CHAPITRE 30. JOUR DE COLÈRE
Le lendemain matin, Harry dut expliquer à Sirius que Cormac MacLaggen, s'était proposé de remplacer Ron, au poste de gardien, pour le prochain match de Quidditch contre les Poufsouffle.
- Mais. Il est insensé celui la ! Gronda Sirius. Ron venait tout juste de se faire empoisonner, et lui il convoitait déjà sa place ! Mais qu'elle ordure ! Tu as, refusé, j'espère.
- Et bien..
- Harry ! Ne me dis pas que.. Tu as pensé à Ron ? C'est une Trahison !
- Mais qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? Ron ne sera pas remis, pour le match, et même si en ce moment, c'est le cadet de mes soucis, il faut quand même que je m' occupe de son remplacement.
- Mais pas par lui ! Ce type c'est.. Un crétin fini. Une brute. Enfin tu as vu ce qu'il a fait à Hermione, à la fête de Slug ?
- Oui, mais je n'ai personne d'autre, alors, on fera avec.
- Très bien ! Comme tu voudras Mais je te préviens, si ça tourne mal, ne viens pas te plaindre. Au Quidditch, un accident est vite arrivé, un cognard mal dirigé..
Et sur ce, il s'éloigna d'un pas vif.
La colère de Sirius n'était pas le seul sujet d'énervement de Harry.
À peine entra t'il dans la salle commune, que Lavande Brown lui tomba dessus.
- Comment va mon Ron Ron ? Pourquoi personne ne m'a rien dit ?
Et Granger, qu'est ce qu'elle foutait toute la journée, à son chevet ? Pourquoi c''est pas moi, qui était la bas ? Elle n' avait rien à y faire. C'est moi sa petite amie.
- Bein, elle, C'est son amie.
- SON AMIE ? SON AMIE ? ET MOI ALORS, JE SUIS QUOI ?
Dans les jours qui suivirent, Lavande sembla disposée à pardonner à Harry, ce qu'elle nommait son manque de dicernement. Mais elle le harcelait sans cesse au sujet des sentiments de Ron, à son égard.
- Mais, pourquoi tu me parles de ça ? . C'est à lui qu'il faut demander ça.
Dit il d'un ton excèdé, tandis, qu'après un monologue plutôt long, sur sa relation, entre elle et Ron, elle finit par lui demander si sa nouvelle robe avait plu à Ron.
- Mais, chaque fois que je vais le voir, il dort. Dit Lavande frustrée
- Il dort ? S'exclama Harry. Surpris.
Lorsqu'il allait le voir, Ron était parfaitement réveillé et alerte.
- Est ce qu'Hermione Granger vient toujours le voir ? Demanda t'elle soudain.
- Oui, je pense. Mais ils sont amis.
- Amis ? Ne me fais pas rire. Clama Lavande, dédaigneuse. Elle ne lui a pas parlé pendant des semaines, après qu'il ait commencé à sortir avec moi ! Mais je suppose qu'elle s'intéresse à lui, maintenant qu'il est plus intéressant.
- Tu trouves que se faire empoisonner le rend interressant ? Demanda Harry. Bon, il faut que j'y aille.
Et il s'éloigna à grand pas. Il n'eut pas le temps d' aller bien loin. Cormac Mclaggen le rattrapa
- Harry, j'ai pleins d'idées, pour de nouvelles stratégies. Et..
- Cormac, quel est ton poste ?
- Gardien, pourquoi ?
- Alors occupe toi de tes buts, et laisse les stratégies à ton capitaine, c'est à dire à moi.
Et il s'éloigna furieux.
Mais si Mclaggen et ses envies de devenir capitaine à la place du capitaine mettaient Sirius hors de lui, ce qui le mettait vraiment en colère, c'était le comportement d'Hermione.
Celle ci passait tout son temps libre au Chevet de Ron.
Chaque fois que Sirius tentait de la convaincre de passer un peu de temps avec lui, sous des prétextes, divers, elle refusait poliment. Et lorsqu'elle n'était pas à l'infirmerie, il sentait bien qu'elle le fuyait. Comme si elle était gênée d'être près de lui.
