Chapitre 5 PREMIERES CONFRONTATIONS .


Le train venait de démarrer, lorsque la porte du compartiment s' ouvrit sur Neville et Luna. Ron et Hermione avaient dû rejoindre le compartiment des préfets et Ginny, était partie rejoindre ses amis.
- Salut Harry, on te dérange pas ? Demanda Neville.
- Bien sur que non, entrez. Je vous  présente...
- Sirius Black. Dit celui ci en leur serrant la main.
- Faites pas ces tronches. Dit il devant leurs airs interloquées. Je suis son fils, enfin à ce qu'il paraît.
- C'est pour ça que tu lui ressembles autant. Dit Luna.
- Ouais, il paraît.
- Sirius, je te présente Luna Lovegood, et Neville Londubat.
- Londubat... T'es le fils de Franck ?
- Ouuui. Tu connais mon père ?
- Non, mais... J'en ai entendu parler.
Neville se tourna vers Harry.
- Tu savais que Black avait un fils ?
- Non. Dit Harry, gêné.
Sirius soupira.
- Même mon père ne le savait pas. Dit il, secrètement  amusé. Il a été enfermé à Azkaban avant ma naissance. Ma mère est partie vivre en Irlande, tout de suite après.
- Et comment ça se fait, que tu es revenu ?
Il soupira.
- Ma  mère est morte, du coup, c'est ma tante qui s'occupe de moi. C'est une moldu.
- Wouah ! Mais toi, tu savais, que c'était ton père ?
- Neville ! Dit Harry.
- Non, laisse. C'est rien, non, je le savais pas. En fait je portais le nom de ma mère, jusqu'à maintenant. Mais... Quand mon père est mort, grâce à la trace, ils ont su qui j'étais, et ils m'ont autorisé à porter le nom de mon père. 
- Et bein, quelle histoire ! S'exclama  Luna.
- Le chicaneur marche toujours aussi bien ? Demanda Harry précipitamment, pour couper court.

En tout cas, Sirius mentait drôlement bien, avec un aplomb incroyable et une parfaite maitrise de soi. Songea Harry. Rien ne transparaissait, sur son visage, aucune gêne, ni  hésitation. Comme s'il récitait une leçon bien apprise. Pourtant, il inventait au fur et à mesure.
- Oh oui, les tirages augmentent. Dit Joyeusement Luna.
- Tu sais dit Neville. Tout le monde nous regarde bizarrement, depuis..
- C'est normal, répondit Harry. Notre petite aventure au département des mystères à été étalée partout dans la Gazette du Sorcier. Tu ne l'as pas lu ?
- Oui, je croyais que ma grand mère serait fachée avec toute cette histoire. Dit Neville, mais pas du tout. Elle était vraiment heureuse. Elle m'a dit que je commençais enfin à ressembler à mon père. Elle m'a acheté une nouvelle baguette magique, regarde ?
Il la sortit et la montra à Harry.
- Cerisier et poil de licorne. Dit il. Fièrement. Nous pensons que c'est la dernière que Ollivander ait vendu, avant de disparaître.
Sirius sursauta. Mais ne dit rien. Les yeux dans le vague, il reprit sa position, affalé sur la banquette, ses longues jambes étendues devant lui, sur la banquette d'en face. Le regard fixé sur le paysage qui défilait, indifférent à la conversation  qui se déroulait près de lui.
Tandis que Neville plongeait à la recherche de Trevors, son crapaud, Luna demanda.
- Il y aura d'autre réunion de l' AD cette année ? Harry.
- Non, plus maintenant que nous sommes débarrassés de Ombrage. Dit il.
- J'aimais bien les réunions de l' AD, dit Neville déçu. J 'ai appris beaucoup de choses, avec toi.
- Moi aussi j' aimais bien, dit Luna avec calme, c'était comme d'avoir des amis.

Sirius eut un bref sourire.

C'était l'un des côtés dérangeant de Luna. Ce qu'elle disait induisait souvent un mélange étrange, de pitié et d'embarras.
Avant que Harry n'ait pu répondre, il y eut une perturbation, dans le couloir à l'extérieur de leur compartiment. Des filles de quatrième  année, chuchotaient et riaient nerveusement ensemble, de l'autre côté de la vitre.

