CHAPITRE 7. QUAND TOMBE LE MASQUE

La salle commune de Gryffondor, n'avait pas. changé, et Sirius la  retrouva  avec plaisir. Il y régnait une certaine agitation, qui se calma cependant assez vite. Il était tard, et Hermione s'assurait que les premières années trouvent leurs dortoirs, sans trop de difficultés, et exhortait les plus âgés à aller discuter dans leur chambre.
- Elle est toujours comme ça ? Demanda  Sirius.
Ron et Harry s'échangèrent un regard amusé.
- Oh non, répondit Ron, d'habitude c'est pire.
- Pffff, c'est le clone d' Evans.
Harry lui jeta un regard empli de curiosité
- Elle est vraiment comme ça ? Ma mère ?
Sirius se mordit la lèvre inférieure.
-  Ouais, la même. Répondit il. Autoritaire, toujours le nez dans ses bouquins, et à cheval sur le règlement, un vrai boute en train.

Ron et Harry partageaient leur chambre avec Sirius et Neville Londubat. D'autorité, Sirius prit le lit près de la fenêtre.

Épuisés, ils ne tardèrent pas à s'endormir.
Mais Sirius ne trouvait pas le sommeil. Trop de choses tournaient en boucle dans sa tête. Il aurait voulu que James soit là. Il se sentait seul. Harry et Ron étaient simpas, mais ils se connaissaient depuis longtemps, et il avait l'impression d'être une pièce rapportée, dont on ne sait quoi faire, et que l'on supporte, faute de mieux. Cela lui laissait un goût amer.
Poudlard, sans ses amis, avait perdu de son attrait.
À bout de nerf. Il se leva et se rendit dans la salle commune.
Il s'installa sur le rebord de la fenêtre, et alluma une cigarette.
Il n'arrivait toujours pas à croire que Peter était un traître et que James était mort, à cause de lui.
Il y était depuis près d'une heure, lorsqu' une voix interrompit le flot de ses sombres pensées.
- C'est interdit de fumer ici.
Il soupira et se tourna vers Hermione.
- C'est bon, Hermione, joue pas les préfets, avec moi, tu veux. Et puis, je pourrais être ton père. Dit il, un sourire narquois aux lèvres.
Néanmoins, il jeta sa cigarette dans l'âtre de la cheminée.
- Toi non plus, tu ne dors pas ?
Elle secoua la tête.
- c'est toujours comme ça le soir de la rentrée, je suis trop nerveuse pour pouvoir dormir. Et toi ?
- C'est pas la rentrée qui me travaille, si c'est  ce que tu veux savoir.
Il vint s'assoir près d'elle.
- Qu'est ce que tu veux faire, après Poudlard ?
- Je veux entrer au ministère. Dit elle. Je voudrais pouvoir changer les choses.
Il sourit.
- Vaste programme. Mais si Voldy arrive au pouvoir. C'est lui qui changera les choses et pas en bien.
- Il n'y arrivera pas...hein ?
Sirius haussa les épaules.
- Qui sait ? Mais je me dis que si Dumby n'a pas réussi à le vaincre à mon époque,  comment y parviendrait il, maintenant ?
- Et bien, il y a la prophétie, elle dit que Harry peut le vaincre. Il est l'Elu.
Sirius sourit.
- Les prophéties sont toujours sujette à interprétation. Harry à l'air d'un garçon intelligent, et courageux, mais, j' ai du mal à l' imaginer capable de tuer Voldy. J'ai même dû mal à l'imaginer tuer qui que ce soit.
- Tu ne le crois pas assez puissant ?
- Ce n'est pas une question de. puissance. C'est une question de volonté.
- On veut tous tuer "tu sais qui"!
Il eut un bref sourire.
- Il y a une grosse différence entre vouloir et pouvoir. Ce n'est pas si simple de tuer un homme, même s'il est le diable.
Hermione se plongea dans ses pensées, un bref instant.
- Toi, tu pourrais ?
Elle avait en mémoire la scène à laquelle elle avait assisté, sous le saule cogneur. Sirius et Remus  auraient tué Peter, si Harry les avait laissé faire.
- Je ne sais pas. Avoua t'il. Je pense que ça dépend des circonstances. S'il fallait protéger quelqu'un auquel je tiens, peut être, ou pour me défendre.

