Unique partie


{ Cher toi,

Alors, par quoi commencer? Vraiment, je n'en savais rien. Je ne savais même pas pourquoi je t'envoyais cette lettre. Mais je savais qu'au fond de moi, il y avait quelque chose qui me disais de t'écrire. En fait Izuku, je ne savais pas trop comment m'exprimer. Je voulais tant de choses mais je n'y arrivais pas. A chaque fois que j'avais une occasion de te dire tout ce que j'avais sur le coeur, je te hurlais dessus. Alors sur ce morceau de papier j'ai décidé de mettre tous ce que je n'arrivais pas à te dire, en face.

Déjà, je voudrais te dire à quel point j'aurai aimé que notre relation s'améliore. J'aurai aimé aussi te prendre dans mes bras, comme quand on était petit. J'aurai aimé te protéger aussi et pas faire de moi ton pire cauchemar. J'aurai vraiment aimé beaucoup de chose avec toi, qui sûrement ne seront qu'une utopie à mes yeux.

Je sais pas comment, mais un jour je me suis levé et j'ai réalisé à quelle point je t'avais fait souffrir. J'avais gardé se sentiment tout enfoui au fond de moi pour que personne ne puisse le trouver. Je ne voulais pas que tu puisse voir que j'avais réalisé à quelle point je t'avais blessé et délaissé. Non, je ne voulais pas. Mais je savais que tout au fond de moi il y avait quelque chose d'autre qui avait changé, mais avant je ne savais pas que c'était ce sentiment. Et tu sais quoi? Ce qui m'a poussé à agir de la sorte : c'était la fierté. Une grosse et putain de fierté. Je savais que j'en avais, mais au point de te laisser toujours avec cette douleur, non je ne l'aurai jamais crû.

Mais petit à petit j'ai commencer à m'effacer de ta vie. Je ne voulais plus t'insulter ni te battre ou te crier dessus alors je me faisais aussi petit que je ne le pouvais. Je voulais plus te faire souffrir. Pour la simple et bonne raison que je tenais à toi même si je ne le montrais pas. Je voulais vraiment que tu sois heureux. Et j'ai bien vu que ça marchait. Tu souriais plus que lorsque j'étais dans ta vie. Tu étais tout le temps de bonne humeur et j'en étais très heureux aussi. Mais une part de moi n'arrivait pas à se dire que sans moi dans ta vie tu étais nettement plus heureux. Ça, je n'arrivais pas à me l'admettre. D'autant plus que dans ton bonheur, Ochaco avait prit une grande place. Te voir tous les jours lui sourire comme si elle était la personne la plus précieuse à tes yeux. Voir à quel point elle comptait pour toi. Voir aussi lorsque tu l'a prenait dans tes bras en la rassurant lorsqu'elle n'allait pas bien tout en lui chuchotant des mot doux, me faisait terriblement mal. J'avais vraiment ce sentiment, le sentiment de te perdre au fur et à mesure que le temps passait. Alors je me suis dit "c'était ça que tu ressentais lorsque je m'étais éloigné de toi, Deku?" Ce sentiment de solitude. L'étrange sensation de tout perdre alors que tu ne peux rien y faire. C'était horrible.

Je voulais tellement de chose pour toi et moi et pourtant je ne pensait pas mérité ta présence à mes côtés. Alors ça, non. Des fois tu me jetais des regards rempli de tristesse. Je ne comprenais pas. J'étais sorti de ta vie alors pourquoi me jeter de telles regards? J'avais baux chercher une réponse à tout ses regards mais je ne trouvais pas. J'en avais juste trouvé une et j'avais vraiment peur que ce soit ça. Tu étais triste car je ne te donnais plus aucune attention même si elle pouvait être violente. Une part de moi avais tellement envi d'y croire mais je ne voulais pas croire ce fait absurde. Alors je faisais la sourde oreille pour ne pas voir ces regards plein de tristesse que tu me lançais. J'avais juste peur de la vérité en fait, quelle soit bonne ou mauvaise. Je t'avais fait tant de mal, alors me dire que même quand je ne faisais plus parti de ta vie tu souffrais malgré ça, me faisais mal.

Mais tu sais je n'ai pas écrit cette lettre pour te dire ça. J'ai écrit tous ça, mais ce n'ai pas ça que je voulais que tu sache.

Je voulais te dire...

Pardonne moi.

Pardonne moi de tout ce que j'ai pu te faire dans le passer.

Pardonne moi de toutes ces insultes et coups que j'ai pu dire ou faire.

Pardonne moi d'être aussi égoïste et d'avoir une fierté surdimensionné.

Pardonne moi de t'avoir déçu au point de ne plus m'adresser la parole.

Pardonne moi de n'avoir jamais crû en toi et de toujours vouloir contrôler tes faits et gestes.

Pardonne moi de n'être plus la pour toi comme quand ont étaient petits.

Pardonne moi de t'avoir fais souffrir alors que je savais à quel point tu tenais à moi.

Pardonne moi d'avoir comprit tes sentiments envers moi beaucoup trop tard.

Et pardonne moi de t'aimer autant alors qu'il n'y avait plus rien entre nous, alors que je t'ai fait tant de mal... pardonne moi.