- Tu lui demandes ?
- Non, toi.
- Je le ferais.
Et l'une d'entre elle, une fille à l'air audacieuse, avec de grands yeux foncés, un menton en avant, et de longs cheveux noirs, cria en ouvrant la porte.
- Bonjour Harry, je suis Romilda Vane. Clama  t'elle avec  confiance. Pourquoi ne nous  rejoindrais tu pas dans notre compartiment ? Tu ne devrais pas t'asseoir avec eux. Ajouta t'elle, dans un chuchotement, indiquant Neville qui s'extrayait de dessous la banquette, Trevor dans une main, et Luna, qui portait d'étranges lunettes qu'elle avait trouvé dans son exemplaire du chicaneur
- Ce sont mes amis. Expliqua  froidement Harry.
- Oh, ok, s'étonna la fille.
Sirius se leva d'un mouvement souple, adressa un coup d'oeil à Harry. et s'approcha de la fille qui allait repartir.
- Mesdemoiselles. Dit il. Je suis nouveau, ici, et je me demandais si l'une de vous serait d'accord pour me faire visiter votre école.

Romilda émit une sorte de gloussement.
- Avec plaisir. Dit elle.
- Sirius. Je m'appelle Sirius Black.
Elle manqua s'étrangler.
- Je suis son fils, on ne choisit pas ses parents, hélas.
Elle sourit.
- On se revoit à Poudlard alors. Minauda t'elle.
Il posa sa main à la hauteur de son visage et lui sourit.
- Merci, Romilda.
Sa voix  chaude, sensuelle, acheva de conquérir la jeune fille.
Elle s'éloigna, en riant, écarlate, entraînant ses copines qui gloussaient à sa suite.
Sirius, un sourire satisfait aux lèvres, s'installa de nouveau à sa place.
- Faut jamais laisser passer une occasion de s'amuser un peu dit il.

- Les gens pensent que tu devrais avoir des amis plus intéressants que nous, Harry. dit Luna. Prouvant ainsi, une nouvelle fois, son
curieux talent à énoncer des vérités embarrassantes.
-  Tu es cool. Dit Harry. Aucune d'elle, n'était au ministère. Elle n'ont pas combattus avec moi.
- C'est une chose très gentille à dire ! Rayonna Luna qui se replongea dans la lecture du chicanneur.
- Nous ne lui avons pas fait face. Quoique.. Dit Neville. Tu devrais entendre ma grand mère parler de toi. Ce Harry Potter a plus d'envergure, que le ministère entier n'en a montré. Elle donnerait n'importe quoi pour t'avoir comme petit fils.

Harry rit, gêné et s'empressa de changer de conversation.

Sirius s'était mûré dans le silence. Les yeux mi clos,  il semblait somnoler.
La porte du compartiment s'ouvrit sur Ron et Hermione.
- J'espère que le chariot ne va pas tarder, dit Ron, je suis affamé. Salut Luna, Neville. Malefoy n'a pas fait son devoir de préfet. Il  s'est installé dans un compartiment avec d'autres Serpentard. On l'a vu quand on est passé devant.

Harry se leva, intéressé. Ça ne ressemblait pas à Malefoy, de laisser passer une occasion de montrer sa puissance, comme préfet, ce dont il avait abusé toute l'année précédente.

- Qu'est ce qu'il a fait, quand il t'a vu ?
- Comme d'habitude. Dit Ron, indifférent, en faisant un geste grossier. Mais... Pourquoi n'intimide t'il pas les premières années.
- Je ne sais pas. Dit Harry. Cela ne lui ressemble pas. Comme s'il avait quelque  chose de plus important à faire.
- Peut être qu'il préférait la brigade inquisitoriale. Dit Hermione. Peut être qu'après ça, il trouve que l'état de préfet est un peu insipide.
- Je ne le pense pas, dit Harry. Je pense qu'il est...
Mais avant qu'il ait pu exposer sa théorie, la porte du  compartiment s'ouvrit sur une fille de troisième  année, essoufflée.
- Je suis sensée remettre des messages à Neville Londubat, et à Harry Potter. Hésita t'elle. Elle croisa le regard de Harry, et devint écarlate. Elle tendit deux rouleaux de parchemins, enrubanés. Étonnés, Harry et Neville prirent chacun un rouleau, et la fille trébucha en sortant du compartiment.
- Qu'est ce que c'est ? Demanda Ron.
- Une invitation. Dit Harry.
-  Harry,
Je serais enchanté si tu me rejoignais pour le déjeuner, dans le compartiment C.
Sincèrement, Horace S.

