[Etape 2] Nerd_Reveuse
Voici la nouvelle de Nerd_Reveuse
Une idée de la cover?
Une petite note de l'auteure avant de commencer: Bonjour tout le monde! C'est Nerd_reveuse qui vous parle, pas nos organisatrices. Bon, de base, j'essaye de pas trop embêter les gens avec une note d'auteure, mais là c'est vraiment important.
Ma nouvelle se passe dans un contexte de maladie et de morts suite à cette maladie. La maladie en question est fictive, mais tous ceux qui ne se sentent pas à l'aise avec le contexte peuvent sauter la nouvelle. Je sais très bien que des gens sont particulièrement sensibles à ça, donc franchement personne ne vous en voudra si vous ne vous sentez pas de lire ça. Surtout pas moi.
Pour ceux qui restent -coucou-, cette nouvelle se passe également dans un univers parallèle à propos d'âmes sœurs dans lequel tout le monde naît avec les deux premiers surnoms que son âme sœur lui adresse. C'est mon premier essai avec cet univers, donc si ça se trouve c'est complètement raté. Vous me direz. Mais je me suis dit que tout le monde ne passait pas autant de tant que moi sur fanfiction . net à lire des OS guimauve, donc je fais cette NDA.
Voilà, j'arrête de vous embêter avec mon blabla et je vous laisse à la nouvelle, bonne lecture!
Le monde est d'une injustice criante, d'une injustice qui me fait encore pleurer maintenant. Nous voulions seulement être heureux, est-ce que c'était trop demander ?
Cette histoire n'est pas un roman qui se termine bien. C'est une histoire comme tant d'autres, triste, mélancolique, amère. Mon histoire, et celle d'Iseut.
Le monde aurait pu continuer sans qu'elle et moi nous rencontrions. Mais c'eût été trop simple, trop doux pour le destin, qui aime bien s'amuser avec les vies humaines.
Le destin est d'une cruauté incroyable. Iseut était un soleil, et les soleils finissent toujours avalés par l'océan. Mais pourquoi aussi tôt ? Pourquoi maintenant ?
Quand j'ai croisé son regard, à la fête de Roméo, j'ai senti un éclair me traverser. Je n'ai pas pu résister. J'ai demandé à Juliette qui c'était.
Elle m'a répondu que cette fille s'appelait Iseut, et j'ai fait rouler son nom sur ma langue. Iseut. C'était doux, un peu triste aussi. Sur le coup, je me suis dit que ce n'était rien.
Sauf que Juliette a insisté pour me la présenter. J'ai cédé, bien sûr. Comme toujours. Personne ne résiste à Juliette Capulet quand elle est dans cet état.
Elle m'a tiré par le bras jusqu'à la blonde, et nous a dit :
- Bon, Tristan, voici Iseut, une amie d'enfance de Roméo ainsi que ma cousine. Iseut, voici Tristan, le cousin de Roméo et accessoirement son meilleur ami. Je vous laisse discuter !
Et elle est partie en sautillant presque. Maudite entremetteuse.
- Bon, je suppose qu'elle nous surveille de loin pour vérifier qu'on parle. Alors, euh... Bonsoir ?
- Bonsoir, damoiselle, ai-je rétorqué en souriant.
Elle a eu l'air de se prendre un trente-cinq tonnes en pleine figure. Sur le coup, je n'y ai pas vraiment prêté attention, trop époustouflé par ses deux yeux bleus qui brillaient comme la plus pure des étoiles. Elle a vite repris contenance, cependant, et a souri en faisant un simulacre de révérence.
- De quoi voudriez-vous parler, damoiseau ?
- Eh ! Je suis pas un damoiseau, je suis un chevalier !
- Mmmh. Ne m'en veux pas, mais je te vois plus baron, à la limite, ou de la famille d'un roi, que chevalier.
- L'un n'empêche pas l'autre.
- C'est vrai. Alors, de quoi parlerons-nous pour éviter à cette pauvre Juju un torticolis à force de nous surveiller ?
