Partie 5 - Envie
Avec un peu de retard (parce que je suis incapable de tenir un planning...)
Chapitre beaucoup plus long puisque c'est le dernier !
⚠️Présence de lemon les enfants🔞
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Je glousse de façon ridicule. Ma virilité (préalablement refroidie par notre échange) est réveillée par sa voix rauque. J'ai de nouveau chaud.
« Tu devrais vérifier tout de suite si tu as encore des préservatifs avant que je ne te lâche plus de la nuit, murmurais-je à mon tour. »
Il rit et se détache de moi pour tendre le bras vers sa table de nuit et en sort une boite violette.
« Il n'en reste plus qu'un... et il est encore bon ! s'écrie-t-il victorieux. »
Je ris à mon tour et l'attire à nouveau contre moi. Je ne lui dirai pas que j'ai une boite entière dans ma trousse de toilettes...
Nos lèvres se retrouvent encore, après qu'il ait posé le préservatif à portée de main. Cette fois nos langues sont de la partie et j'ai de plus en plus chaud. Ses mains sont sur mon dos, mes cuisses, mes fesses, remontent sur mes épaules. Sa virilité est pressée contre ma cuisse et je la sens gonfler au rythme de nos caresses.
Mes mains tiennent fermement sa taille, refusant de le laisser s'éloigner de moi à nouveau. Sans attendre plus, je reprends notre position initiale, attirant ses jambes entrent les miennes, maintenant son torse contre le mien. Il pousse un soupir lorsque nos érections se touchent à nouveau. Mon bassin bouge lentement contre le sien, nous procurant de délicieuses sensations.
La chaleur de la pièce est revenue aussi vite qu'elle est partie. Avoir Tae nu contre moi m'excite plus que de raison.
Je laisse mes mains parcourir à nouveau son dos, le griffant légèrement par endroit. Ça le fait frissonner, j'adore ça. J'adore lui faire de l'effet.
Ses lèvres ont déviées sur ma mâchoire et sa bouche est maintenant dans mon cou. Il s'amuse à laisser quelques baisers humides jusqu'à ma clavicule, avant de laisser sa langue remonter jusqu'à la base de mon oreille. J'ai des frissons. Je soupire de plaisir. Mon dieu qu'il est doué ! Il n'a encore rien fait de spécial et je le trouve déjà doué... Je me ferai presque de la peine si mon cerveau ne s'était pas fait la malle !
« J'ai tellement envie de toi... murmure-t-il d'une voix grave en pressant son érection contre la mienne. »
Oh putain... Je crois que j'ai gémis. Fort.
Sa main vient caresser mon torse, s'arrête sur mon téton tandis que sa langue et ses dents jouent désormais avec mon lobe.
J'empoigne ses fesses en ondulant du bassin. J'ai très, TRES envie de lui.
« Moi aussi Tae, j'ai très envie de toi. »
Il grogne. Bordel j'ai jamais entendu un grognement aussi bandant ! C'est sûr, à ce rythme là je vais jouir avant même qu'il me touche !
Sa main descend le long de ma cuisse lorsqu'il se stoppe soudainement.
« Bordel, grogne-t-il, j'ai pas de lubrifiant... »
Il lève vers moi des yeux désespérés. J'en ai dans ma trousse de toilettes. Mais là, elle me semble beaucoup trop loin. Et puis, j'ai aucune envie de quitter ses bras. De toute façon je suis tellement excité que je pourrai tout prendre... Mais bon, là je pense à un moyen de le rendre un peu plus fou, je vais pas laisser passer ça !
Sans répondre et sans le quitter des yeux, j'amène sa main à mes lèvres, m'empare de son index que ma langue s'empresse de lécher avant de le prendre en bouche. Cette fois-ci c'est lui qui lâche un gémissement incontrôlable. Je sens sa respiration s'accélérer et son cœur cogner contre mon torse. J'ajoute un autre doigt à ma bouche, puis un troisième, répétant le même petit jeu sans le quitter des yeux. Je joue avec ma langue comme j'aurai pu le faire avec son sexe. Sexe que je sens d'ailleurs pulser contre moi. J'ai l'impression que son cerveau s'est lui aussi fait la malle, pour ma plus grande satisfaction.
« T'es... putain de bandant... »
Bordel. Je lâche ses doigts et appuie sur sa nuque pour reprendre possession de sa bouche tandis que sa main file directement jusqu'à mon intimité qu'il ne perd pas de temps pour caresser.
