CHAPITRE 39. AU CŒUR DE LA BATAILLE
Harry et Ginny sortaient ensemble, et Harry affichait en permanence un sourire idiot.
Hermione et Sirius poursuivaient leurs recherches sur le moyen de ramener le jeune homme à son époque, ils passaient, de ce fait, beaucoup de temps ensemble, au grand déplaisir de Ron.
Le mois de juin arriva très vite, et Ginny très occupée par ses BUSE, avait moins de temps à consacrer à Harry.
Ce soir là, Hermione et Harry discutait au sujet du livre de Potion de Harry, qu'il avait caché dans la salle sur demande.
Hermione avait entreprit des recherches, et découvert qu'une Eileen Prince était capitaine de l'équipe de Bavboule de Serpentard.
Hermione pensait qu'elle était le Prince de Sang Mêlé. Mais Harry était persuadé qu'il s'agissait d'un garçon.
Elle s'éloigna alors pour rejoindre Sirius, sous les yeux tristes et furieux de Ron.
- Ils passent tout leur temps libre ensemble. Fit il remarquer d'une voix sombre.
- Ils cherchent un moyen de renvoyer Sirius chez lui. Expliqua Harry.
- Oui, bein, j'espère qu'ils vont vite y arriver. Dit Ron, d'un ton rogue.
- Je croyais que j'tu l'aimais bien ? S'étonna Harry.
- J'aimais bien ton parrain, rectifia Ron, mais lui...
Harry soupira.
Sirius adulte, lui manquait terriblement. Mais le Sirius jeune, lui manquerait sûrement autant. Il préférait ne pas y penser.
Ils étaient en pleine discution, lorsque Jimmy Peackes tendit à Harry un morceau de parchemin. Il venait de Dumbledore. Celui ci demandait à Harry de le rejoindre dès que possible dans son bureau. Ce qu'il fit aussitot.
Hermione et Sirius étaient encore dans la salle commune lorsque Harry y revint quelques minutes plus tard.
- Tu es déjà là ? S'étonna Hermione. Qu'est ce que Dumbledore te voulait ?
Harry, tu vas bien ?
- Je vais bien répondit laconiquement Harry, en se ruant dans son dortoir.
Il en ressortit quelques minutes plus tard et se planta devant ses trois amis.
- Je n'ai pas beaucoup de temps, dit il. Dumbledore pense que je suis venu chercher ma cape d'invisibilité. Ecoutez..
Il leur expliqua qu'il partait chercher un Horcruxe avec le directeur. Puis, sans se préoccuper de leur réactions, il leur raconta qu'il avait croisé le professeur Trelauwney
- Elle a entendu Malefoy, dans la salle sur demande. Il semblait très heureux. C'est parce qu'il a réussi à réparer ce qu'il voulait. Et la salle à éjecté Trelauwney, et alors, elle m'a dit que Rogue avait surpris leur conversation, le jour où elle a fait cette prophétie, me concernant. C'est Rogue qui a parlé de la prophétie à Voldemort. C'est à cause de lui, qu'Ils sont mort.
Les yeux de Sirius flamboyèrent de colère
- L' immonde vermine ! Gronda t'il. James aurait dû laisser Remus le tuer.
... Alors, vous voyez ce que cela signifie? termina vite Harry, sans ce préoccuper de la réaction de Sirius. Dumbledore ne sera pas ici ce soir, alors que Malefoy approche clairement de son but quel qu'il soit. Non, écoutez-moi, siffla-t-il en colère, quand Ron et Hermione montrèrent leur volonté de l'interrompre. Je sais que c'était Malefoy qui se réjouissait dans la salle sur commande. Ici… Il posa la carte du maraudeur dans la main de Hermione. vous pourrez l'observer et vous pourrez observer Rogue, aussi. Employez n'importe qui parmi ceux qui ont fait parti du DA. Hermione, ces Gallions de contact fonctionnent toujours, non ? Dumbledore m'a dit qu'il avait placé des protections supplémentaires dans l'école, mais si Rogue est impliqué, il saura ce que sont les protections de Dumbledore, et les évitera. Par contre, il ne s'attendra pas à ce que vous vous répartissiez en groupes pour être sur vos gardes.