Un court silence suivit ses propos.
- Tu sais, reprit il, les mangemorts, Voldy, ils ne sont pas humains. Ils tuent sans aucun remord ni regret, ils n'ont aucune pitié, aucune hésitation, ils tuent sans dicernement des enfants, des viellards, des bébés, pour  le plaisir, pour s'amuser. Ils se complaisent dans la torture, et utilisent la magie noire. J'ai du mal à imaginer qu'on puissent les arrêter, sans utiliser les même armes qu'eux.
- Tu veux dire qu'il faudrait utiliser la magie noire ?
Il soupira.
- On est en guerre, Hermione, et en face, ils ne nous feront pas de cadeaux.
- Que se passera  t'il, s'il arrive au pouvoir, à ton avis ?
Sirius soupira de nouveau.
- Ce sera un génocide. Ils tueront tous les nés moldus. Tu vois ce qui est arrivé aux moldus. Pendant leur deusième guerre mondiale ? Ce qu'a fait ce moldu, Hitler, Voldy fera pareille.
Hermione déglutit.
- Il faut empêcher ça, dit elle.
- Oh on se battra, on luttera jusqu' à notre dernier souffle, et qui sait, peut être qu'on gagnera en fin de compte.
- Tu n'as pas l'air d 'en être convaincu.
- J' ai quelques raisons d'en douter.

Elle attendit qu'il développe, mais il se tut, et son regard s 'abima dans les flammes de la cheminée.
Elle l' observa à la dérobée. Il était d'une beauté à couper le souffle. Tout en lui respirait la noblesse, depuis son visage aux traits aristocratiques, à ses mouvements empreint de grâce.
À présent qu'il avait perdu son masque d'arrogance, il paraissait presque vulnérable, et elle retrouvait en lui, un peu de l'homme qui  avait été tué dans la salle du département des mystères, un regard hanté, et une certaine douleur, qu'elle avait un temps attribué à ces douze années passées injustement derrière les barreaux de la prison d'Azkaban. Mais à présent, elle constatait, que cela était bien antérieur. Mais il n'avait que seize ans, que pouvait il lui être arrivé de si terrible, pour qu'il soit ainsi marqué par la vie à un âge aussi jeune ?
Elle brulait de lui poser la question, mais elle savait qu'il ne lui répondrait pas, ou lui décocherait un de ces sarcasmes dont il avait le secret.

Il s'étira comme un chat, et sa main  frola la sienne.
Elle frissonna, et se le reprocha aussitôt. Ah non, Hermione. Ce garçon ? Oublie ! D'abord, tout ce qui l'interresse, c'est de collectionner les filles, ensuite, il n'est pas de cette époque. Il retournera bientôt chez lui. Et puis, tu le connais à peine, et enfin, c'est le parrain de Harry.

Sirius observait Hermione, discrètement. Il avait passé ces deux derniers jours près d'elle, mais il était si en colère contre elle, qu'il n'avait pas remarqué à quel point elle était belle. Une beauté simple, naturelle, qui le touchait droit au cœur.  Il avait très envie de l'embrasser, mais il ne voulait pas voir s'achever cette soirée, par une giffle ou un maléfice quelconque, ce qui ne manquerait pas de se produire s'il essayait. Et puis, il y avait Ron. Le rouquin avait beau prétendre n'être qu'un ami, Sirius avait bien remarqué là façon dont il la regardait. James regardait Evans de cette façon. Et il ne voulait pas s'immiscer entre Ron et Hermione. Si encore il était sûr de devoir rester à cette époque, mais avec un peu de chance, il serait parti d'ici la fin de la semaine. Ça ne valait pas le coup de s'attirer les foudres de Ron. Et puis, Hermione n'était pas le genre de fille qui se contente d'un petit flirt sans importance. Hors, Sirius avait une règle d'or. Ne pas s'attacher, et ne pas laisser le temps à une fille de s' attacher, comme ça, pas de scène, pas de drame, c'est pourquoi il ne sortait qu'avec des jolies filles  superficielles et immatures, dans le genre de Romilda Vane. Mais Hermione était brillante, certainement la jeune sorcière  la plus intelligente de sa génération... Peu de sorciers ou sorcières, aurait réussi l'exploit de le faire voyager dans le temps. Même si ce n'était pas ce qu'elle avait souhaité réaliser au départ, elle l'avait fait, cela en disait long, sur sa détermination, son courage et son esprit vif. De plus, elle était loyale envers ses amis, et généreuse, puisque c'est pour Harry qu'elle avait pris tous ces risques.
Autant de qualités qu'il  admirait.