On a discuté comme ça toute la soirée, à bâtons rompus, comme si on se connaissait depuis toujours. Vers la fin de la soirée, elle m'a glissé un bout de papier avec son numéro de téléphone et soufflé :
- Je dois rentrer, on s'appelle demain ?
J'ai rougi, souri et acquiescé.
- À vos ordres, damoiselle !
Elle a fait un pas en direction de la porte, a hésité et s'est ravisée. Elle est retournée à côté de moi, a posé un baiser sur ma joue et a murmuré :
- Merci pour la soirée, c'était bien.
Juliette, qui n'était pas très loin, m'a dit ensuite que j'avais murmuré un vague « De rien », mais je n'en ai aucun souvenir.
Iseut a ensuite salué Roméo, puis Juju, et est repartie chez elle. Et moi, tout le reste de la soirée, j'ai pensé à elle.
Le lendemain matin, je me suis réveillé avec la tête dans le pâté et une vague envie d'aspirine. Je m'étais décidément couché bien trop tard.
Je suis descendu dans la cuisine et Roméo m'a demandé avec un air entendu :
- C'était qui, la fille avec qui t'as passé toute la soirée ? Je ne l'ai vue que de dos...
- Iseut Morholtfarföräldrar-Lyse. Enfin, je suis pas tout à fait sûr du nom de famille. Ton amie d'enfance. La cousine de Juju.
- Mais bien sûr, Iseut ! Forcément, quand on ne voit pas bien les gens, on ne les reconnaît pas... Ça alors, qu'est-ce qu'elle a changé en six mois...
- Euh, Roméo, tu m'en parlais la semaine dernière en disant que tu venais de la voir...
- Oui, bon, ça va... Alors, tu comptes la rappeler ?
- Et toi, avec Juliette, ça avance ?
Il est devenu tout rouge et a bafouillé quelque chose d'incompréhensible.
- Pas de questions sur ma vie amoureuse !
- Si tu ne m'en poses pas sur Iseut.
- Mais, euh...
- Alors ?
- M'en fiche, c'est beaucoup trop drôle de t'embêter. Aloooors ?
- Mais tais-toi, c'est juste une amie ! On s'est parlé à peine quatre heures !
- Mmmh-mmh. Allez, à table !
On s'installa, et il ne s'est rien passé de notable par la suite.
Vers le début de l'après-midi, je trouvai enfin le courage d'appeler au numéro écrit sur le morceau de papier. Et, bien entendu, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer qu'elle avait une jolie écriture.
La sonnerie a retenti trois fois avant que quelqu'un ne décroche.
- Non, s'éleva une voix visiblement agacée, je ne veux pas de répondeur multifonctions et encore moins changer de forfait !
- Euh, allô ? C'est Tristan. Je suis bien chez Iseut Morholtfarföräldrar-Lyse ?
- Ah, Tristan ! Excuse-moi, je pensais que c'était encore le gars de mon opérateur.
- Non non, c'est moi. Alors, comment ça va ?
- Bah écoute, ça va. Et vous, chevalier ? Pas trop mal à la tête ?
Et là, j'ai su que j'étais dans la mouise. Un constat qui me rendit immédiatement heureux, paradoxalement. Parce que ce surnom (chevalier) était inscrit sur mon pied gauche.
- Tristan ? Tout va bien ?
- Oh, oui, excuse-moi.
- Y a pas de mal.
Notre conversation se poursuivit ainsi pendant une bonne demie-heure, jusqu'à ce qu'Iseut s'exclame :
- C'est complètement idiot ! Tu m'excuseras, mais j'ai une sainte horreur des écrans. Tu ne voudrais pas qu'on se voie, plutôt ?
- Bah, si tu veux... Où ça ?
- Le parc Vivaldi, tu connais ? Ils ont un bon glacier.
- Oui, je vois où c'est. J'en ai pour un quart d'heure.
- Parfait !
Elle avait raccroché sur un « à tout de suite » et j'avais commencé à me préparer.