Les entraînements de Quidditch se passaient très mal. Mclaggen poussait tout le monde à bout en abreuvant de conseils, toute l'équipe, y compris Harry, lui exposant des tactiques, pendant des heures, chaque fois qu'il pouvait le coincer, y compris pendant les entraînements. Sirius ne le supportait pas, et à plusieurs reprises, cela se termina en bagarre. Harry avait hâte que le match ait lieu et que Ron, reprenne sa place de gardien.
Et le jour du match, arriva enfin.
Harry arriva en retard au vestiaire. Il était passé voir Ron, et avait croisé Malefoy qui se promenait dans les couloirs du château en compagnie de deux filles. Il avait dû se faire violence pour ne pas le suivre, ou se jeter sur la carte du Maraudeur pour savoir où il allait alors que tout le monde ou presque assistait au match.
il sortirent sur le terrain, au bruit
assourdissant des acclamations.
Il y avait peu de vent, le ciel était couvert avec par moment, comme des flashes de lumières, de brèves apparitions du soleil.
- Conditions difficiles !" indiqua McLaggen pour tonifier l'équipe. " Black, Peakes, vous penserez à voler contre le soleil, ainsi ils ne vous verront pas venir…
- T'inquiète, dit Sirius tu me verras surement venir quand je viendrais t' exploser le crâne.
- Je suis le capitaine, McLaggen, la ferme avec tes instructions !
s'énerva Harry. Occupe-toi juste de ton poste de gardien !
Une fois que McLaggen se fut éloigné, Harry se tourna vers Sirius et
Peakes.
- Assurez-vous que vous volez contre le soleil ! leur dit-il à contrecœur.
Il serra la main du capitaine des Poufsouffle, et puis, au coup de sifflet de Mrs Bibine, il donna un coup de pied sur le sol et s'éleva en l'air, plus haut que le reste de son équipe, quadrillant l'ensemble du terrain à la recherche du vif d'or. S'il pouvait l'attraper vite fait, bien fait, il pourrait y avoir une chance qu'il puisse retourner au château, saisir la carte du maraudeur, et découvrir ce que faisait Malefoy. . .
- Et c'est Smith des Poufsouffle
qui a le Souafle," dit une voix rêveuse, en écho au-dessus du terrain. Il a commenté le match précédent, naturellement, et Ginny Weasley fonce sur lui , je pense probablement dans le but, de je faire tomber. Ça lui ressemble bien, Smith a été tout à fait grossier à propos de Gryffondor,
J'imagine qu'il le regrette maintenant qu'il joue contre eux. Oh, regardez,
il a perdu le Souafle, Ginny le lui a pris, je l'aime bien, elle est très
gentille… "
Harry regarda vers le bas, le podium du commentateur. Sûrement que
personne n'aurait eu la bonne idée de laisser Luna Lovegood commenter ?
Mais même d'en haut, on ne pouvait pas se tromper sur les longs cheveux, blond-cendrés, ni le collier de bouchons en liège… Près de Luna, le
professeur McGonagall semblait légèrement mal à l'aise, comme si elle reconsidérait la question au sujet de ce choix.
- . . mais maintenant c'est le grand joueur des Poufsouffle qui a repris le
Souafle à Ginny. je ne peux pas me rappeler son nom, c'est quelque chose comme Bibble, Buggins
- C'est Cadwallader !" clama le professeur McGonagall près de Luna.
La foule rit.
Harry chercha partout le vif d'or. Il n'y avait aucun signe de lui. Un
moment plus tard, Cadwallader marqua. McLaggen avait poussé des cris contre Ginny pour avoir permis qu'on lui prenne le Souafle, avec comme résultat qu'il n'avait pas pu voir la grosse balle rouge lui frôler les oreilles.
- McLaggen, voudrais-tu prêter attention à ce que tu es censé faire et laisser les autres tranquille !" beugla Harry, se tournant pour faire face à son gardien.
