PROLOGUE
Dumbledore était mort.
Le sorcier le plus puissant (et sûrement le plus vieux) du Royaume Uni, avait été assassiné par Severus Rogue, le sorcier qui pourtant avait toute sa confiance.
Allongé sur son lit, dans la chambre de Ron Weasley, au Terrier, la demeure des Weasley, Sirius Black mesurait toute l'ironie de la situation.
Car son meilleur ami, James Potter, avait lui aussi été tué par la faute d'un homme en qui il avait toute confiance, Peter Pettigrew.
Cela faisait déjà presque un an qu'une jeune, belle et brillante sorcière, Hermione Granger, jouant avec des forces qu'elle ne contrôlait pas, lui avait fait faire par inadvertance, un bond de près de vingt cinq ans dans le futur.
Il se trouvait dans un endroit où il n'était pas sensé être, loin de Poudlard, au cœur de Londres, accompagné des Maraudeurs, à savoir Remus Lupin, James Potter et Peter Pettigrew, à la recherche d'un retourneur de temps, qui devait permettre à James, d'effacer une bêtise qui lui avait valu les foudres de Lily Evans, une jeune sorcière, que Sirius trouvait ennuyeuse à mourir, bien que très jolie, et que James, Pour des raisons incompréhensibles, semblait vouloir séduire.
Ils venaient d'entrer dans une salle du département des mystères, et ils avaient été surpris de pouvoir y entrer aussi facilement.
La pièce était vide, à part une grande arche, recouverte par un voile.
Il y régnait une étrange atmosphère, et Sirius mut par la curiosité, s'était approché de l'arche pour l'examiner de plus près.
Une lumiere bleue avait brusquement jaillit, il s'était senti aspiré, et s'était retrouvé devant une jeune sorcière à l'air paniqué.
Hermione. Les pensées de Sirius s'envolèrent. Les lèvres douces et fermes, l'haleine fraîche, de la jeune femme. Il ferma les yeux. Son corps vibrant de désir contre le sien.
Il soupira.
Elle lui manquait tellement. Il ne l'avait pas revu depuis qu'ils avaient quitté Poudlard, après l'enterrement de Dumby. Elle lui avait écrit, des lettres sans chaleur, neutres.
Se pouvait il qu'elle ait changé d'avis ? Que loin de lui, elle ait réalisé qu'il n'était qu'une passade ?
Il redoutait de la perdre. Elle l'obsédait, elle le tenait éveillé la nuit, tandis, qu'il imaginait son corps, qu'il s'efforçait de se souvenir de sa voix, de son rire, des effluves de son parfum.
Il enrageait d'être si loin d'elle, coincé dans cette maison, dans laquelle il était si peu à l'aise.
Cela faisait presque un an qu'il vivait dans cette époque où tout lui paraissait à la fois familier et étrange.
Remus, Lupin, son ami, était à présent âgé de presque quarante ans, et était son tuteur, et Severus Rogue, son soufre douleur, avait été son professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Qu'elle ironie, puisque lui même était l'une de ces Forces, un mangemort, aux ordres de Voldemort. Il avait même réussi à tromper Dumbledore. Mais après tout, Peter avait bien réussi à les tromper, eux, les Maraudeurs. Il avait vendu James et Lily Evans à Voldemort, désireux de tuer leur fils Harry, alors âgé de un an. Ils s'étaient sacrifiés pour le sauver, lui offrant une protection inesperée, contre le maléfice mortel du mage noir.
Ils étaient morts pour sauver leur fils, et ils avaient réussi.
Mais rien n'avait changé, songea Sirius avec amertume. La guerre faisait toujours rage. Les morts, les disparitions, faisaient les gros titres. De la gazette du sorcier Les détraqueurs, ces monstres cencés garder la prison d'Azkaban, avaient déserté et s'étaient rangé du côté du mage noir, aspirant les âmes et déversant le desespoir sur le royaume uni.