J'étais sorti, prévenant Roméo, et avais fini par atteindre le parc Vivaldi, où Iseut attendait, sur un banc, Les Deux Tours dans les mains.
En m'entendant arriver, elle avait relevé la tête et souri.
- Bonjour !
- Bonjour, gente damoiselle, ai-je répondu en faisant un simulacre de révérence.
- On y va ? J'ai faim.
- Et après, on dit que c'est les garçons qui passent leur temps à manger...
- Chut.
Elle avait des taches de rousseur sur le visage, ai-je remarqué. Et elle avait mis une paire de lunettes.
- Tu n'avais pas de lunettes, hier...
- Non, quand je vais à des fêtes, je mets mes lentilles. Mais les lunettes sont plus confortables.
Elle a pris une glace fleur d'oranger-violette (pour être honnête, je ne savais même pas que ces parfums existaient) et moi, une vanille-framboise basique.
On a marché en discutant de tout et de rien, mais le meilleur moment de ma journée a définitivement été celui où elle a pris ma main.
- Alors, rayon de soleil, la taquinai-je, où allons-nous maintenant ?
- Où avez-vous envie d'aller, monsieur carotte ?
Je l'ai regardée avec un air incroyablement sérieux, et je lui ai dit :
- Il faut qu'on parle.
- Oui, t'as raison. On trouve un banc ?
- Hmm.
Je l'avoue aujourd'hui, j'avais peur de la conversation qui allait suivre. Après tout, Iseut pouvait très bien décider qu'elle ne voulait pas de notre lien. Auquel cas, bien sûr, je respecterai son choix.
On a fini par trouver un banc, sous un saule pleureur, et on s'est assis.
- Bon. Je suppose qu'il ne sert plus à rien d'essayer le déni ? a-t-elle soupiré. Enfin, c'est pas que tu ne me plais pas, au contraire, tu es très mignon et adorable et tout, mais je m'attendais juste pas à trouver comme ça le mec qui a écrit « damoiselle » sur l'intérieur de mon poignet. Sans compter le « rayon de soleil » sur l'épaule.
- Si ça te rassure, monsieur carotte et chevalier ne sont pas non plus très courants.
- Le truc, c'est pas que tu ne me plais pas. C'est juste que c'est un peu beaucoup. Tu m'en voudras énormément si je te dis que je n'ai pas envie de me marier maintenant ?
- Pour être parfaitement honnête avec toi, ce n'est pas non plus dans mes projets.
- Bien ! Ça, au moins, c'est fait. Pour le reste...
Elle s'est penchée sur moi et m'a embrassé. À ce moment là, mon cerveau a totalement disjoncté, traversé par un éclair mille fois plus puissant que lorsque j'avais croisé son regard la première fois. C'était seulement la veille ? À l'époque, j'aurais juré que nous nous connaissions depuis mille ans...
- Voilà. Beaucoup mieux, a-t-elle déclaré.
- Si tu le dis...
- Je le dis. Pourquoi tu souris comme ça ?
- Je suis vraiment, vraiment heureux d'être ton âme sœur.
Elle a souri, et m'a embrassé une nouvelle fois. Cette fois-ci, j'ai réussi à rester assez concentré pour me rendre compte que j'avais l'impression d'être à la maison.
Iseut s'est décalée, reculée et a souri de nouveau.
- Moi aussi, chevalier, moi aussi.
Elle est repartie une heure plus tard (pour cause de devoirs) et je suis resté là comme un idiot. Mais un idiot heureux. C'est ce qui fait toute la différence.
Je me suis rendu compte que j'avais le sentiment d'être enfin complet, après des années à chercher inconsciemment. Et ça m'a fait un bien fou.
Les six mois qui se sont écoulés par la suite ont été parfaits. On se retrouvait souvent au parc, parfois avec Juliette et Roméo, qui avaient enfin fini de se tourner autour et avaient commencé leur couple. Mais ça s'est gâté en novembre.
