Bon... Non, la politesse n'est décidément pas mon fort.

Disons le autrement.

Erev tov, vous humains qui lirez sans doute cela un jour, ou un autre.

J'avais envie de vider mon sac, et plus ou moins loin de tout ceux qui me connaissent. (Ouais bon, je sais, c'est le but de ce livre, mais je précise au cas où.)

BREF.

Je suis en phase descendante, et je viens de me baffer répétitivement. Pour cause: je suis en train de complexer pour n'importe quoi. 

Je crois que je ne m'accepte plus, plus comme avant, plus du tout.

Fut un temps ou ma couleur de peau métissée, mes cheveux bruns et très (trop) bouclés, mon visage étrange, mon corps trop charnu, mon nez pas droit, mes pieds plats, ma bouche difforme ne me gênaient pas.

Ce temps est totalement révolu. Je me répugne littéralement. Passer devant un miroir est devenu un supplice; si hier j'avais juste envie de me baffer parce que je me détestait mentalement, la haine de mon physique s'y est ajoutée, me laissant un arrière goût de bile devant mon reflet.

Le pire c'est que j'aimerais me dire "je suis belle" sans éclater de rire derrière. Non, je n'ai absolument pas besoin qu'on me le dise. J'ai essayé, je ne me suis pas sentie mieux, j'ai juste eu de la pitié pour ceux qui le pensaient vraiment.

Mais je ne peux pas.

Peut être me direz vous que le physique ne compte pas, que ce n'est pas important.

Mais je ne m'aime pas non plus psychologiquement. Surtout maintenant, dans cette phase, et ce mois-ci.

J'ai pas envie de m'étendre deux heures dessus parce qu'on s'en branle, sérieux, et pis j'ai pas grand chose d'autre à dire, mais voila.

Je voulais me lâcher, et hypothétiquement avoir des avis extérieurs à ma situation pour me rendre compte que je suis encore plus conne que je ne le pensais? (N'essayez pas de me contredire, ça ne changera pas la vision que j'ai de moi-même)

SUR CE

Je m'en retourne à ma vie morose, la pluie sur ma fenêtre, le stress, les messages chiants de ma mère, mes kinder et mon nounours.

Ayez une bonne vie! Ou pas.

Adieu.