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8.
Kadir Izmir
J'ouvre entièrement la porte et racle ma gorge, comme pour lui dire de sortir.
Elle se retourne brusquement un chiffon à la main.
Elle souffle et sans même me saluer continue son ménage.
Je suis outré !
Incapable de me dire un simple <<bonjour monsieur >>.
Je reste là stoïque à suivre ses gestes.
Quelques minutes plus tard elle me fait face.
Elle : Euh monsieur, s'il-vous-plaît vous pourriez sortir pour que je passe la serpillière ?
Quoi !?
Elle : Il ne me reste plus beaucoup à faire ça prendra à peine cinq minutes.
Je ne dis rien mais lui obéit.
Non mais.
C'est mon bureau !
Et elle me chasse.
D'abord elle m'ignore, elle ne me salut pas et elle me fait sortir de mon propre bureau.
Quel est donc ce genre de personne ?!
Irrespectueuse.
Avec sa touffe arborescente qui lui sert de chevelure.
Elle sort enfin de la pièce avec ses outils sans même me regarder.
J'entre et m'assoie sur mon siège et commence mon boulot.
Marjam
Je sors du bureau et me rend compte que je ne l'ai même pas salué, et d'ailleurs ce serait trop tard du coup je passe rapidement avec mes outils vers sa chambre.
Je vous passe mes heures de ménage.
Vous vous demandez pourquoi j'étais pressée ?
Anaïs m'a prévenu qu'on allait déjeuner ensemble sur la terrasse du coup puisque j'ai fini mon travail je vais m'apprêter.
**
Aniesse m'a appelé tout à l'heure pour l'aider avec la commande de croissants, j'irai les chercher à l'entrée au grand portail.
Je sors alors du manoir pour la grande cours jusqu'à arriver voir Jean-Eudes qui me semble avoir pris le carton de croissants dans ses mains.
Arrivée à son niveau, il me tend le carton que je prend en lui remerciant.
Direction la cuisine, en chemin je croise Anaïs qui m'intime de la suivre avec quelques croissants ce que je fis.
Arrivées sur la terrasse nous discutons de tout et de rien.
.. : Anaïs, tu viens on sort..
C'est Monsieur Kadir, il s'est arrêté quand il m'a vu.
Il me fixe, je détourne alors mon regard et me lève pour disposer.
Lui: Tu ne sais pas dire bonjour ?
Anaïs: Arrête tu l'intimides voyons !
Lui: Elle ne devrait pas être ici.
Anaïs: C'est moi qui lui ai appelé.
Lui: Elle ne travaille pas pour toi.
Anaïs: Kadir..
Moi: C'est bon j'ai compris je m'en vais.
Je marchais tellement vite qu'en descendant les marches pour le rez-de-chaussée j'en ai manqué une.
Je me retrouve sur le sol avec un bête de mal à ma cheville droite, aïe.
Je me relève et me dirige vers ma pièce en boitant.
J'entre et ferme la porte à double tour.
Je m'assoie sur mon lit.
Moi non plus je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas salué !
Je n'en ai pas eu l'envie c'est tout.
Il me rabaisse comme si je n'avais pas de valeur..
To be continued..
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