Pas à cause d'Iseut, bien sûr que non. À cause d'une malédiction qu'un de mes ancêtres avait lancé sur une arrière-arrière-arrière-etc-grand-mère de ma petite-amie.
J'aurais sans doute dû m'en douter. Elle était pâle, cernée et paraissait totalement épuisée, loin de mon Iseut habituelle.
Elle m'a appelé, un jour (le 6 novembre, je m'en souviens encore) et m'a demandé de venir au parc d'une voix blanche.
Je suis arrivé, inquiet, et je l'ai vue allongée dans l'herbe.
- Qu'est-ce qui se passe, rayon de soleil ?
- On m'a diagnostiqué une malédiction du sang récessive, a-t-elle soufflé.
- Mais... Attends, quoi ?
- D'après les médecins, j'en ai encore pour un an. Grand max.
- Non, attends, c'est pas possible... Il y a forcément une solution ! Si quelqu'un comme toi m'aime, il doit y en avoir une. Parce que tu es tellement mieux que moi. Je vais trouver quelque chose ! Je te le promets !
- Non, s'il te plaît. C'est ma dernière année, je voudrais juste que ce soit... Avec toi. Je t'aime, Tristan.
- D'acord. Mais je suis sûr qu'ils disent des bêtises, tu vas t'en sortir. Pas vrai ?
Elle a souri, un sourire un peu triste qui n'atteignait pas totalement ses yeux.
- Je ne sais pas, Tris. Je ne sais pas.
Après ça, comme si elle voulait se prouver quelque chose, elle a été encore plus exubérante qu'avant. Elle m'entraînait dans des endroits pas possibles, avec son fichu sourire que je suivrais jusqu'au bout du monde. Et je me disais qu'elle allait mieux.
Oh, bien sûr, il y a eu les moments plus durs. Ceux où elle était obligée de rester au lit parce que le monde tournait trop, ceux où elle ratait les cours parce qu'elle était malade. Mais je pensais que ça allait. Même si je m'inquiétais quand même.
Jusqu'à cette nuit, cette nuit terrible où sa mère m'a appelé, paniquée, pour me prévenir qu'Iseut venait de cracher du sang et avait été emmenée à l'hôpital. À ce moment-là, j'ai senti mon monde qui commençait à s'écrouler.
Je lui ai répondu que j'arrivais, j'ai prévenu mes parents et je suis sorti en trombe à une heure du matin, en pyjama, dans la rue. La situation aurait pu être comique, si je n'avais pas été aussi pressé.
J'ai déboulé à l'hôpital et demandé à voir Iseut Morholtfarföräldrar-Lyse, en écorchant comme à chaque fois son nom. L'hôtesse d'accueil m'a redirigé vers les urgences, et mon cœur a eu quelques ratés.
S'il vous plaît, faites qu'elle vive.
J'ai couru. Le plus vite possible. Au final, je suis arrivé dans sa chambre et ses parents étaient à l'intérieur.
- Tristan ? a-t-elle marmonné. C'est toi ?
- Oui, c'est moi, mon amour. Tout va bien ?
- Je pète la forme.
Elle s'est rendormie, et je me suis senti un peu mieux. Elle était en vie. J'ai rapidement salué ses parents et j'ai grimpé dans le lit à côté d'elle.
- Qu'est-ce tu fais, Tristan ? m'a demandé sa mère, étonnée.
- J'ai besoin de savoir qu'elle est en vie. Tout le temps. Je m'inquiète beaucoup trop. Alors je reste là.
Monsieur Morholtfarföräldrar-Lyse a soupiré et acquiescé.
- Oui, je comprends. J'aimerais bien pouvoir faire pareil.
- Vous voulez ma place ?
- Garde-la. Tu vas en avoir besoin.
J'ai dû m'endormir, à un moment, mais je n'en garde aucun souvenir. Quand je me suis réveillé, Iseut me regardait dormir, et ç'aurait pu être malaisant si ce n'avait pas été aussi triste.
- Hey, ai-je soufflé.
