s e p t
-Presnel...
-Je sais ce que je fais.
-Tu es sûr ? Parce que tu t'apprêtes à écrire à la plume, là, remarque Julian, et je hoche la tête.
-Je sais. Sa correspondante faisait ça, c'est le seul moyen pour que la lettre réussisse à arriver dans les mains de Charline.
Julian hausse les sourcils.
-Ses parents connaissent cette correspondante ?
-Oui, elles devaient s'envoyer des lettres pendant toute l'année de seconde. Charline a arrêté quand elle est tombée enceinte, puis ensuite sa mère l'a envoyée en internat donc l'échange s'est arrêtée. On va simplement imaginer que la correspondante s'inquiète et essaie de reprendre contact.
Julian fait la moue, et je le fusille du regard.
-Tu as une meilleure idée ?
-Non, non, lève-t-il les bras au ciel en signe d'innocence. C'est une bonne idée. Et tu ne penses pas que sa mère va ouvrir la lettre pour lire ?
-Justement... c'est là que j'ai besoin de toi, souris-je, et Julian croise les bras sur sa poitrine. La correspondante était allemande... j'aurais juste besoin que tu me rédiges un truc bateau. Elles ont seize ans, elles se racontent rien de bien passionnant.
-T'es insupportable, Presnel.
-Je sais. Et j'ai trouvé un système pour cacher le vrai mot dans la lettre pour que seule Charline ne le voit.
-J'espère que ce que tu as à lui dire est vraiment important. Parce que tu te donnes beaucoup de mal.
-Tombe amoureux, on en rediscutera.
Julian lève les yeux au ciel, et il attrape son téléphone.
-Je te tape ton texte. Tu me paieras une pizza.
-Merci, Drax. Merci beaucoup.
-C'est pas elle qui a seize ans, c'est toi.
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