[Participations] Etape 1: Nonor13
Voici la nouvelle de nonor13 qui avait cette contrainte:
Il faut que la première scène soit un enfant/adolescent qui range sa chambre. Ce doit être un roman de fantastique et une des peluches du personnage doit être une des/la méchant(e)/méchant(e)s de l'histoire. L'histoire doit se passer dans le monde réel.
Voici donc sa nouvelle:
"Je ne vous demande pas de me croire, juste de ne pas me juger trop vite. Non, je n'ai pas halluciné, non je n'ai pas rêvé. Tout cela était bien réel, et croyez bien que je le regrette amèrement.
Je couche ces mots sur le papier car je ne peux plus garder ça pour moi, c'est trop extraordinaire, trop surnaturel, trop traumatisant.
Voici mon récit en espérant que quelqu'un comprendra, quelque part.
Cela faisait 5 minutes maintenant que j'essayais de grimper sur le rebord de la fenêtre de ma chambre -située au premier étage- pour y entrer, munie d'un carton qui devait me resservir, et je commençais juste à croire que les ninjas étaient des humains génétiquement modifiés.
Au prix d'un ultime effort de mon corps épuisé, je poussai la vitre et me laissai tomber sans ménagement sur le parquet jonché de vêtements d'enfants.
Je fermai les yeux, hantée par cette vision cauchemardesque de toutes ses peluches, ses jouets et ses fringues que je devais trier pour le vide grenier qui commençait dans une heure.
J'aurai dû m'y mettre plus tôt, c'était vrai.
J'étais une grosse flemmarde, c'était vrai.
Ma mère m'avait laissée à la maison après que nous soyons allés déposer des doudous à l'orphelinat et j'avais laissé mes clés à l'intérieur, c'était vrai.
Mais je devais aussi ranger ma chambre, et ça malheureusement, c'était loin d'être faux.
Je ne savais même pas pour quelle raison j'avais fait ça. Ou plutôt, si je savais.
Je ne supportais pas l'idée que l'on puisse vendre mes peluches, de mon point de vue, ça ne se vendait pas, ça se donnait, ça se transmettait, ça méritait que l'on raconte son histoire.
J'avais toujours eu beaucoup de mal à me séparer des objets, même s'ils ne me servaient plus.
"Mode zombie activé"
Mon cerveau se mit en marche tout seul, et mes gestes se furent de plus en plus mécaniques au fur et à mesure que mon manque de sommeil se rappelait à mon bon souvenir.
Le choix était vite fait:
"Je garde ou je bazarde? Hum... je garde"
J'avais déjà donné toutes les peluches auxquelles je ne tenais pas particulièrement, alors je fis un tri sommaire avec la résolution d'en garder plusieurs.
Alors que je vidais mon coffre à jouets que je n'avais pas touché depuis mes 10 ans, en ayant désormais 15, je tombai sur une peluche qui m'était familière.
Je la pris entre mes mains avec un pincement nostalgique au cœur.
J'avais toujours cru l'avoir perdu!
Choupi-rouge, mon doudou rouge bordeaux en velours, confident de toutes mes pensées et mes peines, avait été un ami pour moi jusqu'à ce que je le perde, ou plutôt que je croie l'avoir perdu, à une colonie de vacances lors de ma dixième année.
Je souriais béatement de l'avoir retrouvé. Il n'y avait pas d'âge pour aimer les doudous, après tout.
Je le déposai à côté de sa femme, la Choupette, un doudou en velours avec un bonnet beige, et des carreaux multicolores façon Arlequin.
J'avais décrété que c'était sa femme car ils se ressemblaient étrangement.
Ma réflexion était illogique mais mon moi d'enfance avait toujours trouvé ce détail comme un signe de grande évidence.
Comme j'étais naïve.
Je rangeai soudain avec beaucoup plus d'entrain et de bonne volonté, c'était incroyable comme une si petite chose pouvait refaire une journée!
Pour plaisanter, je tendis la main vers un vieux t-shirt violet, avec l'espoir fou de l'attirer vers moi par la force de la pensée.
J'avais toujours eu cette étincelle, des fois je me levais le matin et essayai d'attirer mes lunettes façon accio d' Harry Potter, Dieu savait pourquoi.
