CHAPITRE 31. LA REQUETE

j'ai glissé un petit clin d'œil à ma petite sœur, LilyMotep13, je pense qu'elle le reconnaîtra. Bisous à toutes et à tous. Et merci de vos votes et vos commentaires.

Hermione faisait les cent pas dans sa chambre. Elle était perturbée. Depuis que Sirius l'avait embrassé, elle était obsédée par lui.

De temps en temps, sans, qu'elle y prenne garde, elle caressait ses lèvres, et se laissait gagner par le souvenir de ce baiser. Les lèvres douces et fermes du jeune homme, sur les siennes, sa langue qui s'enroulait autour de la sienne.

Il la hantait jour et nuit. Après la fête de Slug, il s'était montré si gentil, si doux, si attentionné, elle se sentait irrésistiblement attirée par lui.

Mais elle ne pouvait pas, ne devait pas. Il n'était pas de cette époque, c'était le parrain de Harry.
Il repartirait chez lui et il ne lui resterait que ses yeux pour pleurer.
Elle se répétait cette phrase en boucle, espérant qu'à la longue  elle finirait par s'en  convaincre.

Et puis, Ron avait été empoisonné, et le ressentiment d'Hermione à son égard, s'était évanoui. Elle s'était persuadée qu'elle était toujours amoureuse de lui, mais si elle était honnête avec elle même, ses pensées étaient tournées vers Sirius, même en présence de Ron. Que faisait il ? Ou était il ? Avec qui ?

Elle avait remarqué non sans soulagement, qu' il ne se préoccupait plus des filles. Mais il passait beaucoup de temps aux Trois balais et buvait beaucoup trop, et elle savait qu'elle en était responsable.

Chaque instant passé près de lui, sans pouvoir le toucher, l'embrasser, était une torture, pour elle. Ça ne pouvait plus durer, elle devait le renvoyer à son époque, et le plus tôt serait le mieux. Lorsqu'il serait reparti, tout rentrerait dans l'ordre, elle ferait le point sur ses sentiments et saurait alors si elle était toujours amoureuse de Ron. Pour le moment c'était trop confus.

Elle se mit donc en tête de trouver le moyen de renvoyer Sirius rejoindre ses amis les Maraudeurs.
Elle y consacra tout son temps libre.

Sirius ne décollerait pas. McLaggen avait envoyé un Cognard sur Harry !
Non seulement cet imbécile n'avait pas été fichu de garder ses buts, mais en plus, il avait blessé Harry.
Il aurait pu le tuer, tellement il était hors de lui. Ils avaient perdu le match, mais sans attrapeur et sans gardien, comment aurait pu en être autrement ?

Il avait essayé de voir Harry, à l'infirmerie, mais Mrs Pomfresh, s'y était fermement opposé.
Il s'était retrouvé avec Hermione devant une porte close.

- Je vais le tuer ! Je vais tuer Mclaggen.
- Tu ne l'as pas déjà fait ? Dit elle, en lui adressant un petit sourire.
Il répondit brièvement par un sourire, qui n'atteignit pas ses yeux.
- Tu penses que j'y suis allé un peu trop fort ?
- Non. Tu as bien fait.
Il fronça les sourcils.
- Et bien, pas de discours moralisateurs, de reproches ? Qu'avez vous fait d'Hermione Granger ?
- Oh, C'es bon, ça va.
- Bon, on ne va pas rester planter là, ils ne nous laisseront sûrement pas le voir avant demain.
- Qu'est ce que tu veux faire ?
- J'avais pensé noyer cette défaite et mon ressentiment aux trois balais, mais si tu as une autre idée ?

Elle se mordit la  lèvre inférieure.
Elle aurait dû dire non. S'enfuir, trouver une excuse, un travail à faire, mais..
-  Non, mais je serais pas contre une bieraubeurre.
Sirius écarquilla les yeux.
- Tu.. Tu te fiches de moi, c'est ça ? Tu n'as pas réellement l'intention de sortir en douce du château.
- Bein.. J'aurais bien voulu... Mais...je ne suis pas un animagus, moi.
- Exact. Alors, voilà ce que je te propose, je m'occupe du ravitaillement, et tu m'attends dans la salle sur demande.
Elle lui adressa un large sourire enthousiaste.
- Tu m'attendras, hein ?
- Oui, vas y.