- Mais que me veut il ? Demanda
Neville. Inquiet.
- Vous inviter à entrer dans le club de Slug. Dit Sirius sans bouger.
- Le club de Slug ? C'est quoi ? Demanda Neville.
Sirius se mordit la lèvre. Il n'était pas sensé savoir ça.
- Euh, dit Harry, il aime bien avoir un petit goupe d'élèves pour discuter avec lui. J'ai une idée, on va y aller sous la cape,  comme ça on jetera un coup d'œil à Malefoy au passage. Tu viens Sirius ?
- Oh non ! Sans façon.

Du coin de l'œil, il les vit quitter le compartiment.
Le chariot du déjeuner passa, et après le repas, ils attendirent le retour de Harry. Sirius et Ron se lancèrent dans une partie de bataille explosive.
Neville revint, sans Harry.
Sirius fronça les sourcils.
- Il est où Harry ? Demanda t'il, inquiet.
Neville haussa les épaules.
- Je sais pas. Il était juste derrière moi.
Sirius quitta le compartiment.
- Tu veux que je vienne avec toi ? Demanda Ron
- Non, c'est bon, il doit pas être loin.

Il arpenta le couloir du train, passa devant Malefoy, jeta un rapide coup d' œil, mais ne remarqua  rien d'anormal. Il se rendit jusqu'en bout de train, sans trouver Harry.
- Putain, t'es où, bordel ! Pire que James celui là ! Au moins, James me prévient avant de faire une connerie.

Le train s'arrêta, et les élèves sortirent de leurs compartiments. Sirius Jura.

Il aperçut Malefoy qui sortait de son compartiment. Il avait l'air un peu trop réjoui.
Sirius hésita. Ou il chopait Malefoy pour lui demander  gentiment de lui dire ou se trouvait Harry, ou il fouillait  le compartiment. Il opta pour la seconde solution. Malefoy ne perdait rien pour attendre et s'il avait touché à Harry... Il le regretterait amèrement.

- Qu'est ce que tu fais là ? Le train va repartir.
- Ah, Dora, je cherche Harry.
- Il n'est pas descendu ?
- Non, je crois qu'il est là dedans.

