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Bonjour, je suppose.

Je suis assez stressée car c'est la première fois que j'écris une partie d'un "Parler"... Je pensais le faire sur celui juste avant, comme il a une valeur symbolique à mes yeux, mais comme le nombre maximal de parties apparemment atteint, je le fais ici.

Je ne sais pas vraiment par où commencer, mais le mieux serait peut-être celle qui m'amène ici. (Une partie chiante à zapper.)

Toi, qui peut-être se reconnaîtra à travers ces quelques lignes. Toi qui m'aide quand j'en ai besoin, qui m'écoute et qui me permet d'aller mieux.
Sur Parler, tu n'avais pas l'air de te rendre compte de tout ce que tu m'apportes. Je pourrais te répondre à haute voix, ou par mp, mais je ne le ferais pas pour conserver l'usage de Parler.
Peut-être que tu ne me liras jamais, mais je m'en fous. Peut-être que nous sommes en train de parler sur une autre plateforme, au moment où j'écris cette merde.
Il y a des moments où on est froides comme si on jouait à celle qui vexera plus l'autre. Il y a des moments où on délire tellement loin que c'est comme si le monde nous écoutait. Il y a des moments où nous sommes tellement soudées, qu'on dirait des sœurs.
Toi qui a déjà pleuré sur moi, moi qui l'ait fait aussi.
Toi qui m'as fait découvrir Wattpad. Moi qui t'as montré cette autre application, où l'on passe notre temps.
Toi qui m'as permis de me libérer de l'ambiance de merde chez moi en m'invitant à dormir.
Moi qui essaye de te conseiller au mieux quand il le fallait.
On a rit, on a pleuré, on s'est engueulées comme jamais. On s'est fait la gueule, on s'est disputées implicitement.
Je crois que tu es l'une des personnes les plus proches de moi, si ce n'est la. Tu sais tellement de choses compromettantes sur moi, que si notre amitié se terminait pour de bon, je migrerais au Groenland, sans hésitation. Peut-être que le problème du réseau et du wifi m'en empêcherait, peut-être.
Je ne sais pas comment te remercier, ni te qualifier. Tu es belle, forte, grande, un rayon de soleil quand tu t'y mets.
Des fois, je t'observe en me disant juste que je suis fière de toi, de te compter parmi mes proches, et ce depuis quelques années à peine.
D'autres fois, j'ai envie de t'hurler dessus, de te frapper, de t'insulter et qu'on ne soit même plus des connaissances. Mais ça, c'est un peu mon côté relou, avec du recul, je ne le pense pas vraiment.
Je ne sais pas vraiment quoi te dire. Juste que je te hais et t'aime en même temps, comme pour tous mes proches. J'ai conscience d'être très souvent insupportable, hyperactive et ancrée dans ce masque que tu as su percé.
Mais malgré tout mes non-dits, tout ce que je te gueule dessus certaines fois, je ne veux pas être un poids pour toi. Juste une amie, je veux que tu puisses te reposer sur moi sans peur de me vexer. Et en même temps je ne veux pas que notre relation actuelle change. Une amitié sans engueulades n'en est pas une, après tout.
Je t'emmerde comme je t'apprécie. Tu es géniale. Mais tu es humaine alors toi aussi tu as le droit de craquer, de gueuler, de m'en vouloir et de me détester. Tu n'as pas besoin de changer et tu as le droit de te reposer.
Tu m'as définie comme une "amie proche" ou un terme comme ça, je ne sais plus vraiment. Je te renvoie le compliment, la flamme. <3

Sinon, hormis cette partie osef et remplie de niaiserie (je m'en excuse), j'ai cru comprendre que ça fonctionnait un peu comme une confession anonyme donc ce recueil.
Alors voilà, j'y viens.

Je n'ai pas beaucoup d'espoir en mon avenir, ni en l'humanité. Je suis un cas, certes, mais des fois, qu'on se le dise, l'humanité c'est une sacrée merde.
J'ai été maintes fois déçue, victime de mensonges, de moqueries, de paroles blessantes passant pour des blagues, de violences parfois, d'émotions négatives, et de tout un fatras de bordel. À chaque fois, je m'en suis sortie. Mais pas indemne, je dirais.
Vous voyez ces cicatrices invisibles qu'on a tous et qu'on essaye de réparer ?
Les miennes, elles refont souvent surface et me font souffrir plus que tout. Que ce soit des regrets, des non-dits, le manque ou la tristesse, ça fait mal, ça ronge et ça bouffe. Je suis ce genre de personne, qui s'effondre souvent sous le poids de la culpabilité.
Cette personne qui, si on dit "ce n'est pas grave", culpabilisera quand même.
Je suis aussi cette personne hypersensible et empathe.
Cette personne un peu tarée sur les bords, sujette à des sautes d'humeur qu'elle regrette après, qui a des hallucinations visuelles et des amis imaginaires. Enfin, des amis... J'ai un univers dans la tête, et deux-trois "boulets" au quotidien. Chiants. Sympas, mais chiants.
Cette personne aussi, qui entend des voix au quotidien. Des propos rabaissants, quand ce n'est pas des pleurs ou un brouhaha. (La plupart du temps, ça reste un brouhaha.) Je suis aussi la migraineuse là, celle qui fait des crises de panique en plein milieu des cours et qui est sur la défensive.
Cette personne cachée derrière des masques différents, cette personne qui ment comme elle parle quand il le faut.
Je ne mentirais pas en disant que je suis une bonne personne. J'ai l'air d'une bonne personne sûrement (merci l'empathie), mais je ne me sens pas comme telle. Je ne m'étalerais pas dessus.
Ouais, cette tarée empathe, un peu dépressive et surtout trop "gentille", c'est moi. Généralement, ce type de personne s'entoure sans le vouloir de gens toxiques, comme c'est une éponge à émotions. Mais elle ne s'en rend pas compte, et n'a pas envie de s'en séparer.
Elle veut aider tout le monde, aussi alors même qu'elle hait l'humanité, qui veut aider même quand elle a juste envie de crever. Elle a peur de la mort. Elle a peur du vide, pas ce vide quand on escalade une montagne et qu'on regarde en bas, non, le rien.
Elle s'oublie pour les gens, des fois.
Mais aussi, elle explose sous toute la pression de temps en temps. Dans mon cas, je suis aussi pansexuelle.