J'avais beau savoir qu'il y avait scientifiquement - {l'âge de la Terre} de probabilité que cela fonctionne, mon âme d'enfant se manifestait parfois en m'aidant à cocher la case "devenir un Jedi" un jour.
Je focalisai mon attention, me concentrai de toutes mes forces uniquement sur l'objet de mon désir, ce t-shirt.
Et il vola.
Droit dans le mur face à moi.
Les yeux écarquillés à l'équivalent du périmètre d'une soucoupe volante, j'eus la réaction opposée à ce que je m'étais toujours dit si j'y arrivais, je battis en retraite contre le mur, stupéfiée.
"Va falloir arrêter les champignons" pensais-je avec une grande spontanéité en premier lieu, puis tout de suite après "c'est pas possible".
Bon, il n'avait pas volé vers moi, mais il avait volé quand même, c'était ce qui comptait.
J'esquissai un pas pour aller le ramasser, blême, mais j'entendis soudain un ricanement.
Mon corps se rendit, en alerte. Je passai ma main sur mon visage. Finalement, peut-être qu'il vaudrait mieux que j'aille faire une petite sieste, tant pis pour le reste.
J'hésitais, quand le même rire se répéta.
Cette fois, pas de doute: j'hallucinais les yeux ouverts. Il n'y avait personne, cela ne pouvait venir que de mon imagination!
En moins de temps qu'il n'en faut pour réfléchir, ce qui était un faible ricanement se transforma en un rire non-retenu, sarcastique et démoniaque.
Complètement flippée, je tournais ma tête vers la source du bruit, au bord de la crise de panique.
Choupi-rouge était en train de se tordre de rire sur le sol, tandis que les autres doudous, ou plutôt devrais-je dire les autres démons miniatures, faisaient voltiger tout ce qui leur passait sous les yeux, supervisés par la Choupette en délire.
Les uns faisaient voler les lampes, ne se souciant pas de l'endroit où elles allaient atterrir par la seule force de la pensée, d'autres étaient dotés d'une force phénoménale et d'autres encore d'une vitesse surpuissante, et faisaient strictement le même cas des objets, d'ailleurs.
Par un miracle, c'étaient eux qui avaient fait voler mon t-shirt.
J'assistai à la destruction en 30 secondes de tous ces efforts de rangement et plus encore, impuissante.
Mon corps était totalement pétrifié, et mon cerveau en mode pause. Ma mâchoire pendait lamentablement.
Ils mettaient ma chambre à sac!
MES DOUDOUS METTAIENT MA CHAMBRE À SAC!
Ce ne fut que lorsque Nouki, mon doudou âne avec une boîte-à-musique qui m'avait tant aidé à m'endormir s'empara de mon appareil photo (cadeaux de ma tante à Noël), que je semblai sortir de ma transe et me décidai à agir.
-Ah non! Pas ça! Criai-je, hors de moi et en oubliant un instant que je m'adressais à un petit âne beige qui portait des dreads orange et bleues, un "tatouage broderie" papillon et qui faisait de la musique quand on lui tirait la queue.
"En exclusivité aujourd'hui, au 41 rue des pins, j'ai l'honneur de vous présenter le tout dernier Toy Story n°113, intitulé peluche rebelliooooonn !"
Sa petite bouche brodée qui me paraissait si mignonne auparavant s'étendit pour esquisser un sourire qui ne présageait rien de bon.
Mais comment faisait-il pour soulever un objet qui faisait 50 fois son poids?
Je lui arrachai des mains mon appareil avant qu'il ne le balance par terre, et je m'aperçus alors que tous les doudous s'étaient tus.
-Tiens, tiens, mais ce ne serait pas notre petite Annabelle? C'est ironique non, tu portes le nom d'une poupée psychopathe, et tu te fais assaillir par des doudous vengeurs, m'interpella une voix que j'identifiai derechef comme étant celle de Choupi-rouge.
Je plissai les yeux et grimaçai.
Il était assis sur mon manuel d'exercices de maths, prenant ma trousse pour un dossier.
J'aurai bien voulu répondre quelque chose, mais en soi rien que le fait que j'avais pu changer d'expression était un effort.
J'ouvris la bouche, mais aucun son ne sortit. Mince, je n'allais pas parler à un doudou!
