CHAPITRE 9. FELIX FILICIS
Sirius retrouva Ron et Harry dans la salle commune. Ils travaillaient sur le devoir de Rogue, et ils étaient en difficulté.
- Euh. Les gars, désolé, pour tout à l'heure. Rogue m'a énervé et..
- C'est bon, n'en parlons plus. dit Harry. Ça arrive à tout le monde.
- Qu'est ce que vous faites ?
- Le devoir de Rogue. Dit Ron.
- Alors, qu'est ce que cet abrutis nous a concocté ?
Sirius jeta un coup d'oeil sur le devoir et soupira.
- On peut dire ce qu'on veut de lui. Il est quand même brillant, ce con.
Néanmoins, aussi, brillant qu'il soit, Sirius l'était plus encore. Et au bout d'une bonne demi heure, il vint à bout de son devoir, et aida Ron et Harry, avec le leur.
- Ça a l'air tellement facile, pour toi ! Grogna Ron.
- Les forces du mal, je suis tombé dedans à ma naissance. Et plus particulièrement encore cet été..
- Que s'est il passé ? Cet été ? Demanda Harry.
- Walburga n'a rien trouvé de mieux que de m'envoyer passer l'été chez ma cinglée de cousine. Autant dire une plongée de deux mois dans la magie la plus noire qui soit.
- Mais... Le ministère ne fait rien ? Demanda Ron.
- Qui irait s'en prendre aux Lestrange, aux Black, aux Malefoy ?
- Mais, le ministère sait qu'ils sont des Mangemorts ? Dumbledore ? Dit Harry.
- Je ne sais pas s'il le sait. Pour l'instant, ils se font discrets. Ils agissent dans l'ombre.
- Mais toi, tu pourrais leur dire. Renchérit Harry.
- Parce que tu crois qu'ils vont écouter un gamin de seize ans qui déteste sa famille ? Non personne ne s'en prendra à eux. Ils sont trop puissants, trop riches, trop influents.
- Mais... Dit Harry en baissant la voix. Quand... Tu retourneras chez toi, tu leur diras tout ce qui s'est passé ici ?
- Mais qu'est ce que tu veux que je leur dise ? Et à qui ? Qui m'écoutera ?
Je peux pas débouler chez Dumby, pour lui dire salut, je viens de faire un saut dans le futur, et franchement, ça craint.
- C'est sur que dit comme ça... Reconnut Ron.
- Mais... Tu peux au moins leur dire, pour Peter. Pour la prophétie, pour le sortilège de fidélitas.
- Harry, James et moi. C'est à la vie à la mort. Je ferais tout ce que je peux, pour le sauver. Et ta mère aussi, même si c'est une chieuse de première. Mais ce sera sûrement pas simple. Quand à Peter, je me charge de lui, dès que je rentre, si toutefois je rentre un jour.
- Tu rentreras. Assura Ron.. Dumbledore y veillera.
- Mouais, j'espère.
Un peu avant le déjeuner, Hermione les retrouva dans la salle commune. Elle ignora superbement Sirius, qui décida de faire profil bas, pour une fois. Après le déjeuner, ils retournèrent dans la tour de Gryffondor.
Ils s'interrogèrent longuement sur le contenu des leçons particulières que Dumbledore comptait donner à Harry, mais sans toutefois trouver de réponse convaincante.
Puis, ce fut l'heure du cours de potion.
Une douzaine de personnes seulement, suivait ce cours en ASPIC.
Quatre Serpentard, dont Malefoy avaient obtenu un niveau suffisant. Crabbe et Goyle avaient échoué. Quatre Serdaigle, et un Poufsouffle, Ernie Mcmillan. Harry l'aimait bien, en dépit de ses manières pompeuses.
- Harry ! Dit il solennellement, en lui tendant la main. On n'a pas eu la possibilité de parler en cours de DCFM, c'était une bonne leçon, j'ai trouvé. Mais, les sorts de bouclier sont de vieilles connaissances bien sûr. Pour nous, les vieux routards de l'AD. Et comment allez vous, Ron, Hermione. Et toi, tu es... Sirius Black, hein ?
- Oui, et toi, tu es le comique de service ? Dit Sirius en ignorant la main qu'il lui tendait.
La porte du donJon s'ouvrit, et le ventre de Slughorn le prècèda.
Il salua tout particulièrement Harry et Zabini. Et s 'arrêta sur Sirius.
- Black, n' est ce pas. J'ai bien connu votre père. Une forte tête. Mais brillant, très brillant. Dommage qu'il ait passé plus de temps à faire le pitre qu'à travailler. J'espère que ce ne sera pas votre cas, jeune homme.
