Calamité,

Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés
Ce brouillard de lignes difficiles à déchiffrer
Au milieu des vapeurs, de l'alcool et de la fumée
Tu es mon épine de réalité

Et chaque jour, ma solitude tu viens peupler
Faisant de mon existence un triste nuancier
Ou tu fais prendre à l'ivresse une teinte grisée
Que la vérité teindra de noir à chaque nuitée

Comment respirer avec un cœur inanimé
Et des larmes en océan déshydraté
Quand même la chaleur s'est envolée
Loin de moi et de cette nuit de juillet

Je ne te vois plus depuis ton échappée
Et je n'ai plus le cœur à palpiter
Même ton souvenir me paraît délavé
J'ai tellement rêvé de toi que tu perds ta réalité

PerledeFeu
LesColombes