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Gabriel observa ses deux amis se chamailler pour être le premier en haut de la glissade. Il n'avait jamais compris pourquoi les gens se chamaillait. Il n'avait jamais compris l'importance d'arriver en premier à un endroit. Pourquoi se chicaner alors qu'au final ils allaient tous finir par glisser dans la glissade.

"Gabriel!"

Il tourna son regard vers le groupe de fille en dernière année qui se dirigeait vers lui.

"Dis moi Gaby, est-ce que tu m'aimes?" Demanda celle avec qui il avait partager ses parents deux ans de temps.

"Bien sûr que je t'aime, Myriam." Dit-il en lui offrant son doux sourire.

Les filles ricanèrent amusé.

"Je vous l'avais dit! Mon prétendant ne démord pas, je suis la plus jolie." Ce vanta la fille à ses amies.

"Dommage qu'il soit tout petit." Se moqua l'une de ses camarades faisant référence à leur grande différence d'âge.

"Moi au moins j'en ai un." Répliqua Myriam avant d'offrir une grimace à son amie.

"Tu veux jouer avec moi?" Demanda Gabriel en se rapprochant de Myriam.

"Ah non, pas vraiment. Tu sais, fait toi des amis, l'année prochaine on ne se verra plus. Je serai au secondaire moi."

"J'ai des amis. Ils se battent pour monter dans la glissade." Indiqua Gabriel en pointant les deux garçons du doigt.

Ce fit bien rire les filles qui commencèrent à s'éloigner d'eux soulignant à quel point ils étaient des bébés. Gabriel les observa partir et vit Myriam se retourner pour lui faire un clin d'oeil et lui envoyer un baiser souffler. Il bomba le torse heureux de son geste. Il aimait beaucoup Myriam et il était heureux qu'elle l'aime aussi.

"Gab aide moi!" Cria l'un de ses amis qui était à moitié sortit de l'échelle par l'autre.

"Je vais aller chercher un adulte pour vous aidez." Dit-il avant de s'éloigner et se faire arrêter par le cris des deux autres.

"Non, ça va, fait pas ça!"

"On va avoir des ennuis si tu fais ça."

Gabriel se tourna vers eux souriant.

"Bon alors arrêtez de vous faire du mal. On est amis. On s'aime."

Après l'école, il prit l'autobus scolaire pour retourner à sa maison. Il y entra et alla se servir une collation avant de faire ses devoirs en silence sur le comptoir de la cuisine. On cogna à la porte et il alla voir pour reconnaitre leur voisin. Il ouvrit la porte.

"Salut Martin!"

"Salut fripouille."

Son gardien entra et se dirigea vers le salon pendant que Gabriel retournait au comptoir de la cuisine. Ses parents rentrait souvent tard et donc son voisin était en charge de la garder. Un travail de rêve pour quelqu'un qui voulait se faire de l'argent facilement, car malgrer son jeune âge, Gabriel se gardait tout seul. Résultat, le garçon qui c'était teindu les cheveux en bleu pour ses 18 ans et c'était fait percer le nez par la même occassion passait une ou deux heure sur le divan des voisins à texter son amoureux, pendant que Gabriel faisait ses devoirs ou regardait la télévision. Une job de rêve pour lui qui n'avait jamais été très travaillant.

Une fois c'est devoirs terminer, il trotinna jusqu'au salon pour voir son gardien soupirer de désespoir.

"Ça va pas Martin?"

"Très bien. Je pète le feu, toi?"

"Tu semble décourager."

Martin se redressa en lisant un texto sur son cellulaire les sourcils froncer et se mit à tapper frénétiquement sur son téléphone en soupirant.

"Je l'aime, mais maudit qui gosse. Il comprend jamais rien quand j'y parle!"

Gabriel l'observa pendant qu'il fit tourner son anneau dans son nez.

"J'aurais besoin que tu me dise mes mots de vocabulaire."

"Ouais, c'est bon, amène moi ta feuille." Répondit le garçon sans quitter son téléphone des yeux.

Gabriel lui apporta avant de s'asseoir à la table basse et écrire les mots que son gardien lui disait distraitement. Une fois fini, il alla ranger son matériel scolaire dans son sac et porter le tout dans le garde-robe de l'entrée. Il vida ensuite sa boite à lunch et prépara celui du lendemain qu'il mit au frais dans le frigo. On cogna à la porte et Martin alla ouvrir pour trouver sa mère.