Le train s'ebranla.
- Merde !
- Bon viens, puisque tu es là.
Ils ouvrirent la porte.
- Tu vois, elle est vide.
Sirius brandit sa baguette.
- Accio cape !
La cape d'invisibilité se souleva et vola jusqu à Sirius. Harry apparut.
- Salut Harry. Dit Nymphadora.
Il y eut un flash de lumière rouge, et le corps de Harry fut libéré du sort.
Il se hâta d'essuyer le sang de son visage,
- Ça va ? Demanda Sirius.
- Oui. Répondit Harry, avec humeur.
- Nous ferions mieux de sortir d'ici rapidement. Dit Tonks.
Tandis que les fenêtres du train se brouillaient à cause de la vapeur, elle avança vers la sortie.
- Avancez, on va sauter.
Harry et Sirius la suivirent dans le couloir. Elle ouvrit la porte du train, et sauta sur le marchepied, qui sembla se dérober sous eux, avec l'élan du train.
Harry la suivit, chancela à l'atterrissage et se redressa à temps, pour voir Sirius sauter d'un bond rapide. et atterrir souplement, près de lui. Tandis, que le train disparaissait.
L'air froid de la nuit, calmait les palpitations de son nez. Sirius l'observait, les sourcils froncés.
- Qui a fait ça ?
- Drago Malefoy. Dit Harry, amèrement. Merci pour... Enfin...
- Aucun problème, dit Tonks sans sourire.
Elle avait toujours les cheveux ternes, et la mine fatiguée.
- Je peux arrêter le saignement de ton nez, si tu te tiens tranquille.
- Episkei ! Formula Tonks.
Le nez de Harry passa de très chaud à très froid. Harry le palpa  précautionneusement, et constata qu'il était réparé.
- Merci beaucoup.
- De rien. Allez, venez.
Elle agita sa baguette, et un animal argenté en jaillit.
- C'est un Patronus ? Demanda Harry.
- Oui, j'envoie un message au château pour leur dire qu'on arrive. Allez, il faut se dépêcher.
- Comment m'avez vous trouvé ?
J'ai croisé Ron et Hermione, qui m'ont dit que Sirius et toi n'étaient pas descendu. Et j'ai vu Sirius devant la porte du compartiment.
- J'ai vu Malefoy en sortir. Dit il. Je me doutais bien, qu'il avait du te faire quelque chose.
- Merci.
- Pas de quoi, mais ça me faciliterait beaucoup les choses si la prochaine fois, tu me disais ce que tu  prépares.
- Je.. Euh... D'accord.
Sirius scella leur accord d'un hochement de tête.
- Qu'est ce que tu fais là Dora ? Demanda Sirius.
- Je suis attachée à Pré au Lard.
- Il n'y a que vous, ici, ou...
- Non, nous sommes quatre.
Ils marchaient péniblement à travers l'obscurité le long du chemin sombre. Suivant les traces laissées par les calèches.
Harry observait Tonks. L'année passée, elle parlait beaucoup, lui. Posaient tellement de questions, qu'elle en devenait ennuyeuse, mais à présent, elle semblait plus âgée, et plus sérieuse, et résolue. Était ce la conséquence des événements du ministère ?
Hermione lui, avait conseillé de dire quelque chose, à propos de la mort de Sirius, mais il ne  pensait pas pouvoir le faire. Elle n'était pas responsable de la mort de Sirius. En fait c'était lui, qui était fautif, lui qui s'était laissé pièger par Voldemort. Et puis, il n'avait pas l'intention, de parler de Sirius, et surtout pas devant... Lui.
Ils marchèrent en silence.
Ils arrivèrent devant les grands piliers, chacun surmonté d'un grand rapace ailé, de chaque côté du portail.
Devant le portail, Harry vit que celui. était cadenassé.
- Alohomora ! Mais rien ne se produisit.
- Tu n'y arriveras pas. Dit elle. Dumbledore les a enchantées lui. Même.
- Je peux peut être passer par dessus le mur..
Sirius pouffa.
- Non, tu ne peux pas. Dit Tonks.
- Tu n'as Jamais  entendu parler de sort, anti-intrusion ? Dit Sirius.
- Bein, on va pas coucher là, quand même !
- Quelqu'un vient. Dit Tonks.
Une lanterne se déplaçait en s'éloignant du château, Harry était si soulagé, qu' il était prêt à supporter les critiques acerbes de Rusard, sur son retard, et les punitions qu'il faudrait infliger aux retardataires. Ce fut le cas, jusqu'à ce que la lumière rougeoyante soit à dix pieds d'eux. À ce moment là, Harry reconnut avec une haine féroce, le nez crochu, et les longs cheveux noirs graisseux de Severus Rogue. Mais la réaction de Harry, n'était rien, à côté de celle de Sirius.
- Servilus ! Grogna t'il entre ses dents serrées par la colère. Une veine battait sur sa joue.
- Content de vous voir arriver Potter, bien que vous ayez visiblement dècidé que l'obligation du  port de la robe de Sorcier ne concernait pas une célébrité telle que vous.
- Je n'ai pas pu me changer, répondit Harry, d'un ton rogue. Je n'avais pas mes affaires...
-  Vous pouvez y aller, Nymphadora. Potter et... Black, sont tout à fait... En sécurité, entre mes mains.
- T'es sûr Servilus ? Tu devrais peut être lui dire de rester, au cas où toi, tu ne te sentirais pas en sécurité avec nous.
- Humff, Black ! Le temps où toi et Potter faisiez  régner la terreur est bel et bien terminé. Si ça n'avait tenu qu'à moi, tu croupirais dans un trou quelconque, en attendant que l'on te rèexpedie à ton époque. Bien que j'espère sincèrement que cela n'arrive jamais.
Les yeux de Sirius se réduisirent en une fente d'où des étincelles de rage scintillaient dangereusement. Pourtant, c'est d'une voix  très calme qu'il répliqua .
- Et si ça n'avait tenu qu'à moi, tu serais mort, à l'heure qu'il est, dévoré par un loup garou. HOUHOUHOU !
- Je sais que tôt ou tard, tu feras quelque chose qui me permettra enfin de te donner la correction que tu merites. Et cette fois, Potter ne sera pas là, pour rattraper tes conneries.
- J'ai un message pour Hagrid. S' empressa de dire Tonks, avant que Sirius n' ait pu répliquer.
- Hagrid était en retard pour les festivités de début d'année, tout comme Potter et Black. C'est touchant de voir comment ces deux là, essaient désespérément de reformer l'équipe Potter Black. On se raccroche à ce qu'on peut, quand on  est désespéré.
- Nous, au moins on a quelqu'un  à qui se raccrocher.
- Profitez en bien, ça ne durera pas. J'étais curieux de voir ton nouveau patronus, Nymphadora. Mais je t'avoue que je préférais l'ancien, celui ci est un  Peu... Faible. Dit Rogue en fermant la porte au nez de l'Auror.
Harry vit l'air choqué de Tonks, puis, de la  colère, passa sur son visage. Elle disparut, happée par la nuit.

