CHAPITRE 33. AVEC UN PEU DE CHANCE ,
Ron était nerveux. Ce samedi là, il partait à Pré au Lard pour un essai de transplanage, avec les sisième année, qui aurait dix sept ans à temps, pour faire le véritable essai le 21 avril.
Harry avait tenté de parler à Slughorn, mais celui ci, s'était arrangé pour l'éviter.
Bien décidés à percer le secret de Malefoy, Harry et Sirius se rendirent de nouveau devant la salle sur demande.
Goyle, métamorphosé en fillette de onze ans, montait la garde. La carte du Maraudeur, lui avait révélé son identité. On ne ment pas à la carte. Lui avait dit Sirius.
Cachés sous la cape, ils approchèrent derrière lui, en silence. Ils se penchèrent et Harry murmura.
- bonjour, ils sont très jolis, n'est ce pas ?
Goyle poussa un cri perçant, aigu, de terreur. Jetant les poids en l'air, et s'éloignant en courant, disparaissant à leur vue longtemps avant que le bruit des poids se brisant ait fini
de résonner dans le couloir.
En riant, Harry et Sirius se retournèrent pour contempler le mur blanc derrière lequel, ils en étaient sûr, Drago Malefoy se tenait maintenant figé, conscient du fait que quelqu'un se trouvait dehors, mais pas assez audacieux pour apparaître. Cela procura à Harry un sentiment très agréable de puissance pendant qu'il essayait de se rappeler quelle combinaison de mots il n'avait pas encore essayée.
Pourtant cette humeur pleine d'espoir ne dura pas longtemps. Une demi-
heure plus tard, après avoir essayé beaucoup plus de variantes de sa
demande de voir ce que faisait Malefoy, le mur était plus que jamais vide de porte. Harry se sentait frustré, au-delà de la conviction que Malefoy pouvaient être à quelques pas de lui, et il ne lui restait pas le moindre lambeau d'évidence sur ce qu'il pouvait y faire.
Perdant patience complètement, Harry courut vers le mur et lui donna un coup de pied.
- AÏE !
Il pensa qu'il pouvait s'être cassé un orteil, tandis que Sirius éclatait de rire.
Alors qu'il saisissait son orteil, et
sautait à cloche-pied, une voix feminine I'interpella.
- Harry ?
Il se retourna sur une jambe, et culbuta. À son grand étonnement, il vit Tonks, venir vers lui comme si elle avait l'habitude de flâner dans ce couloir.
- Tonks ? Que faites vous ici ? Demanda t'il, couché à ses pieds ? Pourquoi fallait il toujours, qu'elle le trouve dans une mauvaise posture ?
- Je suis venue voir Dumbledore. Salut
Sirius.
- Salut Dora
Elle n'avait plus rien à voir, avec la jeune femme rayonnante, drôle, et enthousiaste, qu'elle avait été. Elle semblait triste, éthérée, ses cheveux, étaient gris souris.
- Son bureau n' est pas ici, il est de l'autre côté du château, derrière la gargouille. Lui rappela Harry.
- Je sais, il n'y est pas. Apparemment, il est encore parti.
- Parti ? dit Harry, en posant son pied meurtri délicatement sur le sol.
Et… vous ne savez pas où il va, je suppose ?
- Non.
- Pourquoi vouliez-vous le voir ?
- Rien en particulier, Répondit Tonks, relevant, inconsciemment, les
manches de sa robe. Je pensais qu'il pouvait savoir ce qui se passe. J'ai
entendu des rumeurs…sur des personnes blessées.
- Oui, je sais, c'était dans le journal. Ce petit gosse essayant de tuer…
- La gazette a souvent un temps de retard. remarqua Tonks, qui n'avait
pas semblé l'écouter. Tu n'as eu aucune lettre de qui que ce soit de l'ordre récemment ?
- Non. Le seul de l'ordre qui m'écrivait n'est plus là. dit Harry, pas
depuis... Sirius…Il vit qu'elle avait les yeux rempli de larmes.
- Je suis désolé, murmura-t-il maladroitement. Je veux dire… Je
m'ennuie de lui.
- Je suis là, si ça intéresse quelqu'un. Dit Sirius
- Quoi ? fit Tonks devenant toute blanche, comme si elle ne l'avait pas
entendu. bon. Je te verrai plus tard, Harry.
- Et moi... Tout le monde s'en fou. Soupira Sirius.