- Tu ne donnes pas un grand exemple !" cria en retour McLaggen, le visage rouge et furieux.
Un cognard frola MacLaggen, ils se tournèrent vers l'endroit d'où il avait été tiré. Et aperçurent Sirius. Il fixait je gardien, de ses yeux gris, qui a présent la teinte d'un orage de force 5.
- Et Harry Potter est maintenant en pleine discussion avec son gardien.
continuait tranquillement Luna,
Oh, Sirius Black lui a lancé un cognard. C'est vrai qu'ils ne s'aiment pas beaucoup. Déjà à la fête du Professeur Slughorn, Sirius Black et lui s'étaient battus pour les beaux yeux d'Hermione Granger. Je le demande si c'est encore pour ça, s'il lui a envoyé ce cognard ?
Et l à foule rit de nouveau, tz dis que Sirius levait les yeux au ciel.
Il aurait deux mots à dire à Luna, après le match.
Sur le banc, Hermione rougit.
Tandis que tous les Poufsouffle et les
Serpentard dans la foule au-dessous applaudissaient et se moquaient. " Je ne pense pas que ça aide Harry à trouver le vif d'or, mais c'est peut-être une ruse....poursuivit Luna.
Jurant de colère, Harry se retourna et reprit son quadrillage du terrain,
balayant les cieux à la recherche d'un signe de la minuscule boule d'or ailées.
Ginny et Demelza marquèrent chacune un but, donnant aux supporters rouge-et-or au-dessous l'occasion d'applaudir. Puis Cadwallader marqua encore, mettant le score à égalité, ce que Luna ne sembla pas avoir noté. elle
semblait singulièrement indifférente pour des choses terrestres telles que les points, et continuait d'essayer d'attirer l'attention de la foule à des choses telles que les formes intéressantes des nuages et sur la possibilité que Zacharias Smith, qui jusqu'ici n'avait pas conservé le Souafle plus d'une minute, ait pu souffrir de quelque chose appelée Maladie Du Perdant.
- Soixante-dix à Quarante pour Poufsouffle ! annonça le professeur
McGonagall dans le mégaphone de Luna.
- C'est déjà ça ? S'étonna vaguement Luna. "Oh, regardez ! Le Gardien
des Gryffondor a mis la main sur la batte du lanceur.
Harry, entre ciel et terre, se retourna. Assez sûr de lui, McLaggen, pour
des raisons connues de lui seul, avait pris la batte de Peakes et semblait faire une démonstration sur la façon de frapper un Cognard vers Cadwallader qui approchait.
- Veux-tu bien lui rendre sa batte et retourner à ton poste dans les buts !
hurla Harry, s'égosillant vers McLaggen juste comme celui-ci donnait un coup féroce au cognard.
Un aveuglement, une douleur écœurante... un flash de lumière… des cris perçants éloignés. . . et la sensation de tomber à l'intérieur d'un long tunnel…
Et Harry sut, qu'il était couché dans un lit remarquablement chaud et confortable et qu'il regardait vers une lampe qui jetait un cercle de lumière d'or sur un plafond ombragé. Il souleva sa tête maladroitement. Sur sa gauche, il y avait, semblant familière, une personne à
la chevelure rouge et aux tâches de rousseur.
- Agréable pour toi de te retrouver ici ! grimaça Ron.
Harry cligna des yeux et observa la pièce. . Et oui ! il était à l'infirmerie. Dehors, le ciel était indigo strié de cramoisi. Le match devait être fini, depuis quelques heures... emportant ses espoirs d'acculer Malefoy.
La tête de Harry était étrangement lourde. Il souleva une main et sentit un turban de bandages.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda t'il.
- Fracture du crâne. expliqua Mrs Pomfresh, le repoussant contre l'oreiller.
- Pas d'inquiétude pour ça. Je l'ai réparé immédiatement, mais je te garde ici durant la nuit. Tu ne devrais pas rester là plus de quelques heures.
- Je ne veux pas rester ici toute la nuit !" se fâcha Harry, en s'asseyant et en remontant sa couverture. Je veux trouver McLaggen et le tuer.