- Harry…" commença Hermione, les yeux agrandis par la crainte.
- Je n'ai pas le temps d'argumenter. la coupa Harry. Prends ça aussi…
Il posa les chaussettes dans la main de Ron.
- Merci, dit Ron. Heu… pourquoi ai-je besoin de chaussettes ?
- Vous avez besoin de ce qu'elles contiennent, le Felix Felicis. Partagez-le entre vous et Ginny aussi. Dites-lui au revoir pour moi. Je dois y aller, Dumbledore m'attend…
- Non ! dit Hermione, comme Ron découvrait la minuscule petite
bouteille contenant le breuvage doré, frappée de terreur. Nous ne le
voulons pas. Toi, tu le prends. Qui sait à quoi tu vas devoir faire face ?
- J'irai bien, je serai avec Dumbledore, répliqua Harry. Je veux savoir
que vous êtes OK ... ne t'inquiète pas pour ça, Hermione, je vous verrai plus tard.
Et il partit, ressortant par le trou de portrait vers le hall d'entrée.
- Bon, dit Sirius, faites ce qu'il vous dit. Moi je m'occupe de Rogue.
- Attends, l'arrêta Hermione. Qu'est ce que tu vas faire ?
- Je vais avoir une petite discution avec Servilus.
- Non, c'est pas une bonne idée.
- Et bien tant pis. Mais je me sentirais mieux quand je lui aurais collé mon poing dans la figure.
- C'est un professeur. Tu ne peux pas faire ça !
- Ah oui ? Et bein c'est bien dommage, parce c'est pourtant ce que je vais faire.
- NON !
Il soupira.
- Hermione, je ne changerais pas d'avis.
- Mais.. Ça ne résoudra rien.
- Mais ça me soulagera. Tu as entendu Harry ? C'est de sa faute, si James est mort. Tu crois peut être que je vais laisser passer ça ?
- C'est trop tard pour lui, pour eux. Ça ne changera rien. Insista t'elle Ça ne les ramènera pas. Je t'en pries ne fait pas ça.
Des larmes perlaient au coin de ses yeux.
Il poussa un soupir, et se tourna vers elle.
Il saisit une mèche de cheveux, entre ses doigts et lui sourit tristement,
- Si seulement tu étais née à mon époque. Murmura t'il.
Il l'embrassa, et elle répondit à son baiser.
Ron grimaça, et se retourna, furieux.
Puis, Sirius se détacha d'elle.
- Faites attention à vous. Dit il et il quitta la salle commune d'un pas décidé.
Hermione fondit en larmes
- Hermione, dit Ron, il faut faire ce que Harry nous a dit.
Elle hocha lentement la tête.
Sirius frappa à la porte du bureau de Rogue.
- Black ! S'exclama Rogue, de sa voix glaciale et basse. Qu'est ce qui me vaut le déplaisir de ta visite ?
- Alors c'est toi ! Dit Sirius du ton glacial qu'employait sa mère, juste avant de lui infliger une correction. C'est toi qui les a vendu à Voldemort.
Rogue blémit, et recula tandis que Sirius avançait le visage déformé par la haine
- Je ne sais absument pas de quoi tu parles ! Affirma Rogue. Et je te prierais de bien vouloir sortir de mon bureau...Immédiatement.
- Je te parle de cette prophétie que tu es allée répéter à ton maître, comme un bon chien.. Misérable vermine.
Rogue blémit.
- Sors d'ici.
- Pas avant d'en avoir fini avec toi !
- Et comptes tu faire, au juste ? Tu n'es, qu'un gamin. Et je suis ton professeur.
- Tu as trahi Evans ! Tu disais que tu l'aimais, mais tu n'as pas pas hésité à la condamner à mort ! Poursuivit Sirius.
- Tu ne sais pas de quoi tu parles.
- Que tu veuilles te débarrasser de James, je le comprends, tu le haissais. Bien qu'il t'ai sauvé la vie. Moi, je t'aurais laissé crever, comme un chien. Mais Lily Evans ? Elle prenait toujours ta défense. Tu n'avais qu'elle et tu l'as poutant trahi..