Il entre un premier doigt en moi. Je caresse son torse, titille ses boutons de chairs, gémis... Quelques minutes passent pendant lesquelles ses doigts font des miracles, mes mains parcourent son corps, nos bouches se cherchent, se trouvent, nos langues tournent, nos érections se caressent...
Il retire ses doigts et attrape le préservatif. Il l'enfile en me regardant intensément. A peine retrouve-t-il mon corps que je presse ses fesses vers mon intimité. Qu'il me prenne bordel !
Il ne se fait pas plus prier et me pénètre lentement. Nous nous crispons tous les deux sous l'afflux de sensation. Lui, sans doute pour ne pas jouir trop vite. Moi pour réprimer la douleur. Ce n'est pas agréable mais c'est lui. Il est en moi. Il est contre moi. Il m'embrasse. Je m'embrase. Il patiente un peu. Se retire avec douceur. Reviens tout aussi lentement. Il répète ce schéma jusqu'à ce que mes gémissements résonnent à nouveau. Il a fermé les yeux. Il est concentré. Il est beau. Putain, il est putain de beau ! Et il me fait l'amour.
Je le serre plus fort contre moi, agrippe ses épaules, enroule mes jambes autour de ses hanches, je veux que chaque parcelle de mon corps le ressente.
Ma main attrape ses cheveux. Ma bouche mord sa lèvre. Il gémit de plaisir. Ses joues sont rouges. Tout son corps se tend sous l'effort et il est beau. Et le plaisir monte de plus en plus parce qu'il touche mon point sensible depuis plusieurs secondes, minutes, peu importe.
Je crois que je crie. Je m'en fiche. Il est beau. Et c'est bon. Et mes mains caressent son dos, le griffent. Je crie un peu plus fort, c'est beaucoup trop bon ! Mon bassin vient lui-même rencontrer le sien. Je l'entends gémir plus fort. Il se pose sur un coude, il commence à fatiguer. Sa main vient empoigner mon sexe. Putain. J'en peux plus, le plaisir est trop fort. Il accélère encore. Il gémit plus fort. Tout son corps se contracte et sa gorge laisse échapper un grognement rauque contre mon cou. Il vient de jouir et ma bulle de plaisir explose à la pensée que c'est grâce à moi. Mon corps se contracte et je crie. Il s'écroule sur moi.
Je caresse doucement son dos, essayant de reprendre contact avec la réalité tout en retrouvant mon souffle. Il se retire, m'arrache un ultime frisson et vient m'embrasser. Encore. Je m'en lasserai jamais c'est sûr. Il s'écarte et se redresse pour retirer le préservatif. Je le regarde. Il est beau. Je l'aime.
Merde. Je l'aime. C'était prévisible mais pas indispensable. Bordel. Reprends-toi Kook, c'est pas le moment de penser des trucs comme ça.
Il me tend la boite de mouchoir et j'essuie rapidement la semence qui coule sur mon ventre pendant qu'il se rallonge à mes côtés.
« C'était... la vache..., dis-je en le regardant. »
J'attrape sa main et l'embrasse avant de me coller à lui. Il a l'air crevé. Il faut dire qu'il a tout donné. Je souris en lui caressant la joue. Je ressens le besoin de le rassurer, de le complimenter.
« T'as été parfait, j'ai rarement pris autant mon pied. »
Je souris en le regardant et il me sourit à son tour. Je l'embrasse à nouveau avant de me lever pour éteindre la lumière.
Enfin...
Avant d'essayer de me lever puisque mes jambes n'ont pas répondu et m'ont rassis d'office sur le lit, m'arrachant une grimace de douleur et déclenchant l'hilarité de son occupant.
« Te moques pas... je souffle, gêné.
- Je me moque pas, répond-il avec un grand sourire faussement innocent.
- Pas de ma faute si t'as été trop efficace... »
Il détourne le regard en riant. Il a l'air fier de lui. Remarques, il peut ! Aucun de mes ex ne m'avait fait ressentir autant de choses. Et Dieu sait qu'Hoseok était doué !
Après quelques secondes, mes jambes se décidèrent enfin à répondre et je pu éteindre la lumière, ainsi que celle du salon avant de revenir m'écrouler sans douceur sur le lit, et par la même occasion sur son occupant.
« Eh ! T'es lourd ! proteste-t-il.
- C'est con, parce que mon corps veut pas se relever.
- C'est con effectivement. Si j'étais pas aussi vidé je t'aurai dégagé. Mais là j'ai trop la flemme.
- Quel romantisme, je pouffe.»
Aller, c'est bien parce que c'est lui. Je me redresse tant bien que mal et rampe pour me retrouver à ses côtés sous la couette. Il m'attire contre lui et m'invite à poser ma tête sur son épaule. Je l'embrasse rapidement avant de m'allonger.
