CHAPITRE 3. UN RETOUR COMPROMIS
Sirius se réveilla en sursaut. Et il lui fallut quelques secondes, pour se rappeler ou il était. Il était en sueur. Il avait fait des cauchemars, dans lesquels les corps de James et de ses amis, jonchaient le sol du hall de Poudlard. Et au milieu, Peter et Bellatrix éclataient de rire, sous les yeux de Voldemort.
Il passa une main moite, dans ses cheveux, trempés de sueur. Il se leva sans bruit, et quitta la chambre. Il entra dans la salle de bain, et se passa de l'eau sur le visage. Il devait retourner à son époque, et sauver James.. Il tordrait lui même le cou de Peter, et s'il le pouvait, il tuerait Bellatrix.
Un gémissement sourd lui échappa des lèvres. Il se laissa glisser par terre, et sanglota. C'était tellement injuste !
Il voulait rentrer. James, lui manquait. Il avait besoin de lui, de son rire, de sa joie de vivre. Cette situation était invivable !
Il soupira.
- Putain, Sirius, tu vas quand même pas pleurnicher comme un bébé ! Alors OK, tu es passé dans une autre dimension, mais bon, c'est quand même pas l'enfer. Et puis au moins, tes vieux sont plus là. James te manque, OK, mais bon, son fils est plutot simpa. Et les autres aussi.
Mais que vont il faire de moi ? Dumby, et Weasley ?
Il soupira, et se leva. Il en avait assez de se poser des questions auxquelles il n'avait pas de reponse. Et puis sans sa baguette, il se sentait vulnérable, et il détestait ça.
Allez mon vieux, va te coucher. Demain est un autre jour. Qui sait ? Hermione réussirait sans doute à lui faire regagner son époque.
Il retourna dans la chambre, et tenta de s'endormir.
Harry regardait le jeune homme, qui dormait dans le lit, à côté du sien. Assis sur son dessus de lit, il l'observait.
Il n'arrivait pas à croire que son parrain, qu'il croyait perdu se trouvait là, dans ce lit, et qu'il avait son âge !
Hermione avait fait très fort, cette fois. Malgré tout, il aurait préféré que ce soit le Sirius de son époque, qu'elle ait ramené. Ou mieux, ses parents. Si seulement elle avait ramené son père. Il s'en voulu, de penser ça. Elle avait pensé bien faire, et elle aurait sûrement de gros ennuis, après ça.
Sirius ouvrit les yeux, et croisa le regard de Harry.
- James ? T'es déjà debout ?
Le cœur de Harry, se serra.
- Je ne suis pas James.
Sirius fronça les sourcils.
- Ah, oui, c'est vrai, pardon. Un instant j'ai cru... Laisse tomber.
À ce moment là, Ginny frappa à la porte de la chambre.
- Les garçons, dit elle, levez vous et allez déjeuner. Le professeur Dumbledore va bientôt arriver .
Sirius poussa un soupir de soulagement.
- Ouf ! S'exclama t'il.
Dumbledore saurait sûrement ce qu'il fallait faire, pour le renvoyer chez lui. Il arrangerait tout, comme d'habitude.
Il se leva, tandis que Harry tentait de réveiller Ron.
Ils descendirent une demi heure plus tard.
Molly Weasley accueillit Sirius avec chaleur. Elle lui rappelait un peu Euphemia Potter, la mère de James, de par sa générosité, et sa gentillesse.
Il lui sourit, et grimaça, devant le bol de porridge qu'elle lui servit. Il détestait le porridge.
Néanmoins, il se tut, et mangea de mauvaise grâce, la bouillie, qu'elle lui avait servi.
Il répondit évasivement aux questions qu'elle lui posa sur sa nuit.
Après le déjeuner, il regagna la chambre des garçons, et attendit le cœur battant, l'arrivée du directeur de Poudlard.
Il n'était pas seul. Remus Lupin et Alastor Maugrey, l'accompagnaient.
- Bonjour professeur. S'empressa de le recevoir Molly. Remus, Maugrey, entrez vite. Arthur vous attend.
Après de brèves salutations, ils gagnèrent le salon.
Dans la chambre, Sirius arpentait le plancher autant que l'espace restreint le lui permettait, d'un pas nerveux.