- J'ignorais que la prophétie parlait d'eux. Avoua Rogue.
- ET ALORS ? QU'EST CE QUE ÇA CHANGE ? Tu n'es qu'un sale mangemort. ta place est à Azkaban !
Sirius renversa d'un geste, tout le contenu du bureau.
- Je devrais te tuer, pour ce que tu leur as fait !
- Vraiment ? Cela risque d'être plus difficile sans loup garou pour le faire à ta place.
- Je n'ai pas besoin d'un loup garou pour te donner la correction que tu merites
Rogue braqua sa baguette sur lui, mais elle lui fut arrachée des mains.
- Je ne me laisse jamais avoir deux fois, professeur. A mon tour. Voyons voir si Bellatrix est un bon professeur. Tu te souviens sûrement de ma cousine, tu sais, celle qui m'a tué.
Elle m'a enseigné quelques petites choses, plutôt amusante, l'été dernier.
Il brandit sa baguette, mais avant d'avoir pu s'en servir, une lueur orange le frappa dans le dos, et il s'effondra.
- Miss Granger ! S'exclama Rogue. Si je m'attendais..
- Je...je ne pouvais pas le laisser faire. Professeur.
- hum, très bien, sortez, je m'occupe de Black.
- Il faut l'emmener à l'infirmerie.
- Oui oui, je m'en occupe. Répliqua Rogue, un sourire mauvais sur le visage.
- Je ne vous laisserais pas seul avec lui. Dit elle.
- Je vous demande pardon ?
- Je.. Je ne vous laisserais pas lui faire de mal.
- Et moi, je vous ordonne de sortir de mon bureau.
Mais Hermione ne bougea pas. Les yeux braqués sur Rogue. Elle tremblait de tous ses membres.
- SORTEZ ! Hurla t'il.
Elle sursauta, mais ne bougea pas
- Vous allez sortir de ce bureau immédiatement. Insista Rogue, en ramassant sa baguette.
Les yeux braqués sur lui, Hermione ne bougea pas.
- Que se passe t'il ici ? Demanda le professeur Slughorn. Severus ? Miss Granger ? Qu'est il arrivé à Black ? Ce n'est pas un autre empoisonnement, j'espère.
Il y eut un silence pesant, puis, au bout de quelques, interminables secondes au cours desquelles Hermione et Rogue s'observèrent, Rogue se tourna vers Slughorn.
- Non, Horace, miss Granger faisait juste une démonstration de stupefixion, et Black lui a servi de cobaye.
Il braqua sa baguette sur Sirius.
- Enervatum.
Aussitôt, le jeune homme bougea la tête. Et se redressa lentement, penaud.
- Et maintenant, retournez dans votre salle commune, tous les deux, je vous verrais en cours.
Ils sortirent. La démarche de Sirius était légèrement flageolante.
Hermione voulut le soutenir, mais il la repoussa brutalement
- Je peux marcher tout seul.
Et il se hâta de s'éloigner.
Elle le suivit en soupirant.
Une fois dans la salle commune, il se tourna vers Ron.
- Alors, dit il vous en êtes où ?
- Malefoy est toujours dans la salle sur demande. Et Rogue.. Bein.. Vous le savez, puisque vous en venez.
- Bon, tu sauras ou me trouver si tu as besoin d'aide. Dit il.
- Attends, je viens avec toi. Dit Hermione.
- Non. Je pense que je vais me débrouiller tout seul, à partir de maintenant.
- Je viens avec toi. Que tu le veuilles ou non !
- J'ai passé l'àge d 'avoir une baby-sitter.
- Peu importe. Je t' accompagne.
Il se rua sur elle, lui saisit les bras, vibrant de colère.
- Qu'est ce que tu ne comprends pas dans je n'ai pas besoin de toi ?
- Tu me fais mal !
Il regarda ses doigts, crispés, sur ses bras, et la lâcha.
- Pardon. Dit il penaud. Je.. Je voulais pas te faire mal. Je suis désolé.
Il dit demi tour et quitta la salle commune.
- Hermione...dit Ron, presque supliant.