Il se tourna brusquement vers elle.
- Hermione, si jamais ça tourne mal, si  le pire se produit, tu devras partir. Tu seras une cible de choix, une née moldu, résistante et amie de l'Elue. Ils ne te rateront pas. Quitte l'Angleterre..
- Pour aller où ? Tu crois peut être qu'il se contentera de l'Angleterre ? Ce ne  sera qu'une étape. Ensuite ce sera l'Europe. Et si personne ne l'arrête, ce sera le monde. Sa soif de pouvoir n'a pas de limite. Je ne serais à l'abris nulle part. Et puis, je ne suis pas une lâche. Je me battrais aux côtés de mes amis, jusqu'au bout.
- Tu as beaucoup de courage. Mais, prend garde à tes amis, et ne fais confiance à personne.
- J'ai confiance en Ron et Harry.
Sirius deglutit.
- Et moi, j'avais confiance en Peter. Mais la guerre, ça détruit tout, à commencer par la confiance. Regarde, Remus et moi, apparemment, on se soupçonnait mutuellement. On pretendait vouloir mourir l'un pour l'autre, on clamait haut et fort que les Maraudeurs, c'était à la vie, à la mort, mais ce n'était que des mots. La vérité, c'est que nous sommes des êtres Humains, avec nos faiblesses, nos peurs et nos doutes. Et la guerre les exacerbent. On devient soupçonneux, on voit des traîtres partout, et des amitiés que l'on croyait indefectibles, disparraissent. Dit il avec amertume.
- Quand tu rentreras  chez toi, que feras tu à Peter ?
- Je ne sais pas. Il ne nous as pas encore trahi. Ce sera compliqué. Et puis Dumby va sûrement m'oubliéter, alors... L'histoire se répétera inlassablement. Ce que je trouve idiot, d 'ailleurs. À quoi la mort de James et Evans, a t' elle servi, puisque Voldy est toujours là, aujourd'hui ?
Hermione ne répondit pas. Elle pensait la même chose. Soit, le sacrifice de Lily Potter leur avait offert quelques années de repis, mais en fin de compte, ils se retrouvaient au même point.

Sirius soupira.
-  Bon, je crois qu'il est temps d'aller  dormir. On va avoir une longue journée demain, dit il en se levant souplement.

Un frisson parcourut Hermione. Elle avait froid, tout à coup, privée de la chaleur du corps de Sirius près du sien. Elle le  regarda gagner son dortoir de sa démarche féline. Tout en  lui faisait penser à un grand fauve, chez lui. Arrivé à la porte du dortoir des garçons, il se retourna.
- Hermione.
- Oui ?
- Merci de  m'avoir tenu compagnie.
Elle lui sourit.
- Merci à toi.
Le sourire très doux de la jeune fille le toucha, plus qu'il ne l'aurait voulu. Il allait avoir du mal à trouver le sommeil, après ça.

Lorsque Sirius emergea, d'un sommeil peuplé de rêves, dans lesquels Hermione étaient venue le hanter, il lui fallut quesques minutes pour réaliser qu'il n'était pas revenu à son époque. Une situation, qui avait tendance à perdurer. Il se leva avec humeur, tout en se morigénant. "Fais pas ta mauvaise tête, Sirius. Ça sert à rien de pester pour une situation à  laquelle tu ne peux rien changer. Allez mon vieux, profites de l'instant présent".