- Ron ! Claironna la voix de Molly, à travers l'escalier. Tu peux dire à Sirius de descendre ?
Ce dernier dévala l'escalier branlant..
Dans le salon, chacun retenait son souffle, en particuliers Remus. Dès qu'il avait su, la veille au soir, il avait été impatient de le voir de ses propres yeux. Il avait beaucoup souffert de la perte de Sirius. Il l'avait perdu une première fois, lorsqu'il avait été arrêté, et enfin, dans cette salle maudite, ou Bellatrix, l'avait une fois.
de plus, privé de son vieil ami. À présent, il ne savait pas à quoi s'attendre. Il se souvenait que trop bien, de Sirius à seize ans. C'était un jeune homme souvent brutal, et même cruel, toujours en colère, et dans le défi permanant. Cela s'était nettement arrangé après qu'il ait quitté sa famille , pour s'installer chez James. À cette époque, il n'écoutait que ce dernier. Seul James, apaisait ses colères et réussissait à lui tenir tête. En l'absence de ce dernier, Remus redoutait la rage, qui sommeillait sous la nonchalance naturelle de Sirius.
Sirius entra dans le salon, et fronça les sourcils, devant les trois hommes qui l'observaient.
- Euh, bonjour.
- par la barbe de Merlin ! S'exclama Maugrey. Alors c'est vrai, elle l'a fait.
- Ainsi donc, dit Dumbledore, voilà notre jeune voyageur.
- Bonjour professeur. Je tiens à dire, que pour une fois, c'est pas de ma faute ! Je n'y suis pour rien.
Un éclat malicieux passa dans les yeux bleus du vieux sorcier.
- Pourtant, je suis sûr que les Maraudeurs auraient aimer s'en attribuer les mérites ! Dit il.
Sirius sourit.
- James sans aucun doute, professeur.
- Bien, Sirius, je vous présente Alastor Maugrey, ancien directeur du bureau des Auror.
Sirius lui tendit une main ferme.
- Nous nous connaissons déjà ! Dit Maugrey. Enfin, nous nous connaîtrons bientôt. J'avoue avoir du mal, c'est une situation peu banale.
- Vous voulez dire que vous n'avez pas l'habitude de rencontrer des voyageurs du temps ? Demanda Sirius, d'un ton moqueur. Quelle surprise ! Et moi qui croyais que vous faisiez ça tous les jours !
Maugrey soupira.
- Pas de doute, Alastor, c'est bien Black ! Je vois que les sarcasmes ont commencé de bonne heure !
Sirius haussa les épaules.
- C'est une seconde nature ! Assura t'il.
- Comme l'alcool, les filles et les bagarres ! Dit Remus.
Le regard de Sirius s'éclaira.
- Rem ? Nom d'un troll, t'as vu ta tronche ? Qu'est ce que tu es.. Vieux !
Remus éclata de rire !
- Je ne suis pas aussi vieux que j'en ai l'air. Mais toi, par contre, qu'est ce que tu es jeune ! Je vais pouvoir te botter les fesses, maintenant que moi, je suis un adulte.
- Essaie toujours, mais quoique tu fasses, j'aurais du mal à te prendre au sérieux !
Ils rirent.
- C'est tellement bizarre, cette situation. Soupira Sirius.
- Oui, je me doute que tu dois te sentir un peu perdu, dans cette époque.
- Un peu ? C'est carrement flippant ! Rem.. James...
Remus soupira.
- Je sais.
- Et Pete ? Comment est ce possible ?
- Je vois qu'on a guère su tenir sa langue. Soupira Albus.. Les enfants vous ont déjà tout dit, à ce que je vois.
Sirius tourna vers Dumbledore, un regard plein de défi.
- Oui, et alors ? Je voulais pas avoir l'air d'un imbécile, si je devais rencontrer des gens !
- toute cette situation est fâcheuse, vraiment fâcheuse.
- Vous allez me renvoyer à mon époque, n'est ce pas ? Demanda t'il d'un ton plein d'espoir.
- J'ai bien peur que ce soit plus difficile que vous ne le pensez. Mais nous allons essayer, en tout cas.
- Essayer ? Non, professeur. Je veux rentrer chez moi ! Je veux retrouver mes amis.