Puis elle se tourna brusquement et retourna en arrière dans le couloir,
laissant Harry et Sirius les yeux fixés sur elle.
- Bizarre ! Dit Sirius, pensif. Elle a vraiment l'air d'aller mal.
Après une minute ou plus, Harry remit la cape d'invisibilité sur lui et reprit ses efforts pour entrer dans la salle sur commande, mais son cœur n'y était pas. Pour finir, un creux à l'estomac et le fait de savoir que Ron et Hermione seraient bientôt de retour pour le déjeuner l'incitèrent à abandonner ses tentatives et à laisser le couloir libre pour Malefoy qui, si tout allait bien, aurait trop peur pour sortir avant quelques heures.
- Enfin ! S'exclama Sirius, assis,de nouveau sur le sol. J'ai cru que tu ne renoncerais jamais.
Ils trouvèrent Ron et Hermione dans la grande Salle, au milieu de leur repas.
- Je l'ai bien fait…! dit Ron à Harry avec enthousiasme quand il le vit.
J'étais censé apparaître à l'extérieur du salon de thé de Mrs Puddifoots et je l'ai dépassé un peu, mais au moins je me suis déplacé !
- Très bien." Le félicita Harry Comment ça va, Hermione ?
- Oh, elle était parfaite, évidemment. dit Ron, avant que Hermione puisse
répondre. "délibération, divination, et désespoir parfait ou quelque autre
enfer qui soit nous sommes tous allés prendre rapidement une boisson
aux trois balais ensuite et tu aurais vu Twycross se jeter sur elle, je serai
étonné s'il ne pose pas bientôt la question.
- Et vous ? demanda Hermione, ignorant Ron. Avez vous passé tout votre temps à chercher la salle sur commande ?
- Oui. Et devinez qui on a rencontré là-haut ? Tonks ! S'ex lama Harry.
- Tonks ? répétèrent ensemble Ron et Hermione ensemble, surpris.
- Oui, elle a dit qu'elle venait voir Dumbledore.
- Je me demandes," dit Ron une fois que Harry eut fini de décrire sa
conversation avec Tonks, si elle craque pas un peu, à cause de ce qui s'est passé au ministère.
- C'est un peu curieux." remarqua Hermione, qui semblait très intéressée. Elle est sensée garder l'école. Pourquoi a-t-elle soudain abandonné son poste pour venir voir Dumbledore alors qu'il n'est pas ici ?
- J'ai eu une idée, avança Harry. Il se sentait bizarre, en l'exprimant.
C'était beaucoup plus le territoire de Hermione que le sien. Tu ne penses
pas qu'elle peut avoir été… tu sais… amoureuse de... Sirius ?
Ce dernier s'étouffa, et une violente quinte de toux l'agita.
- T'es dingue ? S'exclama à t'il entre deux toux.
Hermione regarda Harry fixement.
--Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Je ne sais pas. Dit Harry, agité, mais elle pleurait presque quand j'ai
mentionné son nom, et son Patronus est une grande chose à quatre pattes
maintenant.
- C'est une idée. réfléchit Hermione lentement. Mais je ne sais toujours
pas pourquoi elle était dans le château pour voir Dumbledore, si c'est la vraie raison de sa présence.
- Va savoir ? dit Ron, qui parlait maintenant avec de la purée de pommes de terre dans la bouche. Elle est un peu drôle. Elle perd le contrôle. Les femmes ! dit-il sagement à Harry,
- Et toi ? lui lança Hermione, sortant de sa rêverie, Je doute que tu
trouves une femme qui boude pendant une demi-heure parce que Mrs Rosmerta n'a pas ri de ta plaisanterie au sujet de la sorcière, du guérisseur, et du mimbletonia de Mimbulus."
Ron se renfrogna.
D'important coins de ciel bleu lumineux commençaient à apparaître au-dessus des tourelles du château, mais ces signes de l'été qui approchait n'avaient pas amélioré l'humeur de Harry. Il avait été contrecarré, dans ses tentatives de découvrir ce que faisait Malefoy, et dans ses efforts d'entamer une conversation avec Slughorn qui pourrait inciter, d'une façon ou d'une autre, le professeur à lui céder le souvenir qu'il avait apparemment occulté pendant des décennies.
- Pour la dernière fois, oubliez juste Malefoy ! dit fermement Hermione à Harry et Sirius.
