Tromper

Tromper, tromper, tromper....
Ce mot résonne dans ma tête.
Tromper tromper tromper.
Tromper sur quoi ? Sur qui ?
Tromper quoi ? Qui ?
Tromper le monde, te tromper toi. Se tromper sur le monde. Se tromper sur son propre compte.

Âme vidée, désertée. Souffrir. Regretter. Ou pas. Plutot souffrir de ne pas regretter. D'avoir commis une faute. Certains diront une erreur de parcours. D'autres une énorme connerie. D'autres encore juste une petite histoire sans grande importance.

Tout ce bordel pour quelques instants volés. Des mots échangés, quelques caresses, un baiser. Et des milliers de conséquences.

Des regrets ? Pas vraiment. Des remords ? Moins encore. Pourtant, ce petit pincement au creu du cœur.

Avant de partir, tout aller si bien. Il y avait toi. Il y avait moi. Il y avait nous. Et puis je suis partie explorer le monde. 3 petites semaines de rien du tout. 3 petites semaines qui passeront vite. 3 petites semaines ou tout à basculer.

Parce que je l'ai rencontre, lui. Il était plus grand, plus âgé, plus mature que toi. Il était beau, je ne te le cacherais pas. Et si gentil avec moi. Tant de petites attentions, de petits mots, de petites promesse, d'abord amical, échangés.

Et toi tu ne m'envoyais rien. Juste une lettre, griffonnee à la hâte avec un crayon de bois. J'étais déçue, oui je l'admets, et énervée que tu ne prennes pas 5 minutes pour écrire. Parce que essayé de comprendre. Je suis quelqu'un qui a besoin d'attention. Et tu ne m'en as pas vraiment donné pendant ces 3 semaines. Tu m'avais promis 2 par semaines. J'en ai reçue 2 en tout.

Dun côté il y avait toi, frêle amour d'ado récent qui n'était plus vraiment présent, et de l'autre lui, jeune homme de 17 ans, grand fort et plein de choses à donner.

Au début, je niais tout en bloque. Je n'acceptait pas de penser à un autre que toi, je voulais être la fidèle raiponse qui attende son prince. Mais un voleur est passé.

Je l'appréciais beaucoup, ce voleur, ce voleur d'étoiles d'été, de paroles fredonnées et de danses improvisées. Et plus le temps passait, plus il grignotait ta place dans mon cœur.

Et il t'a rattrapé. J'avais ce jeune voleur à mes pieds. Je pouvais comtempler ces yeux qui brillaient lorsque l'on se voyait. Ce sourire qui saggrandissait au fur et à mesure que l'on discutait. Ces cheveux qui s'envolaient lorsqu'on marchait. Ces mains qui frolaient la mienne par accident.

Un midi, j'ai craqué. J'étais fatiguée, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit a force de me retourner en pensant à nous, et à lui. Je me suis endormie la tête sur son épaule. Il a passé son bras autour de ma taille, et je ne me suis pas dégagée. Je me suis même un peu plus blottie, et je me suis endormie. Apaisée. Consolée.

Je me suis réveillée paniquée par ce que j'avais fait. Le voleur et moi avons parlé. Il m'a dit qu'il lappreciait, beaucoup. Qu'il espérait que c'était réciproque. Qu'il savait que cetait compliqué. Mais qu'il serait près à attendre. Il ne restait qu'une semaine après tout. Pourquoi se lancer dans quelque chose d'ephemere alors que si il attendait, il pourrait avoir quelque chose de plus grand, plus beau.

C'est à ce moment là que quelque chose s'est brisé en moi. Et quelque chose d'autres la immédiatement remplacé. Mon amour pour toi avait évolué, ainsi que celui que j'éprouvais envers lui.

Tout s'est un peu accéléré. Il me murmurait des mots doux à l'oreille. Il me faisait valser sur des musiques mélodieuses. On m'a même dit qu'il fredonnakt des chansons d'amour sous la douche.

