Chapitre 40. BELLATRIX

Il dérapa à l'angle du couloir, ses baskets glissant sur du sang.

Il dérapa encore autour d'un autre coin et un maléfice  vola vers lui. Il eut juste le temps de plonger derrière une armure qui éclata. Il vit Harry  courir  en bas de l'escalier principal en marbre. Il le vit jeter un sort qui atteignit un tableau.

Des cris et des hurlements éclatèrent,
D'autres  élèves dans le château semblaient s'être réveillés...

Il suivit Harry  vers un raccourci,
Si seulement il savait ou il allait, il pourrait sûrement le devancer.

Se rappelant trop tard qu'il fallait sauter les marches manquantes
de l'escalier caché, il s'éclata sur une tapisserie au fond, dans un couloir où un certain nombre de Poufsouffle déconcertés se tenaient en pyjama.

- Harry ! Nous avons entendu du bruit, et quelqu'un a dit quelque chose sur la marque des ténèbres… commença Ernie Macmillan.
- Hors de mon chemin ! hurla Harry, frappant deux garçons de côté
pendant sa course vers le palier et dévalant le reste de l'escalier de marbre.

- Rentrez dans vos salles communes ! Hurla Sirius. Il y a des mangemorts dans le château.

La porte principale en chêne avait été ouverte, soufflée, il y avait des
souillures de sang sur les pavés, et plusieurs étudiants terrifiés étaient blottis contre les murs, un ou deux se recroquevillaient avec les bras au-dessus de leurs têtes. Le sablier géant de Gryffondor avait été frappé par un maléfice, et les rubis qu'il contenait, tombaient toujours, frappant bruyemment  les pavés au-dessous.

Sirius courut à travers le hall d'entrée et continua dans le parc sombre. Il  apercevait plus loin quatre silhouettes traverser la pelouse, en direction du portail au-delà duquel ils pourraient transplaner.

En regardant mieux Sirius  crut reconnaitre l'énorme Mangemort blond et, un peu plus loin devant lui, Rogue et Malefoy....

L'air froid de la nuit déchirait les poumons de Sirius. qui fonçait derrière eux. il vit un flash de lumière, aux environs de l'endroit où apparaissaient les silhouettes qu'il poursuivait. Il ne savait pas ce que c'était mais il continua à courir, ne s'approchant pas encore assez près pour  jeter correctement un sort…

Il y eut un autre flash, des cris, des jets de lumières, et Sirius  comprit que
Hagrid était sorti de sa cabane et essayait de stopper la fuite des
Mangemorts, et bien que chaque respiration sembla déchiqueter ses
poumons et que le point dans sa poitrine ressemblait à un incendie. Sirius  accéléra.

Sous ses yeux horrifiés, il vit une lumière rouge frapper Harry dans le dos. Il  le vit tomber en avant.

- HARRY ! Hurla t'il.

Il voulut jeter un maléfice, mais un choc violent le projeta à son tour en avant son visage heurta la terre, du sang gicla de ses deux narines.

Pendant qu'il roulait pour se retourner, sa baguette magique tendue, il entendit un rire hysterique qui lui était douloureusement familer

- Alors, qu'avons nous là ? Demanda Bellatrix Lestrange.
Elle avança vers lui et sursauta.
- Qu'est ce que... Sirius ?  Ah, non, c' est vrai, tu es son fils. Cissy m'a prévenue. Alors comme ça, ce bon à rien à un fils.

Sirius se redressa, la haine déformait ses traits.
- Eh non, Bella, c'est bien moi !
- Toi..?.. TOI ?
- Oui, moi, le gamin que tu as  torturé pendant presque deux mois, que tu as laissé croupir dans cette cave puante

Les traits de, Bellatrix se durcirent.
- Combien de fois faudra t'il que je te tue ?
- sans doute jusqu'à ce que moi je te tue.
- Tu n'as déjà pas pu le faire, quand tu étais adulte, alors maintenant.
- maintenant, tu verras que je suis pas, si facile à tuer.
- Toujours aussi arrogant.
- Toujours aussi folle ?
- Comment as tu fait ? Tu as voyager dans le temps ? Comment ?
- Tu rêves, si tu crois que je vais te je dire.
- Aucune importance. Tu as fait un long voyage pour mourir..
- C'est ce qu'on verra. Maus je ne suis pas encore mort.
- Tu as raison, pas encore.

