Chapitre dix.
D'après les médecins, si elle passait la nuit, sa vie ne serait plus en danger, c'était la nuit la plus longue de la vie de Ran Haitani, il était là, à veiller sur elle, au moindre petit changement mais rien ne s'était produit et les médecins étaient plutôt optimistes.
« Quand elle se réveillera, arrêtez de vous faire du mal et aimez vous, comme avant. »
« C'est facile à dire ça Kakucho. »
« La mort d'Izana a été compliqué pour elle tu le sais bien. Mais je suis persuadé qu'elle t'aime toujours autant. »
« C'est compliqué entre nous. »
« Simplifie les choses. »
« Elle est réveillée, Hanma est avec elle. » Souffle Rindo en tentant de reprendre son souffle.
Ran tiqua en entendant le nom de celui qu'il détestait, son frère venait visiblement de courir en apprenant son réveil.
« Vas y Ran, j'irais la voir après. »
« Merci Kakucho. »
Quand il arriva dans la pièce, il vit Hanma près de celle qu'il a toujours aimé. Il était assis sur son lit et ils discutaient.
« Hanma barre toi. »
« On discute Haitani. »
« Barre toi j'ai dit. »
« Shuji, on reparlera plus tard. » Lâche doucement la blonde.
Il embrasse le front de cette dernier et quitta la pièce, seulement cette action avait suffit à énerver le violet.
« Comment tu te sens ? »
« J'ai mal partout mais j'ai survécu. »
Il viens s'asseoir sur le bord du lit, il en profita pour remettre une de ses mèches de cheveux en place.
« J'ai eu peur de te perdre. »
« Mais je suis encore là. »
« Ayumi, toi et moi... »
« Je t'aime. Je l'ai compris quand j'ai cru mourir. Je pensais que je n'allais jamais pouvoir te le redire. »
Il se saisi de son visage et l'embrasse amoureusement.
« Je te demande pardon Ran, pour tout. »
« N'en parlons plus, le plus important c'est qu'on soit à nouveau réunis et ça jusqu'à ma mort. »
« C'est une promesse ? »
« C'en est une princesse. Quoi qu'il arrive, je ne te laisserais pas. »
Elle se mit a sourire, un vrai sourire sincère.
~
« Mais qu'est-ce que tu fous ! »
La jeune femme était en train de marcher après quelques jours depuis son réveil.
« Je ne vais pas rester allongé tout le temps Ran. On est en guerre, tu l'as dis toi-même ! »
« Mais tu n'es pas guérie ! »
« Je veux tuer ce con qui a failli m'avoir. »
« Je comptais le faire. »
« Alors on verra lequel de nous deux sera le plus rapide. »
Il ricane et m'aida a marcher en la faisant s'appuyer sur lui.
« Ne va pas trop vite, s'il te plaît. »
« Ran ça va aller, ne t'en fait pas pour moi. »
« Je n'arriverais pas à ne pas m'inquiéter pour toi. »
« C'est mignon. »
Il rougissait légèrement ce qui l'amusait beaucoup, elle aimait l'effet qu'elle avait sur lui.
« Hanma est revenu te voir ? »
« Hm ? Oui, pourquoi ? »
« Il te drague ? »
« On est ami, Ran. »
« Mais vous couchiez ensemble. »
« Et ta copine occasionnelle ? »
« Pas revu depuis qu'on est ensemble. »
« Et ça va continuer. »
« Jalouse. »
« Tu peux parler. »
Il se plaça derrière elle, mis sa tête dans son cou et ses bras autour d'elle.
« Hanma est amoureux de toi, j'ai tout les droits d'être jaloux. »
« Ran... »
« Crois moi princesse, je sais reconnaître un homme amoureux. »
Elle sentait ses jambes la lâcher mais heureusement que Ran était là pour la retenir, il décida de la porter telle une princesse pour la ramener dans sa chambre.
« Repose toi maintenant, tu en fais trop. »
« Mais je m'ennuie toute seule... »
« Je dois aller en mission mais je te promet de revenir après. »
« D'accord.. »
Après l'avoir embrassé il sortit de sa chambre, elle souffla d'ennui, depuis qu'elle était entrée dans le bonten elle ne faisait que de se blesser et c'était la deuxième fois qu'elle voyait la mort de près.
~
« Ran ! Qu'est-ce qui s'est passé ! »
Il était inconscient, elle s'adressait à Rindo qui avait le regard vide.
« Rindo ! »
« Tout se passait bien et un mec sortit de nulle part à tirer. Il a pris deux balles Ayumi. »
« Il va s'en sortir hein ? »
« Je sais pas... »
« Comment ça tu ne sais pas ! »
« Il a perdu beaucoup de sang... »
Les médecins s'occupaient de lui, l'attente était longue, elle faisait les cent pas, elle n'en pouvait plus.
« Son foie a était touché, il lui faut une greffe au plus vite. » Annonce un médecin.
C'est alors que Rindo et Ayumi ont fait les tests de compatibilité et ce fut la jeune femme qui fut compatible.
« Ayumi, tu viens à peine de guérir.. »
« Je ne vais pas le laisser mourir. »
Elle suivit le médecin, elle estimait qu'ils avaient déjà perdu assez de temps en attendant le résultat des tests, il fallait agir vite.
Plusieurs heures se sont écoulés et Rindo devenait de plus en plus inquiet, personne ne l'informait de la situation...
« Monsieur Haitani, votre frère est sorti d'affaire, la greffe a été un succès. »
Il lâcha un long soupire de soulagement.
« Il se réveillera d'ici quelques heures, il est dans la même pièce que mademoiselle Kurokawa. »
« Elle va bien ? Il n'y a eu aucune complications ? »
« Aucune, ils vont bien tout les deux. »
~
« Tu es un crétin, Ran Haitani. »
Le pauvre venait tout juste de reprendre conscience et il se faisait déjà insulter...
« Quel doux réveil. » Se plaint-il.
« Tu aurais pu mourir ! »
« Mais je suis encore là. »
« Crétin ! Ce n'est pas drôle ! »
« Pourquoi tu es dans ce lit ? Il s'est passé quelque chose ? »
« Tu avais besoin d'une greffe de foie, j'étais compatible. »
« Mais tu viens à peine de guérir tu es folle ! »
« Je n'allais pas te laisser mourir Ran ! »
« Les tourtereaux s'engueulent déjà ? »
« Shuji ! »
« Salut ma beauté, je venais prendre de tes nouvelles. »
Il est venu embrasser son front ce qui n'avait pas manqué d'énerver le violet.
« Dégage de là Hanma ! »
« Jaloux, je comprend. »
« C'est ma copine, ne la touche pas. »
Il était amusé par la jalousie de l'aîné des Haitani et surtout il aimait en jouer.
« Je repasserais ma beauté, j'ai des choses à faire. »
Il l'embrassa une nouvelle fois sur le front et quitta la pièce.
« Tu te laisse faire ? Vraiment ? »
« Ran, il sait qu'on est ensemble, on a discuter lui et moi. »
« Et pourtant son comportement n'a pas changer ! »
« Il ne fera rien. »
« Ce qu'il se permet de faire me dérange. »
« Tu as encore en tête qu'il est amoureux de moi ? »
« J'en suis persuadé. »
« Alors je lui parlerais. »
« Je le ferais. »
« Ran... »
« Je parlerais juste, je ne le frapperais pas, tu as ma parole. »
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