CHAPITRE 42 RAB


Sirius lâcha enfin la main d'Hermione et suivit Remus et Tonks, qui quittaient l'infirmerie.
- Rem, je peux te parler, un instant ?
- Oui, bien sûr. Excuse moi, tu veux ? Dit il à Tonks
- Je te le rends tout de suite Dora.

- Qu'y a t'il ? Demanda Remus.
- Je vais te poser une question, et je veux que me réponses franchement.
- Vas y.
- Dora, tu l'aimes, ou pas ?
- Je ne crois pas que cela te concerne
- C'est pas une réponse..

Remus soupira. Il savait que Sirius n'abandonnerait pas. Il pouvait être  si têtu,

- Oui, je l'aime.
- Alors dis lui !
- Tu ne comprends pas...Tu es trop jeune, tu ne sais pas ce qu'aimer implique.
- Si je comprends, plus que tu ne crois.  Je comprends que tu ne veuilles pas imposer ton petit problème de fourrure à Dora, mais il fait  partie de toi. Et tu as la chance qu'une femme comme elle t'aime, tel que tu es. Ça ne se reproduira pas. Alors, ne laisse pas  passer ta chance, pour un truc qui n'arrive qu'une fois par mois
- Je suis dangereux pour elle.
- C'est elle qui est dangereuse pour toi. Attends que Andromeda apprenne que tu veux épouser sa fille

Remus blemit
- Je n'avais même pas pensé à elle. Raison de plus pour ne pas nous mettre ensemble.
Sirius soupira
- Tu vas passer à côté du bonheur pour de mauvaises raisons. Par peur de quelque chose qui n'arrivera peut être jamais. Vous serez tous les deux malheureux, et tout ça pour quoi ? La vie est trop courte, mon vieux. Il faut profiter de chaque bon moment. Et puis, si c'est une question d'argent,  j'en ai moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
- Tu n'es pas sérieux ?
- Pourquoi pas ? Nous sommes les derniers Maraudeurs, alors si on ne s 'aide pas, qui le fera ?
- Je ne me souviens pas que tu étais, si sage, à l' époque.
- Disons, que l'époque ne s'y prêtait pas.

- Je vais y réfléchir.
- Mais n'attend pas trop longtemps quand même. Et si Andro te fait des misères, rappelle lui que personne dans sa famille, ne voulait qu'elle épouse Ted, à part moi.
- Je le lui dirais. Répondit Remus, amusé. Si elle me laisse le temps, de dire un mot.
Sirius sourit.
- Bon courage mon vieux.
- Vous avez trouvé comment te ramener ?
Sirius hésita.
- Disons que nous sommes sur la  bonne voix.
- Ou iras tu ? Demanda Remus. S'ils ferment l'école, même s'ils ne la ferme pas, d'ailleurs, pour les vacances, ou iras tu ?
- Je ne sais pas encore. Avoua t'il.
- Je vais y réfléchir de mon côté, je te contacte très, vite.
- OK.

Ils se séparèrent. Sirius rejoignit Hermione et ils gagnètent  ensemble la salle commune, en silence.
Ils s'embrassèrent une dernière fois, puis, il entrèrent chacun dans leur dortoir

Ron était éveillé. Il attendait Harry.
Sirius se jeta sur son lit.
À présent, il ressentait l'épuisement de son corps meurtri par la bataille.

Harry entra alors et leur adressa un bref sourire.
Il était blême, et semblait épuisé.
Il  s'assit sur son propre lit et pendant un moment, ils se regardèrent en silence. Ni les uns ni l es autres  'n' étaient devêtus.

- Ils parlent de fermer l'école. dit Harry.
- Remus  nous a prévenu qu'ils le feraient.  Répondit Ron.
Il y eut une pause.
- Alors ?  murmura Ron, comme s'il pensait que les meubles pouvaient
écouter. En as-tu trouvé un ? l'as-tu ramené ? Un… un Horcrux ?

Harry secoua la tête. Tout ce qui avait eu lieu autour du lac noir lui
semblait un vieux cauchemar maintenant… ça s'était vraiment produit, il y a seulement quelques heures ?
- Vous ne l'avez pas ramené ?  Demanda  Ron, découragé. Il n'était pas là ?
- Non, annonça Harry.  Quelqu'un l'avait déjà pris et avait laissé un objet truqué à la place.
- Déjà pris… ?

Sans un mot, Harry sortit le faux médaillon de sa poche, l'ouvrit, et le
passa à Ron. Le reste de l'histoire pouvait attendre… Ce n'était pas important
ce soir... Rien n'avait d'importance, excepté la fin de leur aventure inutile, la fin de la vie de Dumbledore. . .

