9.

Marjam

Trois jours plus tard

Comme d'habitude je m'attelais à mes tâches, ces trois derniers jours j'ai évité tout le monde, même Aniesse.
Anaïs n'est pas là non plus, et elle me manque.

J'aurai aimé qu'elle soit là pour me faire rire, m'écouter etc.
Il est 14h45 à présent et je m'ennuie à en mourir.
Je suis allongée sur mon lit les mains massant mon cuir chevelu, mes yeux fixant le plafond.

Tout à coup le bois de la porte retentit. Je ne daigne même pas me lever, quelques secondes plus tard le bruit reprend. Je me lève alors pour ouvrir la porte.

Moi: Anaïs !! Tu m'as tellement manqué !

Je lui serre dans mes bras et elle rigole.

Anaïs : Je ne savais pas que je pouvais manquer à ce point ! Désolée pour mon absence et pour me faire pardonner je t'emmène avec moi

Moi:Ah bon ?! Où ça ?

Elle : Dans un supermarché

Moi : Je ne crois que avoir le droit de sortir..

Elle: Il suffit de demander !

Moi: Je ne crois pas que ce soit une bonne idée..

Elle: Allez Marjam, s'il te plaît dis oui.

Elle fait la moue triste, mais je n'ai pas grand choix ici..

Moi: Monsieur Kadir accepterais tu crois ?

Elle : T'inquiète pas pour ça je gère, allez enfile ça et rejoins moi au balcon d'accord ?

Moi: OK d'accord

Elle : Super.

Elle s'en va.
Elle m'a remis un sac, je me demande bien ce qu'il y a dedans et pour quelle raison nous allons au super marché.
Refermant la porte à double tour j'entreprends de faire mes toilettes avant de découvrir le contenu du sac.
J'ai laissé mes cheveux tranquille cette fois, ils ont légèrement prix du volume et de la longueur.

Je décide d'ouvrir le sac, il y a là une robe, une robe arborant des nuances allant du vert au turquoise , à manches courtes et bouffantes.
Je l'enfile et l'admire dans le miroir alors qu'elle épouse parfaitement ma taille sans trop serrer et relâche ma silhouette au niveau des hanches.
C'est magnifique.

Il y a aussi un collier, le médaillon présente la moitié d'une marguerite. Et des sandales blanches.

J'ai l'impression d'en faire trop.
Je n'ai pas attaché mes cheveux ils retombent sur mes épaules.
Prête je me rends au balcon.

To be continued..