Salut les petits poulets!

Au cas où vous n'en n'avez pas encore assez des questions sur l'orientation romantique, en voici une qui, contrairement aux autres, concerne l'absence de cette orientation.

Pour faire court, je m'identifie comme aromantique pansexuelle depuis un bon moment après avoir vu des articles en ligne qui correspondaient bien à ma situation. Jusqu'à présent, j'étais satisfaite avec ce terme et étais plus à l'aise à ne pas vivre de relations amoureuses que l'inverse. Mais aujourd'hui, je suis tombée sur la définition de gris-romantique et ça m'a réellement amené des questionnements.

Si j'ai à donner de l'information en background...
Je n'ai jamais considéré l'amour comme quelque chose de plus que des chaînes de réactions chimiques qui engendrent le mécanisme de base de l'être humain: trouver son "âme sœur" (je déteste ce mot) et fonder une famille pour assurer sa descendance. Dès mon plus jeune âge, et nombreux de mes proches pourraient en dire quelque chose, j'ai classé l'amour comme un chamboulement inutile qui empêche l'être humain d'avoir sa propre personne.

Mais le problème avec l'aromantisme, c'est que tu ne seras jamais sûr à 100% que tu l'es. Ce terme se base purement sur ton expérience personnelle, et on ne peut pas prédire le future.

Donc, j'ai beau dire qu'une relation amoureuse ne m'intéresse pas, je ne peux pas ignorer trois événements qui auraient pu me prouver l'inverse, et c'est là que je songe au terme gris-romantique: attirance amoureuse rare, sans nécessairement chercher une relation.

1: En maternelle, j'avais développé une fixation sur un gars de mon groupe et essayais en vain de me rapprocher de lui parce que je le trouvais beau.
2: En troisième année, j'ai développé une fixation sur un gars de mon groupe parce que je le trouvais beau. Cette fixation s'est dissipée en quelques mois, et je n'ai jamais fait quoi que ce soit pour me rapprocher de cette personne.
3: En secondaire 1, j'ai développé une fixation sur un gars de mon groupe, mais c'était différent. Je me sentais extrêmement nerveuse en sa présence et j'évitais son regard. Tout ça parce que je le trouvais beau.

Trois attirances purement physiques et qui me donnaient des réactions corporelles NON-DÉSIRÉES qui se sont dissipées en quelques mois.

La question à un million de dollars: est-ce que je me rapproche plus du gris ou de l'aro?
Cette question est stupide, mais je déteste être aussi confuse.

Alors... au revoir.