- R.A.B.," chuchota Ron, "mais qui est-ce ?
"Je ne sais pas. Avoua Harry, se jetant sur son lit tout vêtu et regardant fixement le plafond blanc. Il ne ressentait aucune curiosité au sujet de R.A.B. : Il doutait qu'il redevienne un jour curieux. En étant étendu là, il se rendit compte soudainement que l'extérieur était silencieux.

Fumsek avait arrêté de chanter. Et il sut, sans savoir comment, que le Phœnix avait disparut, et quitté Poudlard pour de bon, exactement comme Dumbledore était parti de l'école, il avait laissé le monde... et Harry.

-- fais voir. Dit Sirius en s'emparant du médaillon.... RAB
Soudain, ses yeux s'agrandirent.
- Je connais cette écriture ! Dit il. Mais, c'est impossible. Comment ? Ou ?
- Tu sais qui est est RAB ? Demanda Harry, en se redressant.
Sirius hocha lentement la tête.
- C'est.. Il deglutit. Régulus Arcturus Black. C'est mon frère, qui a écrit ça.
- Ton frère ? S'exclama Harry, tu es sûr ?
- Oh oui. J'en suis sûr.

Et il relut les quelques mots écrit de l'écriture ronde de son frère.

Au seigneur des Ténèbres
Je serai probablement mort depuis longtemps avant que vous ne lisiez
ceci mais je veux que vous sachiez que c'est moi qui ai découvert votre
secret. J'ai volé le vrai Horcrux et j'ai l'intention de le détruire dès que je le pourrai.
Je fais face à la mort dans l'espoir que, quand vous rencontrerez un
prochain adversaire vous serez de nouveau mortel.
R.A.B.

Une larme silencieuse roula sur la joue de Sirius.

- Il a fini par comprendre qui il servait. Murmura t'il. Il s'est sacrifié.
- S'il est allé seul la bas, dit sombrement Harry, il n'avait aucune chance d'en sortir vivant.
- Pourquoi ? Demanda Sirius.
- C'était bourré d'inferi.

Sirius deglutit.
- Ils l'ont sûrement tué, après qu'il ait été affaibli, poursuivit Harry
Et il leur parla de la caverne, et de ses pièges.

Sirius se tourna de l'autre côte après avoir rendu le morceau de parchemin à Harry.
Il  ne voulait pas qu'ils le voient pleurer.

Tous les cours étaient suspendus, tous les examens, remis à plus tard.
Quelques étudiants étaient partis de Poudlard avec leurs parents, les jours qui suivirent

Les jumelle Patil étaient partis avant le petit déjeuner le lendemain de la
mort de Dumbledore et Zacharia Smith avait été escorté hors du château par son père hautain.
Seamus Finnigan, d'autre part, refusa de but en blanc, d'accompagner sa mère à la maison. ils poussèrent des cris dans le Hall d'entrée. La mère de Seamus se résolut à ce qu'il reste pour l'enterrement.

Elle avait eu des difficultés pour trouver un lit à Pré-au-Lard, avait dit Seamus à Harry et à Ron, parce que les sorciers et les sorcières abondaient dans le village, se préparant à rendre un dernier hommage à Dumbledore.

Une certaine excitation déferla parmi les étudiants les plus jeunes, qui ne
l'avait  jamais vu, quand un chariot bleu de la taille d'une maison, tiré
par une douzaine de chevaux géants ailés apparut dans le ciel, vers la fin de l'après-midi précédent l'enterrement, et débarqua sur le bord de la forêt.

D'une fenêtre, Harry vit une femme au teint olivâtre, à la chevelure noire, colossale et belle descendre les marches du chariot et se jeter dans les bras de Hagrid qui l'attendait.

Cependant, une délégation des fonctionnaires du ministère, y compris le ministre de la magie lui-même, était installée dans le
château. Harry évitait diligemment tout contact avec n'importe lequel d'entre eux. il était sûr que, tôt ou tard, il serait encore invité à expliquer la dernière excursion de Dumbledore à l'extérieur de Poudlard.

Harry, Ron, Hermione, Ginny et Sirius passaient tout leur temps ensemble.
Le beau temps semblait se moquer d'eux.

Ils allaient à l'infirmerie deux fois par jour. Neville en était sorti, mais Bill
demeurait sous les bons soins de Mrs Pomfresh. Ses cicatrices étaient plus
vilaines que jamais. En vérité, il présentait maintenant une ressemblance déprimante avec Maugrey Fol-Oeil, bien qu'il était reconnaissant d'avoir encore ses deux yeux et tous ses membres. Sa personnalité était restée la même qu'auparavant. Tout ce qui semblait avoir changé était que, maintenant, il aimait beaucoup les steaks saignants.

- .. C'est une chance qu'il se marie avec moi,  annonça Fleur heureuse,
rehaussant les oreillers de Bill, parce que les britanniques cuisent trop leur viande, je l'ai toujours dit.

