1.

Marjam

Je décide de me changer et de faire une sieste.

[...]

Le bois de la porte retentit, me forçant à ouvrir les yeux.
C'est peut-être Anaïs.

Je me lève en faisant attention à ma cheville et m'avance vers la porte.
En l'ouvrant je me fais surprendre par la présence de monsieur Kadir..

Lui: Euhm

Je lui coupe la parole.

Moi: Je suis désolée, j'aurais dû vous saluer.
Mais ce n'est pas une raison de me faire perdre le reste de dignité que j'ai.

En voulant refermer la porte, je m'appuie instinctivement sur mon pied droit ce qui me fait produire un bruit traduisant ma douleur.
Il entre en vitesse dans ma pièce, me porte jusqu'à mon lit.
Il me dépose là et moi les yeux écarquillés d'incompréhension je suis ses actions.

Il entre dans la salle d'eau et prend une trousse de secours, il s'arrête à mon niveau s'accroupit et sort un tube –du baume de nerf à mon humble avis– il me fixe et prend la parole.

Lui: Lequel de tes deux pieds te fait souffrir ?

Sans rien dire je soulève mon pied droit puis montre ma cheville du doigt.

Il applique doucement la pommade sans vraiment masser.
Puis reprend..

Lui: Ça fait mal ?

Je ne réponds rien, évidemment que j'ai mal monsieur !

Lui: Tu devrais mettre une chaussette

Je l'arrête ça commence à en faire trop là.

Moi: Merci monsieur mais tout ira bien, ne perdez pas votre temps dans les logis de votre employée.

J'espère qu'il a compris que je le chasse là.

[...]

Kadir

Je suis allongé sur mon lit, les yeux braqués sur le plafond immaculé de la pièce en repensant à ses derniers mots.

Marjam: Merci monsieur mais tout ira bien, ne perdez pas votre temps dans les logis de votre employée.

C'est la première fois que j'entre dans le logis d'un des employés c'est vrai.
Mais bon elle avait besoin d'aide, et c'était à la base pour m'excuser.

To be continued..