CHAPITRE 27. UNE DECISION CONTROVERSÉE.

Harry ne s’était pas attendu à ce que la colère d’Hermione s’apaise au cours de la nuit et ne fut donc
pas surpris, le lendemain matin, qu’elle se contente de communiquer par des regards hostiles et des
silences appuyés. Ron réagit en se forçant à afficher devant elle un air sombre, censé exprimer un
remords profond et durable.

Quand à Sirius, il posait sur Aria un regard sombre. Ce n'était pas de la colère, ni de la rancune, seulement de l'inquiétude, et de la curiosité.

Ron n'osait pp armer à Aria, en  présence d'Hermione et celle ci se sentait de trop.

Lorsqu’ils se trouvaient tous les  cinq ensemble, Harry avait l’impression d’assister à un enterrement en petit comité où il aurait été le seul à ne pas porter le deuil.

Mais au cours des rares moments qu’il passait seul avec Harry (pour aller chercher de l’eau ou fouiller les sous-bois en quête de champignons), Ron manifestait une joie sans vergogne.
— Quelqu’un nous a aidés, répétait-il. Quelqu’un a envoyé cette biche. Quelqu’un qui est de notre côté. Ça nous fait un Horcruxe de moins, mon vieux !

Encouragés par la destruction du médaillon, ils recommencèrent à évoquer les divers endroits où
pourraient se trouver les autres Horcruxes et bien qu’ils en aient si souvent discuté auparavant, Harry
se sentait optimiste, persuadé que cette première avancée serait suivie de bien d’autres. La bouderie
d’Hermione ne pouvait entamer son moral au beau fixe : leur chance soudaine, l’apparition de la
biche mystérieuse, la découverte de l’épée de Gryffondor et, par-dessus tout, le retour de Ron rendaient Harry si heureux qu’il avait du mal à conserver un visage impassible.

Vers la fin de l’après-midi, Ron et lui fuirent à nouveau la présence sinistre d’Hermione et, de Sirius.orsque Aria fit mine de les suivre, Sirius s'y opposa.
- Toi, tu restes là où je peux te surveiller. Dit il.
- Et depuis quand je dois faire ce que tu me dis ?
- Depuis que tu as décidé de te joindre à nous.
Aria se laissa choir sur un fauteuil, les bras croisés sur sa poitrine, l'air boudeur.

- C'est pas juste.
Sirius, poussa un soupir, et posa ses mains de chaque côté des, accodoudoirs
- Tu sais ce qui n'est pas juste ? C'est de devoir se coltiner une gamine dans une mission capitale, ou on risque notre peau à chaque instant.
- Je te rappelle que j'ai ton âge.
- Je.. Oh et puis merde. Reste là, c'est tout.

Harry et Ron continuèrent à s’échanger des nouvelles. Harry avait finalement réussi à lui raconter tous
leurs vagabondages jusqu’au récit détaillé de ce qui s’était passé à Godric’s Hollow. C’était à présent
au tour de Ron de mettre Harry au courant de ce qu’il avait appris dans le monde des sorciers au cours de ses semaines d’absence.