Elle lui adressa un regard désolé, et partit derrière Sirius.
Il entra dans une salle de classe vide, et posa son sac sur le bureau.
Un instant, ses yeux parcoururent la pièce.
Il se sentait coupable, et en colère, après Rogue, et Hermione, après lui même.
Il donna un violent coup de poing dans le mur.
Puis, il appuya son front contre ce même mur. En ce moment, plus que jamais, James lui manquait.
Il gémit, des larmes jaillirent sans qu'ils puissent ou veuillent les retenir.
Il se retourna, et se laissa glisser au sol.
Là, il se prit la tête dans les mains.
- Tu me manques James. Gémit il.
C'est ainsi qu'elle le trouva.
Elle déglutit, et avança dans la pièce.
- Sirius ?
Il leva vers elle un visage mouillé de larmes
- T'es pire que de la glue. Toi gronda t'il.
Elle s'approcha, et s'accroupit près de lui.
Il darda sur elle un regard noir.
Elle posa sa main sur son genou, et il frémit.
- Laisse moi Hermione. Je suis juste bon à blesser les gens. J'en veux à Rogue, mais c'est moi, qui ai conseillé à James de choisir Peter. Si je l' avais
Pas fait, il serait toujours en vie.
- Personne ne peut le savoir, dit elle d'une voix douce. Tu as cru bien faire. Tu ne pouvais pas savoir que Peter vous trahirait.
Une larme silencieuse roula sur la joue de Sirius.
- Il me manque. Murmura t'il.
- Je sais.
Elle passa un bras derrière ses épaules, et l'attira à elle.
Il se laissa faire, et posa sa tête, au creux de son épaule. Il ferma les yeux, et ils restèrent de longues minutes ainsi, enlacés dans les bras l'un de l'autre.
Puis Sirius leva lentement la tête, et ses yeux brulant de désir, croisèrent ceux d'Hermione.
Il posa ses mains, de chaque côté de son visage, et lentement, presque hésitant, l'attira à lui, et l'embrassa en douceur, avec une tendresse infinie.
Elle répondit à son baiser avec avidité.
- Je t'aime, murmura t'il, vaguement étonné que ces mots lui aient échappés.
- Tu dis ça a toutes les files que tu embrassent. Répondit elle taquine.
Il eut un geste de recul, et planta ses prunelles grises, dans les yeux bruns d'Hermione.
- Jamais ! Assura t'il. Je ne l'ai jamais dit à personne. Je.. C'est la première fois que je ressens.. Une chose comme ça. Je t'assure que c'est vrai. Il faut que tu me crois.
Il y avait une urgence, dans ses propos. Il avait le sentiment confus, que sa vie en dépendait.
Elle hocha lentement la tête, et ils s'embrassèrent de nouveau.
C'était un sentiment d'extase. L'odeur boisé de l'eau de toilette d'Hermione, son haleine mentholé, la douceur de sa peau ferme, contre la sienne.
Il s'efforçait de se contrôler, il devait y aller doucement, ne pas perdre la tête, l'effrayer ou aller trop loin, trop vite. Mais le corps d'Hermione vibrait de désir, dans ses bras, et il devait se faire violence pour ne pas lui arracher ses vêtements. Se contrôler était presque douloureux, mais cela ajoutait encore au plaisir qu'il ressentait.
Soudain, elle s'arracha à son étreinte.
- J'ai trouvé ! Dit elle soudain.
Hébété, il l'a regardait tandis qu'elle se levait, et se jetait sur le sac magique de Sirius
- Quoi ? Demanda t'il avec humeur, frustré, et surpris
- Je sais comment te ramener chez toi.
Dit elle.
Il lui adressa un regard stupéfait.
- Alors c'est tout l'effet que je te fais ? Dit il. C'est à ça que tu pensais pendant que je t'embrassais ?
Elle sembla se rendre compte du grotesque de la situation, et elle rougit.
- Je.. Heu.. Je suis désolée, c'est juste que j'ai pris du felix felicis, et..
Il sourit, secoua la tête de gauche à droite, et se releva souplement.
- Bon, dit il, résigné. C'est la faute à Félix, alors. C'est pas à cause de mes baisers ?
