Remerciements
Voilà, c'est ici que finit cette histoire.
This is the end chantaient les Doors en introduction d'un film de guerre. Rien à voir donc avec l'histoire de Gaëtane, dont j'avais promis (mais quel crédit accorder aux promesses des écrivains ?) ou plutôt émis l'idée que ce serait le récit d'une renaissance. Avec la majuscule et en anglais, ce qui donnait le concept de Reborn (nom choisi en souvenir d'un massage ô combien revigorant reçu dans un institut éponyme en Indonésie). Et je crois ne pas avoir trop lavé plus blanc que blanc quand j'avais avancé cette proposition. Même si la renaissance, comme la météo, est parfois capricieuse et étonnante.
Pour autant, faut-il commenter cette histoire ? Se féliciter du happy-end ? Souligner que l'amour, l'amitié, les voyages, les rencontres, la beauté de la nature et tout ce qui nous fait vibrer sont indispensables à la fameuse résilience, ce mot à la mode qui s'étale dans tout bon magazine psycho ou féminin (avant les conseils pour bien réussir son régime avant l'été) ? Bref, risquer ici une mauvaise dissertation de lycéen besogneux ? Ou peut-on laisser le luxe au lecteur de retenir ce que bon lui chante : des mots, des phrases, des images ou la substantifique moelle (que Réglisse aurait bien aimé sucer tout en mordillant l'os qui va avec) ?
Pour faire suite à l'épilogue, si c'est ici que finit ce récit, l'histoire de Gaëtane, elle, continue au-delà des pages. Et aux dernières nouvelles, notre héroïne va bien. Elle va vraiment bien. Evidemment, Gaëtane n'existe pas en chair, en os et en longue chevelure qui s'étale autour de son masque de plongée lorsqu'elle nage avec des raies-manta, vole au vent lorsqu'elle surfe sur les vagues avec son kite ou semble défier la pesanteur lorsqu'elle vibre de joie sur le trapèze volant. C'est un personnage de roman fait de caractères imprimés sur du papier (ou affichés sur un écran), mais son histoire est vraie, enfin à peu de choses près. Et aussi surprenant que cela paraisse, la plupart des évènements les plus abracadabrantesques et improbables que Gaëtane a vécus ont eu lieu, comme quoi la Vie a vraiment beaucoup plus d'imagination que moi. A commencer par les signes en lien avec le roman « A la vie, à l'amour, aux cactus », qui se sont véritablement produits après que je l'ai écrit. Ce qui, pour une personne aussi cartésienne que moi, est assez incompréhensible, sauf à le démontrer selon un principe scientifique encore inconnu à ce jour. Pour des explications plus mystiques (qui sont d'ailleurs peut-être tout aussi vraies – mais qu'est-ce que la Vérité ? Vous avez 4 heures - ), prière de contacter Léa, qui se fera une joie de vous présenter sa vision du sujet devant un plat de patates au fromage fondu. Parce que, c'est bien connu (et ce n'est pas Réglisse qui vous contredira) : le bonheur se mesure à la quantité de fromage fondu sur des patates.
Puisque ce chapitre est dédié aux dédicaces, je dédie cette histoire à toutes les Gaëtane. Étonnamment le meilleur conseil qu'elles peuvent recevoir est que le temps guérira ce qui paraît insoutenable. Car même si c'est dur à concevoir, Sté avait raison : après la pluie vient le beau temps. Il faut juste laisser passer les orages, les bourrasques, la grêle, le déluge, la tempête, l'ouragan et les giboulées. Et se trouver un bel abri pendant tout ce temps. Ou un beau cabri. Et des potes. Et pour que le temps passe plus vite, il faut le remplir avec de copieuses doses de qualité, comme l'a fait Gaëtane. Enfin, ce sont mes conseils qui valent autant qu'une discussion de comptoir ou qu'un débat de pseudo-spécialistes sur les chaînes d'info en continu (ça c'est fait!). Trêve de plaisanterie, l'humain étant un animal social, j'aurai tendance à dire de ne pas surtout pas rester seul et d'oser prendre la main tendue, même si cette main appartient à un inconnu ou presque. [Valable aussi au féminin. Ne m'en voulez pas si je reste dans le traditionnel, j'ai encore du mal avec l'écriture inclusive].
Je dédie aussi bien évidemment cette histoire à tous les Gwen, ces gens qui tendent cette main, et également à toutes les Léa et Simone et à tous les Rambo, tous ces seconds rôles qui ont une importance toute capitale dans une histoire comme dans la vraie vie, toutes ces bonnes âmes qui ont répondu activement présents pour aider Gaëtane à sortir de sa dépression. J'en profite du coup pour remercier aussi toutes ces personnes qui sont là pour soutenir un ami ou simplement un ami d'un ami. Ou tout simplement offrir un sourire ou du temps à un inconnu. Par ces temps de repli sur soi et de conflits, ces relations sont précieuses.
Et plus prosaïquement, je dédicace cette histoire à Jeff, Mélodie, Agathe, Delphine, Ludwig, Virginie, Morgane, Karen, mes parents et Fripouille.
Et avant de mettre un point final, je vais faire comme les pros, je me permets de remercier tous ceux sans qui cette histoire n'aurait incontestablement pas eu la même saveur : Clara, Alice, Mehdi, Jérémie, Tarariki, Marie, Elias, Rusty, Brooke, Guy, Eric, Corentin, Elena, Sabrina, Gwenaëlle. Et je souhaite bon vent à Pitu, le Super Maramu qui doit être en train de voguer dans le Pacifique.
J'en profite aussi pour remercier mes premiers lecteurs qui m'ont fait l'honneur de me suivre, qui ont patiemment attendu que je poste les chapitres (parfois très longtemps) et qui m'ont encouragée par leur vote et leurs commentaires. @Gwendalaj, @Ourale04, @Cecilelevan et @Phanietwin, je vous remercie d'autant plus que je me dis que votre assiduité est forcement sincère puisque je n'ai pas le plaisir de vous connaître (pas d'hypocrisie ni de clientélisme donc). Et mention spéciale à Ourale04 qui a corrigé les quelques fautes qui se camouflaient pourtant agilement dans le texte.
Je remercie enfin Michel, qui va (j'espère) me faire l'immense joie d'éditer artisanalement cette histoire (en un exemplaire), avec du fil, une aiguille et du joli papier pour l'intérieur de la couverture, comme il l'a fait pour mes romans précédents.
Et si un éditeur professionnel a la bonne idée de vouloir éditer ce roman, qu'il n'hésite pas à me contacter, je crois pouvoir m'avancer en écrivant que Michel ne lui en voudra pas.
Sur ce, je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici. Prenez bien soin de vous, de vos proches ou lointains, et de la planète, pour que les futures Gaëtane puissent continuer à se soigner en s'émerveillant de sa beauté.
Et pendant ce temps-là, Monsieur Pulsatile continue sa marche sur le manteau neigeux dans mon oreille ...
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Cher lecteur,
j'espère que je ne t'ai pas complètement égaré avec cette histoire. N'hésite pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir de savoir si tu as aimé et ce que tu as aimé et pourquoi. Et aussi ce qui t'a moins plu.
Pense aussi à voter et à parler de cette histoire si elle t'a plu.
A bientôt peut-être pour une autre histoire.
Aelle
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