texte était une légende qui parlait des tout premiers êtres fantastiques.
« Au commencement, il n'y avait rien. La terre était recouverte de verdure, de forêt, de fleuve et de d'océan. La vie avait déjà sa place bien définie dans l'immensité de l'univers. Les hommes évolués avec une envie de savoir, ce qui étonnait Dieu lui-même.
Pour les récompenser, et parce qu'ils étaient à ses yeux la plus belles de ses créations, Dieu envoya trois anges comme cadeau pour élargir leur connaissance.
Les anges fut traité comme du bétail et aucun des hommes ne daignaient les écouter. Affligés et déçu par le comportement des humains. Dieu ordonna à ses archanges de bannir les âmes perdues vers des chemins les plus rudes qui les mèneraient à l'enfer de Lucifer. C'est avec une foi incontestable pour leur créateur que les serviteurs se mirent en chasse. »
Dans la page suivante, les trois archanges étaient représentés.
Celui de droite ressemblait à une femme tant les trait de son visage était fin. Ses longues boucles blondes, lui tombaient en cascade sur les épaules. Il avait des ailes blanches grandes et majestueuses. Ses yeux bleus fixaient le sol, le regard triste. Il portait une toge blanche immaculé de sang. Son auréoles luisait et éclairé son visage pourtant si sombre. Il tenait dans ses mains, lié par de grosse chaine, un enfant en pleur.
Sous les personnages était inscris à l'encre bleu une inscription en latin que je traduis comme :
« Uriel. Mère de toutes les souffrances. »
Je relus plusieurs fois l'inscription pour être certaine de ne pas m'être trompé. Il n'avait jamais était certifié que les anges et encore moins les Archanges eu de sexe. Généralement connu pour être masculin. Mon regard ne pouvait quitter le visage si meurtrie de cette femme. Je devais en savoir plus sur elle.
Je tournais les pages en vitesse espèrent trouver d'autre information sur elle. Je trouvais une nouvelle page. Elle était représentée à côté d'un homme avec une queue de loup. Je me reculais d'un bon quand je vis son visage. Beau. C'était son portrait craché. Uriel lui tendait un présent.
« Uriel, mère de toute les souffrances offrant l'humanité au loup-garou. » lus-je sous la peinture.
Plus bas un petit texte écris dans une langue inconnue. On aurait dit du gaélique. Je tournais les pages encore et encore essayant de trouver plus d'information. Je tombais soudain sur la peinture d'un ange. Le plus beau et le plus imposante qu'il met était permis de voir :
L'Archange Michel.
Comme Uriel, il avait de long cheveux blond bouclés, une toge blanche et une auréole imposante. Ses ailes contrairement à Uriel étaient dorées et il tenait contre lui le corps d'une jeune fille. Elle le regardait avec admiration, les yeux remplis d'un amour non dissimulé. Lui regardait au loin et pourtant semblait si présent pour l'humaine entre ses bras. A sa main une épée de bronze gravé d'une inscription illisible tant elle était petite.
La légende en dessous parlait d'un amour impossible et tragique entre l'Archange Michel et la jeune Jeanne. L'archange serait tombé amoureux de la jeune paysanne et aurait promis de l'épousé. Mais juste après sa demande, Michel parti à la chasse et ne revint qu'un an plus tard. Durant cette longue année, jamais il n'avait cessé de pensé à elle. Mais sans nouvelle de son bien aimé et après l'avoir cru mort elle se maria avec un autre. Un berger dont elle était tombé amoureuse.
Quand l'archange revint et qu'il vit qu'il avait perdue l'amour de sa vie, il jeta un sort à Jeanne et à son enfant. A chaque pleine lune, quand celle-ci serait à son zénith, elle et son enfant se transformeraient en loup assoiffé de sang.
Lors de sa première transformation, elle tua son mari. A son réveil quand elle découvrit ce qu'elle avait fait, elle maudit Michel. Chaque enfant qu'il engendrera, naîtra maudit.
C'est Uriel qui mit l'enfant au monde et qui prit soin de lui quand sa mère, de fatigue était morte en lui donnant naissance. Kahan.
Sur la page suivant un autre ange était représenté. Gabriel, selon la légende. Il était peint avec une petite fille, qui lui ressemblait, sans l'auréole et les ailes. Ses bras étaient recouverts d'or et semblaient appeler quelqu'un dans le vide. A côté, l'ange regardait l'enfant avec tendresse et tristesse.