J'avais envie de me réveiller, tout ceci était un cauchemar! D'un coup d'œil en coin, je regardai l'état de ma chambre. Le vase et le cadre photo étaient en miettes, on aurait dit qu'une tornade était sortie de mon placard et mes livres et objets soit pendaient au plafond, collés par une substance inconnue, soit jonchaient le sol, à côté de leurs pages éparpillées sur mon matelas semi-éventré.
Je ne pensais pas voir un paysage post-apocalyptique avant mes 34 ans.
-Ben alors, on a perdu sa langue?
Toute l'assemblée des doudous ricana pour appuyer ses propos.
Je ne savais pas ce qui m'arrivait, tout ceci était complètement insensé, mais ma chambre témoignait du réel de ce phénomène.
Une partie de mon esprit savait qu'il n'y avait pas de réflexion rationnelle et que je devrais me réveiller d'un instant à l'autre, et l'autre me disait d'agir sur le moment même si mon cerveau criait à l'imposture.
Mes yeux regardaient sans voir ce doudou que je ne reconnaissais plus.
-Je... mais qu'est-ce... bégayai-je.
-Oui Anna? Vas-y on t'écoute, ironisa Choupi-rouge.
Mes yeux s'embuèrent, j'avais la nette impression d'avoir été trahie, comme dans les films où le meilleur ami du protagoniste se révélait être le traître.
Pourtant ce n'était qu'un purée de doudou! Un doudou parlant et s'exprimant par je-ne-sais-quelle-magie, mais un doudou tout de même!
Alors je pris sur moi et demandai d'une voix mal assurée:
-Qu'est-ce que ça signifie tout ça?
Il se releva illico et se mit à léviter au-dessus de l'assemblée de peluches.
-On lui explique? On lui explique ou pas les gars?
La petite assemblée scanda "On lui explique!" Comme s'ils étaient à une manifestation.
Obéissant à leurs exclamations, Choupi Rouge vola dans ma direction et s'arrêta à un cheveu de mon nez.
-Vous êtes sûrs qu'Anna mérite des explications?
En voyant que ses compairs réfléchissaient, il tacha d'expliquer d'un air excédé:
-C'était une question rhétorique! Bien évidemment qu'elle n'en mérite pas, mais on va lui expliquer quand même, sinon on est pas des supers méchants!
Je décidai finalement de me prendre au jeu. Au mieux, si j'étais en train de rêver, je rigolerais demain matin, au pire, comme je craignais que ce ne soit le cas en cet instant, si c'était bien réel j'aurais eu le mérite de ne pas m'être laissée faire par une cohorte de doudous démoniaques déchaînés.
-Ouh, mais c'est que ça veut imiter ses idoles? Mais mes petits chatons voyons...
-Comment oses-tu nous provoquer? Sais-tu vraiment ce dont nous sommes capables?! s'écria la Choupette, sa longue jupe multicolore ondulant en dessous d'elle comme une méduse.
Je pris un faux air songeur en regardant à droite et à gauche comme si je ne voyais pas le bordel (alors qu'en vrai ça me fendait le cœur), et répondit comme si c'était plus qu'évident:
-Tout ce que je vois c'est une bande de peluches rageuses qui ne sait rien faire de plus subtil que de casser tout. Oh non pardon, je voulait dire, c'est bien pour votre niveau, tous mes applaudissements.
Choupi-rouge vit alors rouge, c'était le cas de le dire:
-Tu ne sais même pas pourquoi nous faisons ça! Car c'est à cause de toi Anna! C'est fini l'oppression, place à l'opposition!On a trop donné et on a trop souffert! Mais c'est terminé! Le monde entier va connaître notre colère!
Je haussai un sourcil, amusée.
-Ah donc c'est à cause de moi si vous êtes complètement mégalos?
Suite à ma remarque, onze paires d'yeux me fixèrent d'un regard assassin. Heureusement qu'ils n'avaient pas de mitraillettes à la place des yeux, sinon j'aurais pu commencer à creuser ma tombe.
-Tu te souviens le jour où tu m'as fait tomber dans les toilettes?
Ça commençait à partir loin là...
-Ben je crois, mais j'étais toute petite, c'est quoi le rapport?
