Chapitre 8 ~
- Tu sais que tu peux me faire confiance Madi. Dis moi ce qui s'est passé y a 7 ans. (Dit-il tout en me faisant un bisous au front)
- Dylan...
- Promis je te jugerai pas, je veux être ton confident, ton amoureux, ton Dylanou. (Dit-il tout en m'embrassant dans le cou)
- Arrête. (Dis-je tout en souriant)
- Avoue que t'aime.
- J'aime pas mentir désolé.
- Tu mens. (Dit-il tout en me fixant)
- N'importe quoi !
- Ton nez bouge.
- Hum ? (Dis-je dans l'incompréhension totale)
- Ton nez bouge, signe que tu mens.
- Tu me connais tant que ça ?
- Assez pour savoir que j'occupe toutes tes pensées.
Mon teint vire à l'ecarlate et mon coeur cogne de plus en plus fort dans ma poitrine. Il passa ses mains moites sur mon visage et me fait son adorable sourire à fossettes, ce sourire qui te fait tomber dans les pommes d'amour. Il m'effleura les lèvres et m'incita à lui raconter mon passé tragique. Je soupire, m'asseois confortablement, ouvre un autre paquet d'Oréo et me lance.
- Promis tu ne m'interroperas pas ?
- Promis.
- Y a 7 ans de celà...
~ Flashback 7 ans plus tôt ~
Aujourd'hui est un grand jour, je vais enfin aller à Disneyland, je prends mon bain à la vitesse de l'éclair, mets ma plus belle robe et des ballerines et pars retrouver ma mère.
- Oh ma puce tu es trop belle. Viens là que je t'arrange tes cheveux. (Me dit-elle d'une douceur propre à elle seule)
- Merci maman. (Dis-je tout en m'approchant d'elle)
- Elle me fait une tresse africaine attachée en chignon sur la nuque puis me fait un bisous sur le front et on sort. Je montai dans la voiture sur la banquette arrière et ma mère démarra. Arrivé à mi-chemin sur l'autoroute une voiture nous suivent depuis une bonne dizaine de minutes, je vois de la panique sur le visage de ma mère et elle ralentit un peu.
- Madi, on va devoir faire demi-tour.
- Mais pourquoi ? (Dis-je attristée par le fait que je ne vais pas pouvoir réaliser mon rêve)
- Je suis vraiment désolé ma chérie, je te promets que je t'enmenerai une prochaine fois mais là c'est vraiment nécessaire, il faut qu'on fasse demi-tour.
- Ok... (Dis-je déçue)
Ma mère regarde pour une énième fois dans le rétroviseur et fais demi-tour. Sur le chemin de retour elle accéléra et la même voiture fut toujours derrière nous. Arrivé chez nous, je me dépêchai de rentrer, suivie par ma mère l'air affolé qui ferma la porte à double tour. Elle me prit la main et on monta dans ma chambre, elle jetta un coup d'oeil à la fenêtre et on entendit un crissement de pneus. Elle s'agenouilla devant moi et prit mon visage dans ses mains.
- Écoute ma chérie, des méchants malades nous poursuivent...
- Quoi ? (Dis-je au bord des larmes)
On entendit le bruit d'une balle et le grincement de la porte d'entrée, ma mère me poussa dans la salle de bain et ferma la porte. "N'oublie jamais que maman t'aime et qu'elle sera toujours là pour toi" fut sa dernière phrase avant qu'elle sorte de ma chambre. Je serrai ma peluche fort contre moi et pleurai silencieusement. Quelques minutes plus tard j'entendis des hurlements et les pleurs de ma mère, je décidai de sortir de ma cachette et d'aller voir ce qui se passe. J'ouvris tout doucement la porte et ce que j'ai vu m'horrifia, je mis ma main sur ma bouche pour m'empêcher d'hurler. Un mec tient ma mère au cou, une arme sur la tête de cette dernière, je sortis sans faire de bruit et descendis chercher le téléphone pour appeler la police. Mais au même moment un des méchants se tourna et me voit.
- Mais c'est pas la petite là ? (Dit-il tout en s'approchant de moi tel un prédateur)
- Ne touchez pas à ma fille, faites moi ce que vous voulez mais laissez la tranquille. (Dit ma mère)
- Toi tu te tais, les seuls qui donnent des ordres ici c'est nous. (Dit celui qui tient l'arme)
- Je pense qu'on a assez fait maintenant, on a le fric, on se casse. (Dit un blond aux yeux bleus)
- Cours Madi, COURS !!! (Me dit ma mère)
Je fais ce qu'elle me dit mais quelqu'un de plus rapide que moi me prend par la taille en sac à patate.
- Lâche ma fille.
BOW... Un coup de feu retentit et ma mère tomba par terre baignée par son propre sang. Les larmes coulèrent sur mes joues et je hurlai de toutes mes forces, le mec me lacha enfin et je cours m'agenouiller devant ma mère.
- Mais merde Tyler tu dépasses les bornes, c'était pas ça le deal. (Dit le blond tout en s'agenouillant devant ma mère et en prenant son poul)
- J'avais pas le choix. (Répondit le dénommé Tyler)
- Et maintenant qu'est ce qu'on va faire avec la fille ? (Demanda l'autre)
- Rien, on se casse maintenant. Écoute petite je suis vraiment désolé pour ta mère. (Dit le blond)
- J'ai envie d'elle.