« Tu as aimé ? je demande timidement après quelques secondes de silence.
- Bien sûr ! répond-il précipitamment. Evidemment que j'ai aimé ! »
J'aurai aimé qu'il me le dise lui-même mais je sais que ce n'est pas dans sa nature. Je resserre un peu plus mon bras autour de son torse et ferme les yeux.
« Kook...
- Mmh ?
- J'ai... jamais été autant excité par quelqu'un... tu me fais un effet dingue et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas craquer tout de suite tant c'était bon... avoue-t-il dans un murmure. »
Mes yeux se sont rouverts sous la surprise. Je n'ose pas bouger. Est-ce que j'ai rêvé où est-ce qu'il a bien dit ce que j'ai cru entendre ?
« Tu peux répéter ?
- S'il te plait... non, m'oblige pas à redire ça, c'était gênant, supplie-t-il.
- Tu penses vraiment ce que tu as dit, l'interrogeais-je en me redressant pour lui faire face.
- Bien sûr, j'ai pas de raisons de te mentir là-dessus... »
Mon cœur s'emballe. Je retiens de justesse le « je t'aime » qui menace de quitter mes lèvres et je l'embrasse à nouveau. Passionnément. Je ne sais pas si c'est possible mais j'essaye de lui transmettre tout ce qu'il me fait ressentir.
« Merci, dis-je enfin après cet échange passionné, mes yeux ancrés dans les siens. Merci de me faire confiance. Merci de me rassurer. Merci de me parler. »
Cette fois c'est lui qui vient m'embrasser. Et peut-être que je me fais des films mais je crois ressentir tout ce qu'il éprouve pour moi en ce moment même, un mélange d'émotions indéchiffrables mais puissantes.
Après cet ultime échange, je repose ma tête sur son torse. Le trop plein d'émotions de ce soir a raison de nos corps et nous finissons par nous endormir l'un contre l'autre.
***
Je me réveille tôt. Enfin, je suppose. J'ai aucune idée de l'heure qu'il est et je ne me souviens pas vraiment de ce que j'ai fait de mon portable hier. Je suis toujours dans son lit. Son bras est sur mon ventre. Je me souviens m'être décollé de lui dans la nuit parce que j'avais trop chaud. Je le distingue un peu dans la pénombre. Les volets ne sont pas fermés. Il doit être tôt car le soleil n'est pas levé. Seul un lampadaire transmet un peu de lumière à la pièce. J'espère qu'il a bien mis son réveil. Ça me stresse. J'ai pas envie qu'il soit en retard à cause de moi. J'ai pas non plus envie de devoir me stresser pour partir. De toute façon j'ai pas envie de partir.
Mais il va bien falloir. Il a son travail et j'ai des plans pour les prochains jours que je ne peux pas repousser. Il va falloir mettre fin à cette petite bulle de bonheur et retrouver une vie normale. Est-ce qu'il voudra me revoir ? Est-ce qu'il osera reprendre contact avec moi une fois qu'on sera de nouveau seuls dans nos vies ?
J'observe son visage apaisé sur l'oreiller, sa respiration lente. Je sais que je l'ai déjà dit mais il est beau.
Comment il sera au réveil ? J'ai peur qu'il se renferme à nouveau. Je ne veux pas qu'il se renferme à nouveau. Je veux garder ce Tae là. Celui qui m'a ouvert son cœur, qui m'a montré ses angoisses et ses peurs. Celui qui m'a serré contre lui. Celui qui m'a dit qu'il était prêt à des efforts pour me rendre heureux.
Ça y est je panique. J'ai peur qu'il se réveille. Je devrais peut-être partir maintenant non ? Et éviter toute cette angoisse de le voir au réveil ? Non. J'ai beaucoup trop envie de rester pour ça. Et puis, il pourrait croire que je voulais juste le baiser. Non, il faut que je reste et que je sois fort. Pour lui. Il faut que je lui montre que je serai toujours là quoi qu'il arrive, quoi qu'il décide. Je dois lui montrer qu'il a eu raison de me faire confiance hier soir.
Il bouge dans son sommeil et me tourne le dos. Il ne me touche plus. Il est trop loin. J'ai envie de me coller de nouveau à lui. Peut-être qu'il a trop chaud ? Oh et puis merde, autant profiter qu'il soit dans le même lit que moi.
Je me rapproche de lui et me colle à son dos. Étonnamment, il est glacé. Ça me fait du bien. Je remonte la couette sur nos épaules et passe un bras autour de sa taille. Je retiens un hoquet de surprise lorsqu'il agrippe ma main pour la plaquer contre son torse sans la lâcher et pousse un soupir de bien-être.