- Et c 'est tout à fait compréhensible, mais ce ne sera sûrement pas aussi rapide, que vous le souhaiteriez.
Il se laissa choir dans un fauteuil.
- Mais, je vais devoir rester là ? Combien de temps ? Et qu' est ce que je vais faire, moi, maintendant ? Murmura t'il.
Une profonde déception se lut sur le visage de Sirius. Il avait tellement voulu y croire !
- Et bien, ma première intention était de vous laisser ici, ou de vous cacher quelque part, mais une malheureuse expérience récente, m'a démontré que vous n'êtes pas du genre à vous tenir tranquille, et à obéir aux ordres que l'on vous donne. Même quand ils sont donnés pour votre bien.
Sirius sourit.
- J'en conclue que mon double adulte était aussi indiscipliné que moi.
- Oui, et il en est mort ! Tâchez de ne pas l'oublier. Si vous mourrez ici, vous ne pourrez jamais regagner votre époque. Et vos amis, votre famille, ne saura jamais ce qui vous est arrivé..
Sirius déglutit.
- J'ai compris le message, professeur. Je serais prudent. Même si je pense que ma famille serait heureuse de ma disparition. Ne put il s'empêcher d'ajouter.
- Je suppose que je devrais me contenter de ça. Dit Dumbledore. Bon, il reste à savoir ce que nous allons faire de vous. Je préfère vous avoir à l'œil, par conséquent, vous irez à Poudlard avec Harry, Ron et Hermione.
Un nouveau sourire effleura les lèvres de Sirius.
- En revanche, vous ne pourrez pas vous présentez à Poudlard sous votre nom. Il va falloir trouver un pseudonyme.
- Ça veut dire que je vais enfin me débarrasser de ce nom que je déteste ? C'est un beau cadeau, merci Professeur.
Dumbledore sourit. Il avait toujours aimé l'audace de Sirius.
- Bien alors comment allons nous vous appeler ?
- Il faut un nom moldu. Dit alors Maugrey, la généalogie des sorcier est bien trop facile à remonter.
- Hum, je vois. Dans ce cas, pourquoi pas Granger ? Il pourrait être un cousin éloigné. Proposa Remus.
Sirius haussa les épaules.
- Moi ça me va.
- S'il s'agit d'un moldu, il doit avoir un prénom moldu.
- Il Pourrait être un sang mêlé.
Tandis que les adultes débattaient âprement, Sirius tapotait nerveusement le bras du fauteuil dans lequel il était assis.
- Excusez moi, l'un de vous aurait il une cigarette ? J'ai fumé la dernière hier soir.
- Vous êtes un peu jeune, pour fumer, non ? Dit Dumbledore.
- Je serais majeur dans un an. Lui rappela Sirius, d'un ton boudeur.
Remus sourit. Peu importe le nom qu' il porterait, Sirius resterait le même.
- Et pourquoi pas, quelque chose comme Blackstone, suggéra Remus. Sirius Blackstone ou blackwood.
- Oui, pourquoi pas. Mais ne risque t'on pas de faire l'amalgame ? Dit Dmbledore, inquiet.
- Voyons, Albus, qui pourrait croire, ne serait ce qu'une seconde que Sirius serait revenu d'entre les morts sous les traits d'un jeune sorcier de seize ans ?
- Oui, vous avez sans doute raison. Remus.
- Va pour Blackwood, alors. Bon, je m'occupe de son inscription.
- Nous dirons que c'est un cousin éloigné. Dit Arthur. Un sang mêlé.
- C'est ma mère qui serait ravie ! Ricanna Sirius.
- Bon, et bien ça me semble bien engagé. Dit Maugrey. Si vous n'avez plus besoin de moi...
- Vous pouvez y aller Alastor. Je vous remercie de m'avoir accompagné.
Il hocha la tête, et se tourna vers Sirius.
- Et toi, tâche de te tenir tranquille.
- C'est mon deusième prénom, ça, tranquille.
Maugrey leva les yeux au ciel.
- On avait bien besoin ça ! Maugréa t'il. Black n'était déjà pas facile à gérer, mais au moins il était adulte, tandis que ce petit voyou !
- Eh ! Je ne suis pas un voyou. Un peu indiscipliné, peut être, mais voyou, sûrement pas.
