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Il ignora alors délibérément sa remarque et continua de prêter attention à Frédéric.
-Ma chérie, comment peux - tu lui demander de partir comme ça voyons? La réprimanda son père.
-Vous resterez dîner avec nous j'espère demanda clémentine par la suite.
Il sourit intérieurement et décida de jouer sur cette proposition. Il garda un visage de marbre bien évidemment mais veilla à laisser échapper une pointé de déception dans sa voix.
-Non je pense que je vais partir. J'ai l'impression de déranger des retrouvailles en famille.
-Ne vous inquiété pas vous ne déranger pas du tout. Nous serons même ravie que vous restiez Marcus. Après ce fût au père de rajouter.
-N'est - ce pas Leila ? Il lui lança un regard appuyer et elle finit par céder pour ne pas contrarier ses parents.
-Oui nous en serons ravie Marcus, alors reste dit - elle avec un sourire faux sur les lèvres tout en le fusillant du regard.
Il la regarda avec des yeux plein de malice et un sourire en coin.
-Comment puis - je refuser lorsque c'est si gentiment demandé. Alors j'accepte avec plaisir.
Mme Parker sourit jusqu'aux oreilles et dit qu'elle allait s'occuper du dîner là haut.
Parce qu'à vrai dire ils avaient fait construire un appartement en haut de leur boulangerie, n'ayant pas besoin d'une maison alors qu'il n'était que deux. Donc leur appartement était composé d'un salon assez grand, d'une cuisine, salle de bain et deux chambres.
Frédéric lui proposa alors de monter au salon en attendant mais il dit avoir un coup de fil à passer avant de le rejoindre. Pendant que Mr Parker s'en allait, il se tourna vers Leila qui fulminait.
Alors il s'avança vers elle, la surplombant de sa hauteur, avec toujours le même regard malicieux.
-Je pensais que tu voudrais que je m'en aille mais vu la façon dont tu m'as presque supplier de rester, je me suis peut-être tromper. Son sarcasme lui fit presque grincer des dents mais il se ressaisit vite.
-Cesse tout de suite avec ce numéro parce que tu sais très bien que c'est à cause de mes parents que je ne t'ai pas encore jeter dehors. Si ça ne tenais qu'a moi tu serais déjà loin d'ici.
-Et si ça ne tenais qu'a moi, nous serions déjà tout les deux chez moi depuis longtemps.
-Tu ne manque pas de toupet. Que veux - tu que j'aille faire chez toi alors que je ne veux même pas être dans la même pièce que toi.
-C'est justement ça que je veux changer. Je veux que nous rattrapions le temps perdu. Je veux me faire pardonner toutes mes erreurs. Et je ne pourrais le faire que si tu es chez moi... Près de moi.
En disant tout cela, il c'était rapprocher d'elle et il n'y avait plus que deux pas qui les séparaient.
Elle était troublé par ses mots, par son regard profond et sincère mais elle était décidé à rester camper sur ses postions. Elle avait beaucoup trop souffert seule là bas pour tout oublier aussi facilement.
Alors elle s'écarta de lui et adopta une attitude froide.
-Il est hors de question que je vienne chez toi et ne pense même pas que je puisse oublier ce que tu m'as fait.
Il eu un pincement au cœur en entendant ces paroles. Alors il avait vu juste, elle regrettait de l'avoir aider ce jour là et lui en voulait. Il l'a comprenait aisément et était encore plus déterminé. Il enfonça ses mains dans ses poches avant de retorquer.
-Alors laisse moi te dire que tu te trompe parce que je vais te ramener chez moi que ce soit aujourd'hui ou demain, ça je te le garantie.
Sa voix grave la fit frissonner, son regard froid et dur lui fit battre le cœur à toute vitesse. Mais ce qui la terrifiait le plus c'est la détermination qu'elle y lit et aussi une promesse qu'elle se refusa de croire.
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