Chuis en manque.

Drôle de vérité hein.

On y goûte une fois, on lâche plus.

Pire qu'une drogué sans extasie.

J'ai goûté à tes bras, je ne veux plus les quitter.
Ton odeur ne me quitte plus. J'ai l'impression de la transpirer.
La douceur de tes doigts est marquée sur ma peau au fer rouge.
Ton pull est toujours avec moi. Je dors presque avec.

Je peux pas rester loin de toi. Je regarde ma messagerie chaque minute en espérant un message de toi.

C'est pas de l'amour. Je ne rêve pas de tes lèvres. Je ne veux sortir avec toi.

C'est de l'amitié. Enfin, je crois. C'est peut être autre chose. Quelque chose à nous. Quelque chose qui nous appartient.

Le courant passe.
Un parfum laisse un sillage.
Les doigts une marque.
Les discussions des sourires.
Les blagues de cul des fous de rire.
Ta présence une vie.
Ton absence un vide.

Ta musique en boucle dans les écouteurs. Cette musique que je n'aime pas particulièrement. Celle que je qualifie de bruit devant toi. Je ne peux pas arrêter de l'écouter. Elle m'aide à supporter le creux dans mon ventre.

Je ferais beaucoup de chose pour toi. Je fais beaucoup de choses pour toi. C'est pour toi que je mange, que je dors. C'est parce que tu m'as dit de le faire. Je n'en serais pas capable sinon.

Je connais plein de petits trucs stupides sur toi. Ton signe astrologique. Ton pyjama fétiche. Ton petit dej. Tes passions. Tes projets. Tes espoirs. Tes secrets. Tes blessures. Tes peurs. Tu connais les miennes.

Nos discussions le soir sous la couette. La nuit, on dit des choses qu'on assume pas toujours le lendemain. On sy est fait prendre. Plusieurs fois. Mais on recommence toujours.

Putain. Tu me manques. J'ai besoin de toi. Maintenant. Tout de suite.
J'ai besoin de ton odeur réconfortante, tes bras protecteurs, tes paroles douces, ton sourire discret, tes blagues à deux balles. J'ai besoin que tu sois là.

Je donne pas facilement ma confiance. Tu l'as vu. Plusieurs mois avant que je commence à m'ouvrir. On a fait du chemin depuis.

Tu me juges pas. Tu me conseilles. Quoi que je dise, tu seras la. Et c'est réciproque.

Pour dormir, je dois penser à toi. Je peux pas sinon. Imaginer que tu es près de moi. Que tu partages ces draps. Mais je le redis. C'est pas de l'amour. C'est autre chose.

C'est con comme une personne peut marquer à ce point nos vies. Cest drôle de voir à quel point on peut devenir dépendant d'une simple conversation. Chaque soir, j'arrête tout dès que je reçois une de tes notifications. Je déconnecte du reste du monde le temps de ces discutions. Une heure ou deux chaque soir. Mes autres amis me demandent pourquoi d'un coup je pars pour revenir ensuite comme une fleur. Je leur dit pas. Je veux pas qu'ils se doutent de nous.

T'as vu, je dis nous. Pour moi, c'est plus toi. C'est nous. Notre histoire a deux.

Je sais pas où on en est. Si ces petites attentions, tu ne les fais qu'à moi ou avec tout le monde. Je suis quelqu'un d'égoïste, et jaloux aussi. Je veux pas que tu partages ça avec une autre.

Après je ne t'ai jamais vu faire ces petites choses avec les autres. T'as fait des trucs adorables pour moi. J'essaye de te rendre la même, mais je sais pas si tu le sens.

Tu te confis, à moitié la plupart du temps, moitié déconneur moitié sérieux. C'est ce que j'aime bien chez toi. Ce côté bordélique qui ressemble un peu au mien.

Tes un des seuls qui me comprend. À qui je peux tout dire. Qui me juge pas, jamais. Qui aurait cru que la personne en qui j'aurais le plus confiance serait un mec. Serait quelqu'un comme toi. Serait toi.

Je sais pas si les âmes sœurs existent, en amour comme en amitié, bien entendu. Mais j'ai l'impression que tu es ce qui s'en rapproche le plus.

Et la ce soir, tu n'es pas la. Ça fait pas si longtemps que ça a commencé. Pourtant, ça fait mal. Je me sens presque trahi. Tu es sûrement occupé, c'est sûrement con, mais je me sens rejetée.

Je veux pas être rejetée. Surtout pas par toi. Parce que je tiens à toi. Beaucoup trop pour ma santé mentale d'ailleurs. Et je veux pas être brisée comme la dernière fois.