problème

coucou

j'aime parler. vraiment, même si je suis plutôt calme de nature, quand je veux je suis une grosse pipelette.

mais

j'aime pas parler de mes problèmes.

vraiment. parlons de musique, de séries, de "est-ce qu'il faut mettre le lait avant ou après les céréales" (NB : c'est le lait avant le bol point barre).

parlons de tes problèmes, si tu veux.

mais pas des miens.

pendant les pire moments de ma courte vie, je n'avais personne pour me soutenir. je n'avais pas d'amis. puis quand j'ai cru en avoir, c'était juste des putains de personnes toxiques. et je sais très bien que ma famille ne comprendrait pas mes problèmes donc je fermais gentiment ma gueule devant eux.

aussi loin que je m'en souvienne ça à toujours été comme ça. alors maintenant que j'ai des vrais amis, des gens sur qui compter...

ça me fait une belle jambe.

je me suis démerdée avec mes problèmes pendant 13 ans. pourquoi ça changerait maintenant ?

ma famille ne comprendrait toujours pas.

et je veux pas emmerder mes quelques amis avec mon existence.

j'ai essayé.

mais

j'ai pas aimé. du tout.

je veux pas les inquiéter, je veux pas leurs raconter mes pseudo-problèmes alors que certains d'entre eux en ont des vrais, je veux pas, je veux pas, je veux pas.

alors je continue de fermer gentiment ma geule. je n'essaye même pas de vaguement sous entendre que je vais un peu mal. pas de chichis.

mais

c'est difficile des fois

souvent même

les insultes, les coups, l'humiliation

qui entraînent les pleurs, la remise en question de ma putain d'existence, les hurlements, les vomissements, les bleus et les taillades partout sur moi.

tout les jours je craque de partout.

mais seule et en silence.

sans me la péter, je suis plutôt bonne actrice.

voilà. je n'aime pas parler de mes problèmes. mais dans l'anonymat ça passe mieux.

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