Ma tête tournait, je me demandais ce que j'avais fait, comment avais-je pu faire ça et ce qui m'avait prise. Malgré mes pensées, je courais dans les rues peu éclairées. Malgré le froid et la fatigue, je ne ralentissais pas. Quand soudain il m'arrêta. Je regarda son visage blafard et long, ses lèvres presque inexistantes tant qu'elles étaient mince. Le géant que dis-je le colosse, me dévisageait comme si j'étais une bête de foire. L'hercule était d'une pâleur presque translucide même fantomatique continuait intrigué à m'observer. J'admirais ses formes d'athlète et son odeur d'animal sauvage. Je lorgnait son cou de taureau saillant et ses puissants muscles qui lui donnait un air de dieu. Il m'analysait dans un silence rempli par sa fort respiration et par l'air qu'il soufflait sur mon visage. Je baissa la tête et vue avec horreur se qu'il lui servait de jambes. Je me frotta les yeux pour faire dissiper cette image. Je soulève la tête pour m'apercevoir horrifié que son placide visage c'était métamorphosé tout comme ses jambes. Mon cerveau arriva enfin à nommé l'être en face de moi. Ce mastodonte était un gigantesque minautor. Car ses fortes jambes comme deux troncs d'arbres étaient recouvertes d'un pelage blanc, gras et mal propre, et il avait pour pieds une paire de gros sabots. Son visage qui était au début si humains était maintenant celui d'une bête, il possédait des naseaux, un museau et une paire de cornes lui était apparue au-dessus de deux petites oreilles. Il battait de la queue pour chasser les mouches qu'il l'entourait. Une fumée sortie du sol et l'enveloppa puis s'évapora en me laissant seule sur le trottoir glacé.