- vous voyez ? Qu'est ce que je vous disais ?
Une fois. Maugrey parti, Albus se tourna vers Sirius.
- Ou étiez vous, quand vous avez été transporté à cette époque.
- Heu... Il y a prescription, pour les bêtises datant de mon époque, n'est ce pas ?
Dumbledore fronça les sourcils.
- Ce n'est pas un jeu ! Sirius. Si vous voulez rentrer chez vous, il va falloir coopérer.
- Oui, bon, nous étions au département des mystères. On cherchait un retourneur de temps.
- J' en conclue que le reste de la bande était avec vous.
- Oui. James et Remus étaient dans la salle avec moi, et... Peter faisait le gué, devant la porte.
Il avait mis tellement d'amertume dans le prénom de Peter, que Dumbledore soupira.
- Vous étiez dans la salle de l'arche ?
- Oui. Je me tenais devant, en train d'examiner ce truc, et une lumière bleue à jaillit, je me suis senti aspiré, et projeté en avant. Mais quand je me suis relevé, elle était là, complètement affolée, et.. Voilà.
- Vous voulez parler d'Hermione ?
- Oui.
- Bien, ce sera tout. Vous voulez bien dire à miss Granger que je souhaite la voir ?
- Tout de suite. Oh, professeur, une dernière chose. J'ai un petit souci.. Dans cette époque, je n'ai pas d'argent, alors mes fournitures, je les achete comment ? Sans comptez mes vêtements.
- Ah, oui, j'avais ommis ce détail, en effet. Votre héritage n'a pas encore été remis à votre héritier, aussi je pense pouvoir, veiller à ce qu'il vous soit remis. Voyons voir....
- Mon héritier ? J'ai un enfant ? Pitié, dites moi que je suis pas marié et père de famille ?
- Non, rassurez vous, ce n'est pas le cas.
- Ouf !
- En fait, vous avez tout légué à Votre filleul. Harry.
- Wouah ! C'est le fils de James qui hérite. Tant mieux. Je ne pouvais faire meilleur choix. Même s'il ne doit pas y avoir grand chose.
- Et bien la maison de Grimmaurd 's square, et des liquidités. En fait il y une petite fortune.
- Bon, tant mieux. Quand à la maison... Vous pouvez bien la raser, je ne mettrais plus jamais les pieds dans cette antichambre de l'enfer.
Albus sourit.
- Je mettrais une somme à votre disposition, et je vous ferais apporter vos fournitures scolaires. Je préfère qu'on ne vous voit pas, sur le chemin de traverse.
- Et ma baguette ?
Arthur sourit, et lui tendit sa baguette.
- Désolé, mais j'ai du te la confisquer.
- Merci. Je me sentais nu, sans elle.
Remus sourit.
- Vous pouvez y aller.
Sirius quitta le salon, en sifflottant.
Remus se tourna vers Albus.
- Maugrey a raison, il va nous donner du fil à retordre.
- Il va falloir l'avoir à l'œil. Dit Dumbledore. Heureusement il n'y a que lui. Ce serait bien pire, si toute la bande avait été là.
Remus hocha la tête. Même s'il était quelque part, content de revoir Sirius même si jeune, il aurait adoré revoir James. Il n'avait même pas eu le temps de lui dire adieu.
Sirius croisa Hermione.
- Eh, Dumby veut te voir.
Elle était livide, et malgré la colère qu'il ressentait toujours à son égard, sa détresse, le toucha.
- T'inquiète pas, il aboie plus fort qu'il ne mord, ça va bien se passer.
- ils vont me renvoyer.
- Mais non. Ils veulent sûrement que tu leur expliques comment tu as fait, pour pouvoir inverser le processus. Tout ira bien, ne t'en fais pas.
Elle descendit d'un pas lent, la mort dans l'âme. Tout en remerciant mentalement Sirius, de sa gentillesse, à laquelle elle ne s'attendait pas.
Elle entra dans le salon, la tête basse.
- Bonjour professeur Dumbledore. Professeur Lupin.
Remus lui sourit.
- bonjour Hermione.
- Hermione ! Soupira Albus.
Les yeux de la jeune sorcière étaient brillant de larmes, qu'elle contenait à grand peine.
- Je suis désolée, professeur. Je...
Et elle fondit en larmes.