L'avenir parraissait si sombre. Leur seule chance d'inverser le cours des évènements, étaient de trouver et de détruire les quatre Horcruxes restant. Ces morceaux de l'âme de Voldemort, coincés dans des objets, et disséminés dans toute l'Angleterre, et qui le rendaient invincible. Alors peut être, qu'ils pourraient enfin le tuer, et mettre fin à cette guerre.
Peut être, alors, rentrerait il a son époque, pour y retrouver James et qui sait, peut être lui sauver la vie peut être, même, empêcher que d'autres innocents ne meurent.
Il soupira.
En attendant, il était coincé chez les Weasley. Ces derniers étaient en pleine préparation du mariage de leur fils Bill avec Fleur Delacourt, une bien jolie française à moitié Velane,
Que l'on veuille se marier en de telles circonstances, pouvait paraître bien étrange, mais après tout, dans un monde aussi sombre, toute occasion de s'amuser un peu était bonne à prendre. Et puis nul ne savait s'il resterait en vie suffisemment pour voir la fin de cette guerre, par conséquent, attendre pour se marier c'était prendre le risque que cela ne se fasse jamais.
Les Weasley étaient des gens très chaleureux et accueillants. Arthur et Molly lui rappelaient Fleamont et Euphemia Potter, les parents de James, qui l'avait recueillit après qu'il se soit enfui de chez lui.
Cela faisait un an, mais ça lui paraissait si loin.
Les fils Weasley, au nombre de six étaient sympathiques. Sirius les appréciait. Que ce soit Bill, l'aîné et le futur marié, victime quelque mois plutôt de Fenrir Greyback, le loup garou, lors de l'attaque du château, qui avait coûté la vie à Dumby, et qui lui avait laissé de vilaines cicatrices sur le visage, ou Charly, le dresseur de dragon, ou encore les jumeaux facétieux, Fred et George, ils l'avaient tous accueillit à bras ouverts, comme s'il était l'un des leur. Ce qui n'était pas tout à fait faux, d'ailleurs. Puisque le Sirius Black de cette époque avait combattu à leur côtés, pendant une coûte période.
Il grimaça à cette pensée.
En effet, si son enfance n'avait pas été des plus heureuses, auprès de parents durs, froids insensibles, strictes et dénués de la moindre chaleur humaine, qui réprimaient ses rébellions, à coup de Doloris, il semblait que son avenir n'ait pas non plus été des plus radieux.
Après la mort de James, il avait poursuivit Peter, l'avait retrouvé, mais celui ci, après s'être lui même coupé un doigt, avait provoqué une explosion qui avait tué douze moldus, et s'était enfui par les égouts, après s'être métamorphosé en rat.
Et Sirius avait été accusé à sa place et enfermé à Àzkaban, pendant douze ans. Jusqu'à ce qu'il s'en échappe après avoir découvert que Peter se trouvait à Poudlard, près de Harry, le fils de James, et accessoirement son filleul.
Mais Peter lui avait échappé, une fois encore.
Après un an de cavale, il s'était réfugié au Square Grimmaurd, sa maison d'enfance qu'il avait offert à Dumby pour y installer le QG de l'ordre du Phoenix. Un groupe de sorciers et de sorcières qui luttaient contre Voldemort.
Mais ce dernier avait tendu un piège à Harry, afin de récupérer la prophétie qui les liait, tous les deux, et qui avait provoqué la mort de ses parents.
Et en tentant de protéger son filleul, Sirius était mort. Il avait été tué par nul autre que sa propre cousine, la psychopathe Bellatrix Lestrange.
Son corps avait traversé le voile de l'arche, de la salle des mystères,
Et c'était pour ça, que Hermione avait tenté de l'en ramener, persuadée qu'il n'était pas mort, puisqu'aucun sortilège mortel ne l'avait frappé.
Mais à la place, c'est lui, qu'elle avait ramené.
Il soupira de nouveau.
James lui manquait. Et le Remus de son âge aussi. Car celui de cette époque, n' était pas drôle. Même s'il devait reconnaître que Rem n'avait jamais été un boute en train.
C'était étrange, tout de même, de se retrouver là. Ami avec le fils de son
meilleur ami, son frère.