Ils étaient assis, après le déjeuner, avec Ron dans un coin ensoleillé de la cour. Hermione et Ron tenaient tous deux une feuille du ministère, Erreurs communes de transplanage et comment les éviter.
Ils avaient leur essai de transplanage seulement l'après-midi, mais dans l'ensemble les feuilles n'avaient pas apaisé leurs nerfs. Ron se leva et essaya de se cacher derrière Hermione quand une fille arriva.
- Ce n'est pas Lavande, dit Hermione d'un air fatigué.
- Oh, bien, dit Ron, se relaxant.
- Harry Potter ? demanda la fille. J'ai été invité à te donner ceci.
- Merci...
Le cœur de Harry se souleva pendant qu'il prenait le petit rouleau de
parchemin. Une fois que la fille fut hors de porté de voix il dit,
- Dumbledore m'avait dit que nous n'aurions plus de leçons jusqu'à ce que j'aie obtenu le souvenir.
" Peut-être qu'il veut vérifier la façon dont tu t'y prends ? suggéra
Hermione, alors que Harry déroulait le parchemin. mais au lieu de voir la
longue et fine écriture penchée de Dumbledore il vit une écriture large et brouillonne, très difficile à lire à cause de la présence de grandes taches sur le parchemin où l'encre avait coulé.
Chers Harry, Ron, Hermione et Sirius !
Aragog est mort la nuit dernière. Harry et Ron, vous l'aviez rencontré et vous savez à quel point il était spécial.
Hermione, je sais que tu aurais voulu le connaître.
Cela signifierait beaucoup pour moi si vous veniez pour l'enterrement,
tard ce soir. Je projette de le faire au crépuscule, car c'était son heure
préférée. Je sais que vous n'êtes pas censé être dehors si tard, mais tu
peux utiliser ta cape. Je ne voulais pas demander, mais je ne peux pas
être seul pour faire face à cela.
Hagrid
- Regarde ça. dit Harry, tendant le parchemin à Hermione. Oh, dans
l'intérêt du ciel," s'exclama-t-elle, le balayant rapidement et le passant à Ron, qui lut en semblant de plus en plus incrédule.
- Il est malade ! cria-t-il
furieux. Cette chose a incité ses compagnons à nous manger Harry et moi ! Et maintenant Hagrid s'attend à ce que nous descendions là-bas et pleurions sur son horrible corps velu !
- Ce n'est pas seulement ça. précisa Hermione. Il nous demande de
quitter le château la nuit et il sait combien de million de fois la sécurité est plus serrée et combien nous aurions d'ennuis si nous étions attrapés.
- Nous sommes allés le voir il n'y a pas, si longtemps, remarqua Harry.
- Oui, mais pour quelque chose comme ça ? Nous avons risqué beaucoup pour dépanner Hagrid, mais après tout… Aragog est mort. S'il était question de le sauver…
- … Je voudrais encore moins y aller ! termina Ron avec fermeté. Tu ne
l'as pas rencontré, Hermione. Crois-moi, la mort l'aura beaucoup amélioré.
Sirius eut un petit rire.
- Je me souviens bien de cette bestiole. Dit il. Hagrid nous la présenté en première année.
- Tu parles d'une bestiole ! Un monstre, oui. Répondit Ron.
Harry reprit le parchemin et regarda au bas de la lettre, toutes les taches
d'encre noire partout. Des grosses larmes étaient clairement tombées et souillaient le parchemin...
- Harry, Tu ne peux pas envisager d'y aller. dit Hermione. C'est une
chose trop stupide pour risquer une retenue.
Harry soupira.
- Oui, je sais. Je suppose qu'Hagrid devra enterrer Aragog
sans nous.
- Oui, il le devra ! répliqua Hermione, semblant soulagée, écoute, le
cours de potion sera presque vide cet après-midi, avec beaucoup d'entre nous sortis pour faire nos essais. . . Alors essaye d'adoucir un peu Slughorn !
- la Cinquante-septième fois est la bonne, c'est ça ? dit Harry amer.
- Chanceux ! s'exclama soudain Ron. Harry, ça… rend chanceux !
- À quoi penses-tu ?
- Utilise la potion de chance !
- Ron, c'est… c'est ça ! acquiesça Hermione, assommée. Bien sûr !
Pourquoi n'y ai-je pas pensé ?
Harry les fixa tous les deux.
