Trois jours étaient passé depuis le dîner que Leila avait partagé avec ses parents et Marcus.

Il n'était pas revenu, n'avait pas non plus appelé et elle pensait que c'était tant mieux ainsi. Même si elle voyait bien à quel point ses parents attendaient impatiemment son retour.

Plus les jours passaient et plus elle se posait de questions sur son avenir. Certes elle était heureuse de vivre avec ses parents et de les aider à la boulangerie.

Cependant elle se devait de prendre son indépendance, trouver un emploi et un appartement. Mais le plus difficile étant de trouver un travail alors que l'on a un casier judiciaire.

Lorsque Leila était en détention, la seule chose qui lui plaisait était qu'elle pouvait poursuivre ses études et obtenir ses diplômes. Et c'est ce qu'elle avait fait avec brio, mais est - ce que tout cela lui servirait à quelque chose?

Mais elle ne perdait pas espoir. Elle avait déjà déposé son CV dans plusieurs entreprises - en omettant bien-sûr celle de Marcus - et elle attendait une réponse favorable.

- Mademoiselle vous m'écoutez ?

Elle reprit ses esprits et se rendit compte qu'une cliente lui parlait depuis.

- Excusez moi j'étais dans mes pensées. Vous disiez ? Demanda - t - elle poliment.

- Je voudrais des croissants et deux de ces gâteaux là. Elle les lui montra du doigt et Leila se dépêcha de la servir.

Quand la cliente fût parti, elle se sermona mentalement d'être aussi étourdit.

- Ma chérie pourquoi parles - tu toute seule?

Elle se tourna précipitamment vers sa mère et lui sourit pour la rassurer.

- tu n'as pas besoin de t'inquiéter tu sais bien que je fais souvent ça.

- bien sûr ma chérie répondit sa mère sans vraiment être convaincu.

- Lorsque tu voudras parler de ce qui te dérange je serai là pour t'écouter dit clémentine, mais maintenant viens et allons déjeuner.

- OK maman j'arrive elle se dirigea vers la porte du magasin, tourna la pancarte pour indiqué que c'était fermé et monta les escaliers pour rejoindre ses parents.

Pendant ce temps, Marcus se trouvait dans son jet privé et revenait ainsi d'un voyage d'affaire à Paris.

Il essayait tant bien que mal de se concentrer sur le dossier qu'il tenait entre ses mains. Déjà 30 min de lecture et il était toujours à la première page.

Il se décida enfin à le déposer. La seule personne qui occupait ses pensées était Leila. Il devait se l'avouer, il était attiré par elle même si ce n'était pas possible. D'abord parce qu'ils étaient amis_si on pouvait encore les considéré comme tel_et ensuite parce qu'elle était trop remonté contre lui pour y céder.

Malgré tout il était impatient de la revoir. Durant la réunion à Paris, ses conseillés et employés avaient dû lui parler avec des pincettes de peur d'être celui ou celle qui subira ses foudres.

- Monsieur désirez - vous un rafraîchissement ?

Devant lui se tenait l'hôtesse charger de son confort et bien sûr elle avait mit sa poitrine en avant en se penchant. Bizarrement cela ne lui fit ni chaud ni froid. Alors que d'habitude, il lui aurait proposé d'aller dans la chambre situé à l'arrière.

Et se constat l'irrita encore plus alors il la congédia sèchement. La nuit étant déjà tombé lorsqu'il arriva enfin, il décida alors d'attendre le lendemain pour la revoir.