- Quoi ? C'est une enfant.
- Qui à l'air bonne.
- On lui a déjà causé beaucoup de tord. Tyler dit quelques choses.
- Je suis d'accord avec Thomas, elle a l'air bonne et on va se la faire.
- Non, non, non. On ne peut pas la faire ça c'est une gamine.
- On est une équipe solidaire, la majorité emporte alors toi aussi, tu vas la baiser fort et dur.
Je continuai à pleurer à chaudes larmes et le blond s'apprêta à partir mais Tyler le menaça avec son arme, il me lança un regard désolé et Thomas me prends encore en sac à patate et rentrai dans la première chambre qu'il trouve avec moi. Je hurlai de toutes mes forces tout en me débattant, il me lança au lit et enleva son bas. Les 2 autres le rejoignirent après et c'est là que j'ai su que peu importe ce que je ferai, c'est finit pour moi alors j'ai arrêté de me battre et me laissai vivre mon pire cauchemar.
~Fin du Flashback~
Je viens à peine de terminer mon monologue et ça fait à peine 5 minutes que Dylan fait les cents pas les poings serrés. Je renifle et Dylan revient s'asseoir au près de moi et m'enlace.
- Putain ! Qui sont assez fous pour faire ça à une gamine de 10 ans, surtout à toi. Putain t'avais 10 ans Madi, 10 MISÉRABLES ANNÉES. (Dit-il hors de lui)
- Je sais mais s'il te plaît calme toi.
- TU ME DEMANDE DE ME CALMER ALORS QUE 3 PUTAINS DE FILS DE PUTES ONT ABUSÉS DE TOI.
- Ça va, c'est rien...
- C'EST RIEN ? ALORS QUE 7 ANS PLUS TARD TU T'EN REMETS TOUJOURS PAS. ILS ONT TUÉS TA MÈRE PUTAIN. MERDE JE ME SENS IMPUISSANT FACE À ÇA, SI J'AVAIS ÉTÉ LÀ JE LEUR AURAIS CASSÉS LA GUEULE ET JE LEUR AURAIS ENVOYÉ DIRECT DANS UN CERCUEIL.
- Dylan... (Dis-je en tremblant un peu)
- Je te promets Madi, je te le jure sur la chose que j'ai de plus précieuse au monde que je te rendrai justice.
- Merci... mais c'est pas la peine...
- Peut importe. Mais où était ton père et tes frères ?
- Ils étaient chez ma grand-mère, tout ça s'est passé un samedi et ma mère et moi devriaient allez chez ma grand-mère le lendemain...
- J'ai toujours pensé qu'Hailey était ta mère.
- Après ma famille, t'es le seul à le savoir. Mon père a rencontré Hailey après la mort de ma mère et je l'appelle "maman" parce que grâce à elle mon père a pu remonter la pente.
- Alors tu vas m'appeler papa parce que grâce à moi tu vas remonter la pente. (Dit-il en plaisantant ce qui me fait rire)
- T'as pas les critères requis malheureusement.
- Oh mon égo est touché.
- Parce que t'en avais quand même ?
Il me lança un regard vexé et je n'ai pu m'empêcher de pouffer de rire. Il se leva, ouvrit son ordi et lança un slow.
- M'accorderais tu cette danse ? (Me demande t-il)
- Avec joie.
On se bouge au rythme de la musique et j'avoue qu'il est vraiment doué, je ferme mes yeux pour bien savourer ce moment, je souris en pensant à Dylan, je m'en veux d'avoir eu cette impression de lui auparavant. C'est le mec le plus beau, le plus drôle et le plus séduisant que je connaisse. Quelques minutes plus tard on arrête de danser épuisés, je m'asseois et ouvre un paquet de chips et oui on peut dire que je suis une vraie gourmande, je regarde Dylan et une question me vient à l'esprit.
- Dylan comment ça se fait que tu as que des F et tu passes quand même en classe supérieure ?
- Mia, elle m'apportait toujours les notes et à la dernière minute je révisais quand même. Mais maintenant comme elle fait Terminale L et moi Terminale S, je peux dire adieu à mon rêve... (dit-il tristement)
- Quel est ton rêve ?
- Aller à Harvard.
- Oh, mais tu sais je peux t'aider, moi aussi je suis en Terminale S.
- Tu ferais ça pour moi ? (Dit-il une lueur d'espoir au visage)
- Oui bien sûr ! Je suis pas un génie dans la matière mais ça va je me débrouille bien et en plus je t'aiderai toujours à accomplir ton rêve. (Dis-je de bon coeur)
- Merci Madi.
- Mais j'aimerais que tu fasses un truc pour moi en retour.
- Laquelle ?
- Apprends moi la boxe.
Il me regarda un instant surpris puis acquiesca, on continua à parler de tout et de rien et à la tombé de la nuit on décida de rentrer chez nous, je l'aidai à mettre les trucs dans la voiture ensuite il me déposa chez moi. Arrivé devant chez moi, il me tendit un bouquet de rose rouge et me fis un bisous sur la joue, je le remerciai et il monta dans sa voiture et partit. Je rentrai chez moi un sourire aux lèvres et humai l'odeur da la rose. Oh Dylan si tu savais que je suis entrain de perdre.
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