Elle rougit de plus belle.
- Tu.. Tu embrasses très bien assura t' elle. Penaude.
Il lui sourit, et approcha son visage de celui de la jeune fille, prêt à reprendre là où ils en étaient restés.
Elle se déroba.
- Je.. C'est pas le moment. Dit elle. La Potion ne fera pas effet longtemps, il faut en profiter.
Il soupira, laissa retomber lourdement son bras. Et hocha la tête.
- Très bien dit il., résigné, Allons y, qu'est ce que tu as trouvé ?
Ils travaillèrent d'arrache pieds. Hermione lui livraient les idées qui se bousculaient dans sa tête, conciente que les, effets, de la Potion disparaîtrait très vite.
Ils travaillérent très tard, puis, soudain, elle leva la tête.
- On a réussi ! S' écria t'elle Tu vas pouvoir rentrer chez toi ! Sirius, ça y est ! On le tient !
Elle se jeta dans ses bras, et ils s'embrassèrent avec passion.
Au même moment, Ron entra dans la salle.
- Hermione... Dit il. Mais il s'interrompit devant les corps enlacés des deux jeunes gens.
- Alors c'est ça que vous faites pendant que Harry risque sa peau ?
Ils se détachèrent l'un de l'autre, génés.
- C'est pas ce que tu crois. Lui dit Hermione. On a réussi. Ron, on a trouvé comment...
- Je m'en fiche ! Coupa t'il. Il y a plus urgent.
- Quoi ? Demanda Sirius, alerté.
- Il y a des mangemorts dans l'école. Dit il.
- QUOI ! Comment ? Ou ? S'écria Sirius
Il lui montra la carte du Maraudeur.
Un nom attira son attention.
- Bella ! Gronda t'il
Et il se rua à la rencontre de sa cousine.
- Sirius, cria Hermione, derrière lui, attends ! N'y va pas tout seul, elle va te tu...
Il n'entendit pas la suite, et se rua vers la tour d'astronomie Hermione et Ron sur les talons.
Devant l'escalier menant à la tour, il tomba sur Remus.
- Sirius ? Qu'est ce que tu fiches là, bon sang ?
- Il y a des mangemorts dans l'école. Répondit il.
- Je sais, pourquoi crois tu que je sois là ?
- Bon, alors, qu'est ce qu'on attend ?
- Ne reste pas la, va dans la tour des Gryffon.
- Tu rigoles ! Pas question, je veux me battre.
- Oh. Non. ! Vous n'allez pas vous battre ! Dit Remus en jetant à Hermione, Ron et Sirius un regard dur.
- Je suis majeure. Dit Hermione. Je sais me défendre.
- Moi aussi dit Ron.
- Et moi.. Dit Sirius.
- Tu n'es pas majeur. Le coupa Remus
- Techniquement j'ai ton âge. Lui dit Sirius, un large sourire aux lèvres.
Mais si tu veux discuter réthorique pendant que des gosses se font massacrer....
Remus leva les yeux au ciel.
- Bon, d'accord, mais restez derrière moi. Et à propos, ou est Harry ?
- Avec Dumbledore.
- OK, et Sirius, ne prend pas de risques inconsidérés. Je t'ai déjà perdu une fois, je n'ai pas envie de revivre ça.
- T'inquiète ! Ça fait longtemps que je rêve de bouffer du mangemort.
Remus leva les yeux au ciel.
Ils se ruèrent dans l'escalier, et ne tardèrent pas à croiser d'autres membres de l'ordre du Phenix, dont Arthur Weasley.
- Qu'est ce qu'ils fichent là ? Demanda t'il.
- Impossible de les renvoyer. Expliqua Remus. Ils sont majeurs. Quand à Sirius, je n'ai jamais pu lui imposer quoi que ce soit.
- Très bien, mais restez derrière nous.
- On connaît la chanson, soupira Ron.
Ils se ruèrent à l'assaut des marches, et ne tardèrent pas à rencontrer leurs adversaires.. Les Sorts fusèrent de part et d'autres.
Sirius n'avait encore jamais eu à se battre contre des mangemorts, mais il savait se défendre.