-C'est quoi le rapport, hurla-t-il, tu me demandes c'est quoi le rapport?!
-Elle demande c'est quoi le rapport?!, répétèrent les autres, outrés.
Je retins un sourire en coin. Mon imagination dansait la polka sur une pastèque roulante.
-Est-ce que c'est une raison pour me laisser tomber dans les waters?
Sa voix monta dans les aigus à la fin et ses yeux se firent implorants.
-Tu m'as jeté du haut de la fenêtre et il pleuvait!
-Tu m'as pris pour un ballon!
-Je ne suis pas une boîte-à-musique, vous m'avez compris, je ne suis pas une boîte-à-musique!
Tous les doudous criaient leur désespoir et leur rancoeur, et je me sentais légèrement agressée.
Ainsi ils m'en voulaient pour des choses que je leur avais fait subir quand j'étais petite! Si j'avais su que mes doudous avaient une vie propre...
Et tout d'un coup je me mis à rire, je n'arrivais plus à m'arrêter. J'avais vraiment une imagination un peu trop débordante.
Je me laissai tomber à genoux, quand mes mains arrivèrent sur des éclats de verre.
Je les enlevai lentement, et vis du verre brisé incrusté à l'intérieur.
Je saignais, et ça commençait à me piquer. C'est alors que j'eus une révélation. On n'avait pas mal dans les rêves.
Mince, et si tout ceci était bien réel?
Toute ma gaieté soudainement envolée, je relevai la tête vers le porte-parole des doudous.
-Alors, on fait moins la maligne, non?
J'entendais les battements de mon coeur emballé résonner dans ma tête.
Il reprit, dans l'intention de remuer le couteau dans la plaie:
-Et maintenant, tu vas voir ce que nous avons subi, Mouton! appela-t-il, impérieux.
Personne ne répondit, Mouton n'était pas là.
Je me remis debout.
Il redemanda moins gentiment où était Mouton, mais le silence ne se troubla pas.
Il finit par se retourner vers moi, mauvais.
J'eus un mauvais pressentiment, et un frisson me parcourus la colonne vertébrale, à moins que ce ne soit la fenêtre restée ouverte ou la brise matinale s'engouffrait, faisant voleter les rideaux.
-Anna, où sont Mouton, Canard et tous les autres?
Son ton était menaçant, mais je ne faiblis pas.
-Dis-le-moi sinon...
-Sinon quoi? Contrecarrais-je, tu vas t'énerver? Je te rappelle qu'on est chez moi ici, et que je pourrais très bien descendre pour appeler quelqu'un.
Il rejeta la tête en arrière, amusé.
-Ah ah, et quand bien même tu y arriverais, tu lui dirais quoi? Que tu te fais attaquer par des doudous qui ont détruit ta chambre? Laisse-moi rire...
Et il repartit dans son délire sarcastique, tandis que je reconnaissais qu'il marquait un point.
Tout à coup, j'eus une idée inspirée de sa remarque. J'avais toujours l'appareil photo autour de mon cou, et tout en parlant et en argumentant, je l'allumai aussi discrètement qu'il est possible d'allumer ce type d'appareil.
Pendant qu'il argumentait sur la façon dont il rêvait de conquérir le monde, je l'orientai sur mon ventre, et sans le monter à ma hauteur pour regarder l'objectif, appuyai sur le bouton.
Je croisai les doigts pour que le flash ne soit pas activé, mais il n'en fut rien.
Je réussis à prendre mon p'tit cliché de mes doudous volants dans les airs tranquille, assez fière de moi.
Personne ne pourrait contester ce phénomène inexplicable, la preuve était sur l'image.
Par contre ils semblaient de plus en plus en rogne, et je ne pensais pas pouvoir les retenir plus longtemps.
-OÙ SONT NOS AMIS! Hurla-t-il.
Je battis en retraite contre le mur, apeurée.
Il me suivit et continua à proférer des menaces à mon encontre si je ne lui disais pas où est-ce que je les avais emmenés.
Alors que j'étais acculée contre le mur, je vis avec des sueurs froides le carton marqué "Orphelinat", celui que j'avais utilisé pour emmener les doudous et les jouets, trainer à mes pieds.