- Hey, a-t-elle croassé. Elle souriait, néanmoins.
- Il va falloir que j'aille en cours. S'il te plaît, repose-toi et ne fais rien de stupide. Je ne veux pas te perdre. Je t'en supplie.
- Je te promets que je resterai tranquille.
- Je t'aime, Iseut. Reste avec nous. S'il te plaît.
- Je te le promets. Je t'aime, Tris.
Je l'ai embrassée une dernière fois, j'ai couru au lycée et je me suis dépêché de me mettre en rang. Je l'avoue, je ne crois pas avoir écouté un seul mot du prof. En fait, j'ai passé la journée dans une sorte de brouillard d'inquiétude.
Je suis retourné à l'hôpital dès la fin des cours, et Iseut m'attendait. Plus pâle que le matin même, mais elle était vivante.
Je me suis presque écroulé de soulagement. Oh, merci.
- Tu vas bien ?
- Ça ira, ai-je répondu. Et toi ?
- Bof. On fait aller.
Je suis resté jusqu'au soir, et les infirmiers ont été obligés de me mettre dehors. J'aurais parfaitement pu passer la nuit ici.
D'après les médecins, son état était stable. Je suis rentré chez moi, sans vraiment dormir. J'attendais, anxieux, un appel qui me dirait qu'Iseut était morte.
Grâce aux dieux, ce ne fut pas le cas ce jour-là. À partir de ce moment, une sorte de routine atrice s'installa. J'allais la voir tous les jours, le matin tôt et le soir dès la sortie du lycée, et je restais avec elle. Nous regardions des films, faisions des jeux de société ou des blagues. On essayait d'oublier qu'elle pourrait mourir à tout moment.
Je pensais qu'elle vivrait. Le destin m'a prouvé que non. Un soir, peut-être deux heures après m'être endormi, je me suis réveillé en sursaut, avec l'impression d'être déchiré.
C'est une sensation impossible à décrire. J'ai senti mon âme être arrachée, mutilée, amputée et finalement m'être rendue. Et j'ai eu la certitude qu'Iseut était morte.
Roméo m'a raconté le cri que j'ai poussé, de la douleur pure. Il m'a dit que je m'étais précipité à l'hôpital, qu'il m'avait suivi et qu'il était resté toute la nuit avec moi devant le lit de ma petite-amie. Pour être honnête, je n'ai que des bribes de souvenirs.
La mère d'Iseut qui se penche vers moi, en larmes. Son père qui m'explique vaguement la situation. Une main sur mon épaule. Des paroles de condoléances. Le corps d'Iseut, pâle, dans un grand drap.
Je ne suis pas allé en cours le jour suivant. Je dormais mal. Il était impossible qu'Iseut soit morte, et pourtant, au fond, je le savais.
Je ne me sentais pas complet. Comme si j'avais été coupé en deux, qu'une partie de moi était partie avec Iseut.
Je me souviens très clairement, par contre, de l'enterrement. Il n'aurait pas dû faire aussi beau et pourtant, au fond, je me souviens m'être dit que c'était ce qu'elle aurait aimé. Le ciel bleu.
Je me souviens de la douleur. Elle n'est jamais vraiment partie. J'ai juste appris à vivre avec. Mes tatouages se sont effacés. Je ne les ai pas fait refaire. Il ne me servirait à rien d'avoir un rappel de plus de ce que j'ai perdu.
Il ne se passe pas un jour sans que je maudisse le destin, ni une heure sans qu'elle me manque. Nous ne voulions qu'une seule chose, être heureux, et même ça on nous l'a retiré.
Alors voilà. C'était l'histoire d'Iseut, et pourtant ça ne l'était pas tout à fait. Plutôt la nôtre. Avec tout ce qu'elle a d'amer et pathétique. Je l'entends presque me souffler que cette fin est ridicule, et elle a raison, mais je ne vois pas comment conclure.
Profitez de ceux que vous aimez, vous ne savez jamais ce qui peut arriver.
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