CHAPITRE 36. ESPOIRS ET DÉBOIRES

Après avoir récupéré le souvenir, Harry voulut rentrer dans la salle commune de Gryffondor. Malheureusement, il était plus de minuit, et la grosse dame avait changé le mot de passe.
Il n'eut d'autre choix que de se rendre dans le bureau de Dumbledore.
Celui ci enthousiaste, ne voulu pas attendre une minute de plus, et ils  plongèrent dans la mémoire du professeur Slughorn.

Fatigué. Par sa courte nuit, Harry raconta cependant à ses amis, le contenu du souvenir, et les. Inclusions que Dumbledore en avait tiré.
Pendant la leçon de Sortilèges du matin suivant. Ils se montrèrent impressionnés par la manière dont il avait obtenu la mémoire de Slughorn et franchement intimidés quand il leur avait parlé de la promesse de Dumbledore d'accepter son aide pour trouver les Horcruxes de Voldemort.

- Wouah ! dit Ron, quand Harry eut finalement fini de tout leur dire. Ron
remuait sa baguette très vaguement vers le  plafond sans prêter la plus légère attention à ce qu'il faisait.

-   Wouah ! Tu vas réellement aller avec Dumbledore . . . et essayer de détruire .. . Wouah !
- Attends Harry, dit Sirius, les sourcils froncés. Tu as dit six ? Tu es sûr ?
- Oui, répondit Harry. Laconiquement.
- Mais. Six ! Répéta Sirius. Ce type n'a vraiment plus rien d'humain. Et tu dis que vous en avez déjà détruit deux ?
- Oui, répondit Harry. J'ai détruis le journal de Jedusor, dans la chambre des secrets, lors de la deuxième  année, et Dumbledore a détruit la bague de Gaunt.
- Donc, il n'en reste plus que quatre.
- Oui, le médaillon de Serpentard, la coupe d'Helga Poufsouffle, le serpent
de Voldemort, plus un autre, sûrement rattaché à Gryffondor  ou à Serdaigle, mais on ignore encore ce que c'est.
- Et les autres, tu sais où les trouver ?
- Non. Mais Dumbledore s'y attèle.
- J'espère que vous allez vite les trouver et les détruire, ensuite, il ne restera plus qu'à élimer cette racaille. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Dit Sirius.
- D'autant qu'il n'est pas tout seul. Renchérit Hermione.
- Mais quand on aura coupé la tête au serpent, il sera déjà plus facile d'eliminer les autres. Sans leur maître, ils seront perdus. Ce que j'aimerais être là, pour voir la tête de Bella ! Dit Sirius d'un ton dur.

- Ron, tu fabriques de la neige, l'arrêta Hermione patiemment. Elle saisit
son poignet et réorienta sa baguette loin du plafond d'où, des flocons blanc avaient commencé à tomber.

D'une table voisine, les yeux très
rouges, Lavande Brown, scruta Hermione, qui lâcha immédiatement le bras de Ron.
- Oh ouais, dit Ron, regardant sur ses épaules vaguement surpris. désolé.
Il balaya une partie de la fausse neige de l'épaule d'Hermione, Lavande
éclata en sanglots. Ron la regarda, avec  un sentiment de culpabilité et lui tourna le dos.

- Elle a du mal à supporter notre rupture. Dit Ron.
- D'autant plus que c'est Sirius qui a rompu pour toi. Rappela  Hermione. Et comme si ça ne suffisait pas, Ginny et Dean aussi ont rompu.

Harry pensait voir un éclair de compréhension dans son œil quand elle le lui dit, mais elle ne pouvait probablement pas voir que ses intestins dansaient soudainement la Conga. Gardant un visage impassible et d'une voix aussi indifférente qu'il le pouvait, il demanda,
- Comment est-ce arrivé ?
- Oh, quelque chose de vraiment idiot... Elle a dit qu'il essayait toujours de l'aider à passer par le trou du portrait, comme si elle ne pouvait pas le faire toute seule... mais ils ont été un peu durs pour leur âge.

Harry jeta un coup d'œil à Dean de l'autre côté de la salle de classe. Il
semblait plutôt malheureux.
- Naturellement, ceci te pose  un certain dilemme, non ?
- À quoi penses-tu ?  demanda rapidement Harry.
- L'équipe de Quidditch ! Si Ginny et Dean ne se parlent pas...

- Attention à Flitwick ! les avertit Ron. Le tout petit professeur de
sortilèges se dirigeait vers eux, et  Hermione et Sirius étaient les  seules qui étaient parvenus à transformer le vinaigre en vin. Leur  flacon en verre était plein du liquide rouge sombre, tandis que le contenu de ceux de Harry et de Ron était encore brun sombre.

- Maintenant, les enfants ! grinça le professeur Flitwick avec reproches. Un peu moins de bavardages, un peu plus d'action. . . laissez-moi  vous voir  essayer...