Elle l'attendait devant la salle sur demande, et s'assura que celle ci était disponible.
Il la rejoignit, et ils passèrent l'après midi ensemble. Sirius n'avait pas pris d'alcool. Ils discutèrent de tout et de rien, échangèrent des plaisanteries, en tentant d'ignorer la tension sensuelle qui les enveloppait.
Puis, Sirius sortit de son sac magique, une guitare.
- D'où est ce que tu la sors ? Demanda Hermione, surprise.
- Apparemment, Rem l'a récupérée au square Grimmaurd. Je l'ai laissée, quand je me suis enfui. Tu connais ce chanteur moldu ? Bob Dylan ? Bon, je suppose que pour toi, ça date un peu..mais.
- Non, j' adore. Bob Dylan
- C'est vrai ? OK. Alors..Blowin 'n the wind ? Ça te va, tu connais ?
- Oui.

Et les premières notes de la chanson s' élevèrent, puis, la voix de Sirius, chaude et mélodieuse, emplit la salle sur demande.
Tandis qu'elle l'écoutait, elle se demandait comment on pouvait ne pas, tomber amoureuse d'un tel homme.

La journée s'acheva, et ni l'un ni l'autre, n'avait envie qu'elle se termine. Ils s'endormirent l'un près de l'autre, à même le sol de la salle sur demande.

Hermione fut la première à se réveiller. Elle le regarda dormir, et une bouffée de tendresse l'envahit.
Une larme glissa sur sa joue.
-  Pardon, murmura t'elle.. Et.. Merci pour cette journée. J'espère que tu comprendras.

Elle se leva. Avant de quitter la salle, elle l'entendait murmurer.
- Hermione..
Elle pleurait en quittant subrepticement la salle sur demande.

Lorsque Sirius se réveilla. Elle était partie, et au fond de lui, il eut le sentiment que ce bel apparté qu'ils avaient partagé, serait le dernier, comme un ultime cadeau, avant de reprendre une indifférence polie.
Une douleur inouïe, lui déchira le coeur.

Sirius retrouva Hermione à l'infirmerie mais la magie était rompue. Elle le regarda à peine, assise sur le lit de Ron.

La rage au cœur, il contint à grand peine la souffrance qui l'envahissait.
Heureusement, Harry lui procura une grande diversion, en lui apprenant qu'il avait lancé Kreattur sur les traces de Malefoy
- T'es dingue ?
- j'ai pris toutes les précautions nécessaires.
- Kreattur ! Grogna Sirius.. Cette immonde vermine ! J'arrive pas à croire que ce sac a puce soit encore vivant.
- Je sais que tu ne l'aimes pas beaucoup, mais.. C'était la meilleure solution.
Sirius soupira.
- J'ai de bonnes raisons de haïr cette.. Saloperie de détritus. Mais bon, si je  mets mes sentiments  de côté, tu as sans doute raison. Cela dit, il vaut mieux pour lui, qu'il évite de croiser mon chemin.

Sirius y réfléchit toute la journée, et le lundi, après midi, il prit sa décision. Ayant constaté que Dumbledore était présent au château, il prévint le professeur McGonagall, qu'il souhaitait parler au directeur.

- Et bien, Sirius, lui dit celui ci, lorsqu'il se présenta à son bureau, que vous arrive t'il ?
Sirius soupira. Ce bureau n'avait pas changé. Combien de fois, James et lui y étaient entrés, envoyés là, par des professeurs excèdés par leurs facéties.

- Je voudrais savoir si vous avez trouvé le moyen de me renvoyer à mon époque.
- J'ai bien peur que ce ne soit pas le cas, hélas.
- Je vois. Je vais être franc, professeur. Je voudrais vous demander une faveur.
- Je t'écoute.
- si toutefois je parviens à rentrer. Je voudrais que vous me donniez la possibilité d'empêcher la mort de James.
- Sirius..
- Je sais, ce que vous allez dire, et vous auriez sans doute raison, si j'avais la certitude que sa mort avait servi à quelque chose. Mais Voldemort est toujours là, alors, dites moi en quoi leur mort a changé quelque chose ?
- Et bien...
- À rien ! Coupa Sirius.. Elle n'a servit à rien. La mort d'Evans nous a fait gagné quelques années de paix, mais il est de retour, plus puissant que jamais. Il y a de bonnes chances qu'il ait créer un horcruxe... Si je retourne chez moi, et que je vous donne cette information, vous saurez ce qu'il faut faire, pour le vaincre, et nous epargnerons de nombreuses vies.

Dumbledore ouvrit.. Et referma la bouche. Il avait raison, bien sûr. Mais changer le futur pouvait avoir de terribles conséquences. Ce n'était pas à prendre à la légère. Il en fallait si peu pour qu'un détail, aussi infime soit il, provoque une catastrophe.

