Prologue


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– Je vais t'emmener à l'accueil. Tu comprends, je ne peux pas te montrer dès aujourd'hui les commandes pour la chambre forte. Avait-elle ricané.

– Oui, je comprends bien. Je répondis avec un léger sourire, néanmoins stressé.

La jeune femme blonde continua son chemin devant moi. Nous passions devant une multitude de bureaux cloisonnés par des vitres, certaines personnes levaient la tête en saluant la dame qui m'accompagnait dans ma potentielle future entreprise.

Ses talons claquaient sur le parquet en bois foncé dans un rythme qui nous accordait : il fallait dire que c'était relativement calme, semblable à mes attentes cependant. L'architecture du bâtiment resplendissait de pièces diversement épurées, les immenses vitres qui donnaient sur la rue livraient sans faiblir une lumière puissante, presque aveuglante.

Il était midi.

Mme Park qui me guidait dans l'entreprise m'avait professionnellement accueilli un peu plus tôt, il y a une heure environ. Sa chemise blanche couverte par un blaser noir, elle était habillée dans un tailleur qui mettait en valeur ses formes. Ses cheveux blond platine étaient détachés, dont les boucles rebondissaient sur son dos lorsqu'elle marchait.

Quant à moi, je m'étais bien sûr vêtu d'un ensemble sobre -chemise blanche, pantalon à pince noir et chaussures cirées-. En arrivant ici, j'avais finalement décidé d'enlever cette maudite cravate que je n'arrivais pas à attacher autour de mon cou. Pour mes cheveux noirs, j'avais fait cette coupe décontractée qui m'allait plutôt bien.

– As-tu bien fourni les documents nécessaires ? Reprit-elle tout en feuilletant mon dossier.

– Oui. Affirmai-je à la suite.

– Nous ne reprenons pas les candidats qui en ont oubliés certains. Tu comprends, il y a beaucoup de gens qui postulent ici.

– Bien sûr.

Je fixais un court instant ses lèvres brillantes de gloss tandis qu'elle avait tourné la tête vers moi.

– On va retourner à l'accueil pour retrouver le directeur.

J'avais bêtement secoué la tête en guise d'acquiescement.

Mon regard traînait sur les décorations simples du long couloir, des tableaux de grands peintres et des vases qui contenaient des fleurs, disposés sur des tables en marbre noir et blanc. En peu de temps nous étions revenus dans le hall de la banque : les colonnes en faux-marbre qui s'élevaient royalement jusqu'au plafond étaient magnifiques. Les bureaux d'accueil se trouvaient en ligne sur les deux côtés, où quelques personnes attendaient leur tour sur des bancs placés au milieu, devant une petite fontaine.

Le bruit de l'eau faisait régner une ambiance plutôt agréable, même s'il ne parvenait pas à calmer les quelques personnes qui s'énervaient auprès de leur banquier pour des raisons que j'ignorais. Il y avait des enfants, des gens âgés et des jeunes, sans doute venus sur demande de leurs parents à la suite de leur majorité.

Je sortis de mes songes lorsque la jeune femme s'arrêta. Mes yeux tombèrent alors dans ceux d'un homme assez jeune aux traits sérieux. Son visage n'affichait aucune émotion joyeuse, je me doutais que la pression sur ses épaules ne pouvait pas lui permettre de se détendre.

– Bonjour. M. Jeon, c'est bien cela ? Me salua-t-il dans un semblant d'intérêt.

– Bonjour. Oui, c'est bien moi. Vous devez être le directeur ?

– En effet.

Un léger silence pendant lequel il me dévisagea.

– J'ai l'impression de vous avoir vu quelque part. Ne nous sommes-nous donc pas déjà rencontrés, auparavant ?

Mes paupières s'étaient intiment écarquillées, un sourire maladroit s'était dessiné sur mes lèvres.

– J'ai aussi cette étrange impression. Enfin, pour ma part, c'est parce que j'ai pu vous voir sur la télévision. Vous êtes l'un des directeurs les plus puissants de la Corée du Sud, ce n'est pas si surprenant.

Il avait souri face à mes propres gratifiants. Ce n'était pas mon premier travail. Je savais comment faire pour me démarquer des autres, nombreux étaient ceux qui acceptaient volontiers les compliments. L'homme garda ce sourire quelques secondes, je savais que j'avais déjà gagné.