Elle tendit sa baguette et  il roula sur le côté, pour éviter les sortilèges.
Il parvint à lui lancer un sort de désarmement qu'elle para.
- C'est tout ce que tu sais faire ? Lança t'elle.

Des flammes jaillirent soudain de la cabane de Hagrid.
Un mangemort venait de lancer un sortilège incendiaire
- Crockdur est à l'intérieur ! Hurla Hagrid.

Plus loin, Harry luttait contre Rogue

- Pas de sortilège impardonnable pour toi, Potter. Ricanna t'il. Tu n'en as ni les nerfs ni les capacités.

La voix de Rogue couvrait le bruit des flammes, les hurlements de Hagrid, et les aboiements terrifiés  du chien coincé dans la cabane en flamme.
- Bats toi ! Bats toi, lache !
- Tu m'as traité de lâche, Potter ? Ton père ne m'aurait jamais attaqué à moins qu'il n'ait été quatre contre un. Comment appelles tu ça ?
- Stupe..
- Encore bloqué, encore et encore, jusqu'a ce que tu aprennes à garder ta bouche fermée, et un esprit clos. Potter. Ricanna Rogue. Et maintenant viens ! Dit il à l'énorme mangemort blond, filons avant que l e ministère ne raplique.
-  Impedi... Hurla Harry
Mais avant qu'il puisse finir ce sort, une horrible douleur frappa Harry. Il chavira dans l'herbe.

Rogue allait le tuer ou le torturer jusqu'à la folie.

- Non! rugit la voix de Rogue et la douleur s'arrêta aussi soudainement
qu'elle avait commencé. Harry était couché en chien de fusil sur l'herbe
noire, saisissant sa baguette magique et haletant. quelque part au-dessus de
lui Rogue cria,

- As-tu oublié les ordres ? Potter appartient au seigneur des ténèbres - nous devons le laisser ! Allez ! Allez !

Et Harry sentit les vibrations du sol sous son visage quand le frère, la
sœur et l'énorme Mangemort obéirent, courant vers le portail.

Harry poussa un grognement de fureur : à ce moment, il ne s'inquiétait pas s'il allait vivre ou mourir. Se relevant, il chancela comme un aveugle vers Rogue, l'homme
qu'il détestait maintenant autant que Voldemort lui-même

- Sectum…

Rogue effleura sa baguette magique et le sortilège fut repoussée encore
une fois. Mais Harry était debout et il pouvait enfin voir le visage de Rogue clairement : Il ne ricanait plus ni ne raillait maintenant. Les flammes de la cabane en feu lui montrèrent un visage rempli de fureur. Rassemblant toute sa puissance de concentration,
Harry pensa, "Levi…

- Non, Potter ! cria Rogue. Il y eut un bruit terrible et Harry fut balancé
dans les airs avant de heurter à nouveau le sol. Cette fois sa baguette
s'envola de sa main. Il pouvait entendre Hagrid hurler et Crockdur aboyer quand Rogue s'approcha et regarda vers lui, étendu sur le sol, sans baguette et sans défense comme l'avait été Dumbledore. La face pâle de Rogue, illuminé par la cabane enflammée, exprimait une haine totale exactement comme avant de maudire Dumbledore.

-  Tu oses utiliser un de mes propres sorts contre moi, Potter ? C'est moi
qui les ai inventés… Moi, Le prince de sang mêlé ! et tu veux retourner une
de mes inventions contre moi, comme ton ordure de  père ? Je n'admets pas ça..non. "m

Harry plongea pour récupérer  sa baguette. Rogue lui jeta un sort pour
l'envoyer au loin dans l'obscurité et hors de vue.