- Je crains que ça ne relève du ''trop d'effort" ! remarqua Mrs Pomfresh,
qui le rallongea fermement sur le lit et leva sa baguette d'une façon
menaçante. Tu resteras ici jusqu'à ce que je le décide, Potter, ou j'appellerai le directeur."
Elle retourna dans son bureau, et Harry redescendit dans ses oreillers,
bouillant de rage.
- Sais-tu de combien nous avons perdu ?" demanda-t-il à Ron les dents serrées.
- Bien, Oui ! dit Ron en s'excusant. le score final était de trois cents
vingt à soixante.
- Brillant ! répliqua Harry sauvagement. Vraiment brillant ! Quand je mettrai la main sur McLaggen…
- Oh il n'est pas loin, lui dit Ron.
Juste derrière toi.
Harry se retourna et aperçut le gardien. Lui aussi avait un bandage autour de la tête
- Sirius lui a expédié deux cognards coup sur coups. Il l'a atteint à la tête et à la hanche. Expliqua Ron, réjoui. Il a une fracture du crane et plusieurs côtes cassées.
- Bien ! Très bien. Dit Harry. C'est déjà ça.
Il y eut une note d'allégresse mal réprimée dans la voix de Ron. Harry
constata qu'il n'avait rien manqué du gâchis effrayant fait par McLaggen.
Harry était couché là, regardant fixement la lumière du plafond, son crâne récemment réparé ne lui faisant pas vraiment mal, mais lui provoquant une légère sensation sous tout le bandage.
- J'ai pu entendre les commentaires du match d'ici." dit Ron, sa voix
secouée maintenant de rire. " J'espère que Luna commentera toujours
dorénavant... Maladie Du Perdant..."
Mais Harry était toujours trop fâché pour voir l'humour de la situation.
Ron finit de rire puis dit, après une longue pause, " Ginny est venue te
rendre visite pendant que tu étais sans connaissance,
L'imagination de Harry bourdonna d'excitation, construisant rapidement une scène dans laquelle Ginny, pleurait au-dessus de son corps sans vie, et reconnaissait son profond amour pour lui tandis que Ron leur donnait sa bénédiction.
- Elle m'a dit que tu étais arrivé en retard au vestiaire ? Comment ça se fait ? Tu es venu ici assez tôt. Ajouta Ron.
- Oh... murmura Harry, comme la scène dans son esprit disparaissait.
Oui… bon, J'ai vu Malefoy partant furtivement au loin avec un couple de filles qui n'avaient pas l'air de vouloir être avec lui, et c'est la deuxième fois, c'est sûr, qu'il ne vient pas sur le stade de Quidditch avec le reste de l'école.
il a raté le dernier match aussi, tu t'en souviens ?" soupira Harry. "
Maintenant, j'aurai souhaité l'avoir suivi, le match était un tel fiasco...
- Ne sois pas stupide, le brusqua Ron. Tu ne pouvais pas manquer un
match de Quidditch juste pour suivre Malefoy, tu es le capitaine !"
- Je veux savoir ce qu'il prépare. Et ne viens pas me dire que tout ça c'est
dans ma tête, pas après ce que j'ai surpris entre lui et Rogue…Et d'ailleurs Sirius est d'accord avec moi.
- Je n'ai jamais dit que c'était dans ta tête." nia Ron, se relevant sur un
coude et fronçant les sourcils vers Harry. Tu es obsédé par Malefoy, Harry. Je veux dire, penser manquer un match juste pour le suivre...
- Je veux l'attraper ! dit Harry au bord de l'anéantissement. Je veux
savoir où il va quand il disparaît de la carte.
- Je ne sais pas . . . Pré-au-Lard ?" suggéra Ron en baillant.
- Je ne l'ai jamais vu passer par aucun des passages secrets, sur la carte. Je
pense qu'ils sont surveillés maintenant de toute façon ?
- Alors ça, je n'en sais rien. Mais Sirius arrive bien à sortir quand même. Il est tout le temps fourré aux trois balais d'après Hermione
- Mais lui il se métamorphose en animagus, pour y aller.