- Felix Felicis ? dit-il. Je pensais le conserver...
- Pour quoi ? demanda Ron incrédule.
- Qu'y a-t-il sur terre de plus important que cette mémoire, Harry ?le questionna Hermione.
- Ils n'ont pas tord. Reconnut Sirius
Harry ne répondit pas. La pensée de cette petite bouteille d'or avait plané
sur les bords de son imagination pendant un certain temps. Des plans vagues et informulés impliquant une rupture de Ginny avec Dean, et Ron, d'une façon ou d'une autre, heureux de la voir avec un nouveau petit ami, avaient fermenté dans les profondeurs de son cerveau,
- Harry ? Es-tu encore avec nous ? demanda Hermione.
- Quoi ? Oui, bien sûr ! finit-il par dire, se reprenant. Bon... d'accord. Si
je ne peux pas parler à Slughorn cet après-midi, je prendrai Felix Felicis ce soir.
- C'est décidé, donc… dit vivement Hermione, en se levant et en exécutant une gracieuse pirouette. Destination... détermination... délibération..." murmura-t-elle.
- Oh, arrête ça ! la pria Ron, Je me sens assez malade car il est… vite,
cachez-moi !
- Ce n'est Lavande !" s'énerva Hermione, pendant qu'une autre paire de fille apparaissait dans la cour et que Ron plongeait derrière elle.
- Cool ! dit Ron, regardant par-dessus l'épaule de Hermione pour vérifier.
- Bon sang, s'énerva Sirius, pourquoi tu ne romps pas, tout simplement.
- C'est que.. C'est pas si simple..
- Bien sur que si ! Repliqua Sirius.
À ce moment là, Lavande arriva. Ron plongea derrière Hermione. Sirius se leva, excèdé.
- lavande ?
- Non, ne l'appelle pas. Gémit Ron.
Mais Sirius s'approcha d'elle, sans se préoccuper de Ron.
- Ah, c'est toi, tu n'aurais pas vu Ron ? Je le cherche partout, mais... On dirait qu'il cherche à m'éviter.
- Oui, justement. Écoute, tu es une jolie fille, intelligente, je suis sûr que des tas de garçons, aimeraient sortir avec toi. Mais.. Ron.. Il est vraiment désolé, tu sais, mais il ne veut plus sortir avec toi.
Elle semblait au bord des larmes, Ron deglutit.
- C''' c'est lui qui te la dit ? Il sort avec quelqu'un d'autre ? Je parie que c'est Hermione. Dit elle d'un ton dur.
- Non, il ne sort avec personne. Et Hermione sort avec moi, de toute façon.
- C'est... C'est vrai ? Alors pourquoi ?
- C'est comme ça, parfois on s'aperçoit qu'on est plus amoureux, et il y a pas de raison. Mais jolie comme tu es, tu trouveras sûrement très vite quelqu' un d'autre.
Elle s'enfuit en pleurant et Sirius rejoignit ses amis, d'un pas nonchalant.
- Voilà, dit il, c'était pas plus difficile.
- Pour toi, oui. Dit Ron, les yeux fixés sur Lavande qui disparaissait à l'intérieur du château.
Harry rit sous cape, et son regard se posa sur les deux jeunes filles qui venaient de passer.
- Bon sang, elles ne semblent pas heureuses, non ?
- Ce sont les sœurs de Montgomery et évidemment elles ne peuvent pas
sembler heureuses, tu n'as pas entendu ce qui est arrivé à leur petit frère ?" dit Hermione.
"Pour être honnête, je perds le fil de ce qui arrive à chacun des parents.
répondit Ron.
- Et bien, leur frère a été attaqué par un loup-garou. On dit que leur mère a refusé d'aider les Mangemorts. Quoi qu'il en soit, le garçon avait seulement cinq ans et il est mort à Ste Mangouste. ils n'ont pas pu le sauver.
- Il est mort ? répéta Harry, choqué. mais pourtant les loups-garous ne
tuent pas, ils transforment juste en l'un d'entre eux ?
- Parfois, ils tuent. dit Ron, avec un regard exceptionnellement grave. J'ai entendu dire, que ça se produisait quand les loups-garous mordent trop fort.
- Quel était le nom du loup-garou ? demanda Harry rapidement.
- Et bien, la rumeur dit que c'était ce Fenrir Greyback, répondit Hermione.