Et d'un autre côté, s'ils avaient la possibilité d'arrêter Voldemort, avant qu'il ne tue les Potter, et bien d'autres, avait il vraiment le droit de passer outre, en raison d'hypothétiques événements qui ne se produiraient peut être pas ?

- En admettant qu'effectivement vous puissiez rentrer chez vous, comment comptez vous me convaincre de vous écouter ?
Sirius sourit, s'il lui posait cette  question, c'est qu'il admettait l'idée, qu'il pouvait avoir raison, c'etait un premier pas vers la victoire.

- Et bien, je me disais, que si vous vous  écriviez une lettre, vous pourriez vous convaincre vous même que je dis vrai, et vous prendriez alors  les mesures nécessaires
- Hum, je vois... Et bien, je reconnais que c'est une alternative intéressante. Je vais y réfléchir.
-  Merci professeur. Je n'en demande pas plus.

C'est le cœur plus léger que  Sirius regagna la salle commune de Gryffondor. Il ne restait plus qu'à trouver un moyen de rentrer chez lui.

Harry et Ron sortirent le lundi matin de l'infirmerie, mais Mclaggen, lui, devait rester encore un jour où deux.
Lorsqu'il avait reprit connaissance, Harry lui avait dit qu'il valait mieux qu'il se fasse oublier, s'il ne voulait pas qu'il lui refasse le portrait. Ils ne l'avaient plus entendu depuis.

Hermione et Ron, enfin réconciliés, se rendirent ensemble dans la grande salle, pour le déjeuner. Elle leur annonça que Ginny et Dean s'était disputés.  Le monstre tapi dans la poitrine de Harry leva soudainement la tête, sentant un vent d'espoir.

- À quel propos ? demanda-t-il, essayant d'en savoir plus, alors qu'ils tournaient dans le couloir du septième étage complètement vide, mis à part une petite fille qui examinait une tapisserie de trolls en tutus. Elle semblait terrifiée à la vue des sixièmes années qui s'approchait et laissa tomber de lourds poids en laiton qu'elle portait.

- Ça va aller ! dit Hermione gentiment, se précipitant pour l'aider.
Elle frappa les poids cassés avec sa baguette et prononça "Reparo." La
fille ne remercia pas, mais ne bougea pas et les observa pendant qu'ils
s'éloignaient ; Ron lui jeta un coup d'œil en arrière.
- Je te jure ! s'indigna-t-il.
- Ne t'occupe pas d'elle ! dit Harry, un peu impatient. Pourquoi Ginny et
Dean se sont-ils disputés, Hermione?

- Oh, Dean a ri quand McLaggen t'a frappé avec la batte, répondit
Hermione.
- Ça pouvait sembler drôle, dit Ron raisonnablement.
- Ça n'était pas drôle du tout ! s'échauffa Hermione. C'était terrible et si Sirius et Peakes n'avaient pas attrapé Harry il aurait pu se blesser très gravement !"
-  Ouais, bien, il n'y avait pas besoin que Ginny et Dean se séparent !  dit
Harry, sondant encore le terrain. Ou bien sont-ils toujours ensembles ?
- Oui, ils le sont — mais pourquoi es-tu si intéressé?  demanda Hermione,
lançant à Harry un regard insistant.
- C'est seulement que je ne veux pas que mon équipe de Quidditch soit
gâchée de nouveau ! répliqua-t-il, mais Hermione continuait à être
soupçonneuse, et il fut plus que soulagé quand une voix, derrière eux, l'appela, "Harry !" lui donnant une excuse pour tourner le dos.

- OH, salut, Luna."
- Je suis allée à l'infirmerie pour te voir, dit Luna, fouillant dans son sac.
- mais ils ont dit que tu étais sorti…"
Elle déposa ce qui ressemblait à un oignon vert, un crapaud tâché, et une quantité considérable de ce qui ressemblait à de la litière pour chat dans les mains de Ron, extirpant finalement un rouleau de parchemin plutôt sale qu'elle remit à Harry.
-  . . C'était pour te donner ça.