- Tuez-moi, alors ! Haleta Harry, qui n'avait plus peur du tout. Il n'était
que rage et mépris. Tuez-moi comme vous l'avez tuez, lâche…
- NON ! hurla Rogue, et son visage était soudain devenu celui d'un
dément, inhumain, comme s'il souffrait autant que le chien jappant et hurlant coincé dans la maison en feu derrière eux "TU M'APPELLES LACHE !

Et il lança son bras en l'air. Harry sentit quelque chose de chauffé à blanc comme un fouet, le frapper en travers du visage et l'envoyer en arrière sur le sol. Des taches de lumières dansaient devant ses yeux et, pendant un moment, tout souffle sembla avoir quitté son corps. alors il entendit un bruit d'ailes au-dessus de lui et quelque chose d'énorme obscurcit le ciel. Buck piquait sur Rogue, qui chancela vers l'arrière quand les griffes coupantes
comme un rasoir le tailladèrent. Comme Harry se soulevait dans une
position plus confortable, sa tête lui tournant encore de son dernier contact avec la terre, il vit Rogue courir aussi vite qu'il le pouvait, l'énorme bête volant derrière lui et poussant des cris comme Harry n'en avait jamais entendu…

Harry se débattit pour se relever, regardant autour de lui d'un air groggy pour chercher sa baguette, espérant encore continuer la poursuite, mais alors même que ses doigts tâtaient dans l'herbe, écartant les brins, il sut que c'était trop tard.

Avant qu'il l'eut localisé, il se tourna pour voir l'hippogriffe agripper le portail. Rogue avait réussi à transplaner juste au-delà des limites de l'école.

Sirius avait assisté à la scène impuissant. Il était trop concentré par son duel contre Bellatrix.
Les Sorts s'enchainaient, complexes, et variés.

- On dirait que tes amis sont partis sans toi. Dit Sirius.
- et les tiens sont morts, ou sont des traitres. Gronda. Bellatrix.

Ils luttèrent jusqu'à ce que Bellatrix lui lance  un maléfice qui l'atteignit à la tête. Il s'écroula, tandis qu'un liquide epaix et gluant lui coulait dans les yeux.

Bellatrix éclata de rire,
- On dirait bien que tu vas encore mourir. Dit elle.

Sirius réalisa qu'elle avait raison. Mais il ne voulait pas mourir couché par terre comme un chien. Dans un effort de volonté surhumain, il se releva, et fit face à sa meurtrière, les bras écartés, conscient de vivre ses derniers instants.

- VAS Y ! Cria t'il, fais toi plaisir.
- Ouh, j'ai l'impression avoir déjà vécu ça !  Avada Ked...

Mais,  sa baguette lui fut arrachée des mains..

Elle se retourna, et aperçut Hermione.
- T'APPROCHE PAS DE LUI ! Hurla t'elle.
- Comme c'est touchant.. Ta petite amie je suppose ?
Puis, elle posa sur Hermione un regard  haineux et méprisant.
- Une sang de Bourbe ! Ta mère doit se retourner dans sa tombe.

La vue  brouillée, chancelant, Sirius  comprit que Bellatrix allait tuer Hermione.
- Laisse la tranquille. C'est moi que tu veux.
- Oui, mais ce serait cruel  de séparer deux amoureux. Je crois que je vais vous tuer tous les deux, en commençant par elle.

Mais c'est sûr lui qu'elle braqua sa seconde de baguette.
Hermione tenta de nouveau de la désarmer, mais elle avait perdu l'effet de surprise, et Bellatrix n'eut aucun mal à parer le sort.
- Sale petite garce ! Gronda Bellatrix. Tu oses tenter de désarmer une sorcière ? Tu l' auras voulu.
- J'ai déjà réussi une première fois. Répondit Hermione, d'un air bravache.

Elle riposta aussitôt et les deux sorcières entamèrent un duel mortel.