Ma respiration se calme en sentant sa peau contre la mienne. J'ai bien fait de m'écouter...
***
Une sonnerie retenti et je le sens bouger pour quitter mes bras. Je râle pendant qu'il tente d'atteindre l'objet des enfers. Il y parvient après plusieurs secondes à tâtonner dans le vide et se laisse retomber sur le matelas. J'en profite pour l'attirer à nouveau contre moi, le collant à mon torse pendant que j'enfouis ma tête dans son cou. Il attrape ma main et la porte à ses lèvres, l'embrassant tendrement avant de la plaquer contre son torse. Je resserre mon étreinte en laissant mes rêves reprendre contrôle de mon esprit.
J'ai l'impression que je viens à peine de fermer les yeux lorsque la sonnerie infernale reprend. Cette fois-ci il bouge à peine pour l'éteindre mais pousse un gros soupir.
« Faut que j'me lève... marmonne-t-il d'une voix rauque.
- Pas envie...
- Moi non plus... mais il faut Kook. »
Il rigole lorsque je le sers encore plus contre moi, le bloquant dans mes bras, ma tête toujours enfouie dans son cou.
« Kook, sois raisonnable.
- Non.
- Kook...
- Mmh...
- S'il te plait.
- ...
- Je vais être en retard.
- Pas mon problème...
- Ça peut le devenir.
- M'en fous... »
Il tente de se débattre mais je résiste. Maintenant un peu plus réveillé, j'en profite pour embrasser son cou, lui déclenchant une série de frissons.
« C'est pas du jeu ! Comment je fais moi, si je veux t'embrasser ! »
J'ai relâché mes bras sans m'en rendre compte, surpris et il en a profité pour s'échapper et sortir du lit. Il rigole en ajustant ses lunettes sur son nez. Il est encore nu. Quelle vue mes aïeux...
« Trop facile, me dit-il avec un clin d'œil.
- Maiiiis... Taeee... gémis-je en tendant le bras vers lui.
- Lève-toi ! Je vais te sortir de quoi déjeuner. Tu prends quoi le matin ?
- Ce que t'as... je bougonne en me redressant tant bien que mal.
- J'ai du café et le truc que t'as bu hier soir. Et il doit me rester des bananes si t'as faim.
- Café c'est bien.
- Ouai, je crois qu'il t'en faut ! plaisante-t-il. »
Je ne le pensai pas si actif dès le matin ! Il sort rapidement de la chambre après avoir enfilé un boxer et un T-shirt, agitant ses fesses sous mes yeux. Je veux cette vue tous les matins.
Il quitte la pièce et je me motive enfin à bouger. Je veux pas être loin de lui. Mon regard parcourt la pièce à la recherche de mon boxer.
Ah.
C'est vrai.
Il est dans le salon.
« Tae ?
- Quoi ?
- Tu pourrais me rapporter mes affaires ? A moins que tu préfères que je me balade à poil ? »
Je souris en imaginant sa réaction. Il fallut quelque secondes pour que finalement mon boxer vole à travers la pièce, atterrissant au coin du lit sans un mot de plus de sa part. Je rigole en me rendant compte qu'il m'a seulement donné mon bas. Bien, je vais rester torse nu alors.
Lorsque j'entre dans la pièce principale, il est dans la partie cuisine, occupé à lancer la machine à café. Je ne peux résister à l'envie de le prendre à nouveau dans mes bras alors c'est ce que je fais.
« Bien dormi ? je demande en enroulant mes bras autour de sa taille et en posant ma tête sur son épaule.
- Oui... et toi ?
- Oui, très bien. »
Je viens à nouveau embrasser son cou et je souris en le sentant pencher subtilement la tête pour me laisser plus d'accès. Lorsque le café est enfin prêt, il se retourne et m'embrasse sans me laisser le temps de réfléchir. Mon corps vient se presser contre le sien, le bloquant contre le plan de travail tout en continuant de le serrer contre moi. Ses mains sont autour de mon cou et sa langue caresse mes lèvres, demandant l'accès à sa jumelle.
Il m'embrasse et je suis désormais parfaitement réveillé. Et je commence à avoir chaud malgré ma tenue légère. Mais il met fin au baiser, m'arrachant un grognement de déception.
« Il faut que je me prépare, je peux pas rater le boulot, s'excuse-t-il.
- Je sais... j'ai juste aucune volonté pour te résister...
