7.

–Je ne te force pas. Si tu veux m'en parler, tu le fais. Sinon, tu ne le fais pas. Je serais quand même là, d'accord.

Elle hoche lentement la tête, Matthew ne veut pas qu'elle pleure encore.

Contre toute attente, elle se blottie contre lui, Matt ne la repousse pas, au contraire, il la serre un peu plus contre lui.

La vérité, sur ces bruits, c'est que ce n'est pas nouveau. Alyssa ne se souvient pas comment ça a commencé, elle ne se souvient même pas quand ça a commencé. Parfois, le bruit n'est pas là, certaines fois les insultes fusent.

Ça ne la surprend même plus. Mais ça lui fait mal, même si elle sait qu'ils ne sont pas dans leur état normal.

–Combien de fois j'ai voulu en parler à quelqu'un. Je ne voulais pas le garder pour moi, mais si je le dis à quelqu'un, j'ai peur qu'il ne me voit plus comme je suis vraiment. J'ai...J'ai vraiment peur du regard des autres. Dit-elle, d'une petite voix. Tu comprends Matt ?

–Je crois, oui. Répond t-il.

Le jeune homme comprend ce qu'elle veut dire, mais il ne comprend pas pourquoi elle a si peur. Les gens ne peuvent pas l'abandonner, où même la regarder différemment si ils ne connaissent pas l'histoire complètement.

–Je ne sais même pas si je vais te le dire. Elle a un petit rire nerveux.

–Aly...Commence Matt.

–Non, tais toi. Pour toi ça doit être simple. Le garçon un peu populaire du lycée, tes amis n'ont pas trop ris quand ils ont appris que tu déménageais en face de chez moi ? Chez «l'intello» !

Elle prononcé le mot en imitant des guillemets.

–Ce qui se passe dans ma vie privée ne les regardes pas, je me fiche de ce qu'ils pensent. Ils ne savent pas pourquoi j'ai déménagé, donc si on pouvait laissé le lycée un peu à l'écart pour une fois. Dit-il d'une voix plus froide.

–Comme tu veux. Merci de m'avoir consolé, mais je pense que je vais rentré.

Elle essaye de se relever mais retombe, toujours triste. Elle tremblote, un peu.

–Écoutes, Aly. Je sais qu'on se connait à peine et cetera mais peu importe, si tu as besoin d'une épaule sur laquelle pleurer je suis là. Elle n'est pas si solide, mais tu peux quand même pleurer dessus.

–C'est gentil ça, monsieur gros bras. Elle renifle et Matt sourit.

–J'ai envie de partir...Murmure t-elle.

–Quoi ? Mais partir où ?

–Peu importe où, Alyssa se redresse, je veux juste partir un mois. Ou bien même une semaine. J'aurais jamais assez de toute façon, mais j'aimerai changer d'air.

–On pourrait partir tout les deux.

–Ne dit pas de bêtise, Matthew. On se connaît à peine et puis c'est de la folie. Partir alors que nous n'avons même pas finit les cours, c'est non.

–Après les cours. Quand on a finit, une semaine. On pourrait partir une semaine et faire tout un tas de choses en une semaine !

–Toi tu pars souvent avec des inconnues ? Demande t-elle avec un sourire.

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