- Je suppose que je vais juste devoir reconnaître, qu'il va vraiment
l'épouser ! soupira Ginny plus tard dans la soirée. Elle, Harry, Ron
Hermione et Sirius étaient assis près de la fenêtre ouverte de la salle commune des Gryffondor, regardant dehors le ciel crépusculaire.

- Elle n'est pas si mauvaise ! dit Harry. bien que laide, ajouta-t-il à la hâte,
comme Ginny fronçait ses sourcils, et elle laissa échapper un rire réticent
bébête.
- Bon, je suppose que si maman peut s'y faire, je pourrai aussi !

- Quelqu'un que nous connaissons est-il mort ?" demanda Ron à
Hermione, qui lisait attentivement la Gazette du soir.
Hermione grimaça, de la dureté marquée dans sa voix.
- Non, dit-elle avec désapprobation, se penchant vers le haut du journal .
Ils recherchent toujours Rogue, mais aucun signe...
- Bien sûr qu'il n'y en a pas ! dit Harry, qui se fâchait à chaque fois que ce
sujet était abordé. Ils ne trouveront pas Rogue jusqu'à ce qu'ils trouvent
Voldemort, et vu qu'ils ne sont jamais parvenus à le faire…

- Je vais me coucher, bailla Ginny. Je n'ai pas dormi profondément
depuis… bon… Je ferais mieux de dormir.

Elle embrassa Harry (Ron regarda au loin), fit un signe aux trois autres et
partit pour les dortoirs des filles. Au moment où la porte se fut refermée
derrière elle, Hermione se pencha vers Harry avec un regard le plus
Hermionien qui soit sur le visage.
- Harry, j'ai trouvé quelque chose, cette nuit, à la bibliothèque…

Il se redressa. Il ne se sentait pas tel qu'il s'était si souvent senti auparavant, passionné, curieux, brûlant de découvrir le fond d'un mystère. Il savait simplement que
la tâche de découvrir la vérité sur le véritable Horcrux devait être accomplie avant qu'il puisse avancer un peu sur le long chemin d'obscurité s'étendant devant lui.

Le chemin que lui et Dumbledore avaient envisagé un moment de suivre ensemble, et qu'il devait maintenant assumer seul. Il pouvait encore rester quatre Horcruxes quelque part et chacun devait être trouvé et éliminé, avant même qu'il soit possible d'espérer tuer Voldemort.

Il se remémora la liste de leurs noms, comme si en les énumérant il pouvait les faire venir à sa portée : "Le médaillon… la tasse... le serpent... quelque chose de Gryffondor
ou de Serdaigle... le médaillon… la tasse... le serpent... quelque chose de
Gryffondor ou de Serdaigle..."
Ce mantra semblait palpiter dans l'esprit de Harry pendant qu'il dormait la nuit, et ses rêves étaient pleins de tasses, de médaillons et d'objets mystérieux qu'il ne pouvait atteindre, bien que Dumbledore ait utilement offert à Harry une échelle de corde qui se transforma en serpent au  moment où il commença à s'élever…

Le matin suivant la mort de Dumbledore, il avait montré à Hermione la note à l'intérieur du médaillon, et il lui  avait fit qu'il s' agissait du jeune frère de Sirius
Elle avait levé vers lui un regard inquiet, et elle avait lu la douleur sur le visage du jeune homme. Elle lui avait pris la main, et il l'avait pressé doucement en lui adressant un bref sourire.

Ils n'avaient encore dit à personne, qu'il savaient comment le renvoyer à son époque.
- Ce n'est pas le moment. Lui avait dit Sirius. On verra après l'enterrement.

- c'est au sujet… de bein, Rogue.
Elle sembla prononcer ce nom avec nervosité.
- Qu'est-ce que tu as trouvé sur  lui ? s'exclama Harry, en se jetant en arrière sur sa chaise.
- Bein, c'est juste que j'ai trouvé quelque chose à propos des affaires du prince de sang mêlé.  tenta-t-elle.
- Tu t'occupe encore de ça, Hermione ? Comment peux-tu penser que j'ai envie de parler de ça maintenant ?
- Non… non… Harry, je n'ai pas voulu dire cela ! se hâta-t-elle, regardant
autour d'eux pour vérifier qu'ils n'avaient pas été surpris. C'est juste que je sais quelque chose sur Eileen Prince qui possédait le livre autrefois. Tu vois … c'était la mère de Rogue !