- Je le connais, un maniaque qui veut attaquer les enfants, celui dont
Remus m'a parlé ! dit Harry en colère.
- C'est celui qui a mordu Remus. Dit Sirius, un éclat de rage dans les yeux.
Hermione le regarda d'un air morne.
- Harry, Tu dois obtenir ce souvenir ! C'est important pour arrêter
Voldemort ! Ces choses redoutables se produisent toutes à cause de lui...
La cloche sonna dans le château et Hermione et Ron se levèrent, semblant terrifiés.
- Ça ira très bien ! les rassura Harry, pendant qu'ils se dirigeaient vers le
hall d'entrée pour rencontrer le reste des personnes qui passait leur essai de transplanage. Bonne chance.
- Et toi aussi ! dit Hermione avec un regard significatif, comme Harry se
dirigeait vers le donjon.
Ils n'étaient que quatre au cours de potion, cet après-midi : Harry, Sirius, Ernie, et Drago Malefoy.
- Tous trop jeune pour transplaner ? demanda Slughorn cordialement,
- Pas encore dix-sept ans ?
Ils secouèrent leurs têtes.
- Ah bon ! dit Slughorn gaiement, Comme nous sommes si peu, nous
allons faire quelque chose de drôle. Je veux que vous prépariez quelque
chose d'amusant !
- Cela semble bon, professeur. dit Ernie, flagorneur, se frottant les mains.
Malefoy, de son côté, ne fit pas un sourire.
- Que signifie, quelque chose d'amusant ? grogna-t-il.
- Oh, quelque chose qui puisse m'étonner. dit Slughorn avec
insouciance.
- Tu crois que ça va l'étonner suffisemment si je me tire de ce cours stupide ? Soupira Sirius.
- L'étonner, je sais pas, mais le vexer sûrement, et j'ai vraiment besoin qu'il soit de bonne humeur.
Malefoy ouvrit son manuel de fabrication avancée de potions en faisant la tête. Il ne pouvait pas avoir pensé plus clairement que cette leçon était une perte de temps. Assurément, pensa Harry, en l'observant par-dessus son propre livre, Malefoy rechignait à perdre du temps qu'il pouvait utiliser autrement dans la chambre sur commande.
Était-ce son imagination, ou bien Malefoy, comme Tonks, semblait avoir maigri ! Certainement, il semblait plus pâle. sa peau avait toujours cette
teinte grisâtre, probablement parce qu'il voyait rarement la lumière du jour en ce moment. Mais il n'y avait aucun air de complaisance, d'excitation ou de supériorité. Plus rien de l'air fanfaron qu'il avait eu dans le Poudlard express, quand il s'était vanté ouvertement d'avoir une mission pour Voldemort... Il ne pouvait y avoir qu'une seule conclusion, dans l'esprit de
Harry : La mission, quelle qu'elle fût, se passait mal.
Encouragé par cette pensée, Harry feuilleta son manuel de fabrication
avancée de potions et trouva une version fortement corrigée par le Prince de d'un élixir pour induire l'euphorie, qui semblait non seulement répondre aux instructions de Slughorn, mais qui pourraient (le cœur de Harry sauta de joie à cette idée) mettre Slughorn de si bonne humeur qu'il serait disposé à donner son souvenir, si seulement Harry pouvait le persuader de goûter quelques...
- Bon, maintenant, ceci semble absolument merveilleux ! dit Slughorn une heure et demi plus tard, frappant dans ses mains en regardant le contenu jaune-soleil du chaudron de Harry. Euphoria, c'est ça ? Et qu'est-ce que je sens ? Mmmm... tu as ajouté juste un brin de menthe poivrée, n'est-ce pas ? pas très orthodoxe, mais quelle source d'inspiration, Harry, naturellement, cela tendrait à équilibrer les effets secondaires occasionnels du chant excessif et de l'ajustement d'odeurs... Je ne sais vraiment pas d'où tu sorts ces idées, mon garçon... à moins que…
Harry poussa le livre du prince de sang mêlé plus profondément dans son sac avec son pied.
- … Ce sont juste les gènes que ta mère t'a transmis !
- Oh . . . oui, peut-être. soupira Harry, soulagé.
Ernie semblait plutôt grincheux. Déterminé à surpasser Harry pour une fois, avec impulsivité, avait inventé son propre breuvage magique, qui avait caillé et avait formé une sorte de boulette pourpre au fond de son chaudron.