- j'espère ne pas vous décevoir, professeur.
Le donJon était exceptionnellement rempli d'odeur et de vapeurs étranges. Harry, Ron et Hermione reniflèrent avec intérêt en passant près de bouillonnants chaudrons. Les quatre Serpentard prirent une table ensemble, de même que les quatre Serdaigle. Harry, Ron, Hermione et Sirius s'installèrent ensemble. Tandis que Ernie se retrouvait tout seul.
Ils prirent le chaudron le plus proche. D'une couleur dorée qui émettait un attirant parfum. Sirius soupira.
- Amortencia. Murmura t'il. On peut pas dire qu'il se renouvelle beaucoup.
- Bien, bien, bien, dit Slugborn, dont les contours paraissaient flou dans les vapeurs. Sortez tous vos balances, vos kit de potions et n'oubliez pas vos manuels de recettes avancées de potions.
- Professeur ? Appela Harry. J'ai bien peur de n'avoir ni livre, ni matériel. Pareil pour Ron. Nous ne pensions pas pouvoir suivre cette matière en ASPIC.
- Ah oui, le professeur McGonagall m'en a parlé. Ne vous inquiètez pas, aujourd'hui vous pourrez utiliser le matériel de l'école. Et il y a un petit stock de manuels ici. On s'arrangera comme ça, jusqu'à ce que vous puissiez acheter votre matériel.
Slughorn ouvrit une armoire, et en sortit deux manuels usagés de recettes avancées, de Libatius Borage qu'il tendit à Harry et Ron, avec deux balances un peu ternes.
- Bien, reprit Slughorn, j'ai préparé quelques potions, juste pour vous faire découvrir leur interet. Cela ne vous intéresse pas, Black ?
Sirius était en train d'imiter le professeur. Affalé sur sa chaise, en équilibre sur les pieds arrières de la chaise. Les deux filles de Serdaigle pouffaient discrètement.
Sirius redressa sa chaise, et Hermione lui envoya un regard noir.
- Bien sûr que si, professeur.
- Et bien dans ce cas je ne saurais trop vous recommander d'écouter. Sachez que vous devrez savoir préparer ces potions, d'ici la fin de l'année.
- Oui, Professeur.
- Qui peut me dire ce qu'il y a la dedans ?
Il désigna un chaudron, près de la table des Serpentard.
Harry se leva légèrement, et aperçut ce qui devait être de l'eau gazeuse, à l' intérieur.
La main bien entraînée d'Hermione se leva aussitôt.
Sirius soupira.
- Évidemment.
- C'est du veritaserum. C 'est une potion, sans couleur et inodore, qui oblige celui qui en boit à dire la vérité.
- Pffff, dit Sirius facile.
- Si tu le savais pourquoi tu ne l' as pas dit alors. Dit Hermione avec humeur.
- Tu veux te mesurer à moi ? Attention, je relève toujours les défis que l'on me jette.
Le professeur Slughorn la félicita, et enchaina.
- On en a parlé un peu trop récemment, dans les communications du ministère. Qui peut me dire ce qu'il y a dans celui là ?
Sirius et Hermione levèrent la main en même temps.
- C'est du polynectar professeur. Dit Hermione, précipitamment. Coupant l'herbe sous le pieds de Sirius qui grimaça.
Harry et Ron avaient également reconnu la substance goudronneuse, qu'ils avaient eux même préparés en seconde année.
- Excellent, excellent.. Et maintenant celle ci.
Les mains de Sirius et d'Hermione se levèrent en même temps, de nouveau.
- Amortensia ! Répondit Sirius une demi seconde avant Hermione. Elle lui adressa un regard noir, auquel il répondit par un sourire narquois.
- En effet. C'est peut être idiot de demander, mais sauriez vous par hasard. Quels en sont les effets ?
- c' est le philtre d'amour le plus puissant au monde. Répondirent ils en même temps
- Remarquable. Et vous l'avez identifié, je suppose grâce à sa couleur nacrée, caractèristique.
Hermione marqua une légère hésitation, s'attendant à ce que Sirius parle de nouveaux, mais il lui adressa un léger sourire ironique, et lui fit signe de parler.
- À sa vapeur qui s'élève en spirale dit elle enthousiaste. Et.. Elle est sensée avoir une odeur particulière à chacun de ceux qui la sente. Selon ce qui les attire. Moi, par exemple, je sens l'herbe coupée, le nouveau parchemin, et.. Elle rougit soudain, et se tut.