- Je vois ça, ricane-t-il. »
Je le lâche à contre cœur et il me tend mon café avant de se diriger vers la chambre dont il ressort à peine 30 secondes plus tard avec des affaires propres.
« Je vais prendre une douche, fais comme chez toi ! »
Je pose donc ma tasse sur la table basse et cherche mon portable dans l'intention de traîner sur les réseaux sociaux. J'en profite pour récupérer nos affaires éparpillées un peu partout dans la pièce. J'envisage une seconde d'embarquer sa chemise pour avoir son odeur avec moi avant de me rendre compte que ça fait un peu psychopathe. Je finis par poser ses affaires sur son lit et range mon short dans mon sac. Je retrouve mon portable dans la poche de celui-ci.
20 minutes plus tard, Tae sort de la douche, propre, coiffé, ses lunettes sur son nez et encore plus beau qu'hier dans sa chemise blanche et son jean slim bleu foncé.
« Je t'ai laissé une serviette sur le lavabo, me dit-il en lançant la machine pour se faire un café à son tour.
- Merci. T'es magnifique.
- Merci... »
Je récupère mon sac et prends ma douche. Je fouille pour récupérer des affaires propres : un T-shirt noir moulant et un jean slim bleu déchiré aux genoux. Je me brosse les dents et jette un dernier coup d'œil au miroir avant de sortir. Ça va, je suis canon.
Tae me détaille lorsque je sors enfin de la salle de bain. Il est sur son portable, posé dans le canapé, son café à peine entamé sur la table basse. Je le vois sourire et baisser les yeux. Je jette un coup d'œil à l'heure : 7h52. J'ai dis que je partais à 8h. J'ai pas envie. Il le faut. Mais putain ce que j'ai pas envie. Je m'assois à côté de lui.
« Va falloir que je te laisse. Et j'ai pas envie, annonçais-je tristement.
- J'ai aucune envie que tu partes non plus. Mais même si tu restais un peu plus il faudrait que tu partes à un moment.
- Je sais... »
Je me tourne vers lui. Il a les yeux baissés sur ses mains. Il a posé son portable quand je me suis assis. Je lui prends la main et la porte à mes lèvres. Puis je pose ma main sur sa joue, tournant son visage vers le mien pour l'embrasser tendrement.
Ses mains viennent tenir mes épaules, ma nuque. Nos langues se retrouvent.
Je finis par mettre fin au baiser à contre-cœur et me lève pour partir. Il me suit jusqu'à la porte sans un mot. Je m'apprête à lui dire au-revoir lorsqu'il m'attire à nouveau à lui. Ses mains accrochent ma nuque avec force, m'attirent contre lui. Les miennes viennent s'enrouler dans son dos, le collant à mon corps déjà en manque de sa présence. Il vient mordre ma lèvre inférieure, et nos langues se retrouvent une ultime fois. Le baiser est plus dur, plus fiévreux. Comme s'il essayait de me transmettre sa douleur de me laisser partir. Mais encore une fois, c'est sans doute moi qui me fait des films.
Il finit par relâcher la pression sur ses mains et retirer sa langue, laissant seulement ses lèvres pressées sur les miennes. J'ai peur de ne jamais le revoir. Ça ressemble à un baiser d'adieu. On n'a pas parlé de se revoir. Est-ce qu'il en a seulement envie ? Il s'éloigne. Je ne veux pas le quitter.
« Il faudra qu'on se revoit Kook. »
Je respire à nouveau et je souris.
« Quand tu veux !
- Sois prudent sur la route.
- T'inquiètes. Bon courage pour ton boulot ! »
On se sépare et il m'ouvre la porte. Je sors de l'appartement et lui adresse un petit signe de la main en m'éloignant vers les escaliers. Il referme la porte.
J'ai mal dans la poitrine.
J'ai peur qu'il ne me rappelle jamais.
Mais j'ai jamais autant aimé l'Univers que maintenant.
~ ~ ~ ~ ~
Il est probable que cette histoire ait une suite un jour, mais vous pouvez la considérer comme terminée pour l'instant. Dites-moi si une suite vous intéresserait.
Merci beaucoup de l'avoir lue !
Je vais sortir d'ici la fin de la semaine un petit OS VKook. Il s'appellera "Gravé". Ce sont les mêmes personnes qui m'ont inspirées (donc en quelque sorte les même personnages). L'idée de base est la même (retrouvailles après une rupture). C'est juste vachement moins optimiste...
Voilà, voilà. Je vous invite à vous abonner si vous souhaitez ne pas rater sa sortie :3 (Technique de fourbe, tmtc)
Encore merci <3
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