"Tu n'as pas fini de garder mon chou."

"Non. Ils sont pas revenus."

"Le souper va être froid."

"Pas ma faute. Fuck va falloir que je fasse souper le petit, s'ils reviennent pas!" Réalisa Martin qui savait pertinemment qu'il ne pourrait pas juste faire dégeler des pizza pochette.

"Chéri, ton langage. Pas devant un enfant."

"Désoler, maman." Répondit le jeune adulte en tournant l'anneau dans son nez.

"Il peut venir manger avec nous et ses parents viendront le chercher chez nous."

"Non, on peut pas faire ça. Il mange spécial ses gens là." Répondit le garçon qui observa la notif entrer sur son téléphone. "Tu réchauffera ma part, maman. M'a attendre que ses parents reviennent."

La bonne femme vient embrasser son garçon sur les joues avant de s'éloigner et le gardien ferma la porte pour s'y accoter et répondre au texto qu'il venait de recevoir.

"Pourquoi vous vous êtes disputez Dylan et toi?" Demanda Gabriel qui connaissais très bien la relation de couple tumultueuse de son voisin et qui avait deviner la nouvelle chicane de couple avec tout les échanges de texto.

Habituellement Martin lui donnait plus d'attention que cela quand il venait le garder.

"Parce qu'il est con!" S'énerva Martin en retournant dans le salon se coucher sur le divan.

Gabriel le vit faire une baboune et renifler. Il s'approcha donc de lui pour venir flatter ses cheveux.

"Pleure pas. Je suis sur qu'il t'aime beaucoup."

"Il est mieux." Répondit Martin qui observa son téléphone en espérant que son copain lui texte un : Je suis désolé. Même s'il savait que lui aussi avait sa part des choses dans cette chicane. Deux têtes de mules ensemble, ça faisait jamais bon ménage.

Il tourna son regard vers Gabriel qui continuait de lui flatter les cheveux en lui offrant son sourire habituellement doux.

"Tu es une thérapie à toi tout seul." Lui signala le jeune adulte amuser.

"Pourquoi?" Demanda l'enfant.

"Car tu es tellement adorable qu'on peux pas être triste quand tu es dans les parages." Lui signala le garçon au cheveux bleu avant de tappoter le bout du nez du garçon. "Bien, admettons que tes parents sont pas prêt d'arriver. Il y a quelques chose dans le frigo que je peux te réchauffer?"

"Dit y que tu l'aime. Tout va ce régler." Proposa le garçon tout doucement.

"Non, je suis fâché après lui, c'est à lui de venir s'excuser."

"Dis y que tu l'aime." Répèta-t-il de sa voix calme, mais décider.

"Il va croire que je lui pardonne! Ta pas faim?"

"Dis y que tu l'aime. À moins que tu ne le pense pas?" Demanda soudain Gabriel en penchant sa tête sur le côté.

"Oui, je l'aime, mais si j'y dit pendant une dispute..."

"La dispute va s'arrêter." Conclua Gabriel du haut de ses 8 ans en souriant à Martin.

Le jeune adulte souffla avant d'ouvrir son téléphone et regarder les échanges de texto. Il tourna son regard vers Gabriel qui plongeait l'or de ses yeux dans les pupilles de son vis à vis. Comment ne pas obeir à une si joli bouille. Il tourna son regard vers son téléphone et écrivit ses trois petits mots. Hésita avant d'envoyer, mais sentant la présence du gamin à ses côtés, il pesa sur le bouton.

"Voilà. Mais s'il répond pas, c'est parce que... il m'aime plus." Termina Martin les larmes aux yeux.

Gabriel leva la main et commença à descendre un doigt à la fois. Lorsqu'il arriva au dernier, un bruit de notification entra sur le téléphone. Martin l'observa avant de rougir.

"Fripouille, tu me fais peur parfois."

"Est-ce qu'il t'aime?"

"Oui." Répondit le garçon, qui entamait sa vingtaine, en montrant son téléphone au garçon, qu'il avait la charge, l'espace de quelques heures, pour qu'il puisse voir le : Moi aussi je t'aime Namour ❤

J'ai aime tellement 😭

Martin n'était pas le perso principal de son histoire, je trouve qu'il manquait de visibilité, alors je lui offre en faisant de lui le voisin/gardien de Gaby! 😁

Pour ceux qui n'ont pas compris qu'il venait d'un autre histoire, je vous conseil d'aller lire Souvenir d'enfant 😅

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