- Puis je vous demander votre nom, ma chère. Demanda Slughorn sans se préoccuper de son embarras.
- Hermione Granger, professeur..
- Granger, Granger, auriez vous une relation quelconque avec Hector Dagworth- Granger ?
- Non, je ne crois pas, professeur. Mes parents sont des moldus, vous savez.
Sirius vit Malefoy chuchoter quelque chose à Nott. Tous les deux en riaient en douce. Mais Slughorn ne se sentit aucunement consterné. Au contraire. l'air rayonnant, il observait Harry, et Hermione, et se souvint de la visite de Harry et de Dumbledore, l'été précédent,, "ma meilleure amie est une née moldue, m'a dit Potter. Et c'est la meilleure de notre promotion. J'imagine qu'il parlait de vous.
- Oui, professeur. Confirma Harry, tandis qu'Hermione rougissait.
- Bien, bien, j'accorde vingt points à Gryffondor. Ajouta Slughorn, un sourire chaleureux aux lèvres.
Malefoy donnait l'impression d'avoir été gifflé par Hermione.
Celle ci se tourna vers Harry.
- Tu as vraiment dit que j'étais la meilleure élève des sixième années ? Oh, Harry.
- Et alors ? Il n'y a rien de surprenant à ça, dit Ron, qui semblait gêné. Tu es la meilleure de cette promotion. Moi aussi je le lui aurais dit, s'il me l'avait demandé.
- Amortentia ne crée pas vraiment l'amour, bien sûr. Il est impossible d'imiter ou de fabriquer l'amour.. Non, ceci causera simplement une puissante et fatale obsession. C'est probablement le plus dangereux et le plus puissant breuvage magique, ici, dans cette pièce. Oh oui, insista t'il, en s'inclinant d'un air grave devant Malefoy et Nott qui arboraient un petit sourire narquois empli de scepticisme. Quand vous aurez vécu aussi longtemps que moi, vous ne douterez plus de la puissance obsessive de l'amour.
- C'est bien pour ça que je ne tomberais jamais amoureux. S' exclama Sirius.
- Ah, la jeunesse ! S'exclama Slughorn. Si pleine de convictions que la vie va s'acharner de malmener. Sachez, Black, qu'on ne choisit pas de tomber amoureux on le devient tout simplement.
- Moi je pense que c'est une question de volonté. Affirma Sirius.
- vous verrez jeune homme, que la volonté n'a pas grand chose à voir avec les sentiments, et maintenant. Au travail.
- Professeur, vous ne nous avez pas dit ce qu'il y a dans celui là. Dit Ernie Mcmillan. En désignant un petit chaudron noir sur le bureau de Slughorn. La préparation pétillait joyeusement. Elle avait la couleur de l'or fondu, et de grosses gouttes sautaient à la surface comme des poissons dorés bien qu'aucune particule ne ce soit renversée.
- Oh, reprit Slughorn. Ça, et bien ça, mesdames et messieurs c'est du FÉLIX FELICIS. Je parie.. Il se tourna vers Hermione.avec un sourire qui laissa pantois son auditoire. Que vous savez ce qu'est FELIX FELICIS. miss Granger.
- C'est une potion de chance. Répondirent en même temps Sirius et Hermione.
Sirius lui sourit et l'invita à poursuivre.
- elle.. Elle vous rend chanceux. Acheva t'elle.
La classe entière semblait suspendue dans les airs. Malefoy était lui aussi suspendu aux lèvres de Slughorn.
- Parfaitement exact. Encore dix points pour Gryffondor. Oui, c'est un petit breuvage magique. FElIX FELICIS. Désespérant à réaliser, et désastreux si on se trompe. Cependant, s'il est brassé correctement, comme ce doit l'être, vous constaterez que tous vos efforts, en valent la peine, au moins jusqu'à la disparition des effets.
- Pourquoi les gens n'en prennent ils pas tout le temps, professeur ? Demanda ardemment Terry Boot.
- Car si on en prend trop, ou de façon régulière, elle provoque l'étourderie, l'imprudence, et une suffisance dangereuse. Trop de bonnes choses, vous savez, c'est hautement toxique, en grande quantité. Mais prise avec parcimonie, et très occasionnellement...
- En tout cas, tu ne devrais pas en prendre, Black, s'exclama Hermione. Tu as déjà atteint les limites de la suffisance.
Contre toute attente, Sirius éclata de rire, et pointant un index sur sa poitrine, imita un coup de feu, en plein cœur, et mima sa mort tout le monde, à l'exception de Malefoy, éclata de rire.