- Allons, allons, mon petit, ne vous mettez pas dans un état pareille. Ce qui est fait est fait. Nous savons tous, ici, que vous n'aviez que de bonnes intentions.
- Je l'ai fait pour Harry. Hoqueta t'elle. C'est tellement injuste, pour lui. Il a d'abord perdu ses parents, et maintenant Sirius. Il était si triste.
- Oui, oui, nous savons que vous vouliez bien faire. Mais, à présent, il faut trouver un moyen de renvoyer ce jeune homme à son époque., et pour cela nous avons besoin de vous.
- De.. De moi ?
Albus lui décocha un sourire bienveillant.
- Vous êtes si brillante, Hermione ! Mais J'ai besoin de savoir comment vous avez fait.
Elle essuya d'un revers de main, son visage, ruisselant.
- Oui, oui, justement, j'ai préparé tout un dossier, avec mes calculs, mes recherches, mes conclusions, et... L'expérience que j'ai tenté.
- Voilà qui ne m'étonne pas de vous. Vous me donnerez tout ça à Poudlard.
Mais avant, j'aimerais que vous m'expliquiez avec vos mots, comment et pourquoi vous avez fait ça.
Elle hocha la tête, et se lança dans le récit de ce qu'elle avait découvert, et ce qui l'avait amené à conduire cette expérience.
- Mais pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Dit Dumbledore, lorsqu'elle eut fini.
- Je savais que vous m'interdiriez de le faire.
- Il semblerait que l'indiscipline de vos camarades ait fini par déteindre sur vous.
Elle baissa la tête.
- Maintenant, j'espère que vous comprenez pourquoi, je n'aurais pas été d'accord pour que vous conduisiez une telle expérience.
- Oui, professeur.
- Sirius était un homme courageux, et loyal, il nous manque à tous. Mais malheureusement, il ne reviendra pas, il est parti, et nous n'y pouvons rien.
- Oui professeur.
- Bien, nous nous reverrons à Poudlard, Hermione, en attendant, je vous charge de veiller sur lui, et d'éviter qu'il fasse trop de bêtises.
- J'y veillerais professeur.
- Et à l'avenir, Hermione. Consultez un adulte, avant de vous lancer dans une expérience dont l'issue semble aussi incertaine.
- Je ne suis pas prête de recommencer. Professeur.
Elle sortit du salon, et croisa Sirius. Ce dernier écoutait ce qui se passait de l'autre côté.
Il mit un doigt sur sa bouche, pour lui faire signe de se taire. Mais, le mouvement, de l'autre côté du mur, lui apprit que le professeur Dumbledore prenait congé.
Ils remontèrent en silence dans la chambre de Ron.
- Bon, dit il. Je crois que je vais devoir rester un moment avec vous. Demain, Je retourne à Poudlard.
- Mais alors, tu seras à Gryffondor ou ils vont te refaire passer la répartition ? Demanda Ron.
- J'en sais rien, mais, de toute façon, j'irais à Gryffondor.
- Bein, tu seras, dans notre chambre, alors. Dit Harry.
- On est déjà quatre, dans notre chambre. Lui fit remarquer Ron.
- Et alors ? Ou veux tu qu'il aille ? Répliqua Harry, avec humeur.
Sirius se laissa tomber sur son lit, et s' allongea, les mains sous la tête.
- Vous disputez pas pour moi. Dit il. Poudlard, c'est chez moi, je le connais comme ma poche. Si je n'aime pas mon dortoir, je trouverais un autre endroit où dormir.
- Comme la salle sur demande ? Demanda Ron.
Sirius sourit.
- Vous connaissez la salle sur demande ?
- Poudlard, dit Ron, c'est aussi chez nous. Et nous aussi on le connaît par cœur. Meme sans la carte du Maraudeur
Sirius se redressa d'un bond.
- La carte du Maraudeur ? Vous l'avez ?
Harry sourit. Et sortit la carte.
- Bein merde, alors ! Comment l'avez vous eu ? Et vous savez, qui l'a créée ?
- C'est vous. Répondit Harry. Remus, Pettigrew, toi, et... Mon père.
Sirius sourit.
- Exact ! Je sens qu'on va bien s'amuser, Dit il en s'allongeant de nouveau.
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