Le silence était tombé entre eux. Harry regardait fixement le cercle de lumière au-dessus de lui, réfléchissant…
Si seulement il avait la puissance de Rufus Scrimgeour, il aurait pu placer un espion derrière Malefoy, mais malheureusement Harry n'avait pas un service complet d'Aurors sous ses ordres… Il pensa brièvement d'essayer de faire quelque chose avec l' A.,D, mais il ne pouvait pas demander aux élèves de manquer des leçons. la plupart d'entre eux, après tout, avait toujours des programmes chargés...
Il y eut un ronflement provenant du lit de Ron. Après un moment Mrs
Pomfresh sortit de son bureau, cette fois portant une épaisse robe de
chambre. Il était facile de feindre de dormir. Harry se roula sur le côté et
entendit les rideaux se fermer quand elle remua sa baguette magique. Les
lampes s'obscurcirent, et elle retourna dans son bureau. il entendit le déclic
de la porte derrière elle et sut qu'elle s'était couchée.
Harry réfléchissait dans l'obscurité, c'était la troisième fois que des
accidents de Quidditch le conduisaient à l'infirmerie. La dernière fois, il était
tombé de son balai à cause des détraqueurs rôdant autour du terrain, et la fois précédente, parce que tous les os avaient été retirés de son bras par l'incurable professeur Lockhart... ç'avait été l'accident le plus douloureux de loin... il se souvint de cette nuit d'agonie où tous les os de son bras avaient repoussé, un malaise non soulagé par l'arrivée d'un visiteur inattendu au milieu de…"
Harry se releva en position assise, son cœur le serrait, son turban de
bandages s'inclina. Il avait enfin la solution : Il existait une façon de faire suivre Malefoy. Comment pouvait-il avoir oublié, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ?
Restait à savoir comment l'appeler ? comment faire ? Tranquillement, à
titre d'essai, Harry parla dans l'obscurité.
- Kreattur ?
Il y eut un déchirement très fort, puis des raclements et des couics
emplirent la salle silencieuse.
Ron se réveilla avec un jappement.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Harry dirigea à la hâte sa baguette vers la porte du bureau de Mrs
Pomfresh et murmura, "Muffliato!" de sorte qu'elle ne vienne pas en courant.
Puis il porta un regard embrumé à l'extrémité de son lit pour mieux voir ce qui était arrivé.
Deux elfes de maison roulaient sur le plancher au milieu du dortoir, l'un
portant un pull-over marron rétréci et plusieurs bonnets de laine, l'autre, un vieux chiffon dégoûtant ficelé autour de ses hanches comme un pagne. Alors il y eut un autre coup fort, et Peeves le fantôme apparut entre ciel et terre au-dessus des elfes en lutte.
" J'observe juste, Potty !" dit-il, à Harry, s'approchant du combat
en-dessous, avant de pousser un caquettement. Regarde ces immondes et sales créatures, bing bing, bang bang…
- Kreattur n'insultera pas Harry Potter devant Dobby, non, il ne le ferra
pas, ou Dobby fera fermer la bouche de Kreattur !
couina Dobby d'une voix aiguë.
"… screu, scratch!" gémit Peeves de bonheur, faisant un bruit de craie qui grince pour exciter encore davantage les elfes. " Tordant, hilarant !"
- Kreattur dira ce qu'il voudra sur son maître, oh oui, et quel maître il est,
l'ami de sales Moldus, Oh, qu'est ce que la pauvre maîtresse de Kreattur dirait… ?
On ne put pas savoir exactement ce que la maîtresse de Kreattur aurait dit, car à ce moment là Dobby enfonça son poing dans la bouche de Kreattur et lui cassa la moitié des dents. Harry et Ron sautèrent tous les deux de leurs lits et séparèrent les deux elfes, bien qui continuaient à essayer de se donner des coups de pied et de se pincer, incités au-dessus par Peeves, qui dansait autour de la lampe en couinant,
- Colle ton doigt dans son nez, , tire ses oreilles…"
Harry visa Peeves avec sa baguette et dit, "Bloclangue !" Peeves saisit sa
gorge, voletant partout dans la salle faisant des gestes obscènes mais
incapable de parler, dû au fait que sa langue s'était collée à son palais.