Terifié, impuissant, Sirius observait le combat, douloureusement conscient qu' Hermione, en dépit de son extraordinaire courage, et sa volonte farouche, ne faisait pas le poids face à une Bellatrix rompue aux duels de sorcellerie, et versée dans la magie noire.

Il apparut clairement que Bellatrix jouait avec elle comme un chat avec une souris. Lui donnant le faux espoirs qu'elle pouvait la vaincre. Mais lorsqu'elle se  serait lassée, elle la tuerait sans hésiter.

- Bella, cesse de t'amuser ! Gronda Rogue. Tues les et viens. Les Auror vont arriver.

Bellatrix soupira.
- Dommage ! Dit elle.
Puis se retournant vers lui.
- Je te croyais déjà parti ?
- Je suis revenu te chercher.

Elle se tenait tout près de Sirius, ses yeux braqués sur Hermione, en sueur, essoufflée..,
Sirius rassembla ses forces, et bondit comme un fauve, il entraîna la sorcière dans sa chute.

- VA T'EN HERMIONE ! Hurla t'il en s'accrochant aux épaules de Bellatrix de toutes ses forces, tentant de lui arracher sa baguette.

Ils luttaient au corps à corps, sans rien lâcher. Sirius parvint à lui prendre sa baguette, mais elle lui decocha un coup de poing dans la mâchoire.

Hermione, incapable de bouger, attendait une occasion de lancer un maléfice à Bellatrix, sans toucher Sirius. Mais les deux corps étaient si imbriqués l' un en l'autre, que la manœuvre était impossible.

Bella profita du coup qu'elle venait de lui porter pour se dégager, et Hermione la petrifia.

- JE L'AI EUE ! Hurla t'elle. Sirius, j'ai réussi.

Mais un sort la frappa violemment à la poitrine, et elle fit un bond en arrière, avant de s'effondrer.

- HERMIONE ! Hurla Sirius.

Au meme  moment, le corps immobile de Bellatrix s'éleva, et flotta jusqu'au portail.
Sirius le suivit des yeux, et vit Rogue.
Il se tenait près du portail, sa baguette tendue sur Bellatrix, et la faisait l'éviter jusqu à lui.

- Rogue !
Il aurait dû tuer cette punaise quand il en avait eu l'occasion.

Il se leva péniblement, les jambes chancelante, la tête en feu, et s'approcha d'Hermione.
Lorsqu' il voulut se pencher sur elle, elle brandit sa baguette.
- Du calme. C'est moi, Ils sont partis.

Elle se redressa, et il l'aida à se relever.
- Ça va ? Lui demanda t'il.
- Oui, et toi ?
- Ça va.  Je crois.
Elle lui fit tourner la tête, et appliqua sa baguette sur la plaie qui saignait toujours sur sa tempe.
- Episkey.
La blessure  se refema, et la douleur s'apaisa.
- Merci..
Elle lui adressa un  faible sourire.
- Viens, lui dit il, il faut trouver Harry.

- Hagrid,  murmura Harry, toujours stupéfait, regardant autour de lui.
Hagrid ?

Il tituba vers la maison brûlante pendant qu'une énorme figure émergeait de derrière les flammes portant Crockdur sur son dos.

Avec un cri de soulagement, Harry glissa sur ses genoux. il tremblait de tous ses membres, son corps lui faisait mal partout, et chaque respiration était comme un coup de poignard douloureux.
- Tu vas bien, Harry ? Tu vas bien ? Parle-moi, Harry...

L'énorme visage poilu de Hagrid flottait au-dessus de Harry, cachant le
ciel étoilé. Harry pouvait sentir les odeurs de bois brûlé et de poils de chien. Il étendit une main et sentit le corps heureusement chaud et vivant de Crockdur tremblant près de lui.

- Je vais bien.  haleta Harry. Et vous ?
- Bien sûr, je suis... plus vivant que mort.