— … Et, au fait, comment avez-vous découvert l’existence du Tabou ? demanda-t-il à Harry, après lui
avoir parlé des nombreuses tentatives désespérées de nés-Moldus pour s’évader du ministère.
— Du quoi ?
— Hermione et toi, vous avez cessé de prononcer le nom de Tu-Sais-Qui !
— Ah, oui. C’est simplement une mauvaise habitude qu’on a prise, répondit Harry. Mais je n’ai
toujours aucun problème à l’appeler V…
— NON ! rugit Ron.
Son cri fit sursauter Harry qui tomba dans les buissons. Hermione (le nez plongé dans un livre à
l’entrée de la tente) les regarda d’un air mauvais.
— Désolé, dit Ron, en aidant Harry à s’arracher des ronces, mais son nom a été frappé d’un maléfice,
c’est comme ça qu’ils retrouvent les opposants ! Prononcer son nom brise les sortilèges de Protection, ça produit une sorte de perturbation magique… C’est ce qui leur a permis de nous
retrouver à Tottenham Court Road !
— Parce qu’on avait dit son nom ?
— Exactement ! Il faut leur reconnaître que c’était bien pensé. Seuls ceux qui le combattent
sérieusement, comme Dumbledore, osaient l’appeler par son nom. Maintenant qu’ils ont mis un
Tabou, quiconque prononce ce nom est aussitôt repéré… un moyen rapide et efficace de découvrir les membres de l’Ordre ! Ils ont failli avoir Kingsley…
— Tu plaisantes ?
— Pas du tout, Bill m’a raconté qu’il a été cerné par une bande de Mangemorts, mais il a réussi à les
repousser et à s’échapper. Il est en fuite, maintenant, comme nous.

De l’extrémité de sa baguette, Ron se gratta le menton d’un air pensif.
— Tu ne crois pas que c’est Kingsley qui aurait pu nous envoyer cette biche ?
— Son Patronus est un lynx, on l’a vu au mariage, tu te souviens ?
— Ah, oui…
Ils poursuivirent leur chemin le long des buissons, s’éloignant de la tente et d’Hermione.
— Harry… Tu ne crois pas que ce pourrait être Dumbledore ?
— Comment ça, Dumbledore ?
Ron parut un peu gêné.
— Dumbledore…, reprit-il à voix basse. La biche. Ron observait Harry du coin de l’œil.
— Après tout, il a été le dernier à avoir la véritable épée entre les mains, non ?

Harry ne fut même pas tenté de rire car il comprenait trop bien le désir secret qui se cachait derrière
la question de Ron. L’idée que Dumbledore ait réussi à revenir vers eux, qu’il puisse veiller sur eux,
leur aurait apporté un indicible réconfort. Mais il hocha la tête en signe de dénégation.
— Dumbledore est mort, dit-il. Je l’ai vu mourir, j’ai vu son corps. Il est parti à tout jamais.

D’ailleurs, son Patronus était un phénix, pas une biche.
— Les Patronus peuvent changer, non ? fit remarquer Ron. Celui de Tonks, par exemple.
— Oui, mais si Dumbledore était vivant, pour quelle raison ne se montrerait-il pas ? Pourquoi ne
nous aurait-il pas donné l’épée directement ?

— Je n’en sais rien, répondit Ron. Peut-être la même raison pour laquelle il ne te l’a pas donnée de
son vivant ? La même raison pour laquelle il t’a légué un vieux Vif d’or et a laissé un livre pour enfants à Hermione ?
— Et quelle serait cette raison ? interrogea Harry en se retournant pour regarder Ron dans les yeux,
avide d’obtenir une réponse.
— Je ne sais pas, avoua Ron. Parfois, je me disais, quand j’étais un peu énervé, qu’il se moquait de nous ou… ou qu’il voulait rendre les choses plus difficiles. Mais je ne le pense plus. Il savait ce qu’il faisait quand il m’a donné le Déluminateur, non ? Il… enfin…

Les oreilles de Ron devinrent rouge vif et il sembla soudain très absorbé par une grosse touffe d’herbe qu’il tâtonna du pied.
— Il a dû savoir que j’allais vous laisser tomber.
— Non, rectifia Harry. Il a dû savoir que tu aurais toujours envie de revenir.
Ron parut soulagé, mais il avait quand même l’air un peu gêné. Préférant changer de sujet, Harry lui
demanda :
— À propos de Dumbledore, tu es au courant de ce que Skeeter a écrit sur lui ?
— Oh, oui, répondit aussitôt Ron. On en parle beaucoup. Bien sûr, en temps normal, ça ferait les gros titres, Dumbledore ami avec Grindelwald, mais maintenant, c’est simplement un sujet de plaisanterie pour les gens qui n’aimaient pas Dumbledore, et une claque dans la figure pour ceux qui le jugeaient irréprochable. Mais je ne sais pas si c’est tellement important, il était très jeune quand ils…
— Il avait notre âge, coupa Harry, en lui faisant la même réponse qu’à Hermione.

