CHAPITRE 23 ARIA
Ron venait de quitter Hermione, Harry et Sirius, et à peine arrivé à Londres, la colère était passée, il s'en voulut et sa première pensée, fut de repartir, mais au même moment. Sa baguette lui fut arrachée des mains, par un maléfice de désarmement..
Il fit volte face, et fut aussitôt entouré par cinq sorciers à la mine patibulaire.
- Tiens tiens, dit l'un d'eux, qu'avons là ?
- Toi tu devrais être à Poudlard dit le second.
- Ouais, si tu y es pas, c'est parce que t'es une saleté de Sang de Bourbe. Dis le troisième, dont l'haleine fétide donna la nausée à Ron.
- Comment tu t'appelles mon mignon ? Demanda le qu'à troisième.
Ron était paniqué. D'habitude Hermione avait toujours la bonne idée pour le sortir d'une situation délicate . Mais Hermione n'était pas là. Et s'il n'était pas parti, il ne serait pas dans ce pétrin. Il cherchait à toute vitesse une solution.
- Stan.. Stan Rocade.
L'homme le regarda de la tête aux pieds, l'air dubitatif. Il n'avait pas l'air très intelligent.
Il consulta les autres, et ils se mirent à débattre pour savoir si oui ou non, il était Stan Roccade. Bientôt une dispute éclata, qui se transforma en bagarre. Voyant là une occasion de s'échapper. Ron envoya un coup de poing dans le ventre du sorcier le plus proche. Il lui arracha sa baguette des mains, stupefixa celui qui lui avait prit la sienne et la récupéra. Au même moment, les autres sorciers tentèrent de l'arrêter. Une explosion retentit soudain, entre les sorciers et Ron. Le souffle le souleva et le projeta quelques mètres plus loin.
- Lève toi, vite, allez, faut pas rester ici.
- légèrement sonné, Ron se redressa péniblement.
Une jeune fille d'environ son âge, brune, des cheveux longs et lisses, et des yeux gris scrutateurs lui tendait la main..
- Alors tu te décides ? Il vont pas rester déboussolés, longtemps.
Il jeta un coup d'œil en arrière. Et vit que les sorciers, étaient enchevêtrés les uns dans les autres. Ils faisaient des efforts désespérés pour se dépêtrer, et se relever.
Ron se hâta de se mettre debout.
La fille lui prit la main, et ils transplanèrent.
Malheureusement, elle avait agi si vite, que Ron se dèsartibula de nouveau.
Il atterirent brutalement dans un champ.
Ron hurla de douleur.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda la fille, inquiète ?
- Je me suis desartibulé...encore.
Elle jeta un coup d'œil sur sa main et secoua la tête.
- Quoi, ça ? Tu te fous de moi ? Une fois je me suis desartibulée tout un bras. Au fait, je m'appelle Aria. Aria bblacwood. ..
Ron fronça les sourcils.
- Je t'ai jamais vu a Poudlard, toi. Tu viens d'où ?
- D'Australie. Mais... Mes, parents sont morts, il y a six mois, alors j'ai essayé de chercher ma famille. Mais avec ce fichu bazard que ton mage noir à fichu, c'est difficile de trouver quelqu'un.
- C'est pas mon mage noir. Répondit Ron d'un ton boudeur, en fixant ses doigts ausquels il manquait deux ongles.
- Oui, bein c'est pareil. Et toi, comment tu t'appelles ?
- R.. Rocade. Stan Rocade. Ou est ce qu'on est ?
- Dans le sussex, à Brandford. On y a campé avec mes parents, avant..
- Mais pourquoi vous êtes, venus ici ? Vous, deviez, quand même savoir que c'était la guerre.
- Mes parents.. Enfin mon père, voulait rencontrer sa famille.
- Il s'appelle comment, peut être que je les connais.
- Je crois pas, non, et puis, ça n'a plus, d' importance, Ils sont morts. Je n'ai plus personne.
- Je suis, désolé. Dit Ron, qui était gêné. Il n'avait jamais su trouver les mots qui réconfortent.
- Et.. En Australie, tu as de la famille ?
- Non, plus maintenant. Mon père est originaire de Londres, ma mère est Australienne. Mais sa famille a été été tuée par la dragoncelle. C'est pour ça qu'on est parti. Il y a une grosse épidémie, la bas, elle a fait beaucoup de morts.
- Ah, je savais pas. Ces types qui nous ont attaqué tu sais, qui c'est ?
- Une bande de râfleur. Il y en a pleins.
- Des râfleurs ?
- Ouais, ils traquent les nés moldus et les traîtres à leur sang. T'es un né moldu ?
- Je.. Non, mais mes amis et moi, on avait pas envie de retourner à Poudlard.
- Mouais,, ça m'étonne pas, il paraît que le directeur est une pourriture de mangemort.
- Oui, c'est pour ça. Bon, il faut que j'y aille.
- Maintenant !
- Oui, mes amis doivent m'attendre.
- j'peux venir avec toi ? Ça fait six mois que je suis toute seule, et... J'en ai marre.