-  Cinquante points de moins pour Gryffondor à cause de votre retard, je pense.
- Et combien, si je lui casse la figure, à ton avis ? Murmura Sirius.
Malgrè la haine qui le dévorait, Harry sourit. Il aurait aimé voir ça.
- Et encore vingt points pour vos vêtements moldus. Vous savez, je ne crois pas qu'une maison ait jamais été dans les, chiffres négatifs si tôt en début d'années. Nous n'avons même pas commencé le dessert. Vous pourriez avoir une médaille, Potter.
- Il y a longtemps que tu as obtenue la médaille de l'imbécilité, Servilus.
Ce dernier se routourna brutalement vers Sirius, sa baguette tendue.
Sirius eut l'impression d'étouffer. Il. Porta ses mains à sa gorge, comme si on l'étranglait. Le  visage rouge et congestionné, il tomba à genoux devant Rogue.
- Je te conseille vivement de faire très attention à tes paroles, Black. Je ne suis plus cet élève que tes copains et toi persécutiez. Je suis professeur, à présent, et toi, tu n'es qu'une erreur, une mauvaise  manipulation. Peu de gens savent que tu existes, ce serait très facile, de te faire disparaître.
- Dans ce cas il faudra aussi me faire disparaître. Dit Harry.
- Ne me tentez pas, Potter.
La pression disparut, et Sirius put enfin respirer normalement. Il prit une grande goulée d'air.
Il se releva péniblement, refusant la main que lui tendait Harry, tremblant de rage. Il fit mine de se jeter sur Rogue, mais Harry l'arrêta.
- Non ! Il n'attend  que ça !
Sirius soupira, se massa la gorge, et hocha la tête. Ce serait pour une autre fois. Mais il se vengerait.
- Je  suppose que vous avez voulu  faire une entrée remarquée, poursuivit alors Rogue, sans prêter attention au regard haineux des deux garçons. Et sans voiture volante, vous avez décidé qu'une entrée dans le grand hall, à la  moitié de la  fête, et en vêtements moldus, serait du plus bel effet dramatique.
- On ne peut rien te cacher ! Répliqua Sirius. C'est même moi, qui l'ai suggéré à Harry. Tu sais combien les Maraudeurs ont toujours aimé soigner leurs entrée. C'est vrai que toi, tu as l'habitude de passer inaperçu !
- Nous  verrons si tu es toujours aussi satisfait de ta brillante idée, devant le professeur Dumbledore, après qu'il t'ai recommandé la plus grande discrétion Black.
- Tu sais bien que je n'en fait toujours qu'à  ma tête. Quand à toi, on voit que tu évites le soleil, la chauve souris que tu es, aurait elle peur de se brûler les ailes,? Tu sais il y a  d' autres créatures, qui redoutent  l'astre du jour. Serais tu un vampire ? Nan, les vapeurs de tes concoctions, t'ont montés à la tête, Servilus, elles t'ont grillé ce ridicule grain de riz que tu prends pour une cervelle.
Rogue blémit.

Sirius ajusta sa cravate. Et entra dans la grande salle, tout sourire. Près de lui, Harry s'efforçait de contenir un fou  rire.
Il ignorait de quoi l'année serait faite, mais une chose était sûre, Sirius avait donné le ton, ils ne risquaient pas de s'ennuyer, cette année.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top