Et quelque chose, dans l’expression de son visage, dissuada Ron de continuer sur ce sujet.
Parmi les ronces, une grosse araignée se tenait immobile au milieu d’une toile couverte de givre.
Harry la visa avec la baguette que Ron lui avait donnée la veille et qu’Hermione avait daigné
examiner, décrétant qu’elle était en bois de prunellier.
— Amplificatum.

L’araignée fut parcourue d’un frisson et rebondit légèrement sur la toile. Harry essaya à nouveau.
Cette fois, l’araignée grandit un peu.
— Arrête, lança brusquement Ron. Je regrette d’avoir dit que Dumbledore était jeune, d’accord ?
Harry avait oublié son aversion pour les araignées.
— Désolé… Reducto.

L’araignée ne diminua pas de volume. Harry regarda la baguette de prunellier. Tous les sortilèges
mineurs qu’il avait jetés ce jour-là avaient semblé moins puissants que lorsqu’il les lançait avec sa
baguette à plume de phénix. Cette nouvelle baguette lui paraissait étrangère, importune, comme s’il
avait eu la main de quelqu’un d’autre greffée au bout de son bras.
— Il faut que tu t’entraînes, lui dit Hermione.

Elle s’était approchée sans bruit derrière eux et avait observé d’un air anxieux les tentatives de Harry
pour augmenter ou diminuer la taille de l’araignée.
— Tout est une question de confiance en toi, Harry.
Il savait pourquoi elle tenait tant à ce qu’il y arrive. Elle éprouvait toujours un sentiment de culpabilité pour avoir cassé sa baguette. Harry ravala la réplique qui lui brûlait la langue : si elle pensait qu’il n’y avait pas de différence entre les deux, elle n’avait qu’à prendre elle-même la baguette de prunellier et lui donner la sienne. Mais, désireux avant tout de rétablir leurs liens d’amitié, il se contenta de l’approuver. En revanche, lorsque Ron adressa un timide sourire à Hermione, elle s’éloigna d’un pas raide et disparut à nouveau derrière son livre.

À la tombée de la nuit, ils retournèrent tous les cinq sous la tente et Harry prit le premier tour de garde.
Assis à l’entrée, il essaya de faire léviter de petites pierres avec la baguette de prunellier, mais ses
facultés magiques semblaient toujours plus maladroites, moins puissantes qu’à l’ordinaire. Hermione
lisait, couchée dans son lit tandis que Ron, après lui avoir lancé à plusieurs reprises des regards inquiets, prenait dans son sac à dos une petite radio en bois qu’il essaya de régler sur une station.
Sirius s'installa près d'Hermione, comme à son habitude, et elle se lova dans contre lui.

Aria, s'approcha De Ron et Harry.
— Il y a une émission, dit-Ron  à Harry à voix basse, qui donne de vraies nouvelles. Toutes les autres
soutiennent Tu-Sais-Qui et sont alignées sur la position du ministère, mais celle-ci… Attends un peu
d’écouter ça, c’est formidable. Malheureusement, ils ne peuvent
pas la diffuser chaque soir, ils
doivent changer sans cesse d’endroit, au cas où il y aurait une descente de police. Et il faut un mot de passe pour arriver à la capter… L’ennui, c’est que j’ai raté la dernière…

Il tapota légèrement le dessus de la radio avec sa baguette et marmonna des mots au hasard. Il jetait souvent vers Hermione des regards en biais, craignant manifestement une nouvelle crise de colère, mais elle se montra si indifférente à sa présence qu’il aurait pu tout aussi bien ne pas être là.

Pendant environ dix minutes, Ron tapota et marmonna, Hermione tourna les pages de son livre et Harry
continua de s’entraîner à jeter des sorts avec la baguette de prunellier.
Sirius somnolait, et Aria soufflait des mots, de passe à Ron.