– Eh bien, M.Jeon. Dites-moi, qu'est-ce qui vous amène donc ici ? Avait-il repris tout en attrapant mon dossier que la femme lui avait tendu.

– Ce serait formidable que je puisse travailler dans votre entreprise. Continuai-je. J'ai déjà acquis des expériences dans plusieurs banques avant de revenir ici.

– Vous avez travaillé dans la Banque de Wall Street aux Etats-Unis. Impressionnant ! S'exclama-t-il.

– En effet. J'ai fait des études dans la comptabilité dès ma sortie d'un bac ES. Depuis, je me suis essentiellement exercé dans ce domaine qui m'intéresse.

Ses yeux observaient avec un certain entrain les informations qui décoraient fièrement mon dossier. Il feuilleta quelques autres pages en laissant traîner son regard un peu partout, pour jeter un coup d'œil à la jeune femme à ma gauche.

– Eh bien, Mme Park, nous sommes face à un jeune homme très prometteur. Je comprends votre demande à me le faire rencontrer.

Il me fit un signe de tête. Son autre main tenait un café où de la vapeur s'échappait grossièrement, je me doutais qu'il avait été apporté récemment par une de ses assistantes. Alors, nous nous remîmes en marche dans la même direction que plus tôt, vers les bureaux.

Je ne doutais pas de l'endroit où il nous emmenait, la secrétaire Park et moi. Dans le bureau du directeur. C'était bien parti. Très bien parti.

– Les systèmes sont bien moins élaborés que ceux de la banque des Etats-Unis, vous comprenez. Il expliqua dans un semblant de gêne, même si je ne voyais pas son visage puisqu'il marchait devant moi.

– Oui, je comprends. J'avais répondu calmement en le suivant.

– Enfin, je suis tout de même fier des agencements que nous avons faits. Nous avons rénové le bâtiment il y a tout juste deux ans.

– Pour améliorer les systèmes de sécurité ? Devinai-je.

– Exactement. Le coffre-fort a été renforcé, nous avons mis en place plusieurs caméras à détection infrarouges, dont les images sont constamment projetées dans notre salle de sécurité, au premier étage. Il continua avec ses mains, en pointant du doigt les caméras. Nous avons une vingtaine d'agents, quatre à l'entrée, quatre dans le hall principal, le reste est départagé dans le bâtiment.

– Je me doute qu'une dizaine se trouve aux côtés de la chambre forte ? Ajoutai-je alors.

– Ah ? Eh bien, non. Nous n'avons que quatre personnes.

Mon visage s'était légèrement incliné sur le côté, j'étais perplexe. J'avais travaillé dans plusieurs banques auparavant, les systèmes de sécurité étaient bien plus élaborés qu'ici. C'était surprenant. L'homme qui se tenait face à moi semblait gêné, son regard jonglait entre le mien et celui de son assistante après s'être arrêté devant deux grandes portes en bois.

– Mme Park, il faudra encore faire des améliorations. Il plaisanta.

– Enfin, je ne pense pas que ce soit réellement nécessaire. Il n'y a eu aucun braquage ou tentative ici, n'est-ce-pas ? Il me fit entrer dans une pièce, bien plus grande que les autres. C'est bien plus rassurant.

– Oui, j'en suis fier. Nous avons un centre de commissariat à quelques rues, cela fout les chocottes aux délinquants.

J'avais ricané un court instant.

Tant mieux. Cet endroit semblait réellement sécurisant, mes parents n'aimaient pas forcément que je travaille dans des lieux à hauts risques de criminalités : il fallait avouer que c'étaient des moments angoissant et horrifiant d'avoir un flingue qui visait votre tempe. Cela m'était arrivé une fois, depuis, j'avais même pris des cours de self-défense pour ma propre protection.

Ma mère m'avait appelé une vingtaine de fois lorsqu'une banque des Etats-Unis dans laquelle je travaillais avait été braquée. Je m'en souvenais bien, puisque des reportages n'arrêtaient pas de passer en boucle à la télévision, jour et nuit. La police m'avait interrogé et j'avais été surveillé pendant plusieurs semaines.

