Procès
Qui aurait cru que mon déguisement de mafieux allait me reservir si vite. J'essai d'attacher la cravate devant le miroir de la salle de bain et je me dis que je n'aurais jamais du la défaire, alors que ça m'avait prit près d'une heure avant le party. On cogne au cadre de porte de la salle de bain et je me retourne pour voir ma mère habiller dans une tenus qui irait merveilleusement bien à des funérailles.
"Tu es prêt?"
"Presque. Je dois finir de faire la cravate."
Elle s'approche et me l'enlève des mains un peu brusquement avant de la faire à ma place. Je garde mon regard à ses pieds. J'ai honte de moi. Quand elle finit elle reste silencieuse. Moi je fixe toujours le plancher. Soudain je sens ses bras m'entourer et je me rend compte que ma mère m'enlace de toute ses forces. Elle pleure dans mon cou et je passe mes mains dans son dos pour la réconforter.
"Maman, pleure pas. Je vais peut-être bien m'en sortir."
"Mais moi je veux pas perdre mon bébé." Me dit-il étouffer par des larmes.
Oh. Je crois qu'elle m'aime encore malgrer tout.
"Je t'aime maman."
"Je t'aime aussi mon bébé. Je veux pas que tu ailles en prison."
J'aimerais rester dans ses bras éternellement, mais on doit se rendre au palais de justice pour mon procès. Arriver en retard n'aidera pas ma cause.
Nous y allons donc et comme nous sommes mineur, tout est fait en toute discrétion. Pas de journaliste, pas de petit curieux. Que des gens qui ont raison d'être là sont présent. Un tas de gens que je ne connais pas et pour moi il y a Gabriel et ses parents. Quelque uns de mes amis qui ne me parle plus à l'école, mais qui s'inquiètes quand même pour moi. Joey est là avec ce qui doit être sa mère, sa tante et sa petite soeur. Il y a aussi les deux autres amis de Gabriel avec qui j'ai fait plus ample connaissance, car je traine avec eux maintenant. Surprise générale, mon père est là avec une femme qu'il ne ma jamais présenter les rares fois qu'on se voit et il ne semble pas ravie. Il y a aussi d'autre membre de ma famille, mais vous avez compris le style, je ne vais pas tout vous les énumérées.
Ah mais par contre, je trouve important de dire que mon ex-beau-père est derrière son fils et semble plus piteux que jamais à côté d'une femme furibond qui doit être la mère de la victime. Il l'ai aime dominant, car c'était aussi ma mère qui gérait quand les deux étaient ensemble.
Mon avocat ma dit qu'il n'y aurait même pas eu de procès si j'aurais plaider coupable, ce que je vais en partie faire. Il me recommande d'avouer mes tords pour le voie de fait, mais de plaider innocent aux autres chef d'accusation. Je l'écoute. C'est son domaine, il doit avoir des raisons.
Assis seul à côté de mon avocat j'écoute l'autre garçon raconter sa version des faits. Évidemment, il joue la grosse victime comme quoi je suis débarquer de nulle part pour le pousser dans les marches. Je regarde mon avocat pour lui dire que c'est faux, mais il me fait signe de me taire. Bon, je vais l'écouter, car il doit coûter une fortune puisqu'un médecin et une vétérinaire me la conseiller. J'ai le meilleur des meilleurs, mais j'ignore encore qu'elle prix il va me coûter. Gabriel ma dit de pas m'inquiétez pour ça pour le moment.
Après la ramassis de n'importe quoi, c'est notre tour à parler. En fait le juge nous répète la liste d'accusation à mon encontre et elle est longue comme mon bras. Je vais passer le reste de ma vie derrière des barreaux. Je vais alors à la barre pour raconter ma version des faits. Mon avocat veut que je dise la vérité, même si ça me parait une mauvaise idée, alors j'obéis. À ma version je parle de notre situation familiale complexe au garçon et moi et l'intimidation qu'il ma fait subir pendant des semaines. Qu'il est venus me provoquer dans les escaliers et qu'il a continuer malgré ma demande de cesser.
Puis que je l'ai pousser.
