Quand on me dit de parler de moi je parle de toi, la vie n'est faite que de gens, d'événements crée, par nous, personnes vivantes.

Mais quand tu me demande de parler de moi, je te dirais ce jour où j'ai pleuré après une chanson triste qui m'a fait réfléchir à tout. Et tu enchaînerais sur le sens de la vie.
Et là on parlerait de vraies choses, nan ? Je te regarderais et on rigolera comme-ci tout ça était normal, tu es ma bizarrerie pourtant.

On critique les humains en se sentant supérieur, alors que toi tu t'estime au même niveau que n'importe quel salaud sur cette Terre.

Puis je me mets à ta place et je sais plus quoi en penser.

À quoi tu penses toi ?

Aux arbres, aux fleurs, à l'eau, à cette odeur, à notre planète ?

Notre planète. Pourquoi je m'inclus dans ton univers. Peut-être parce que tu fais entièrement parti du mien.

J'ai voulu te parler puis rien s'est passé comme ma tête le voulait. Ça s'est passé comme tu le voulais, qui sait ?
J'aimerai bien le savoir.

Je sais même pas comment j'aurai voulu tout planifier, je n'ai qu'une suite de belles images de toi en tête.

Puis arrivée sur le fait accompli, je n'était emportée que par notre moment. Oui, le nôtre, on le vit à deux ces genre de trucs ?
Ces instants.

Et je suis rentrée, j'ai dormi, et penser à toutes ces nuits où on parlait de minuit à midi.

J'aimerai arrêté le temps, mais je pourrais plus avancé. Donc tu sais quoi, autant continuer et laisser toutes ces merdes arrivées, mais au moins je serais à tes côtés.

J'ai affronté la mort tous les jours sous le regard insistant des passants m'écrasant, quelques rues éloigné , la faucheuse m'appelant signant mon dernier serment, alors être avec toi ne peut qu'être immensément grand.

C'est pas un crime de profiter, de toi.