Cette personne qui est moi, actuellement elle est dans la phase "je déprime - j'explose - je chiale - j'explose - tu me parles - je déprime - tu me cries dessus - j'explose". En perpétuelle crise de nerfs. Je suis aussi ce genre de personnes qui aime la pluie, l'hiver et les nuages gris. Je suis triste, je pense.
Ma famille, sous son aspect extérieur compréhensif, ne l'est pas vraiment. Plutôt du genre à me rabaisser sur certains points, à m'asséner des piques dans le cœur. Ça me fait mal, mais ils ne le sentent pas. J'ai juste envie parfois, de me tirer.
Parfois, je fais mon sac, seule dans ma chambre, comme si j'allais partir. Mais je ne pars pas, je ne le ferais jamais, et je déballe aussitôt mes affaires quand c'est fini. D'une certaine façon, ça soulage.
Il y a aussi l'écriture, qui me soulage. Là, par exemple, je me sens particulièrement soulagée.
Le roleplay me soulage aussi. Le théâtre, le dessin font de même.
Je ne sais pas si il y a des gens comme moi par ici, souvent considérés comme des anomalies, en décalage avec le monde. J'en connais quelques-uns.

Je me sens mal dans ma peau. Il y a des fois où je fais la conne, et je le regrette (surtout mes bras) après. Il y a des fois aussi, où j'aimerais être "normale". Oui, la normalité n'existe pas, et nous sommes tous et toutes uniques. Mais être un peu plus rapprochée des normes de la société, ça m'arrangerait. Genre parce que même si on est tous pas pareils et différents, entendre des voix, par exemple, ce n'est pas le top de la normalité... Et je ne vous parle pas des fantômes...
Je dois être folle, et ma place, comme je ne la trouve pas même en m'adaptant, doit être à l'asile. C'est dur quand on a des pressentiments, qu'on ressent pour d'autres, qu'on entend des "choses" et qu'on voit à travers tous ces masques, de s'adapter. Je ne me sens pas non plus hyper hyper malchanceuse, je pense à tous ceux qui n'ont pas de toit, de famille, et tout... Et après, ça me fait me sentir égoïste par rapport à ceux qui souffrent plus que moi. Une souffrance plus physique peut-être...
C'est sûr que la mienne est purement psychologique. Des fois, je me dis que tout vient de moi, que c'est juste une passe et que c'est juste dans ma tête.
Oui, c'est juste une passe, mais dans le sens où j'aimerais pas mal m'en sortir.

J'ai peur des médecins, des psychologues, et tout ce qui s'apparente à ce type de métiers. Pourtant, je suis déjà passée par une psychothérapeute, une relaxologue, et une psychologue de mon lieu d'études. Les deux premières, c'était pour d'autres problèmes de santé, ceux connus de tous. La troisième, c'est deux amies (dont celle mentionné plus haut), qui m'ont poussée à y aller. Ça m'a aidé, je dirais. J'ai des hauts, et des bas. Beaucoup de bas. Mais j'ai des hauts.

On a tous des hauts, il suffit de les trouver.
Cette partie est à la fois un remerciement, une légère confidence, et ici un message d'espoir. Pour tous ceux qui écrivent une partie pour leurs galères, tous ceux qui lisent mes lignes. Ne perdez pas espoir. Ne faites pas de conneries, ou alors des bonnes folies, celles qu'on ne regrette jamais.
Vous êtes uniques, vous êtes géniaux, vous êtes des personnes extraordinaires, chacun à votre façon. Ok, nous les humains, on est une sacrée merde hein ? Mais soyez les exceptions qui confirment la règle, comme on dit. Ceux qui rendront l'humanité meilleure à leur échelle.
Vous êtes forts. Vous pouvez vous en sortir, et vivre de toutes vos forces. Vous n'êtes seuls que si vous le voulez, vous méritez le mieux. Soyez vous. Battez-vous pour vos convictions, pas pour blesser.

Peut-être à une prochaine fois. <3

Je ne concluerais que par cette phrase,
Chaque être vivant est une beauté qui éclot et vit, avant de faner, de disparaître en poussières

~ R, A, ou J-R.

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