C'était un petit rouleau de parchemin, que Harry identifia immédiatement
comme invitation à une autre leçon avec Dumbledore.
- Ce soir," dit Harry à Ron et à Hermione, une fois qu'il l'eut déroulé.
- Très bons les commentaires pour le dernier match ! dit Ron à Luna
comme elle reprenait l'oignon vert, le crapaud et la litière pour chat. Luna
sourit vaguement.
- tu te moques de moi, n'est-ce pas ? tout le monde dit que j'ai été
épouvantable.
- Non, Je suis sérieux ! lui assura Ron, sincèrement, Je ne peux pas me
souvenir de commentaires plus plaisants ! Qu'est-ce que c'est que ça ?ajouta-t-il en levant l'oignon à la hauteur de son œil.
- Oh, c'est un Gurdyroot. Tu peux le garder si tu l'aimes, j'en ai d'autres.
Ils sont vraiment excellents pour se protéger des Plimpies."
Et elle s'en alla, laissant Ron qui gloussait, avec l'oignon dans la main.
- Vous savez, j'ai de l'estime pour Luna, dit-il, comme ils continuaient
vers le grand Hall. Je sais qu'elle est folle mais c'est en bien… Il s'arrêta
soudain de parler. Lavande Brown se tenait au pied de l'escalier de marbre..

- Salut ! lança Ron nerveusement.
- Viens, murmura Harry à Hermione, et ils filèrent avant d'entendre les
propos de Lavande " Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu sortais aujourd'hui ? Et pourquoi était-elle avec toi ?

Ron semblait maussade et gêné quand il apparut une demi-heure plus tard,
pour le petit déjeuner, et malgré qu'il soit assis près de Lavande, Harry ne les vit pas échanger un mot de toute l'heure qu'ils passèrent ensemble.

Hermione agissait comme si elle était tout à fait inconsciente de tout ça, Harry vit passer, une fois ou deux, un inexplicable petit sourire sur son visage. Toute la journée elle fut  particulièrement de bonne humeur, et le soir, dans la salle commune, elle consentit même à lire le devoir d'Herbologie (en d'autres
termes, à finir d'écrire) de Harry, quelque chose elle avait résolument refusé de faire jusqu'à ce jour, parce qu'elle savait que Harry laissait ensuite Ron copier sur lui.
- Merci beaucoup, Hermione, dit Harry, lui donnant une petite tape brève sur le dos car en vérifiant sa montre il vit qu'il était presque huit heures.
- Écoutez, je me dépêche ou je serai en retard pour Dumbledore. ...
Elle ne répondit pas, mais biffa simplement quelques unes de ses
mauvaises phrases d'un air un peu las.

Sirius était revenu de son entretien avec Dumbledore de bonne humeur, mais là joie manifeste d'Hermione devant la brouille entre Lavande et Ron, lui donna envie de vomir, et toute joie disparue, il se réfugia aux trois balais, d'où il rentra passablement éméché.

Le lendemain, Harry leur raconta la suite de l'histoire de Tom Jedusor
Sirius ne comprenait toujours pas, l'intérêt de tout ça, mais  il écouta néanmoins toute l'histoire, sans dire un mot.

Harry se creusa la cervelle au cours de la semaine suivante à chercher
comment persuader Slughorn de lui remettre le véritable souvenir, mais
aucun éclair de génie ne se produisit et il en fut réduit à faire ce qu'il faisait de plus en plus souvent : étudier à fond le manuel de potions, en espérant que le prince aurait gribouillé quelque chose d'utile dans une des marges, comme il l'avait tant de fois fait dans le reste du livre.

- Tu n'espères pas trouver quelque chose là-dedans !" s'exclama
fermement Hermione le samedi soir suivant.
- Ne commence pas, Hermione. Si ça n'avait pas été pour le prince, Ron ne s'assiérait pas ici maintenant.
- Si tu avais juste écouté Rogue en première année !  se désespéra
Hermione.

Harry l'ignora. Il venait juste de trouver une incantation “Sectum-sempra ! gribouillé dans une marge au-dessus des mots intrigants " Pour des ennemis." et eut envie de sortir l'essayer, mais pensa qu'il ne valait mieux pas le faire devant Hermione. Au lieu de cela, il corna subrepticement le bas de la page.

Ils se reposaient près du feu dans la salle commune. les seules autres personnes réveillées étaient les camarades de sixièmes années. Il y avait eu une certaine excitation plus tôt quand ils étaient rentrés du dîner en trouvant une nouvelle note sur le panneau d'affichage qui annonçait la date de leur essai de transplanage. Ceux avaient dix-sept avant la date du premier essai, le vingt et un avril, pouvaient signer pour des séances
supplémentaires, qui auraient lieu (fortement dirigé) dans Pré-au-Lard.