Hagrid mit ses mains sous les bras de Harry et le souleva avec une telle
force que les pieds de Harry quittèrent la terre momentanément avant que Hagrid l'ait tenu encore plus haut. Il pouvait voir le sang s'écouler goutte à goutte le long de la joue de Hagrid à partir d'une coupure profonde au- dessous de son œil, qui gonflait rapidement

- Nous devrions éteindre votre maison. dit Harry, le sort "Aguamenti'..."
- Je savais que ça ressemblait à ça ! marmonna Hagrid, et il leva
l'aguichant parapluie rose et fleuri et dit, " Aguamenti !"

Un jet d'eau sortit du bout du parapluie. Harry leva son bras qui tenait sa baguette, qui lui sembla lourd comme du plomb, et murmura "Aguamenti"

- Harry ? Hagrid ? Cria Sirius, en courant vers eux, la main d''hermione dans la sienne.
- Oui, le rassura Hermione, ça va. Et vous ?
- Ça peut aller.
- Oh non, Hagrid, votre maison ! S'exclama Hermione.
- Justement, on essaie d'étendre le feu.

Ensemble, tous les quatre, versèrent de l'eau sur la maison jusqu'à ce que la dernière flamme se soit éteinte.

- Ce n'est pas si mal. dit Hagrid plein d'espoir quelques minutes plus tard,
regardant les ruines de sa cabane.  Rien que Dumbledore ne pourra
réparer..."

Harry sentit une douleur déchirante dans son estomac en entendant  son
nom. Dans le silence et le calme, l'horreur se répandait en lui.

- Hagrid ...

- J'étais en train de lier une paire de jambes de Botrucs quand je les ai
entendus venir, dit Hagrid tristement, regardant curieusement vers sa
cabane détruite. Ils auront cramés comme des brindilles, pauvres petites choses...

-  Hagrid . . .
- Mais que s'est-il produit, Harry ? J'ai juste vu les Mangemorts s'enfuir du
château, mais par l'enfer rougeoyant, que faisait Rogue avec eux ? Où est-il  allé… les poursuivait-il ?

Hagrid, Hermione et Sirius, fixaient Harry. L'interrogeant  du regard.

- Il...Harry se racla la gorge. Elle était sèche de panique et de fumée.
"Hagrid, il a tué...
- Tué ?" s'exclama Hagrid, fixant Harry. "Rogue a tué ? Qui a t'il tué , Harry ?"
- Dumbledore, lâcha  Harry. Rogue a tué ... Dumbledore.

Hagrid le regarda simplement, ne comprenant pas, la petite partie visible de son visage était complètement blanche.

Un silence pesant s'installa, tandis que l'Information pénétrait lentement  les consciences.

- Dumbledore quoi, Harry ?
Sirius et Hermione guettaient, sans y croire, sur le visage de Harry. la confirmation de la terrible nouvelle qu'il venait de leur annoncer.

- Il est mort. Rogue l'a tué...
- Ne dis pas ça ! le rudoya Hagrid.
-  Rogue tuer Dumbledore… ne sois
pas stupide, Harry. Pourquoi dis-tu ça ?
-  J'étais  là ! Je l'ai vu faire...
- Tu n'as pas pu.
- Je l'ai vu, Hagrid.

Hagrid secoua la tête. Il exprimait l'incrédulité et  la sympathie, et
Harry savait que Hagrid croyait qu'il avait reçu un coup sur la tête, qu'il était confus, peut-être à cause d'un sort...

Mais Sirius et Hermione le croyaient. Ils étaient abattus. Et Sirius serra la main d'Hermione, un peu plus fort.
Des larmes roulèrent sur les joues de l la jeune sorcière.

- Ça ne peut pas se produire, Dumbledore a du te dire que Rogue avait quitté les Mangemorts, lui confia Hagrid. Je suppose qu'il garde sa couverture. Écoute, Laissez-moi retourner avec vous à l'école Viens,
Harry...