Je me rend compte que la vérité est le mieux quand je vois Gabriel lever un pouce dans les airs. Je ne sais pas mentir et j'aurais craquer a la barre durant mon mensonge. Gabriel à raison, peut-importe les mensonges que j'invente, je suis incapable de garder pour moi la vérité. Dire tout ça à voix haute, devant une foule de gens fait s'envoler un gros poids de mes épaules.
Après mon témoignage, mon avocat fait venir ma psychologue. Je vous signale qu'au total je l'ai vu 4 fois en tout. Peut-importe, car si j'ai le meilleur avocat des environs, j'ai aussi la meilleur psy, il semblerait. Le juge semble la connaitre et quand elle se présente, elle affiche un bilan plutôt élever de gratification. Elle parle du fait que je sois venus par moi-même chercher de l'aide face à mon impulsivité. Que j'éprouve du remord et un désir profond de réparer mes tords. Que je suis un garçon sage et à l'écoute. En gros, elle fait mon éloge et je me demande comment elle peut savoir tout ça sur moi en m'ayant vu que 4 fois. Pour résumer, elle ne juge aucunement que je suis un danger pour la société et que ce cas isolé doit être traiter avec parcimonie.
Mon avocat enchaine avec des preuves que j'ignorais l'existence. Des plaintes noter au dossier de la victime comme quoi il était connu dans mon établissement scolaire comme un intimidateur et ayant déjà participer à une bataille à côté de mon dossier scolaire vierge. Merci Joey d'avoir pris le seul blâme qui aurait pu y figurer. Il fait aussi venir à la barre mon ex-beau-père pour savoir la situation familial après la rupture avec ma mère et l'homme prit au dépourvu de devoir témoigner avoue que sont fils était bien énerver contre ma mère.
Moi je fais qu'observer et écouter tout ça complètement abasourdi. Mais c'est qu'il est brillant mon avocat de démontrer que ses la victime qui m'avait provoquer. Puis le procès termine avec une pause. On nous invites à quitter la salle le temps que le juge analyse tout ça. Pendant 1h ma mère me serre dans ses bras, pendant que Gabriel tente de me rassurez que si je suis condamner, ma peine sera minime. Mes amis avec qui je n'ai pas parler depuis un moment m'aborde pour me dire qu'ils auraient pu témoigner des fausses rumeurs que l'andouille avait répandu et du fait qu'il était toujours sur mon dos. Je l'ai remercie un peu gêner.
Puis on nous demande de retourner à la salle de procès. Soudain je commence un malaise. Ma sentence est tomber. Je ne sais plus bouger. On veut que j'aille à l'échafaud, mais je suis paralyser de peur. C'est mon ange gardien qui réussi à me faire bouger. Il me prend doucement la main en appelant mon nom jusqu'à ce que je reconnecte avec la réalité.
"On dois y aller Théo."
Il me guide donc juste à côté de mon avocat et lui retourne dans le public. Je n'ose même pas regarder le juge en face, mais mon avocat m'indique que ses mieux ainsi. Je lève donc les yeux le corps tremblant. J'ai tellement chaud que je vais m'évanouir et que clairement ma chemise blanche doit être couverte de sueur.
"Face au chef d'accusation pour le non assistance à une personne dans le besoin et tentative de meurtre. L'accusé est déclarer non coupable. Pour ce qui est de voie de faits grave, l'accusé à lui-même plaider coupable."
Pourquoi j'ai écouter mon avocat? Je n'aurais pas du plaider ainsi finalement. Je sens déjà la sentence arriver. Je suis un criminel et ça sera écrit sur papier. Un avocat c'est pas censer tenter de nous disculper de tous? À moins qu'il savait qu'il n'y avait pas d'espoir. J'ai envie de m'effondrer. Mon coeur ne bat plus. Tout devient assourdit. Comme si j'avais de l'eau dans mes oreilles. La salle tourne et je dépose mes mains tremblante sur la table devant moi pour ne pas tomber.