- Bein... Je suis, désolé, mais ça va pas être possible.
- Pourquoi ?
- Parce que.. Je peux pas te le dire.
- Ah, bon, dommage. Bonne chance alors.
Ron lui adressa un regard scrutateur. Elle était vraiment très jolie, et elle avait quelque chose de vaguement familier. Ses yeux gris étaient tristes. Il s'en voulait de lui faire de la peine, mais il ne pouvait pas, l'entraîner dans la chasse aux Horcruxes. D'abord, parce que même si elle l'avait tiré d'un mauvais pas, il ne la connaissait pas , et ne pouvait pas lui faire confiance, ensuite il ne voulait pas la mettre plus en danger qu'elle ne l'était.
- Je.. Heu.. Tu vas aller ou maintenant ? Demanda t'il
- Je sais pas. Dit elle en haussant les épaules. Et toi ?
Ron hésitait. Il ne pouvait pas retourner au terrier. Il n'osait pas imaginer la réaction de ses parents ou même de ses frères, lorsqu' ils aprendraient qu'il avait abandonné Harry et Hermione. Et puis, le terrier était sûrement étroitement surveillé.
En fait, plus il y pensait, plus il ne voyait qu'un seul endroit, où il serait en sécurité. La cabane au coquillages, dans laquelle vivait à présent son frère Bill et sa toute jeune épouse Fleur, lui semblait un abri providentiel, ou il pourrait se poser et réfléchir posément à la suite qu'il donnerait à cette aventure.
Il eut du mal à dormir. Cette nuit là.
Mais au matin, il avait pris sa décision.
- Tu veux du thé ? Demanda Aria ?
- Avec plaisir. Répondit Ron.
Elle le servit, et s'installa en face de lui.
Elle était vraiment jolie, les flammes de l'âtre, dansaient dans ses cheveux bruns, en reflets chatoyants.
Ses traits étaient fins et réguliers. L'oval de son visage était parfait,
L'amende de ses yeux gris, étaient rehaussé par de longs cils noirs. Le menton volontaire, les pommettes, hautes, et le nez légèrement recourbé, lui donnait un air mutin.
Sa taille était fine et élancée, elle était presque aussi grande que lui.
- Et maintenant, tu vas partir à la recherche de tes amis ?
- Non, je saurais pas où les retrouver.
- Ah, tu vas faire quoi ?
- J'ai de la famille, je vais les retrouver.
- Ah, tu as de la chance.
Il avait honte de la laisser ainsi, toute seule, à la merci des râfleurs. Mais il ne la connaissait pas, et l'emmener avec lui, c'était prendre un gros risque.
- Bon, bein, merci, et bonne chance.
Il s'éloigna et l'aperçut, debout, devant la tente, l'air malheureuse.
Il fit quelques pas et soupira. Elle lui avait probablement sauvé la vie. Si elle avait voulu le trahir, elle l'aurait laissé aux mains des râfleurs.
Il fit demi tour.
"Ron, tu déconnes".
- Aria ?
-- Tu as oublié quelque chose ?
- Oui, toi.
Elle lui offrit un large sourire.
- C'est vrai ? Tu veux bien que je vienne avec toi ?
- Oui. On en emballe tes affaires.
Elle poussa un cri de joie, et ils démontèrent la tente de quelques coups de baguettes. Elle la glissa dans son sac à dos, puis, il lui prit la main, et ils transplanèrent.
Ils arrivèrent dans les dunes de sable blanc, balayées par un vent glacial.
Le sable leur griffait le visage.
Les vagues se jetaient sur la plage avec violence, et venaient mourir en gerbes d'écume blanche.
Au loin, une petite maison, se dressait face aux éléments déchaînés.
Ron prit la main d'Aria,, et ils marchèrent jusqu'à elle, le dos courbé pour se protéger du vent.
Devant la porte, Ron frappa et celle ci s'ouvrit aussitôt.
Fleur se tenait dans l'entrée. Elle était toujours aussi belle.
- Ron ? Bill, c'est Ron. Mais entre voyons.. Et Harry ? Il est là aussi ?
- Je... Non.. Mais je suis pas tout seul.
Elle, c'est Aria.
- bonjour Aria. Moi, c'est Fleur.
Bill arriva derriere elle.
- Aria, dit Ron, voici mon frère aîné, Bill.
- Je l'aurais deviné. Vous avez un air de famille.
Et les jours passèrent. Ron et Aria se raprochèrent beaucoup. Ils, developèrent une forte complicité. À ses côtés, il oubliait presque qu'ils étaient en guerre, et que quelque part, Harry, Hermione et Sirius, risquaient leur vie..
Et puis, ce fut les fêtes de Noël.
Bil et Fleur trouvèrent un prétexte pour ne pas se rendre au terrier. Et ils passèrent un moment agréable.
Le lendemain matin, Ron se leva de bonne heure. Il alluma la radio. Aria arriva derrière lui.
- Qu'est ce que tu fais ?
- J'essaie de capter la radio.
- Les nouvelles sont bonnes ?
- Quoi ?