Harry n'essaya pas de discuter ou d'expliquer. Il tremblait toujours
incontrôlablement. Hagrid découvrirait assez tôt, trop tôt…

Comme ils se dirigeaient vers le château, Sirius vit que plusieurs fenêtres étaient allumées,
maintenant. Il pouvait clairement imaginer, la scène à l'intérieur, pendant que les gens se déplaçaient de pièce en pièce, constatant que des Mangemorts était entrés, que la marque brillait au-dessus de Poudlard, que quelqu'un devait avoir été tué...

Ils marchaient en silence, perdus dans leur pensées.

Les portes en chêne de l'entrée s'ouvrirent devant eux, une lumière
éclairait faiblement l'extérieur sur le perron et  la pelouse. Lentement,
incertaines, les personnes mi-vêtues, mi-en-pyjama glissaient le long des
escaliers, regardant nerveusement autour d'eux, à la recherche des
Mangemorts qui s'étaient sauvés dans la nuit.

Les yeux de Harry, cependant,
étaient fixés par terre au pied de la plus haute tour. Il imaginait qu'il pouvait voir la masse noire, blottie dans l'herbe là, bien que c'était vraiment trop loin pour voir quoi que soit de la sorte.

Cependant, alors même qu'il fixait, sans un mot, l'endroit où il pensait que le corps de Dumbledore était allongé, il vit des personnes commencer à s'y diriger.

- Qu'est-ce qu'ils regardent ? demanda Hagrid, comme ils s'approchaient de la façade du château, Crockdur suivant aussi étroitement
qu'il le pouvait sur leurs talons.

- Qu'est-ce qui est couché dans l'herbe ?ajouta brusquement Hagrid, se dirigeant maintenant vers le pied de la tour d'astronomie, où une petite foule s'était rassemblée.
- Regardez, au pied de la tour ? Sous la marque... Bon sang, Harry, .tu ne penses pas quelqu'un a été jeté…?

Devant le silence de Harry, Sirius et Hermione comprirent qu'il d 'agissait du corps de Dumbledore.
Un sanglot jaillit de la bouche d' Hermione, et Sirius la serra dans ses bras.

Hagrid restait silencieux, Ce qu'il pensait était trop horrible pour être
exprimé à haute voix.
Harry marchait à côté de lui, sentant les maux et la douleur dans son visage et dans ses jambes, où les divers sortilèges de la dernière demi-heure l'avaient frappé. Cependant, c'était avec un certain éloignement, comme si c'était quelqu'un près de lui qui souffrait.
Ce qu'il ressentait réellement et indéniablement, c'était le sentiment de pression
terrible dans sa poitrine. ..

Ils  avancèrent, comme dans un rêve, vers l'avant de la foule murmurante, là où les étudiants et les professeurs stupéfaits avaient laissé un
espace.

Harry entendit les gémissements de douleur et de choc de Hagrid, mais il
ne s'arrêta pas. il marchait lentement vers l'avant jusqu'à ce qu'il ait atteint l'endroit où Dumbledore était étendu et s'agenouilla près de lui. Il avait su
qu'il n'y avait aucun espoir du moment où la malédiction avait atteint Dumbledore en plein milieu du corps et l'avait soulevé. Il avait su que cela pouvait s'être produit simplement parce que la vie touchait naturellement à son terme, mais il n'y avait aucune préparation à le voir ici, écartelé, cassé : le plus grand sorcier  que Harry ait jamais connu ou connaîtrait jamais.

Les yeux de Dumbledore étaient fermés. Et, sans l'angle étrange de ses bras et ses  jambes, on pouvait croire qu'il dormait. Harry le toucha, redressa les lunettes demi-lune sur le nez tordu, et essuya un filet de sang qui coulait de la bouche avec sa manche.
Alors il regarda le vieux et sage visage et essaya d'admettre l'énorme et incompréhensible vérité : plus jamais Dumbledore ne lui parlerait, plus jamais, il ne pourrait l'aider.

Dans les bras de Sirius tournant résolument le dos au corps sans vie, du directeur de Poudlard, Hermione pleurait sans retenue.
Le regard plus dur que jamais, une haine incommensurable dans le cœur, sirius. Gronda.
- Rogue ! Si je te retrouve, je te tue.

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