- Très bien," félicita Ron, soulevant Dobby en l'air pour qu'il ne puisse
plus fouetter Kreattur avec ses membres. "C'était un autre sortilège du prince, non ?
- Oui," dit Harry, tordant le bras de Kreattur. "Enfin… je t'interdis de te
battre ! Tu m'entends, Kreattur, je t'interdis de te battre avec Dobby. Dobby, je sais que je ne n'aie pas à te donner des ordres…"
- Dobby est un elfe libre et il peut obéir à toute personne qu'il aime et
Dobby fera ce que Harry Potter veut qu'il fasse !" dit Dobby, des larmes
coulant maintenant de son visage sur son pull-over.
- OK, bien. accepta Harry. Lui et Ron libérèrent les deux elfes,
qui tombèrent sur le plancher mais ne se battirent plus.
- Le maître m'a appelé ? coassa Kreattur, s'inclinant alors même qu'il jetait à Harry un regard qui lui souhaitait une mort douloureuse.
- Oui !" cingla Harry, jetant un coup d'œil vers la porte du bureau de Mrs
Pomfresh en espérant que le sort de Muffliato fonctionne toujours. Il n'y eut aucun signe qu'elle ait entendu quoique ce soit. J'ai un travail pour
toi.
- Kreattur fera tout ce que veut son maître." grinça Kreattur, s'abaissant si bas que ses lèvres touchaient presque ses orteils noueux, "Parce que Kreattur n'a aucun choix, mais Kreattur a honte d'avoir un tel maître, oui…
- Dobby le fera, Harry Potter !" annonça Dobby, ses yeux en balle de
tennis en larmes. Dobby serait honoré d'aider Harry Potter !
- En effet, en y pensant, ce serait une bonne idée de vous avoir tous les
deux. D'accord ... Je veux que vous surveilliez Drago Malefoy.
Ignorant le regard mélé de surprise et d'exaspération de Ron, Harry continua,
- Je veux savoir où il va, qui il rencontre, et ce qu'il fait. Je veux que vous le suiviez vingt-quatre heures sur vingt-quatre."
- Oui, Harry Potter !" répondit immédiatement Dobby, ses grands yeux brillant d'excitation. Et si Dobby fait mal, Dobby se jettera de la tour la plus élevée, Harry Potter !
- Ce ne sera pas utile ! s'empressa de dire Harry.
- Le maître veut que je suive le plus jeune des Malefoy ? coassa
Kreattur. Le maître veut que j'espionne le neveu de sang pur de ma maîtresse ?
- C'est exact," confirma Harry, prévoyant un grand danger et déterminé à l'empêcher immédiatement. Et je t'interdis de le prévenir, Kreattur, ou même de te montrer à lui, ou de lui parler, ou de lui écrire un message ou de le contacter de quelque façon que ce soit, lui ou sa mère, ou n'importe qui d'autre. Compris ?
Harry pouvait voir Kreattur lutter pour trouver une échappatoire aux
instructions qu'il venait de donner et attendit. Après une minute ou deux, à sa grande satisfaction, Kreattur s'inclina plus encore et, avec un
amer ressentiment, Le maître pense à tout, et Kreattur doit lui obéir
quoique Kreattur aurait préféré être aux ordres de Malefoy, Oh oui…
- Bien, dit Harry. Je veux des rapports réguliers, mais assure toi que je suis seul quand tu reviens, mis à part Ron Hermione et Sirius. Et ne dis à
personne d'autre ce que tu fais. Contente-toi de suivre Malefoy comme son ombre.
Une fois les deux elfes partis, Ron se tourna vers Harry.
- Pas sûr que Sirius soit d'accord avec ça. Dit il.
- Ça m'est égal. Dit Harry. C'est moi, le maître de Kreattur maintenant.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top