Depuis cela, j'étais parti des Etats-Unis. J'avais envie de retourner dans mon pays natal chez des amis de longue date. Mes parents étaient d'autant plus sereins de me savoir proche d'eux. Ils habitaient à Busan, dans la campagne. J'avais grandi là-bas avant de remonter à Séoul pour mes études. J'avais fait le lycée, une licence en comptabilité à Yonsei.

– Dites-moi. Reprit-il en s'asseyant bruyamment dans son siège. Il intima par la même occasion de m'asseoir sur une des chaises devant son bureau en bois foncé, ce que je fis. Il est marqué sur votre dossier que vous vous êtes aussi impliqué dans des études supérieures de droit ?

– Oui. Ma mère est avocate, mon père est policier.

Ses paupières s'étaient intiment écarquillées, tandis qu'il apporta son café à sa bouche.

– Bien, bien. Dans quelle école êtes-vous allé ?

– Yonsei. J'ai fait du droit et de la finance pendant quelques années.

– Yonsei ? S'exclama-t-il, surpris. Eh bien, nous avons à faire avec un élève prestigieux de Corée du Sud.

Les coins de mes lèvres s'étaient automatiquement élargis, même si je m'empêchais d'avoir un sourire béant et idiot sur mon visage. La secrétaire se tenait toujours sur la gauche, près des grandes étagères qui croulaient sous le poids des nombreux dossiers. Elle nous observait calmement, son regard jonglait entre le mien, celui du directeur et les feuilles qu'elle tenait entre ses mains.

– Quelles sont vos disponibilités, M. Jeon ?

– Comme vous avez pu comprendre, je suis revenu sur la Corée du Sud il y a très peu de temps en quittant mon travail aux Etats-Unis. Je suis disponible dès demain.

– Mme Park, dites-moi, est-ce qu'il y a encore des candidats derrière ce jeune homme ?

Elle se replaça correctement, bien droite sur ses talons.

– Oui Monsieur. Il reste encore quatre autres person-...

– Dites-leur de rentrer chez eux.

Il avait balancé mon dossier sur son bureau en soupirant, avant d'aborder un grand sourire sur ses lèvres fines.

– Vous commencez demain.

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Bonsoir! J'ai l'honneur de vous présenter une nouvelle fanfiction qui se portera une nouvelle fois sur le ship Jungkook x Taehyung.

--S'il-vous-plaît, lisez ce qui est écrit en dessous ! --

Cette histoire comportera des scènes violentes, des propos violents, des scenes sexuelles et des actes criminels -à ne pas reproduire-, je ne peux pas interdire de lire mais vous tenus informés !

Tous les commentaires haineux, homophobes, racistes et j'en passe seront supprimés immédiatement et vous serez signalé. Qu'ils visent certains personnages ou un groupe, je vous rappelle qu'il s'agit d'un univers fictif, j'emprunte seulement les prénoms de certaines personnes, libre à vous d'imaginer n'importe qui ou n'importe quoi.

Bien sûr, ne reproduisez pas certaines scènes chez vous puisque cela comportera des activités criminelles -ne vous retrouvez pas dans un Commissariat de Police à dire "j'ai voulu essayé une scène d'une histoire : je ne veux pas être mêlée à ça non plus, merci-.

Il y aura du langage cru, des scènes très violentes puisque cette histoire comportera des personnages aux caractères différents et très spéciaux. Je tiens à préciser qu'ils restent fictifs! Et surtout, ne mêlez pas cette histoire aux membres du groupe BTS.

--Merci de votre attention! --

-> Pour le rythme de publication, elles se feront au hasard pendant les premiers chapitres. J'instaurai un jour de publication seulement après avoir moi-même perçu le rythme auquel j'écris. Je viserai principalement le mercredi ou le samedi -j'aimerais, en tout cas-.

-> Si vous voulez agrémenter votre lecture avec une playlist spécifique à l'histoire, je vous invite à suivre le lien menant sur mon profil sur Spotify dans la bio de mon profil wattpad. Vous trouverez celle de Partner, Evil's Flower et The Throne.

Ou sinon, vous pouvez la trouver sous le nom de " 🌃Partner🌃" sur Spotify.

Je vous souhaite donc une agréable journée ou soirée, et vous dis à très bientôt pour le premier chapitre de "Partner" !


<3

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