« Aurore, néphélim, fille de Gabriel. »
Intrigué par la petite fille et ses bras ressemblant à mon Noméa, je tournais la page suivante. Je reculais en sursaut tout en jurant, face à représentation devant moi.
Comment était-ce possible ? Comment une représentation datent d'il y a plus de deux milles ans pouvait-elle aussi bien nous représenter ? Non, je ne rêvais pas. C'était bien moi sur l'image, habillée d'une simple robe qui ne cachait que mes partis intimes et mes seins. Dévoilant une recouvert de marque violacé. La représentation qui me ressemble, tiens dans une main une boite en boit et dans l'autre, la main de la représentation de Beau. Le Noméa semble se mêle au deux corps n'en faisant plus qu'un.
La légende est en gaélique et je ne sais pas le lire. Je prends la page en photo avec mon portable. Je devais connaître la vérité.
Trop abasourdis par ce que je venais de voir et complètement perdue par les histoires que je venais de lire, je refermais le livre avec lourdeur. La fée de tout à l'heure avait disparue et je remarquais alors que j'étais suis seule dans cette grande et sombre bibliothèque.
- Est-ce que tu as eu les réponses auquel tu t'attendais ? me demanda Miss Saintclaire en s'approcha de moi tel un félin. Elle portait une robe de soirée des années 1920, à plume noir et des escarpins Salomé vernis rouge. Elle portait un châle assortis à ses chaussures ainsi qu'un sac en bandoulière.
- Vous sortez ? Je demandais naïvement.
Elle regarda sa tenue enjouée.
- Non, j'aime me déguiser. Alors ? Tu n'as pas répondu à ma question.
- Pourquoi ça vous intéresse tant ? Je demande méfiante.
- Pour la suite mon enfant, pour la suite.
Elle prit place à côté de moi autour de table et jeta un regard songeur au livre.
- Je ne sais pas lire le gaélique. Je lui explique déçu.
- Le gallois ? Je ne me souvenais pas avoir un livre écris en gallois. Certains sont en grec ou encore en latin. Montre-moi ce que tu n'as pas compris. Peut-être que je pourrais t'éclairer ?
Après une courte hésitation je lui montre la page du livre. Elle est aussi surprise que moi.
- C'est de l'irlandais. Il est écris que Aurore, fille de Gabriel et Kahan fils de Jeanne aurait eu une fille : Lys. Elle serait la première passeur. Son dos était recouvert de l'étendu de la marque un soleil violet et à chaque fois qu'elle utilisait ses pouvoirs la marque évoluait... Oh mon dieu ! S'exclame-t-elle en traduisant la suite. Les parents de Luke Wolfwood, les premiers véritables lycanthropes, aurait jeté un sort aux jeunes amants avant de les séparés et de les noyer.
- Comment ça quel malédiction ? Pourquoi les avoir noyés ?
-Il est écrit que son âme est condamnée à revivre éternellement tant que les deux amants ne seront pas réunis et qu'ensemble il réalise la prophétie. Leur famille avaient peur de leur puissance et comme il était impossible de les transpercé ils les ont noyé.
Elle tourne la page et continue la lecture.
- Les Noméanels se sont rassemblés et feront tout leur possible pour que la prophétie ne se réalise pas.
- Quel prophétie ?
Elle ne répond pas et me dévisage terrifié.
- Je me suis trompé Sinead. J'avais tout faut. Rose, moi, les autres. Nous se somme qu'une partie de la réincarnation de Lys. Toi Sinead tu es la version originale. Et Beau et celle de Luke. Te rends-tu compte ? Cela change tout.
- Je ne comprends pas ! Cela change quoi ?
Elle tourne les pages et s'arrête devant une, rempli d'hiéroglyphe. Je lui prends alors le livre des mains pour traduire.
- Il parle de la prophétie. Elle se trouve dans un tombeau en Egypte écris sur un papyrus recouvert d'or. Seuls les enfants de la lune peuvent la lire. On doit aller en Egypte. Je dois parler à Beau.
Je me levais d'un bond mais à côté de moi, Miss Saintclaire ne bougea pas d'un pouce.
- Je crois... Je crois qu'il le sait. Ou du moins il commence à comprendre.
-De quoi parlez-vous ?
Elle se tourna vers moi et me dis comme une évidence :
-De la venue de Beau ici.
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