Ensemble ils levèrent leurs baguettes magiques, se concentrant avec toute
leur force, et les dirigèrent vers leurs flacons. Le vinaigre de Harry tourna à la glace. Le flacon de Ron éclata.

- Oui ... pour le travail, dit le professeur Flitwick, émergeant de sous la table et retirant des tessons de verre hors de son chapeau, il faut pratiquer.

Ils avaient une de leurs rares périodes libres en commun après le cours de
sortilèges et allèrent donc ensemble vers la salle commune. Ron semblait
être franchement gai depuis la fin de sa relation avec Lavande, et  Hermione semblait heureuse, aussi, même si quand il lui demanda pourquoi elle grimaçait comme ça, elle avait simplement répondu, C'est un beau jour.

Ni l'un ni l'autre  ne semblait avoir noté qu'une bataille féroce faisait rage à l'intérieur du cerveau de Harry :

C'est la soeur de Ron.
Mais elle et Dean ont rompu !
C'est toujours la sœur de Ron
Je suis son meilleur copain !
Ça le rendra plus mauvais.
Si je lui parlais d'abord
Il te frapperait.
Et si ça ne m'inquiétait pas ?
Il est ton meilleur copain !
Harry avait à peine remarqué qu'ils passaient par le trou du portrait vers la salle commune ensoleillée, et c'est seulement là qu'il remarqua vaguement un petit groupe, jusqu'à ce que Hermione s'écrie,

- Katie est là, entourée des septièmes années !
-  Tu es de retour ! Comment vas-tu ?

Harry se tourna vers je groupe. En effet c'était Katie Bell, apparemment complètement guérie et entourée par ses amis radieux.

- Je vais vraiment bien ! dit-elle joyeusement. Ils m'ont laissé sortir de Ste Mangouste dimanche dernier, J'ai passé deux jours à la maison avec mon père et ma mère et je suis revenue ce matin. Leanne vient juste de me dire ce qui s'est passé avec Mclaggen  et le dernier match, Harry..."
- Oui, bein, maintenant que tu es revenue et que Ron va reprendre sa
place, nous aurons une chance décente de battre les Serdaigle, et nous mettrons tous les moyens pour être encore en course pour la coupe. Écoute, Katie...

Il avait une question à lui poser immédiatement. Sa curiosité avait même écarter temporairement Ginny de son cerveau. Il baissa la voix pendant que les amis de Katie commençaient à  réunir leurs affaires.

Apparemment, ils étaient en retard pour le cours de  métamorphose.
...ce collier... Tu peux te souvenir de qui te l'a donné maintenant ?
- Non, dit Katie, secouant tristement sa tête. Tout le monde me le demande, mais je n'ai aucun indice. La dernière chose dont je me rappelle c'est quand j'allais vers les toilettes des dames aux Trois Balais."
-  Tu es certainement entré dans les toilettes, et puis ? dit Hermione.
- Bein, je sais que j'ai ouvert la porte, puis, je suppose que celui qui était
sous l'effet de l' Imperius se tenait juste derrière elle. Après il y a un blanc dans ma mémoire jusqu'à, il y a environ deux semaines à Ste Mangouste. Écoutez, je ferais mieux d'y aller, je ne permettrai pas à McGonagall de me donner des lignes même si c'est mon premier jour…

Elle attrapa son sac et ses livres et se dépêcha de rejoindre ses amis,
laissant Harry, Ron, Sirius  et Hermione assis à une table près de la fenêtre pour réfléchir à ce qu'elle leur avait dit.
- C'est forcément  une fille ou une femme qui a donné ce collier à
Katie. dit Hermione, pour être dans les toilettes des dames.
- Ou quelqu'un qui ressemblait à une fille ou une femme.remarqua
Harry.  N'oubliez pas, qu'il y avait un chaudron plein de Polynectar à
Poudlard. Nous savons qu'une partie de ce chaudron a été volée...
Dans son esprit, il vit un défilé de Crabbe et de Goyle tous transformés en filles.

-  Je pense que je vais prendre une autre gorgée de Felix. dit Harry, Pour pouvoir retrouver la salle sur commande.
- Ce serait du gaspillage total ! constata Hermione catégoriquement,
déposant le manuel "Syllabisme du Jeteur de sorts" qu'elle venait juste de sortir de son sac. La chance ne peut pas aller jusque là, Harry. La situation  avec Slughorn était différente. tu as toujours eu la capacité de le persuader et tu as juste dû jouer un peu avec les circonstances. Cependant Felix Felicis n'est pas suffisant pour vaincre un sortilège puissant. Ne va pas gaspiller le reste de ce breuvage magique ! Tu auras besoin de toute la chance si tu peux obtenir d'aller avec Dumbledore… " finit-elle dans un chuchotement.
- Ne pourrions-nous pas en faire davantage ? demanda Ron à Harry, en ignorant Hermione. Ce serait bien d'en avoir un stock. ... Il n'y a qu'à aller voir dans le livre...
Harry sortit son manuel de fabrication avancée de potions, et chercha Felix Felicis.
- Bon sang, c'est sacrément compliqué ! s'exclama-t-il, parcourant des yeux la liste des ingrédients. Et ça prend six mois. Tu dois le laisser
cuire...
- Typique ! déclara Ron.