Ron paniqua en lisant cette note. il n'avait toujours pas pu contrôler le
transplanage et craignait de ne pas pouvoir être prêt pour l'essai. Hermione, qui avait maintenant réussi à apparaître deux fois, était un peu plus confiante, mais Harry, qui n'aurait pas dix-sept ans avant quatre mois, ne pourrait pas faire l'essai, prêt ou pas. De même que Sirius, ce qui l'arrangeait, car il ne parvenait pas à se concentrer suffisemment pour transplaner convenablement, et il avait peur de se désartibuler de nouveau

- Au moins tu peux transplaner ! dit Ron d'une voix tendue. tu n'auras
aucun ennui avant juillet !
-  Je l'ai seulement fait une fois,  lui rappela Harry. il était finalement
parvenu à disparaître et se rematérialiser à l'intérieur de son cercle pendant leur leçon précédente.

Après avoir gaspillé beaucoup de temps à s'inquiéter à haute voix sur le transplanage, Ron luttait maintenant pour finir un essai méchamment
difficile pour Rogue que Harry, Sirius et Hermione avaient déjà terminé.

Harry était presque sûr d'obtenir une mauvaise note, parce qu'il avait été en désaccord avec Rogue sur le meilleur moyen d'aborder des détraqueurs, mais il ne s'en inquiétait pas : La mémoire de Slughorn était la chose la plus importante pour l'instant.

- Je t'ai déjà dit que ce stupide prince ne te serait d'aucune aide pour ça,
Harry ! s'exclama Hermione. Il n'y a qu'un seul moyen pour forcer
quelqu'un à faire ce que tu veux et c'est le sort d'Impérius qui est illégal…
- Oui, je le sais, merci ! répliqua Harry, ne sortant pas le nez de son livre. C'est pourquoi je cherche une solution différente. Dumbledore pense que le veritaserum ne fonctionnera pas, mais il doit bien y avoir quelque chose d'autre, une potion ou un sort… ."
- Tu prends un mauvais chemin. Tu peux obtenir la mémoire, puisque
Dumbledore le dit. Tu dois être capable de persuader Slughorn là où
personne d'autre ne le peut. Il n'est pas question de l'endormir avec une
potion, chacun pourrait faire cela…"
-  Comment vous écrivez le mot belligérants ? demanda Ron, secouant sa plume très fort tout en regardant fixement son parchemin. "ça ne peut pas être B — A— I —"
- Non, ça ne le peut pas, dit Hermione, tirant l'essai de Ron vers elle. Et
Augure" ne commence pas O — R — G non plus. Quel genre de plume
utilises-tu ?
- C'est une plume Contrôle-Sort de Fred et George, mais je pense que le
charme doit être un peu fort.
- Oui, il l'est certainement ! remarqua Hermione, indiquant le titre de
l'essai, " parce qu'il nous a été demandé comment nous traiterions des détraqueurs et non pas des "Mamelles des Marais", et je ne me rappelle pas tu aies fait changer ton nom en "Roonil Wazlib" par ailleurs."
- Ah non !  s'exclama Ron, frappé d'horreur en regardant son parchemin.
- Ne dis pas que je devrai réécrire toutes ces choses une nouvelle fois !
- C'est bon, nous pouvons le corriger, le rassura Hermione, attrapant le
parchemin et sortant sa baguette.

- Je t'aime, Hermione, déclara Ron, se jetant en arrière dans sa chaise, et
se frottant les yeux d'un air fatigué. Hermione devint légèrement rose, mais se contenta de dire, "Ne laisse pas Lavande entendre une chose pareille.
- Oh non," dit Ron dans sa main. Ou peut-être oui, comme ça elle me
plaquera.
- Pourquoi tu ne la plaques pas si tu veux que ça finisse ? demanda Harry.
- Tu n'as  jamais jeté quelqu'un ? Toi et Cho c'était juste…"
-  Tombé en mille morceaux, oui
- J'aurais souhaité que ça se produise entre moi et Lavande. dit Ron
sombrement, observant Hermione tapant silencieusement chacun des mots de son essai avec l'extrémité de sa baguette, de sorte qu'ils se corrigent.
- Mais plus je veux en finir, plus elle me colle. C'est comme sortir avec un
calmar Géant."
- Voilà ! conclut Hermione, environ vingt minutes plus tard, rendant son
essai à Ron.
- Merci des millions de fois. Puis-je t'emprunter ta plume pour la
conclusion ?

Harry, qui n'avait rien trouvé d'intéressant dans les notes du prince de sang-mélé regarda autour de lui. Tous les quatre, étaient maintenant
les seuls dans la salle commune, Seamus venait d'aller se coucher,
maudissant Rogue et son essai. Les seuls bruits étaient les craquements du feu et le grattement de Ron écrivant le dernier paragraphe sur les détraqueursavec la plume d'Hermione.

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