Il ne manquait plus que ça. Je le poussai légèrement vers la droite du bout des orteils, tentant d'être discrète au moins une fois dans ma vie. Il était presque sous la petite table.
J'étais en train de suer tous les pores de ma peau, tandis que l'écart se réduisait petit à petit.
10 cm... 6 cm... 3 cm...
Et ce fut à cet instant que j'eus le malheur de regarder dans la direction du carton pour vérifier qu'il était bien caché.
Vif comme l'éclair, Choupi-rouge suivit mon regard, et lorsqu'il vit l'inscription, sa petite bouche s'étira, laissant ses petites dents pointues visibles, tandis que je me ratatinais avec un désespoir profond.
Fichue, pensais-je.
-Tu n'aurais jamais dû faire ça, me cracha-t-il presque au visage. Mes amis, il est temps d'être solidaire envers nos compères, il va falloir être forts, et solides, car je vous annonce qu'ANNABELLE LES AS ENVOYÉS À L'ORPHELINAT!
Un murmure de terreur, non, d'horreur pure parcourut les rangs des doudous tétanisés.
S'ils se rendaient à l'orphelinat... Mon dieu, je n'osais même pas imaginer, c'était la cata.
Je me précipitai en deux enjambées vers la fenêtre pour la fermer, mais c'était déjà trop tard.
Je fus assaillie par une armada volante de doudous et obligée de battre en retraite.
Mes mains poussèrent de toutes leurs forces le battant, mais c'était déjà trop tard, ils étaient tous sortis dans la ville à peine réveillée par les lueurs du jour.
Vers l'orphelinat. Traumatiser d'autres enfants. Par ma faute.
À travers la vitre toujours ouverte, Choupi-rouge me fixait, me provoquant un mouvement de recul.
Nous nous fixâmes un instant droit dans les yeux, puis il esquissa son sourire si caractéristique une dernière fois.
Je n'eus que le temps d'apercevoir la vitre se rapprocher à une vitesse fulgurante de moi avant de la recevoir en pleine tête et de plonger dans un trou noir.
La première chose que je fis ensuite en ouvrant les yeux, ce fut de me rappeler ce que je faisais au milieu d'un capharnaüm sans nom, puis ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt.
J'avais également un mal de tête atroce.
Je me massai les tempes du bout des doigts, quand soudain, mes yeux se posèrent sur l'appareil photo.
Mes doigts tremblaient, tandis que je l'allumais et me rendais dans les clichés les plus récents.
Et là, je tombais des nues. La photo était vide. Ma chambre était toujours dérangée, l'angle était bon, mais aucun doudou ne flottait dans l'air.
Les larmes me montaient aux yeux. Était-ce moi qui étais à l'origine de tout cela?
Il n'y avait qu'un moyen de le savoir.
Je descendis en trombe les escaliers et me ruai à l'extérieur.
Le chemin jusque-là bas fut un supplice, je précipitai mes pas, irréguliers.
Un camion de pompier me doubla, sirènes hurlantes, dans la même direction, ce qui me fit courir.
Et c'est au détour d'une rue, que l'orphelinat en flamme apparut devant moi.
Je couvris ma bouche de ma main, ne voulant pas en croire mes yeux.
Simple coïncidence? Je n'y croyais pas.
Surtout que j'aurai juré apercevoir un éclat rouge entre les feuilles des quelques arbres qui bordaient l'allée.
Aujourd'hui encore, je n'ai toujours pas compris ce phénomène, et sans doute le comprendrais-je jamais, mais faut-il toujours tout comprendre, pour assimiler le fond de la raison?
Et voici mon ultime morale: ne sous-estimez jamais personne, ne leur faites pas de tort et respectez-les, quels qu'ils soient, oui, même vos peluches"
Nous ne pouvons que te féliciter pour t'être si bien approprié le thème, tu es vraiment dans le fantastique en plus!
Si l'un d'entre vous veux faire parvenir un avis ou des conseils, c'est ici (sauf si l'auteur n'est pas d'accord et EN RESPECTANT LES REGLES).
Nous posterons maintenant les nouvelles dès que nous les recevrons, pour plus de facilité.
D'ailleurs, où en êtes vous de vos nouvelles respectives?
Paillettes_Perfides
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