- Et bien, miss Granger, s'exclama Slughorn, je constate que vous avez autant de répartie que d'érudition.
- pardon, professeur, dit Hermione en rougissant et baissant la tête.
- Ne vous excusez pas, très chère, il est bon de rabattre le caquet de ces jeunes gens, un peu trop sur d'eux, de temps en temps.
Sirius haussa les épaules sans se départir de son éternel sourire narquois.
- Et vous, professeur, vous en avez déjà pris, du Félix Felicis ? Demanda Mickael Corner avec intérêt.
- Deux fois. Admit Slughorn. Une fois quand j'avais vingt quatre ans, et une fois à cinquante sept. Deux petites cuillères à café dans mon petit déjeuner, ce furent deux jours parfaits.
Il fixa un point inexistant, au loin, l'air rêveur.
- Et ça, dit Slughorn en secouant la tête pour revenir à l'instant présent, c'est ce que j'ofrirais comme prix, pour cette leçon.
Un grand silence accueillit cette déclaration.
- Une minuscule fiole de Félix Felicis. Dit Slughorn. En sortant de sa poche, une toute petite bouteille en verre avec un bouchon en liège. C'est suffisant pour douze heures de chance. De l'aube au crépuscule. Vous réussirez tout ce que vous entreprendrez. Cèpendant, sachez que cette substance est interdite dans les évènements sportifs, les concours organisés, les examens ou les élections. Vous devrez l'utiliser au cours d'un jour ordinaire, et constater comment ce jour est devenu extraordinaire. Donc, comment allez vous faire pour gagner ce prix fabuleux ? Et bien en ouvrant votre manuel de potion, à la Page dix. Vous avez un Peu plus d'une heure devant vous, pour préparer une potion qui s'appelle l'Ébauche de la Mort Vivante. Je sais que c'est plus difficile que tout ce que vous avez fait, auparavant. Et je n'espère de potion parfaite de quiconque. La personne qui s'en approchera le plus, gagnera cette petite bouteille de Félix Felicis. En avant..
- Lui, au moins, il sait comment motiver ses élèves ! S' exclama Ron.
Aussitôt, ils se mirent au travail. Sirius s'y mettait de mauvaise grâce. Il n'avait jamais été très brillant dans cette matière. Il faut dire que le cours de potion, avec le professeur Slughorn, était l'occasion pour James et lui, de chahuter les Serpentard. Et même si cette année ils s'étaient montrés un peu plus attentifs, en raison des ASPIC, ils savaient que ni l'un ni l'autre n'atteindraient le niveau de Lily Evans ou Severus Rogue. Aussi ne se donnaient ils pas la peine de se fatiguer. Et Sirius n'avait pas l'intention d'en faire plus que nécessaire. Il jeta un coup d'oeil aux alentours et grimaça en voyant Harry tenter de déchiffrer la recette sur un vieux manuel en très mauvais état.
Malefoy avait l'air très concentré. De toute évidence, il voulait absolument cette bouteille.
Hermione était elle aussi très concentrée, mais il était persuadé que la fiole n'y était pour rien. La jeune sorcière avait à cœur d'être toujours la première, en tout, comme si elle se sentait obligée de justifier sa nature de sorcière par rapport à sa naissance dans une famille de moldus. Ce qui était idiot, parce qu'elle était bien plus brillante que la plupart des sorciers, de son âge qu'il connaissait.
- Professeur, dit soudain Malefoy, tandis que Slughorn passait devant la table des Serpentard. Vous avez dû connaître mon grand père, Abraxas Malefoy.
Sirius sourit. Malefoy tentait de se faire bien voir de Slug. L'idiot. Jamais le professeur n'accepterait un fils de mangemort dont le père, qui plus est était en prison, dans sa collection de sorciers.
- Oui, répondit Slughorn, sans adresser un regard à Malefoy. Je fus désolé d'apprendre son décès. Mais cela n'a pas été vraiment une surprise. La dragoncelle, à son âge...
Et il continua son chemin. Sirius sourit.. Eh oui, Malefoy, les mangemorts n'ont pas la côte. Tu ne vas pouvoir compter que sur ton talent pour gagner cette bouteille..
Sirius avait réussi à obtenir une potion qui ressemblait vaguement à ce qu'elle était sensé être, et il jugea que c'était bien suffisant. Le teint d'Hermione virait au rouge écrevisse, ses cheveux avaient doublés de volume, sous les vapeurs, et sur son front, des mèches trempées de sueur, lui tombaient dans les yeux.
