CHAPITRE 29. AU CHEVET DE RON

- Ainsi, Finalement. Les anniversaire de Ron s'améliorent, non ? Dit Fred.

C'était le soir, l' infirmerie était calme. Les fenêtres fermées, les lampes allumées, Ron était le seul à occuper un lit. Harry, Hermione, Ginny et Sirius étaient assis autour de lui. Ils avaient passé toute la journée à attendre à l'extérieur des doubles portes, essayant de voir à l'intérieur toutes les fois que quelqu'un entrait ou sortait. Madame Pomfresh les avait autorisés à entrer seulement à huit heures. Fred et George étaient arrivés à dix heures.

- Ce n'est pas comme ça que l'on voulait lui donner son cadeau. Dit George en déposant un grand paquet enveloppé la table chevet de Ron et s'asseyant près de Ginny.

- Oui, quand nous avons imaginé la scène, il était conscient !" confirma
Fred.
- Nous étions à Pré-au-lard, attendant de le surprendre..." poursuivit
George.

- Vous étiez à Pré-au-Lard ? demanda Ginny.

- Nous pensions acheter Zonko. dit Fred sombrement. Un endroit de
Pré-au-Lard, tu sais, un peu grand mais qui nous irait parfaitement si on le divise en lots. Mais il n'est pas permis les week-ends de sorties d'acheter nos articles... Mais ce n'est pas le moment de s'occuper de ça maintenant.

Il s'assit dans une chaise près de Harry et regarda le visage pâle de Ron.
- Comment s'est arrivé exactement, Harry ?

Il recommença l'histoire qu'il avait l'impression d'avoir déjà racontée
au moins cent fois à Dumbledore, à McGonagall, à Mrs Pomfresh, à
Hermione, et à Ginny.

-... et alors j'ai enfoncé le bezoar dans sa gorge et sa respiration est
repartie peu à peu, Slughorn est allé chercher de l'aide, il est revenu avec le professeur McGonagall et avec Mrs Pomfresh, et ensemble ils ont emmené Ron ici. Ils pensent qu'il se remettra. Mrs Pomfresh dit qu'il devra rester ici une semaine.
- Bon sang, c'est une chance que tu aies pensé au bezoar." dit George à
voix basse.
- Une chance qu'il y en ait eu dans la pièce." ajouta Harry, qui continuait à
avoir froid dans le dos à l'idée de ce qui se serait produit s'il n'avait pas pu mettre la main sur la petite pierre.

Hermione eut un reniflement presque inaudible. Elle avait été
particulièrement calme toute la journée. Après avoir rejoint, livide, Harry à l'extérieur de l'infirmerie et exigé de connaître ce qui s'était produit, elle n'avait presque pas pris part à l'obsédante discussion entre Harry et Ginny sur la façon dont Ron avait été empoisonné, mais s'était simplement tenue près d'eux, la mâchoire serrée et le regard effrayé, jusqu'à ce qu'on leur ait permis d'entrer pour le voir.

- Maman et papa le savent-ils ? demanda Fred à Ginny.
- Ils l'ont déjà vu, ils sont arrivés, il y a une heure ... ils sont dans le
bureau de Dumbledore maintenant, mais ils seront de retour bientôt. . .

Il y eut une pause tandis qu'ils écoutaient tous le marmonnement de Ron dans son sommeil.

- Ainsi le poison était dans la boisson ?" demanda Fred tranquillement.
- Oui, répondit immédiatement Harry. Il ne pouvait penser à rien d'autre
et était heureux d'avoir l'occasion de pouvoir en rediscuter. Slughorn l'a
versée..."

- Il aurait pu glisser quelque chose dans le verre de Ron sans que tu le
vois?"
- Probablement, dit Harry, Mais pourquoi Slughorn aurait-il empoisonné Ron ?
- Aucune idée, répliqua Fred, fronçant les sourcils. Tu ne penses pas qu'il pourrait avoir mélangé les verres par erreur ? celui prévu pour toi ?
- Pourquoi Slughorn voudrait-il empoisonner Harry ?" demanda Ginny.
- Je ne sais pas, indiqua Fred, Mais il y a beaucoup de gens qui aimerait
empoisonner Harry, non ? 'l'élu et toutes ces choses là ?
- Tu penses que Slughorn est un Mangemort ? interrogea Ginny.
- C'est une chose possible." fit Fred sombrement.
- Il peut aussi être sous l'effet du sort d'Imperius ! ajouta George.
- Ou simplement innocent ! déclara Ginny.
- le poison pourrait avoir été dans la bouteille, dans ce cas ça signifit que
c'est probablement Slughorn qui était visé.
- Qui voudrait tuer Slughorn ? Demanda Sirius silencieux, jusque là.
- Dumbledore pense que Voldemort veut Slughorn à ses côtés." annonça
Harry. Slughorn se cachait depuis un an avant de venir à Poudlard. Et..." Il
pensa au souvenir que Dumbledore n'avait pas encore pu obtenir de
Slughorn. Et peut-être que Voldemort voudrait l'écarter s'il pensait qu'il
pourrait avoir de la valeur pour Dumbledore.
- Mais tu nous as dit que Slughorn avait envisagé de donner cette bouteille à Dumbledore pour Noël. Lui rappela Ginny. Ainsi le poison pouvait avoir été prévu pour Dumbledore.
- Alors l'empoisonneur ne connaît pas bien Slughorn !" constata
Hermione, parlant pour la première fois depuis des heures avec une voix
sonnant comme si elle avait un mauvais rhume. Qui connaît Slughorn sait qu'il y avait de fortes chances qu'il garde quelque chose 'aussi savoureux pour lui.
- C'est clair. Confirma Sirius.