Ses propres parents étaient morts, ce qui n'était pas un mal, Orion et Walburga, ne lui manquaient pas, bien au contraire. Son frère Regulus, en revanche... Quel crétin. Il avait d'abord rejoint les mangemorts, puis réalisant sans doute à quel point Voldemort était monstrueux et sans scrupule, il avait fait le sacrifice de sa vie, en volant un Horcruxe et Sirius l'espérait, en le détruisant. Si seulement il avait su qu'il y en avait d'autres, il aurait peut être agi autrement. Cependant, Sirius était fier du courage de son jeune frère.
Il poussa un nouveau soupir. Il aurait pu se sentir bien, au Terrier, Ginny, la petite sœur de Ron et la petite amie de Harry, était sympa. Mais Ron lui adressait à peine la parole. Il était amoureux d Hermione et lui en voulait de sortir avec elle. Mais ils se connaissaient depuis six ans, et il ne lui avait jamais proposé de sortir avec lui, il devait bien se doûter que quelqu'un d'autre finirait par le faire.
Il régnait dans la maison une agitation quasi permanente, à laquelle il n'était pas habitué, et qui l'oppressait. Il était monté dans la chambre pour y trouver un peu de calme.
- Sirius, tu es là ? Appela Molly, depuis le rez de chaussé.
- Oui.
- Descends s'il te plaît, Hermione est arrivée.
Il se redressa d'un bond, et descendit l'escalier quatre à quatre.
Elle était là, plus belle que jamais.
Elle souriait l'air heureux.
Ron se jeta sur elle, dans une brève étreinte qui serra le cœur de Sirius.
Puis ce fut Ginny, Molly, Bill, Charly, et les jumeaux, et enfin Arthur.
Sirius se tenait à distance, le cœur battant, ne sachant ce qu'elle allait faire, si elle avait encore des sentiments pour lui, craignant de se ridiculiser en tentant un geste qui ne lui plairait pas.
Elle lui adressa un sourire poli.
- Bonjour Sirius. Tu vas bien ?
Il soupira. Ce n'était pas ce qu'il espérait. Bon, en avant pour les politesses
- très bien merci, et toi ?
- Oh, moi, ça va, je te remercie
- Je t'aide à t'installer. S'exclama aussitôt Ginny qui l'entraina derrière elle.
Elle adressa un dernier regard à Sirius qui s'affala dans un fauteuil, furieux.
Elle descendit quelques minutes plus tard, et après avoir proposé son aide à Molly qui la refusa gentiment, elle s'assit près de Sirius. Ron, s'installa près d'elle.
- Ron, appela Ginny, maman veut que tu ailles dégnommer le jardin.
- Quoi ? Mais pourquoi moi ?
- Parce que maman te le demande. Voilà pourquoi.
Il se leva en râlant.
- Tu viens m'aider Hermione ?
- Je.. Non, plus tard si tu veux, j'ai des choses à faire dans la chambre.
Il lui jeta un coup d'oeil soupçonneux,
Puis, de guerre lasse, il sortit dans le jardin.
Hermione se tourna alors vers Sirius
- Viens, lui dit elle.
Il lui lança un regard interrogateur, mais elle se leva, lui prit la main, et le conduisit vers l'escalier.
Ils montèrent dans la chambre de Ron, et une fois la porte fermée, elle jeta ses bras autour de son cou, et l'enlaça.
- Tu m'as manqué. Lui murmura t'elle.
Soulagé, Sirius referma ses bras sur elle.
- Toi aussi. Répondit il.
Et il l'embrassa passionnément.
Sirius comprit vite qu'Hermione voulait ménager la susceptibilité de Ron, en affichant une fausse indifférence envers lui. Mais chaque fois qu'elle le pouvait, elle ne perdait pas une occasion de l'embrasser.
Après le mariage, ils partiraient à la chasse aux Horcruxes. Il avait hâte, parce qu'une fois loin des adultes, il se ficherait totalement de ménager la Jalousie de Ron Weasley.
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