Je lappreciait vraiment beaucoup. Une partie de toi était toujours dans ma tête, à chuchoter des paroles désespérées dans ma tête. Mais je t'ai enfermé, caché au fin fond de mon être. Tu avais beau tambouriné je ne voulais pas t'écouter. Parce que je savais que ce que je faisais était mal. Parce que je savais qu'au fond, on souffrirait. Parce que je savais que je te decevrais. Parce que j'avais peur des conséquences.

Un peu de tout ça je crois.

Et puis, il y a eu cette soirée. Cette fameuse soirée. Il me faisait tourner, tourbillonner sur des rythmes endiablés. Et nous rions à la face du monde, parce qu'on croquait la vie à pleines dents. Parce qu'on était heureux.

Mais nous l'avons trop été. En sortant prendre l'air, faire une pause, respirer, nous sommes tombé sur un placard. Et il m'a regardé droit dans les yeux, avec ce sourire qui me fait fondre. Et il s'est doucement rapproché, à caresser ma joue, demande implicite si douce, et il m'a entraîné dans cet espace restreint, ma serré dans ses bras si forts, si puissants et à posé délicatement ses lèvres sur les miennes. En quelques instants, tout est devenu plus rapide. Demande timide de la langue, mains decendant un peu plus bas que normalement autorisées, de plus en plus serrés.

Mais d'autres nous ont vu. Séparés. Défoncés. Pendant le reste du temps, ils m'ont bien fait comprendre que j'avais déconné. Ils m'ont empêché de le revoir. Le dernier jour, il a réussi à nous trouver un endroit isolé, pour discuter. On s'est mis d'accord : OK, on a déconné. Mais au fond, aucun de nous deux vraiment regrettaient. Donc mieux valait se quitter en tant qu'ami, ne pas perdre contact, de toute façon, on se revoit dans quelques mois. Puis on a du se dire au revoir. Dire que ça n'a pas été difficile serait mentir.

Oui, j'ai pleuré dans ses bras. Un peu. Parce qu'il allait me manquer. En amitié, en plus, je n'en sais rien, et je m'en fous. Tout ce que je veux, c'est ne pas le perdre. Parce qu'on a trop partagé pour tout laisser en plan derrière. Mais il est parti. Et je suis rentrée.

Et a partir de la j'ai du assumer. Tromper, tromper, tromper....

Je me suis tromper sur moi, moi qui me pensais amoureuse classique de roman, la princesse discrète qui se fait briser le cœur par son prince charmant. Je n'aurais jamais cru être la sorcière empoisonneuse.

Je l'ai surtout trompée lui. Et il ne le méritait pas. Mais c'est peut être le mieux pour lui. Au moins il voit mon vrai visage.

Et je me suis trompée sur les autres aussi. Quand les autres l'ont appris, ils ont été sous le choc. Ils n'ont pas cherché à comprendre comment je me sentais, pourquoi j'avais fait ça. Ils m'ont tout de suite accusé. Rejeté. Abaissé. Et je crois que ça a été ça le plus dur. Parce que toi, celui que j'ai le plus blessé,tu m'as tout de suite pardonné. Tu m'as dit dème reposer. Que je n'avais pas à m'en faire. Que c'était comme ça. Alors que les autres m'ont tous fait des commentaires, plus ou moins durs à encaisser.

Et je suis désolée. Je devrais pas me plaindre, c'est moi qui ait merdé. A ne vouloir blesser personne, j'ai abîmé trois cœurs à la fois. Je la mérite, un peu, au fond, cette douleur.

Je ne sais pas pourquoi je raconte ça. Je ne devrais pas t'embêter avec tout ça. Et puis, de toute façon, tu le liras pas ce texte. Mais c'est sûrement le mieux. Parce qu'il te blesser ait plus que tu ne l es déjà, et que tu le mérites pas. Tu ne me mérites pas.

Mais ne l'oublie pas. Je t'aime. Pas de la façon dont je le croyais. Pas de facon amoureuse. Mais je t'aime, et ça sache le.

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