Harry était sur le point de ranger son livre quand il remarqua le coin d'une page cornée vers le bas. Ouvrant le livre à cette page, il vit le sort deSectum-sempra, intitulé "pour des ennemis," qu'il avait découvert quelques semaines auparavant. Il ne savait toujours à quoi il servait, principalement parce qu'il ne voulait pas  le tester à proximité d'Hermione, mais il  envisageait de l'essayer sur McLaggen la prochaine fois qu'il s'en prendrait à des innocents.

La seule personne qui n'était pas particulièrement contente de revoir Katie Bell à l'école était Dean Thomas, parce qu'il ne serait plus requis pour
remplir la fonction de poursuiveur. Il prit la chose assez stoïquement quand Harry le lui dit, mais Harry avait le
sentiment très net en s'éloignant que Dean et Seamus murmuraient en douce derrière son dos.

La quinzaine suivante fut une des meilleures, que Harry ait connu comme capitaine,  de l'équipe de Quidditch.
Son équipe était aussi heureuse d'être débarrassé de McLaggen, que d'avoir enfin retrouvé Katie à son poste, alors, ils volaient extrêmement bien.

Ginny ne semblait pas du tout dérangée par sa rupture avec Dean. Au contraire, elle était la vie et l'âme de l'équipe. Ses imitations de Ron se
déplaçant impatiemment de haut en bas devant les poteaux de but, en
attendant que le Souafle soit envoyé vers lui, ou de Harry beuglant des
ordres à McLaggen avant d'être froidement assommé, leur maintenaient le moral au beau fixe.m Harry, riant avec les autres, était heureux d'avoir une raison innocente de regarder Ginny. il avait reçu plusieurs blessures de cognard, pendant les entraînements, parce qu'il n'avait pas gardé ses yeux sur le vif d'or.

La bataille faisait toujours rage à l'intérieur de sa tête: Ginny ou Ron ?
Parfois il pensait que, après Lavande, Ron ne pouvait plus trop s'occuper des garçons, qui sortaient avec Ginny, mais il se rappela alors, l'expression de Ron quand il l'avait vu embrasser Dean, et était sûr que Ron considérerait cela  comme une trahison, si Harry sortait  avec elle.

Pourtant Harry ne pouvait pas s'empêcher de parler à Ginny, de rire avec elle, de discuter de l'entraînement avec elle. Cependant plus sa conscience lui faisait mal, plus il se surprenait à se demander, comment se rapprocher encore plus d'elle. Ça aurait été idéal si Slughorn avait redonné ses petites parties, pour que Ron ne soit pas aux alentours… mais malheureusement, Slughorn ne semblait plus vouloir en organiser.

Une fois ou deux, Harry
envisagea de demander son aide à Hermione, mais il ne pensait pas qu'il pourrait supporter son regard suffisant. Il pensait avoir vu parfois ce regard quand Hermione le surprenait en train de  regarder Ginny ou de  rire bêtement de ses plaisanteries. Et pour compliquer ses affaires, il craignait en permanence que s'il ne le faisait pas, quelqu'un d'autre demande bientôt à sortir avec Ginny.

Lui et Ron étaient au moins d'accord sur le fait qu'elle était trop populaire
pour son propre bien.

La tentation de prendre une autre gorgée de Felix Felicis devenait de plus en plus forte. C'était sûrement un des cas, comme l'avait signalé Hermione , où on pouvait jouer avec les circonstances.

Les beaux jours de mai glissèrent doucement, et Ron semblait être dans le dos de Harry chaque fois qu'il voyait Ginny. Harry désirait ardemment un coup de chance qui ferait réaliser à Ron, d'une façon ou d'une autre, que rien ne serait plus sympa pour lui-même, que de voir son meilleur ami et sa sœur tomber amoureux l'un de l'autre et de les laisser seuls ensemble plus que quelques secondes.

Il ne semblait y avoir aucune chance non plus, que l'occasion surgisse au cours du dernier match de Quidditch de la saison. Ron voulait tout le temps parler de tactique avec Harry et n'avait pas la plus petite pensée pour toute autre chose.