Enfin, Hermione descendit de son lit et Ron cessa aussitôt de tapoter.
— Si ça t’agace, j’arrête ! dit-il, inquiet.
Hermione ne daigna pas répondre et s’approcha de Harry.
— Il faut qu’on parle, lui annonça-t-elle.
Il regarda le livre qu’elle tenait toujours à la main. C’était Vie et mensonges d’Albus Dumbledore.
— De quoi ? demanda-t-il avec appréhension.

Il se rappela que le livre comportait un chapitre le concernant, mais il n’était pas certain d’avoir envie
de connaître la version de Rita sur ses relations avec Dumbledore. La réponse d’Hermione,
cependant, fut totalement inattendue.
— Je veux aller voir Xenophilius Lovegood.
Il la regarda, les yeux écarquillés.
Sirius se redressa.
- Pourquoi ? Lui demanda t'il.
Tous les regards convergèrent vers elle.

- Xenophilius Lovegood. Le père de Luna. Je veux aller lui parler !
— Heu… pourquoi ?
Elle respira profondément, comme pour concentrer ses forces et répondit :
— À cause de la marque, la marque dans Beedle le Barde. Regarde ça !
Elle mit le livre ouvert sous ses yeux réticents et il vit la reproduction de la lettre originale que Dumbledore avait écrite à Grindelwald, de cette écriture fine et penchée qu’il connaissait bien. Il lui répugnait d’avoir la preuve indiscutable que Dumbledore avait bel et bien écrit ces mots, qu’ils
n’étaient pas une invention de Rita.

— La signature, dit Hermione. Regarde la signature, Harry !
Il obéit. Pendant un instant, il ne comprit pas de quoi elle voulait parler mais, en regardant de plus près à l’aide de sa baguette allumée, il s’aperçut que Dumbledore avait remplacé le A d’Albus par une
minuscule version de la même marque triangulaire tracée dans Les Contes de Beedle le Barde.
— Heu… Qu’est-ce que vous… ? dit Ron d’une voix hésitante mais Hermione le fit taire d’un regard
et se tourna à nouveau vers Harry.
— Elle n’arrête pas d’apparaître, reprit-elle. Je sais que d’après Viktor, c’était la marque de Grindelwald, mais je suis sûre que c’est aussi celle qu’on a vue au cimetière de Godric’s Hollow. Or, les dates inscrites sur la pierre tombale étaient bien antérieures à l’arrivée de Grindelwald ! Et la voilà à nouveau ! On ne peut plus demander à Dumbledore ou à Grindelwald ce qu’elle signifie – je ne sais même pas si Grindelwald est toujours vivant – mais on peut le demander à Mr Lovegood. Il portait ce symbole au mariage, et je suis certaine que c’est important, Harry !

Celui-ci ne répondit pas tout de suite. Il observa l’expression intense, impatiente, du visage d’Hermione puis scruta l’obscurité qui les entourait, réfléchissant. Au bout d’un long moment, il lui répondit enfin :

— Hermione, nous n’avons pas besoin d’un nouveau Godric’s Hollow. Nous avions décidé d’aller là-bas après en avoir parlé tous les deux et…
— Mais cette marque revient sans cesse, Harry ! Si Dumbledore m’a légué Les Contes de Beedle le Barde, qui te dit que ce n’est pas pour qu’on découvre la signification de ce symbole ?
— Et ça recommence !
Harry sentait l’exaspération monter en lui.
— Nous essayons de nous convaincre que Dumbledore nous a laissé des signes, des indices secrets…
— Le Déluminateur s’est révélé très utile, intervint Ron. Je crois qu’Hermione a raison. Nous
devrions aller voir Lovegood
- Moi, je suis de l'avis de Harry, dit Sirius, on risque de courir tête baissée dans des ennuis, pour un résultat, improbable.
- Et moi, demanda Aria ? Je peux donner mon avis ?
- Non ! Répliqua, Sirius.
Aria lui adressa un regard noir.

