Est-ce que tu étais partie, douce mélancolie ?
Est-ce que cette voix mesquine qui susurre à mes oreilles avait cessé ? J'ai du mal à le croire, à présent. Le soleil brille et mon bonheur se consume lentement. Les nuits me glacent, les jours me brulent. Laissez-moi dormir.
Laissez-moi rejoindre mes rêves.
Laissez-moi un peu de répit.
Je sens ce vide dans cette cage thoracique. Je sens cette terrible chanson s'infiltrer dans ma cervelle douloureuse. Cette souffrance exaspérante, qui coule dans mes veines. Suis-je trop égoïste pour avoir le droit à un peu de calme ? Laissez moi me reposer, enlever cette Culpabilité de mes épaules, enlevez ce boulet de haine à mes pieds. Suis-je trop bête pour comprendre les êtres humains ? Suis-je trop narcissique pour admettre que je ne suis pas unique ? Que je suis une parmi un million ? Suis-je trop naïve pour me protéger ? Vais-je un jour apprendre à me méfier ? Je ne crois pas en avoir la force. Laissez moi sombrer.
Je veux votre attention.
Mais tout le monde s'en fout, non ? Je me sens seule. Mais ça n'a pas d'importance, non ? Je suis lassée, lassée de l'humanité. C'est possible, de me fournir une raison valable de souffrir ? Pourquoi je ressens tout ça ? Pourquoi je ressens cette souffrance ? Je n'en ai aucune raison.