Malefoy, teigneux, emballait déjà ses affaires. Slughorn avait trouvé sa
solution hoquetante simplement passable.
Quand à Sirius, sa Potion de sa propre invention, était sensé provoquer un certain bien être, mais à sa couleur grisâtre, on voyait de suite qu'il avait échoué , et Slughorn y jeta un bref coup d'œil.
- Que voulez vous, dit Sirius, on ne peut pas briller en tout.
Puis, lorsque Slughorn se fut suffisemment éloigné, il se tourna vers Harry.
- Si j'avais eu ton manuel, l'année dernière, ça m'aurait peut être évité de passer tout l'été chez Bella à fabriquer ces fichues Potions
La cloche sonna, Ernie, Malefoy et Sirius sortirent immédiatement.
- Professeur, commença Harry, mais Slughorn jeta immédiatement un
coup d'œil par-dessus de son épaule. Quand il vit que la salle était vide sauf lui et Harry, il s'éloigna aussi vite qu'il pouvait.
- Professeur… professeur, vous ne voulez pas goûter ma po…?" l'appela
désespérément Harry.
Mais Slughorn avait disparu. Déçu, Harry vida son chaudron, emballa ses affaires, quitta le donjon, et retourna lentement à la salle commune.
Ron et Hermione revinrent en fin d'après-midi.
- Harry !" couina Hermione en arrivant par le trou du portrait. Harry, j'ai réussi.
- très bien ! dit-il. Et Ron ?
- Il… il a échoué de justesse." chuchota Hermione, alors que Ron arrivait,
le dos courbé, dans la salle l'air sombre. C'était vraiment malheureux, une chose minuscule, l'examinateur a juste repéré qu'il restait la moitié gauche d'un sourcil derrière... Comment ça s'est passé avec Slughorn ?"
- Pas la joie., répondit Harry, comme Ron les rejoignait. Pas de chance,
mais tu passeras la prochaine fois … nous pourrons le passer ensemble.
- Oui, Je suppose," ronchonna Ron. Mais pour la moitié d'un sourcil…
- Je sais, dit Hermione avec douceur,
Ils passèrent la majeure partie de leur dîner à critiquer rondement
l'examinateur de transplanage, et Ron semblait infimement plus gai avant de
retourner à leur salle commune, discutant maintenant du problème continuel de Slughorn et de sa mémoire.
- Alors, Harry, tu va prendre Felix Felicis ou quoi ? demanda Ron.
- Oui, Je suppose que c'est mieux. Je ne pense pas que j'en aurai besoin en
totalité, pas la valeur de vingt-quatre heures, ça ne peut pas prendre toute la nuit... J'en prendrai juste une cuillerée. Deux ou trois heures devraient l'affaire.
- C'est un grand sentiment quand tu le prends, se rappela Ron.
- De quoi tu parles ? dit Hermione, souriante. Tu n'en as jamais pris !
- mais je l'ai cru. expliqua Ron, comme si c'était évident. "On
ressent la même différence vraiment…
Comme ils venaient juste de voir Slughorn entrer dans la grande salle et qu'ils savaient qu'il aimait prendre son temps pour les repas, ils s'attardèrent un moment dans la salle commune, le plan étant que Harry devraient aller au bureau de Slughorn une fois que le professeur aurait eu le temps d'y retourner.
Quand le soleil fut descendu au niveau de la cime des arbres de la forêt interdite, ils devinèrent que le moment était venu, et après avoir vérifié soigneusement que Dean et Seamus étaient dans la salle
commune, ils partirent furtivement jusqu'au dortoir des garçons.
Harry sortit les chaussettes enroulées au fond de sa malle et en sortit la
minuscule et brillante bouteille.
- Bon, voilà ! dit Harry, et il souleva la petite bouteille et prit une lampée
soigneusement dosée.
- Tu te se sens comment ? chuchota Hermione.
Pendant un moment, Harry ne répondit pas. Puis, lentement mais
sûrement, un sens ragaillardissant d'occasion s'insinua en lui. il avait
l'impression d'être capable de faire n'importe quoi, absolument tout… et
obtenir le souvenir de Slughorn lui parut soudain non seulement possible, mais franchement facile. . . .
Il se leva et sourit, débordant de confiance.
- Excellent, vraiment excellent. Bon... Je vais chez Hagrid.
- Quoi ? firent ensemble Ron, Sirius et Hermione, consternés.
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