Harry  était persuadé que le soutien de Ron à Hermione n’avait pas grand-chose à voir avec le désir d’en savoir plus sur la rune triangulaire.
— Ce ne sera pas comme à Godric’s Hollow, ajouta Ron. Lovegood est de ton côté, Harry. Le Chicaneur a toujours été pour toi, il continue de dire à tout le monde qu’il faut t’aider.
— Je suis certaine que c'est important ! répéta Hermione d’un ton grave.
— Mais si c’était le cas, tu ne crois pas que Dumbledore m’en aurait parlé avant de mourir ?
— Peut-être que… peut-être que c’est quelque chose qu’il faut découvrir par soi-même, suggéra Hermione qui donnait un peu l’impression de se raccrocher aux branches.
— Oui, approuva Ron, flagorneur, ce serait logique.
— Pas du tout, répliqua-t-elle sèchement, ça n’aurait rien de logique, mais je pense quand même que nous devrions parler à Mr Lovegood. Un symbole qui lie Dumbledore, Grindelwald et Godric’s
Hollow ? Harry, je suis sûre que nous devrions tenter d’en savoir plus !

- Et moi, dit  Sirius, je suis sûr que c'est une perte de temps, Mais, après tout, le temps, on n'a que ça, alors..
- Et bien sûr, intervint Aria, personne ne me demande mon avis.
- En effet. Répliqua Sirius.
- Pfff, je commence à en avoir l'habitude. J'ai vraiment l'impression d'être une potiche
- Si tu veux te rendre utile, répondit Sirius, tu peux toujours faire la vaisselle
- Tu m'as pris pour un elfe de maison ?
- je préférais que tu en sois un, je pourrais te botter les fesses.
- Ça t'arrive d'être sympa ?
- Avec les petites pestes dans ton genre ? J allais.
- En fait ce qui te dérange, c'est que je sois là, fille de ton demi frère.

La colère traversa les yeux gris de Sirius
.- Ecoute moi bien, je n'ai qu'un seul frère. Il s'appelait Régulus et il est mort en luttant contre tu sais qui.
Ton père, je le connaissais  pas, et franchement, je m'en moque. Tu es une Black ? La belle affaire. Bellatrix Lestrange aussi est une Black, eh oui. La meurtrière de ton père est ta cousine, du côté maternel, et paternel.
Alors tu vois, je me moque complètement de toi, et de ton affiliation.
- Compris, pas la peine de t'énerver.
- T'es obligé de te montrer aussi agressif avec elle ? Gronda Ron.
- Si ça te pose un problème, tu peux aussi bien repartir, et emmène la avec toi on s'en sortait très bien sans toi.
- Sirius ! Gronda Hermione. Ça suffit.

Il soupira.
- Comme tu veux Hermi.
Ron préféra ne pas répondre.
- Bon, dit Hermione, maintenant qu'on a réglé les queurelles familiales, on peut se pencher sur les choses sérieuses ?

— Très bien, admit Harry, moitié amusé, moitié irrité. Mais quand on aura vu Lovegood, on pourrait
peut-être essayer de trouver d’autres Horcruxes, d’accord ? Et d’ailleurs, où habitent les Lovegood ? Vous le savez, vous ?
— Oui, ce n’est pas loin de chez moi, dit Ron. Je ne sais pas exactement où, mais quand ils parlent d’eux, mes parents montrent toujours les collines. Ce ne devrait pas être très difficile à trouver.

Lorsque Hermione fut retournée dans son lit, Harry baissa la voix :
— Tu l’as approuvée simplement pour te faire bien voir.
— Comme dit le proverbe, À la guerre et en amitié, tous les coups sont permis, répliqua Ron d’un ton
joyeux. Et en l’occurrence, on est un peu dans les deux. Sois content, c’est les vacances de Noël, Luna sera chez elle !

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