Différente
Déjà, salut !
Je suis un Être humain remplit de paradoxe. Le noir et le blanc, la lune et le soleil, la mort et la vie en même temps. Ce paradoxe est aussi présent dans mon esprit que dans mon corps.
Commençons par mon corps tiens.
Je suis née fille, je m'accepte comme telle, ou presque. J'ai les organes génitaux d'une femme et une poitrine, pourtant j'ai en même temps une voix, une pilosité (moustache, poils sur les bras les jambes le ventre, etc) , les épaules et une position d'homme. C'est-à-dire qu'il suffirait que je me coupe les cheveux et plaque ma poitrine et on m'appelera monsieur. Et d'un autre côté, dans ma tête c'est un peu la même chose.
Je m'accepte femme comme je l'ai dis, mais pourtant j'aime faire les "choses de gars". Jusqu'à mes 13 ans je me sentais totalement à l'aise en masculin. Il se trouve que j'ai été rejetée par ma classe jusqu'au collège, insultes, moqueries enfin.. J'ai pas besoin de vous faire un schéma je pense. Et il se trouve que mes principaux bourreaux étaient des filles et que mon meilleur ami était mon cousin. Jusqu'au collège je n'avais que des garçons comme amis, ils m'acceptaient et surtout ils ne me jugeaient pas, c'est tellement plus simple un mec ! En tout cas à cet âge. Jogging, foot, attitudes, façon de parler c'était eux mes exemples.
Haha je m'en souviens encore, la première fois que ma mère a acheté une brassière pour moi. À l'époque c'était un soutif à mes yeux. Vous imaginez même pas ma réaction, j'ai pété un câble, j'ai hurlé, pleuré, et me suis cachée derrière la porte de ma chambre. Il était hors de question que je mette ça, j'avais un torse pas une poitrine moi, nan j'étais comme mes copains moi ! C'était ma première crise. Ensuite quand ma poitrine à commencer à vraiment se développer j'étais pas bien, je ne pouvais pas ! Entre les t-shirts larges et les débardeurs rentrés bien dans le pantalon histoire de plaquer tout ça c'était le déni totale.
Sautons quelques années sinons vous allez vous ennuyer. Aujourd'hui, moi 16 ans je suis en accords avec mon corps, mais je laisse mon côté masculin s'exprimer. Je m'explique. Je me suis toujours dis que chaque humain était et femme et homme mais que selon l'individu on était plus l'un que l'autre. Et moi je me dis que je suis femme à 60% et homme a 40%.
De ce fait toutes les personnes androgynes m'attirent. Elles me sautent aux yeux. J'aimerai bien moi aussi avoir un look androgyne... Je les envie.
Quand j'écris j'ai un très gros problème avec le masculin et le féminin d'ailleurs c'est pareil quand je parle et c'est un peu pour ça que je ne parle presque plus. Je pense que le problème viens de ce passé, du fait que pour moi il n'y avait pas eu pendant longtemps de différences entre homme et femme. C'étaient des humains point.
Aussi aujourd'hui ma prof de français rendait des copies quelqu'elle n'avait pas désanonymées et elle a dit "cette copie est a un garçon d'après l'écriture, qui a pris le commentaire ?" (quelque chose dans le style) et en fait c'était ma copie. Déjà un d'ou l'écriture définit le genre d'une personne et de deux heu bon encore un point qui se rajoute dans mon paradoxe.
Mon esprit.
Je suis née sous le signe du scorpion. Et ça me correspond assez bien en fait. La trahison je ne support pas. Absolument pas. Et pourtant je vais toujours essayé de comprendre pourquoi on m'a laissé. Et je vais me faire du mal.
La loyauté est très importante pour moi. Si je dis que je tiens à toi, je tiens à toi un point c'est tout. Et bien-sûr j'attends qu'on soit aussi loyale avec moi... Malheureusement c'est JAMAIS le cas. Je finis toujours, absolument toujours abandonnée. Et j'ai mal, durant des années, l'éternité.
J'ai peur du rejet alors je me tais pour être intégrée. Si on me demande mon avis je réponds juste ce que la personne attends de moi. Je me bâts pour les gens mais je ne suis rien pour eux.
Et mes émotions ? La cata'. Pendant dix minutes je peux rigoler et brusquement tombée dans la tristesse. Suis-je bipolaire ? Je n'en sais rien puisque malgré les recherches que j'ai fait je n'ai toujours pas vraiment compris ce mot. (Si quelqu'un pouvait clairement m'expliqer...)
Au début je me pensais hypersensible mais au finale je ne suis pas sûre. Niveau sentiments je suis très très influençable. Si je parle, écris avec des personnes qui déprimes, des suicidaires etc je vais automatiquement me sentir beaucoup trop mal, et je vais commencer à chuter. Pourtant quand je suis avec des personnes joyeuses ce n'est pas si direct.
Je suis par contre extrêmement sensible au sons. Mais c'est par période. Parfois pratiquement aucun sons ne va me déranger, alors que parfois le moindre petit bruit va déclencher une avalanche en moi. Dans ces moments en très grande partie c'est le bruit qui va me déranger mais il va quand même arriver que ce soit le silence qui va m'angoisser. Et parfois dans la même journée.
La lumière, je ne suis pas spécialement sensible ni pour l'artificielle ni pour le soleil.
Le touché. Si quelqu'un met sa main sur mon épaule par exemple, c'est immédiat je ne suis pas bien. Mais pourtant le tram, le bus etc ne me dérange pas tant que ça, seulement parfois je rentre chez moi en marchant parce-que ce jour là je suis encore plus sensible. Ça arrive surtout en même temps que l'hypersensibilité du sons.
Mes expressions. Je ne laisse strictement rien paraître à travers mon visage (bon presque strictement) je ne rigole plus aux éclats comme avant même les trucs qui me font vraiment rire ça ne fait que me faire sourire. Je ne pleure plus depuis presque deux ans. Je suis pratiquement tout le temps avec un visage neutre, insensible. D'ailleurs à cause de ça mon entourage dit que je suis insensible, sais complètement faux car à l'intérieur de moi c'est le bordel.
Aussi le passé me hante beaucoup, j'ai du mal à avancer, même si je suis en "paix" avec tout ce que j'ai vécu jusqu'à lors. E' fait c'est surtout toutes les personnes qui sont rentrées dans ma vie qui me hantent.
Les relations. Suis-je asexuelle, aromatique ? J'en sais rien. Je crois en l'amour et le sexe ne me dégoûte pas tant qu'on ne m'en parle pas ouvertement mais voilà jusqu'à aujourd'hui je n'ai ressenti aucun désir amoureux ou sexuel. Je ne m'en plaind pas, loin de là. Mais du coup je suis un peu perdu. Enfin bon pour l'instant ce n'est pas si important.
Voilà, je vais m'arrêter là sinon on en a pas fini ! C'est fou comme je me sens libérée.
Merci d'avoir lu ce pavé, portez-vous bien ! Et profitez de la vie. On en a qu'une !
#F
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