- Je t'ai demande si les nouvelles étaient bonnes.
- Non, pas,, ça, j'ai... J'ai entendu..
- Quoi ? Qu'est ce que tu as entendu.
- Chut ! J'essaie d'entendre.
Il cherchait d'où ça venait.
Il était sûr d'avoir entendu la voix d'Hermione. Il l'avait clairement entendu dire Ron et elle avait parlé d'une baguette. Mais, d'où cela pouvait bien provenir ? Il mit la main à sa poche et en sortit le déluminateur. Mais il n'avait rien de particulier. Machinalement, il l'actionna la lumière de la chambre s'éteignit, et à sa grande surprise, une autre lumière jaillit, près de la fenêtre.
- Wouah ! S'exclama Aria. Comment tu as fait ça ?
- Je.. J'en sais, rien du tout. J'ai juste appuyé dessus, comme d'habitude.
- On dirait la lumière d'un portoloin. Fit elle remarquer.
Une boule lumineuse, bleuâtre, vibrait, devant la fenêtre.
- Aria, je crois que tu as raison.. Va emballer tes, affaires, vite, on s'en va.
- Ou ? Rejoindre tes amis ?
- Oui. Dépêche toi.
Elle fila aussitôt et Ron prépara à son tour ses affaires.
Puis, il la prit par la main. Et ils se rendirent dans le jardin.
La boule lumineuse flottait en l'air. Elle s'éloigna par petits bonds, jusqu'à la, cabane à outils. Une fois là, elle entra en Ron, par sa poitrine. Ça ne faisait pas mal, c'était chaud, comme la promesse des prochaines retrouvailles.
Ron, su alors qu'elle l'emmènerait ou son cœur désirait qu'il soit. Il serra Aria contre lui, et ils transplanèrent.
Ils se retrouvèrent au flanc d'une colline enneigée. Le froid était glacial..
Ron était sûr qu'ils étaient là, quelques part. Mais les sortilèges de protections ne lui permettaient pas de les trouver.
Aria déplia la tente, et ils, s'installèrent au chaud.
Aria avait pensé à apporter des provisions, et ils mangèrent de bon appétit.
- Ton ami, dit soudain Aria, c'est Harry Potter ? L'elu.
Ron se crispa. Il avait fait très attention à ne pas dévoiler l'identité de ses amis. Mais il avait du admetre qu'il ne s'appelait pas Stan Rocade.
Elle avait haussé les épaules.
- Je ne m'appelle pas Blacwood non plus. Avait elle dit. C'est normal d'être prudent, par les temps qui courent.
- Qu'est ce qui te fait dire ça ? Demanda t'il un peu trop abruptement.
Aria ne s'en formalisa pas, et haussa les épaules.
- Bein, je sais additionner deux et deux. Et puis tu parles dans ton sommeil.
- Je te préviens, si jamais tu parle de lui à qui que ce soit...
- Aucun risque. Et puis, les mangemorts ont tué mes parents. S'il y a bien quelqu' un qui souhaite que Harry Potter tue" tu sais qui", c'est bien moi, tu peux me croire
- T'as intérêt. Parce que Harry est comme un frère pour moi.
- Tu parles toujours de lui, mais jamais, d'elle.
- Hermione est mon amie.dit il en rougissant.
- Mais, t'aimerais, bien qu'elle soit plus que ça
Le problème avec Aria,, c'était incontestablement sa franchise. Elle parlait comme elle pensait, sans souci du politiquement correct. Elle ignorait tout de la retenue. Ou du savoir vivre. C'était souvent déconcertant.
Ron rougit jusqu'aux oreilles.
- Mais elle elle t'aime ?
- Elle en aime un autre.
- Ah, c'est embêtant. Mais, si tu m'aimes, il faut que tu lui dises. Je t'aiderais, si tu veux.
- Oh non, sûrement pas je me débrouillerais tout seul.
- Comme tu voudras.
La journée passa sans qu'aucune trace de la présence de ses amis n'apparaisse.
- Ils ont du partir. Dit Aria.
Ron dut admettre qu'elle avait sûrement raison.
À la nuit tombée. Ron actionna le deluminateur. La lumière bleue apparut aussitôt. De nouveau, ils emballèrent leurs affaires à la hate, et transplanèrent.
Ils arrivèrent dans une forêt. Malheureusement, ils furent incapable de les trouver, bien à l'abri de leur protections magiques.
Ils plantèrent leur tente. Et patienterent. Ron s'installa sous le hauvent ouvert, afin de guetter la lueur d'une baguette, ou une trace éventuelle.
Épuisée, Aria ne tarda pas à s'endormir..
Ron luttait contre la somnolence, lorsqu' il se redressa soudain..
D'entre les, arbres, venait de surgir une biche argentée.
Elle luisait clairement sous la lueur de la lune. Ron crut d'abord qu' il s'agissait de Harry. Il jeta un coup d'oeil à Aria qui dormait, et s'apprêtait à suivre la biche, lorsqu'il l'aperçu.. Harry suivait la biche. Il lui emboita le pas.
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