Il pétrifia un adversaire, en assomma un autre,. Tandis que Ron et Hermione se servaient des Maléfices qu'ils avaient appris dans l'AD.
Les combats faisaient rage. Les membres de l'AD s'étaient joint. aux membres de l' Ordre Du Phoenix.
Sirius vit passer Rogue, il était accompagné de Drago Malefoy, et de trois mangemorts.
Il fronça les sourcils, se demandant ce qui se passait, mais il n'eut pas le temps d'analyser la situation, un sortilège le fola.
- Baisse toi, Hurla Remus.
Il se baissa et riposta. Il aperçut alors Harry, qui sortait de l'ecalier en spirale. Il le vit tenter de suivre Rogue et le suivit du regard.
L'un des combattants se détacha de la mêlée et se jeta sur Harry. c'était Fenrir Greyback le loup-garou. Il sauta sur Harry avant que celui-ci puisse lever sa baguette. Harry tomba en arrière, et sentit son souffle avide et chaud sur sa gorge, les cheveux emmêlés et dégoûtants au milieu du visage, le goût de la sueur et du sang emplissant son nez et sa bouche…
Sirius poussa un hurlement et visa le loup garou,
"Petrificus Totalus!"
Harry sentit Fenrir s'effondrer contre lui. avec un effort extraordinaire il
réussit à repousser le loup-garou sur le sol pendant qu'un jet de lumière verte volait vers lui. il se pencha et courut, en avançant au milieu du combat. Ses pieds rencontrèrent quelque chose de long et glissant sur le plancher et il trébucha : Il y avait deux corps qui se trouvaient là, allongés sens dessus dessous, dans une mare de sang, mais ce n'était pas le moment de s'en occuper. Harry vit alors un nuage de cheveux roux comme des flammes devant lui : Ginny était coincée dans un combat avec le Mangemort bossu, Amycus, qui jetait sortilège sur sortilège vers elle tandis qu'elle les esquivait.
Amycus riait nerveusement, appréciant le sport : "Crucio… Crucio... tu ne peux pas danser pour toujours, assez… "
- Impedimenta!" hurla Harry.
Son sort frappa Amycus à la poitrine : Il poussa un cri aigu de douleur, ses
pieds se soulevèrent et claquèrent dans le mur opposé, glissa dessus, et
tomba hors de vue derrière Ron, le professeur McGonagall, et Remus , qui luttaient chacun séparément, avec un Mangemort.
Derrière eux, Harry vit
Tonks combattre avec un énorme sorcier blond qui envoyait des
malédictions dans toutes les directions, de sorte qu'elles ricochaient sur les murs autour d'eux, fendant la pierre, brisant la fenêtre la plus proche…
- Harry, d'où viens-tu ?" gémit Ginny, mais il n'eut pas le temps de lui
répondre. Il plongea tête la première et courut en avant, évitant étroitement un souffle qui éclata au-dessus de sa tête, jaillissant en morceaux de mur.
- Prend ça ! cria le professeur McGonagall, et Harry aperçut la femme Mangemort, Alecto, partir en courant le long du couloir avec les bras au dessus de la tête, son frère juste derrière elle. Il s'élança derrière eux mais son pied s'accrocha à quelque chose, et un moment plus tard, il se trouvait allongé en travers des jambes de quelqu'un. Regardant autour de lui, il vit le visage rond et pâle de Neville aplati contre le sol.
- Neville, es-tu… ?"
- Ça va !" murmura Neville, qui se tenait l'estomac, "Harry... Rogue et
Malefoy... couraient..."
- Je sais, Je m'en occupe !" dit Harry, visant avec un sortilège, l'énorme
Mangemort blond qui causait la majeure partie du chaos. L'homme poussa un hurlement de douleur pendant que le charme le frappait au visage : Il tourna sur lui-même, chancela, et alors s'enfuit derrière le frère et la sœur.
Harry dévala l'escalier et commença à courir le long du couloir, ignorant les coups derrière lui, les hurlements des autres qui revenaient, et l'appel muet des figures par terre dont le sort n'était pas encore connu...
Sirius petrifia son adversaire, et courut derrière Harry.
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