"Comme l'accusé à plaider lui-même coupable, qu'il reconnais que son geste était grave, à plusieurs circonstance atténutante de ce côté, dont le fait qu'il à déjà entamer des démarches auprès d'une psychiatre et que son geste était spontanée et non dans le but de blesser gravement la victime, il est condamné à payer réparation à la victime pour un montant de 45 000$ qui peut être rembourser en faisant 200h de travaux communautaire. Ce montant ou ce 200h doit être acquitter en moins de 12 mois suivant ce verdict. Il doit aussi s'engager à suivre des atelier de gestion de la colère 2 fois par semaine pendant un minimum de 3 mois. J'impose aussi au deux personnes un interdit de contact d'au moins 10 mètres."
Je suis un criminel. J'ai envie de pleurer en boule dans un coin. Mourir et ne pas affronter le regard ou le jugement de qui que ce soit. Je tremble et je suis incapable d'arrêter ses tremblement. Je suis coupable et pourtant... je ne vais pas en prison?
"Théo."
La voix de mon ange me fait tourner la tête. Gabriel c'est rapprocher avec le reste de ceux qui me soutient.
"Tout va bien Théo. Tu ne pouvais pas espérer mieux!"
Son enthousiasme me fait du bien. Quand je vous dis qu'il est incapable de ne pas voir le mauvais côté des choses. J'essui des larmes sur mes joues.
"Non. On a pas l'argent pour payer 45 000$ de dommage. On a pas l'argent pour payer des ateliers de gestion de la colère. On a pas l'argent pour payer l'avocat. J'ai un dossier criminel maintenant! Je suis un criminel."
Il rigole comme si mes paroles était marrant et me lance un regard malicieux.
"Tu as raison Théo, tu n'as pas 45 000$."
"Non."
"Et donc, les travaux communautaire seront ta meilleur option? Qu'est-ce que c'est au juste?" Me demande-t-il, alors qu'il c'est très bien la réponse.
"De... du bénévolat." Je répond incertain ne comprenant pas le lien.
"Théo, ta condamnation vient de te forcer à passer plus de temps avec moi. On ne prend que des bénévoles au refuge. Ma mère ma déjà garantit que tu allais pouvoir faire tes 200h là-bas, sous ma supervision. Tu es condamné à passer du temps avec moi et de merveilleux petit chat!"
J'observe Gabriel un moment perdu. Je cherche une faille à son plan sans faille, mais je n'en trouve pas. Mise à part que j'aime pas les chats. Il a raison. Je peux choisir moi-même où j'accomplis mon 200h.
"Deux dernière chose Théo pour que tu comprend bien à quel point tu es dans la meilleurs de situation. Pour les 3 prochains mois, tes séances avec ta psy seront payer par le gouvernement, puisqu'elle font désormais partit de ta condamnation et lorsque tu auras 18 ans, ton dossier va complètement s'effacer. Ce sera comme s'il ne c'était jamais rien passé."
Est-ce qu'il y en a encore un dans la salle qui refuse de croire que Gabriel est un putain d'ange? Est-ce qu'il y en a encore un qui doute de lui et de sa perfection? Qui est prêt à me dire qu'il n'a pas été envoyer sur terre pour prendre soin de moi et veiller à ma sécurité? Si oui, il peut quitter maintenant!
Ce garçon est un ange. Un vrai je vous dis.
"Je sais que toi et ta mère vouliez que je convaint le juge de ton innocence." Commence mon avocat. "Mais le mieux était d'avouer tes tords. Si tu aurais plaider non coupable et que tu l'aurais été reconnu, tu aurais fait un séjour au centre de détention pour jeune. Là tu aurais été en prison. En plaidant coupable et démontrant tes remords et ton désir de réparer tes tords, ta sentence est beaucoup moins imposante."
Je comprend ce qu'il me dit et je suis d'accord avec lui, mais il ne comprend pas que même avant la sentence j'étais regarder comme un monstre et que ça ne va pas s'arrêter.
J'ai une amie qui étudie en crimino. Elle a été bombarder de question pour ce chapitre 😆
J'y ai tout expliquer en détail la situation et les démarches. Elle a fait ses recherches et ma sortie les condamnation et les procédure juridique pour mineur 👌
On lui dit merci 😁
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