Sirius espéra de tout cœur, qu'il ne ressemblait pas à ça. Mais lorsqu'il repoussa pour la troisième fois des mèches rebelles dégoulinant es, de son front, il sut que c'était aussi le cas. Maudites potions !
Il fronça les sourcils Hermione se chamaillait avec Harry. Apparemment ce dernier ne suivait pas scrupuleusement la recette. Cependant, lorsque Sirius jeta un coup d'œil sur la potion de Harry, il s'aperçut qu'elle était de loin la plus proche de la recette originale. Ce garçon aurait il hérité de sa mère son talent pour cette potion ?
- C'est l'heure ! Clama Slughorn. Arrêtez immédiatement, je vous prie.
Il se déplaça lentement entre les tables, observant l' intérieur des chaudrons, il ne faisait aucun commentaire, mais à l'occasion, agitait la potion, et reniflait. Il atteignit enfin la table, des Gryffondor. Il sourit tristement en regardant dans le chaudron de Ron. Il passa devant celle de Sirius, et poussa un profond soupir.
- Les chiens ne font pas des chats. Dit Sirius en haussant les épaules, un sourire narquois aux lèvres. La potion d'Hermione obtint un signe d'approbation, et celle de Harry... Un
regard rayonnant.
- Vous êtes sans conteste possible, le gagnant, Potter. Bon sang ne saurait mentir, vous avez hérité du talent de votre mère. Lily Evans avait la main fine, pour les potions. Vous aussi. Donc, voilà votre récompense. La fiole de Félix Felicis est à vous. Faites en bon usage.
Harry glissa la petite fiole de liquide doré, dans sa poche, sous les regards furieux des Serpentard, et celui déçu d'Hermione. Ron semblait sidéré.
- Comment as tu fait ? Lui demanda t'il, en sortant du donJon.
- Félicitation, Harry. Evans serait fier de toi ! Lui dit Sirius.
- Merci. J'ai eu de la chance. Dit il. Malefoy rodait non loin d'eux.
Cependant, une fois assis à la table des Gryffondor, pour le dîner, il leur expliqua qu'il avait suivit les conseils que l'ancien propriétaire du livre avait annoté dessus. Le visage d'Hermione était de pierre.
- Je suppose que tu penses que j'ai triché ! Dit Harry.
- Bein, ce n'était pas exactement ton propre travail. Dit elle.
- Il a suivi d'autres instructions que les nôtres, fit Ron. Ça ne devrait pas être une catastrophe, non ? II a pris un risque, et il a été payant.
- Sois franche, Hermione, dit Sirius. S'il avait échoué tu ne parlerais pas de ce livre.
- Bien sur que si. Dit elle d'un ton offusqué.
- Si c'est moi qui avait eu ce livre, reprit Ron, je n'aurais pas suivi ces instructions. Harry à bien fait de les suivre.
- Tiens donc ! Dit une voix sur la gauche de Harry. Et il y eut une soudaine bouffée de l'odeur fleurie qu'il avait sentie dans le donJon. Il vit que Ginny les avait rejoint. Ai je bien entendu ? Tu as suivi les instructions que quelqu'un avait écrites dans un livre, Harry ?
Elle semblait angoissée et en colère. Harry sut aussitôt à quoi, elle pensait.
- Ce n'est rien, la rassura t'il. Ce n'est pas comme avec le carnet de Jedusor, tu sais. C'est juste un vieux livre que quelqu'un a grifgonné.
- J'ai juste essayé quelques unes des instructions dans la marge. Honnêtement, il n'y a rien de mal à ça.
- Je suis d'accord avec Harry. Dit Sirius. Il a suivi les instructions de quelqu'un qui visiblement était meilleurs en potion que l'auteur.. Qu'y à t'il de mal à ça ?
- Ginny à raison. Nous devons vérifier qu'il n'y a rien de mal la dedans. Qui sait, toutes ces drôles d'instructions..
- Eh ! S'indigna Harry.
Tandis qu'Hermione sortait le manuel de potion du sac du jeune sorcier, et braquait sa baguette dessus. SPECIALIS REVELIO. Dit elle en frappant vivement la couverture. Rien ne se produisit.
- Tu as fini ? Demanda Harry avec colère. Ou tu veux attendre toute la nuit, s'il prépare un mauvais coup.
- Il a l'air normal.. Admit Hermione.. C'est juste un vieux manuel.
- Bon, alors je le reprends. Dit Harry.
Harry prit le livre, et découvrit l'inscription sur la couverture de derrière. Avec la même petite et fine ècriture des annotations,
Ce livre est la propriété du Prince de Sang Mêlé..
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