Après un passage dans la salle de bain, il était déjà de meilleure humeur.
Il y avait foule, dans la salle commune. Près de Harry et Ron, se trouvait également Hermione. Depuis leur conversation de la veille, Sirius ne la regardait pas de la même façon, et elle sentait peser sur elle, le regard brulant du jeune homme elle s' efforcait de ne pas le regarder en face, redoutant d'y retrouver son éternel sourire moqueur, et cette arrogance détestable, derrière laquelle ils se cachait.
Ron exprimait son contentement d'être en sixième année, car ils auraient d'avantage de temps libre. Et Hermione lui rappela que ce temps étaient réservé aux devoirs.
Sirius soupira. Elle avait reprit ce petit air supérieur et autoritaire qu'il détestait.
- Regardez moi ça ! S'écria elle soudain, en projetant son bras pour arrêter un élève de quatrième, qui essayait de passer  devant elle, en maintenant serré contre lui, un disque jaune vert. Les frisbee à crocs sont interdits. Ouvre ta main. Le gronda t'elle sévèrement.
Le façon, de mauvaise grâce, lacha le féroce fresbee, et rejoignit ses amis. Ron attendit qu'il disparaisse, et prit le fresbee des mains d'Hermione.
- excellent ! Dit il, j'ai toujours voulu  en avoir un comme ça.
Sirius sourit. Il aimait bien Ron.
Les remontrances  d'Hermione furent  étouffées, par un un rire aussi forcé que stupide. Lavande Brown, avait trouvé la réflexion de Ron, hautement amusante, et le lui faisait bruyemment comprendre. Elle continuait à rire, en les dépassant, tout en laissant son regard s'attarder sur Ron.  Celui ci se sentait très fier de lui.

Tandis qu'ils déjeunaient, Harry et Ron firent part de leur discution de la veille avec Hagrid.
- Mais, dit Hermione, il ne peut pas raisonnablement penser que nous allons continuer les cours de soins aux créatures magiques, je veux dire, aucun de nous n'a exprimé... Vous savez, un quelconque enthousiasme.
- C'est bien de lui. Dit Ron. Nous sommes ceux qui ont fait le plus d'efforts. de toutes les classes, parce que on aime bien Hagrid. Du coup, il s'imagine qu'on aime ses cours
Vous en connaissez, vous, qui veulent passer un ASPIC dans cette matière stupide !
Ni Harry ni Hermione ne répondit. Ce n'était pas nécessaire. Ils savaient qu'aucun éleve de leur année ne suivrait ce cours. Ils évitèrent les coups d'œil d'Hagrid, et lui renvoyèrent un vague sourire gêné, lorsqu'ils l'aperçurent à la table des professeurs.
Après le déjeuner, ils restèrent à leur place. Attendant que le professeur McGonagall quitte la table des professeurs. La distribution  des emplois  du temps, des sixième années, était plus compliquée, car il  dépendait des résultat des BUSE.