Ce samedi là, Hermione se planta devant Harry. Alors  que Ginny, Ron et lui parlaient stratégie, dans le parc
- l'un de vous aurait il vu Sirius ? Demanda t'elle.
- Non, répondit Harry, mais tu le connais, il n'aime pas rester enfermé trop longtemps. Il doit être au Trois balais ou dans la forêt interdite.
- La forêt interdite, tu crois ? Mais. C'est pas trop dangereux ? Hagrid t'as dit que maintenant qu'Aragog n'était plus là, même lui n'osait pas s'y aventurer.
- Sirius ne s'approchera pas des araignées, Hermione, il n'est pas idiot.
- Mais il est sous notre responsabilité, s'il lui arrivait quelque chose, ce serait de notre faute.
- Tu veux dire de ta  faute, grogna Ron, contrarié. C'est toi qui l'a fait venir ici.
- Je. Oui, mais ce n'est pas ce que je voulais. Harry, tu peux regarder sur la carte, si tu le trouves s'il te plaît, je serais plus rassurée.
- C'est un grand garçon, Hermione. Rala Ron.
- Peut être, mais s'il  des ennuis, on doit l'aider.
Harry verifia qu'il n'y avait personne autour d'eux, et sortit la carte du Maraudeurs. Il fronça les sourcils.
- Il est là. Dit il.
Hermione se retourna d'un geste vif.
- Ou ? Demanda t'elle.
- la, dans le château. Dans une classe du deuxième étage.
- Il est tout seul ? Demanda  t'elle, en tentant de paraître le plus indifférente possible.
- Oui. Je me demande ce qu'il fabrique. Murmura Harry.
- Je vais aller voir, dit Hermione.
- Pourquoi faire ? Demanda Ron, il a bien le droit de faire ce qu'il veut. S'il veut rester seul, ça le regarde.
- Parce que je suis responsable de lui. S'il prépare une bêtise, je dois le savoir.
- très bien, je viens avec toi. Dit Ron.
- Inutile ! Je peux y aller toute seule. Après tout, comme tu me l'a si bien dit, c'est à cause de moi, s'il est là.

Et sur ce, elle fit demi tour et se rendit au château.
- Ce qu'elle peut être susceptible ! Grogna Ron.

Hermione arriva devant la  salle de classe dans laquelle se trouvait Sirius. Elle colla son oreille contre la porte, mais  n'entendit aucun signe de la présence du jeune homme. Elle appuya sur la poignée, mais elle était verrouillée.

- Sirius ? Je sais que tu es là, ouvre.
Elle ne reçut aucune réponse.
Elle soupira, et sortit sa baguette. Mais avant qu'elle ait pu jeter le maléfice, la porte s'ouvrit, et Sirius apparut dans l'encadrement.
- Qu'est ce que tu veux ? Demanda t'il sèchement.
Son ton revèche la surpris.
- Je... Je m'inquiétais.
- Et bien tu vois, je vais bien. Mais.. Je suis un peu occupé.
- À quoi ?
- Rien qui te concerne.
- Ça c'est à moi d'en juger.
- Bon sang Hermione,
Je pensais que maintenant que Ron avait enfin  rompu avec Lavande, tu voudrais passer tout ton temps avec lui !
- Pourquoi ? C'est un ami, rien de plus.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Si vous passiez moins de temps à tenter de vous persuader que vous n'êtes que des amis, et plus de temps à  reconnaître que vous vous aimez, vous seriez sans doute plus heureux.
- Mais... Je.. Je ne sais pas si  j''aime encore Ron. Enfin, je l'aime bien, mais...
- À d'autres, Hermione, je t'ai assez vu pleurer à cause de sa relation avec Lavande.
-  Oui, je.. Je sais, mais je me dis que.. .
- Tu sais ce qu' il y a de pire que de mentir à ceux qu'on aiment ? C'est de se, mentir à soi même..
- Je ne me mens pas, c'est juste que... C'est devenu compliqué.

Un lourd silence s' abattit sur eux.

Il soupira.
- J'ai la nette impression que tu ne sais pas ce que tu veux. Dit il.
- Et toi ? Tu sais ce que tu veux, peut être ?
- Oui, je le sais. Je veux rentrer chez moi ! Voilà, ce que je veux. J'en ai  marre, de ce futur. J'ai quitté une époque en guerre, et je me retrouve dans la même situation, pire, puisque mes amis ne sont plus là, James.. James est mort, et..

Il soupira.
- Tu veux savoir ce que je fais ?
Il ouvrit la porte toute grande, et s'effaca pour lui montrer des feuilles de  parchemins qui traînaient partout dans la salle.
- Voilà Ce que je fais, Hermione, je cherche le moyen de regagner mon époque, puisque ni toi, ni Dumby, ne  semblez décider à m'aider. Et maintenant, excuse moi, mais j'ai du travail.

D'un coup de baguette, il referma la porte, laissant Hermione derrière, surprise et blessée.

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