- Je pensais bien que ça ne pouvait pas être une très jolie femme.
remarqua Ron. Hermione l'ignora.
- J'ai passé en revue le reste des vieilles Gazettes et là j'ai trouvé une
annonce minuscule au sujet d'Eileen Prince épousant un homme appelé
Tobias Rogue, et puis plus tard l'annonce qu'elle a donné naissance à…
- … un meurtrier ! termina Harry.
- Bon… oui, dit Hermione. Ainsi… j'étais dans le vrai. Rogue devait
être fier d'être à moitié un Prince, vois-tu ? Ils disent dans la Gazette que Tobias Rogue était un Moldu.
- Oui, c'est typique !" remarqua Harry. Il joue à s'élever du côté des
Sang-purs en frayant avec des Lucius Malefoy et tout le reste… Il est
exactement comme Voldemort, La mère de sang pur, le père Moldu…,
honteux de son lignage, essayant de se faire craindre en employant les forces du mal, en se donnant un nouveau nom impressionnant - Lord Voldemort - le prince de sang mêlé - comment Dumbledore aurait-il pu avoir manqué…?

Il s'interrompit, regardant par la fenêtre. Il ne pouvait pas se préoccuper de la confiance inexcusable de Dumbledore envers Rogue… mais comme
Hermione venait juste de lui rappeler  par inadvertance, à lui, Harry, qu'il
avait été pris dans le même piège… malgré la méchanceté croissante des
sorts annotés sur le manuel, il avait refusé de croire à la méchanceté du
garçon qui avait été si intelligent, qui l'avait tellement aidé…
À sa décharge… c'était une pensée presque insupportable, maintenant…
- Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne t'a pas dénoncé pour l'usage de ce livre." remarqua Ron. "Il devait savoir d'où tu le tenais.

- Il le savait ! dit amèrement Harry. Il l'a su quand j'ai employé
Sectumsempra. Il n'avait pas vraiment besoin d'utiliser Legilimency… Il se
peut même qu'il l'ait su plus tôt, avec Slughorn parlant de moi comme d'un brillant élèves en cours de potions… ne devait-il pas savoir qu'il avait laissé son vieux livre au fond de la réserve ?
- Mais pourquoi ne pas t'avoir dénoncé ?
- Je ne pense pas qu'il ait voulu montrer son lien avec ce livre. déclara Hermione. Je ne pense pas que Dumbledore l'aurait gardé s'il avait su. Et même si Rogue avait prétendu qu'il n'était pas à lui, Slughorn aurait
immédiatement identifié son écriture. Quoi qu'il en soit, le livre a été laissé
dans la vieille salle de classe de Rogue, et je parierai que Dumbledore savait que sa mère s'appelait "Prince".

- J'aurai du montrer le livre à Dumbledore. Dit Harry. Tout ce
temps, il me montrait à quel point Voldemort était diabolique même lorsqu'il était à l'école, et j'avais la preuve que Rogue l' était, aussi…
-  "Diabolique" est un mot fort, "fit remarquer Hermione" d'une voix douce.
- Tu passais ton temps à me dire que le livre était dangereux !
- J'essaye de dire, Harry, que tu rejettes trop le blâme sur toi-même. Je pensais que le prince semblait avoir un méchant sens de l'humour, mais je n'aurais jamais deviné qu'il fut un tueur potentiel…
- Aucun de nous n'aurait pu deviner que Rogue voulait… vous savez." dit
Ron.

Sirius soupira.
- Mangemort un jour, mangemort toujours. Gronda t'il.

Le silence tomba entre eux, chacun d'eux était perdu dans ses propres
pensées, mais Harry était sûr que, comme lui, ils pensaient au lendemain matin, quand le corps de Dumbledore serait mis en terre.

Le lendemain, ils  se levèrent tôt pour emballer leurs  affaires. le Poudlard
express partait une heure après l'enterrement.

Sirius irait au Terrier. Molly Weasley avait insisté sur ce point.

En bas, dans la grande salle, ils
trouvèrent l'ambiance contenue. Tout le monde portait des robes d'apparat et personne ne semblait avoir faim.

Le professeur McGonagall avait laissé la chaise trônant au milieu de la table des enseignants, vide. La chaise de
Hagrid était également vide. : Harry pensa que peut-être il n'avait pas pu
faire face au petit déjeuner. Mais la place de Rogue avait été, sans
cérémonie, occupée par Rufus Scrimgeour. Harry évitait ses yeux jaunâtres pendant qu'il parcourait la salle. Harry avait le sentiment inconfortable que Scrimgeour le recherchait.
Parmi l'entourage de Scrimgeour Harry repéra les cheveux roux les lunettes cerclées de Percy Weasley.

Ron ne donnait aucun signe d'avoir aperçu Percy, en dehors des coups de couteau qu'il plantait dans ses aliments avec une rage inhabituelle.

À la table des Serpentard, Crabbe et Goyle murmuraient ensemble. Bien
qu'ils aient été des garçons balaises, ils semblaient curieusement isolés sans la grande et pâle figure de Malefoy entre eux, pour les diriger.

Sirius leur jeta un regard peu amène.
Il avait hâte que ce soit fini, hate de quitter Poudlard.

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