Hermione était déjà assurée de poursuivre  les cours de Sortilèges, de Défense Contre les Forces du mal, d'Herbologie, d'arhytmancie, de runes anciennes et de potion, et décida de ne pas continuer les ruines anciennes.
Neville prit un peu plus de temps. Son visage rond était inquiet, lorsque le professeur se pencha sur ce qu'il souhaitait faire.
- Herbologie, ça va. Dit elle. Le professeur Chourave sera ravi de vous retrouver dans son cours, cette année, avec votre Optimal. Et vous avez réalisé une bonne prestation en Défense  contre Les Forces du Mal, avec Effort Exceptionnel.. Mais le problème, c'est la métamorphose. Je suis désolée Londubat, mais acceptable ce n'est pas suffisant pour continuer au niveau des ASPIC. Je pense que vous ne pourriez pas faire face au surcroît de travail.
Neville baissa la tête, le professeur McGonagall l'observa à travers ses lunettes carrées.
- D'ailleurs, dit elle, pourquoi tenez vous tant à poursuivre dans cette matière ? Vous ne m'avez jamais donné l'impression d'apprécier particulièrement cette matière..
Neville semblait malheureux, et murmura un vague "ma grand mère"
- "Humph ! Dit Minerva. Il serait temps pour votre grand mère, d'être fière du petit fils qu'elle a, plutôt que de forger celui qu'elle pense qu'elle devrait avoir-- en particulier après ce qui s'est passé au ministère-
Neville rougit. Jamais Minerva ne lui avait adressé de compliments, auparavant.
- Je suis désolée, Londubat, mais je ne peux pas vous laisser aller dans ma classe d' ASPIC. Cependant, je vois que vous avez obtenu Effort Exceptionnel en Sortilèges, pourquoi ne pas essayer un ASPIC dans cette matière ?
- Ma grand mère pense que les Sortilèges sont une option sans intérêt. Murmura Neville.
- Prenez Sortilège ! Dit le professeur McGonagall, et moi je me  ferais un plaisir de rappeler à Augusta que si elle tient ce discours, c'est parce qu'elle a échoué à sa BUSE de sortilège. Le sujet n'est pas nécessairement sans valeur. Souriant légèrement sous le regard  incrédule et  ravi  de Neville, Minerva frappa une feuille blanche du bout de sa baguette magique, et la remit à Neville.
Le professeur McGonagall, se tourna alors vers Parvati  Patil qui demanda d'abord si "le beau centaure Firenze enseignerait la divination aux ASPIC.
Mais héla pour elle, c'était le professeur Trellawnay qui enseignait cette matière aux sixième année.
Elle renonça donc à cette matière.
- Alors Potter, Potter. Sortilège, Métamorphose, Herbologie, défense contre les Forces du mal, tout est très bien. Je dois vous dire que j'ai été très satisfaite de vos résultats en  métamorphose, Potter. Mais pourquoi n'avez vous pas choisi de continuer en Potion ? Vous ne voulez plus être Auror ?
- Je le voulais, mais vous m'avez dit que je devais obtenir OPTIMAL à cette  BUSE, professeur.
- C'était vrai, lorsque c'était le professeur Rogue qui enseignait cette matière, cependant. Le professeur Slughorn est parfaitement heureux d'accepter des étudiants D'ASPIC, avec Effort Exceptionnel. Souhaitez vous poursuivre le cours de potion ?
- Oui, bien sûr, mais je n'ai pas acheté les livres, et je n'ai pas de matériel.
- Je suis sûre que le professeur Slughorn sera ravi de vous prêter ce qu'il vous faut. Le rassura t'elle. Voici votre emploi du temps. Oh Potter,
pour parler d'autre chose, vingt prétendants ont déposé leurs noms pour être dans l'équipe de Quidditch des Gryffondor. Je vous passerais la liste en temps opportun, et vous pourrez fixer la date des test à votre convenance.
Quelques minutes plus tard, Ron, s'était engagé dans le même programme que Harry.
Ils attendirent Sirius, anxieux de savoir ce qui se passerait pour lui.
- Hum, Monsieur Black, dit Minerva. Je ne vous cacherais pas que votre situation me pose quelques problèmes. Je n'ai pas reçu votre dossier scolaire, de sorte que je n'ai aucune idée de votre niveau, dans les matières que vous pourriez avoir choisi.. Cependant le professeur Dumbledore affirme que vous avez le niveau suffisant pour poursuivre les ASPIC que vous désirez. Aussi, je vous écoute.
Sirius sourit, soulagé. Un instant, il avait craint de devoir repasser ses BUSES. Il opta pour le même programme que Harry,
- Cependant, quelque soit la sympathie que nous avions tous pour votre père, cela ne nous empêchera pas de nous montrer vigilents. S'il s'avère que vous n'avez pas le niveau, vous devrez revoir vos prétentions, au trimestre suivant.
- Évidemment, professeur. Mais je vous assure que vous n'aurez pas à vous plaindre de mon travail. Dit il avec un sourire charmeur.
Minerva se sentit bouleversée. Ce garçon ne ressemblait pas seulement à son père, il en avait également les manieres.
- Bien bien, nous verrons cela. Dit elle en lui tendant son emploi du temps,
- Oh, dit il avant de partir. Je souhaite également poser ma candidature pour passer les tests de Quidditch. Mon père était batteur, je crois ? J'aimerais assez occuper ce poste, moi aussi.
- Très bien, j'inscrirais votre nom sur la  liste. Cependant, Potter ne fera aucun favoritisme, il ne prendra que les meilleurs.
-  J'espère bien ! Dit il en souriant de plus belle.

Lorsque Sirius rejoignit Harry, celui ci se tourna vers lui.
- Sérieux ? Tu veux être dans l'équipe ?
- Bien sûr. Qui ne rêverait de jouer dans l'équipe du plus jeune et talentueux attrapeur de tous les temps ? Dit il. Un sourire narquois sur les lèvres. Et puis, protéger les arrières des Potter, c'est le but de ma vie, c'est bien pour ça que je suis mort, non ?
Harry n'était pas très sûr de savoir  comment il devait prendre cette remarque, aussi préféra t'il se taire.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top