~Kacchan~}

{ Pdv Izuku }

J'étais censé fait quoi après une telle découverte, hein Kacchan...?
J'avais versé des larmes tellement cette lettre m'avais bouleversé. Je voulais faire et dire tant de choses en même temps mais j'étais pétrifié. Je ne pouvais pas bougé, j'étais totalement hypnotisé par ce bout de papier que je tenais dans ma main. Tant de questions qui restait sans réponse dans ma tête. J'avais comme un besoin vital d'avoir mes réponses et aussi de le voir. Kacchan, après toutes ces choses que tu m'avais faites, je n'arrivais toujours pas à t'en vouloir. Je t'aimais bien trop pour ça. Malgré tout les défis que la vie à mis sur notre route, je t'aime quand même à en mourir. Il faut que je me remettre de toutes mes émotions. Il faut aussi et surtout que j'aille le voir, maintenant! Je devais allé le voir pour qu'on puisse s'expliquer.

Alors je prends ma veste, sort de chez moi tout en disant à ma mère où je vais et cours vers la maison de mon bien aimé. Je cours à en perdre l'haleine et je crois même que je n'ai jamais courru aussi vite mais je suis tout de même arriver. Je m'appuie sur mes genoux pour reprendre mon souffre. Puis sonne à la porte qui était en face de moi.

-Oui, que puis-je pour- ah c'est toi Izuku?

-Oui madame Katsuki. Je voudrai parlé à votre fils, s'il vous plaît. C'est urgent.

Elle me regardait dans les yeux. Peut être qu'elle cherchait quelque chose en moi qui prouverait mon discours. Après un certain temps elle leva les yeux l'air de chercher quelque chose.

-Euh, Katsuki est déjà parti. Il n'est pas la, mais je suis sur qu'il m'a dit ou est ce qu'il allait. Mais je m'en rappel plus.

Mais franchement je n'ai pas de chance. Pour une fois j'avais fait l'effort de faire quelque chose pour changer les choses entre nous il a fallut qu'a ce même moment, qu'il parte je ne sais ou et sa mère qui joue les amnésique. Et puis-

-Ah mais oui! Il m'a dit qu'il partait au parc. Tu te souviens du parc ou vous jouiez ensemble? Bah il est parti la.

-Oui! Merci Mitsuki!

Je me remis à courir pour le retrouver le plus vite possible. Je ne voulais pas rater la chance de m'expliquer avec lui. J'avais tellement de choses à lui dire et à lui avouer moi aussi. Je l'aime tellement et je voulais aussi qu'il me prenne dans ses bras. Je veux aussi chassé tout ces mauvais souvenirs que nous avions ensemble pour les remplacer par des nouveaux. Des souvenirs que je veux construire avec lui. Des souvenirs beaux et irremplaçables. Des souvenirs rien que pour nous deux. Des souvenirs dont je me sentirai fière. Des souvenirs avec moi et Kacchan.

Cette silhouette au loin? C'est lui? Je ne vois pas bien à cause des larmes qui on déjà envahi mes yeux. Mais je le reconnaîtrais entre mille, c'est lui!

-Kacchan!

J'avais crié tellement fort que j'avais l'impression que ma voix se cassait. Ma voix résonnait dans un cri déchirant. Le vent soufflait en même temps. Celui-ci qui emporta ma voix briser au creux de ses oreilles. Le vent balayait tout. Les feuilles d'arbre d'une couleur aussi verte que mes cheveux, volait dans le ciel. Les rayons de la lune mélanger à tout ça donnait à cette endroits un côté mélancolique. Mes larmes coulaient toujours, mes cheveux dansaient au rythme du vent de la nuit. Je voulais qu'il essuie ses larmes qui ravageaient mon visage et mon coeur. Je pleurais pour lui et je voulais qu'il me les essuie. Il se retournait enfin vers moi. J'avais cette horrible sensation qu'on c'était pas regarder comme ça : un regard amoureux, depuis une éternité. Je voulais le serré dans mes bras. J'en avais horriblement envi. Je tenais ce bout de papier ou il m'avait presque fait une déclaration, ou il m'avait demandé mille et une chose à la fois et ou il m'avait demandé mon pardon. Alors, c'est pour ça que, ce morceau de papier qui ne signifiait rien pour vous, est si près de mon coeur. Et avec tout ces sentiments mélangés en moi les larmes continuaient de couler à flots. J'avais même du mal à respiré. On se regardait fixement personne ne parlait. Mais on savait tout les deux que les mots étaient bien au dessus de nous. Lui et moi c'etait comme si on était lié : on avait pas besoin plus d'un regard pour ce comprendre. J'avais finalement réussi à me calmer le laps de temps ou personne n'échangeait de mot. Je pris une grande respiration pour me donner du courage puis je m'avançais pas à pas vers lui.

-Kacchan tu n'as pas à culpabilisé. Tu m'a fait souffrir mais je suis pas fâché contre toi. Et puis d'un autre côté je me dit que si tu l'as fait c'est que tu avais une bonne raison, non? Je crois que tout ce que tu as fait pour moi est une bonne chose même si tu n'as pas su très bien l'exprimer. Je t'en veux pas.

Arriver devant lui je met ma tête dans les creux de son cou puis lui chuchote.

-Je te pardonne, Kacchan.

Il serre la prise qu'il avait sur mes hanches. J'étais enfin dans ses bras, ça m'avait manquer.

-Deku, tu sais que t'a un gros problème.

Je lève les yeux vers lui et il fait de même.

-Ah oui? Pourquoi?

-Tu veux avoir une relation amoureuse avec quelqu'un qui t'a fait beaucoup de mal.

Je vis un sourire amer se dessiner sur ses lèvres. Alors je resserre encore plus mon étreinte.

-Kacchan, je te l'ai dit : je te pardonne. Je t'aime alors n'en doute pas. Et puis j'aime toutes tes facettes, alors arrête de t'en vouloir pour rien. L'important maintenant c'est nous deux, d'accord? Je t'aime, Kacchan.

Je t'aime aussi, Izuku.

🌸

Riinally

{KatsuDeku}

Pardonne moi

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