- Er...mi...ne," coassa Ron inopinément entre eux.

Ils firent tous silence, l'observant impatiemment, mais après un
murmure incompréhensible, Ron commença simplement à ronfler.

Les portes du dortoir s'ouvrirent violemment, les faisant sursauter : Hagrid entrait dans la salle, ses cheveux mouillées de pluie, son manteau en peau d'ours s'agitant derrière lui, une arbalète dans la main, laissant des empreintes de pas de géants boueuses partout sur le plancher.

- J'étais dans la forêt toute la journée !" haleta-t-il. Aragog va plus mal, je lui faisais la lecture... je ne vous ai pas vu au dîner jusqu'à ce que le professeur Chourave me dise au sujet de Ron ! Comment va-t-il ?
- Pas trop mal, Répondit Harry. Ils disent qu'il ira bien.

- Pas plus de six visiteurs en même temps ! rappela Mrs Pomfresh,
sortant de son bureau.
- Hagrid compte pour six ? Demanda George.
- .Oui, euh, non, bien sûr....fit Mrs Pomfresh, qui semblait avoir compté Hagrid en tant que plusieurs personnes à cause de son volume. Pour cacher sa confusion, elle s'éloigna pour effacer les traces boueuses d'un coup de baguette.

- Je ne peux pas le croire !" grogna Hagrid, en secouant sa grosse tête
hirsute alors qu'il regardait fixement Ron. "Je ne peux vraiment pas le
croire... le voir allongé ici, . . . . qui a voulu le blesser, hein ?"
- C'est exactement ce dont nous étions en train de discuter." remarqua
Harry. "Nous ne savons pas."
Quelqu'un qui aurait de la rancune contre l'équipe de Quidditch des
Gryffondor ?" imagina Hagrid. "Katie d'abord, maintenant Ron. . . "
- Je ne vois pas quiconque faire cela juste pour du Quidditch. Dit Hagrid.
- Bien sûr que non. Dit Sirius. C'est ridicule.
- Même Dubois ne l'aurait pas fait à un Serpentard si ça s'était fini comme
ça. reconnut Fred.
- Et bien, je ne pense pas que ce soit le Quidditch, mais je pense qu'il y a
un lien entre les attaques. dit Hermione calmement.
- Qu'est-ce qui te faire dire ça ? demanda Fred.
- Et bien, première chose, toutes les deux auraient du être mortelles et ne l'ont pas été uniquement par chance. Deuxième chose, ni le poison ni le
collier ne semblent avoir atteint la personne qu'ils étaient censés tuer.
Naturellement," ajouta-t-elle en ruminant," le fait est que la personne qui est derrière ceci est excessivement dangereuse, parce qu'elle ne semble pas s'inquiéter du nombre de personnes qui peuvent disparaître avant qu'il ait
réellement atteint ses victimes.

Avant que quiconque puisse répondre à cette déclaration sinistre, les
portes du dortoir s'ouvrirent de nouveau, devant Mr et Mrs Weasley qui pénétrèrent dans la salle. Il
ne leur fallait pas plus que d'espérer le plein rétablissement de Ron pour cette dernière visite.

Mrs Weasley saisit Harry et l'étreignit étroitement. "Dumbledore nous a dit comment tu l'avais sauvé avec le bezoar." Sanglota-t-elle. "Oh, Harry, Que pouvons nous dire ? Tu as sauvé Ginny . . . tu as sauvé Arthur , . . maintenant tu sauves Ron!"
- Ce n'est pas... je ne..." murmura Harry maladroitement. " La moitié de notre famille semble te devoir la vie, Maintenant quand je m'arrête pour y penser !" dit Mr Weasley d'une voix serrée. " Bien, nous pouvons dire que c'est une sacrée chance pour les Weasley quand Ron a décidé de s'asseoir dans ton compartiment dans le Poudlard express, Harry."

Harry ne pouvait trouver aucune réponse à ceci et était presque gêné
quand Mrs Pomfresh leur rappela qu'ils étaient censés n'être que six visiteurs autour du lit de Ron. Lui, Sirius et Hermione se levèrent immédiatement et prirent congé.
Hagrid décida de sortirent avec eux, laissant Ron avec sa famille.

- C'est terrible" grogna Hagrid dans sa barbe," comme tous les trois
marchaient le long du couloir vers l'escalier de marbre. " Malgré les
nouvelles sécurités, des élèves sont encore touchés. . . Le mal inquiétant de Dumbledore. . . . Il ne dit pas grand chose, mais je peux lui parler. . . ."
- Avez-vous une idée, Hagrid ? demanda Hermione désespérément.
- J'imagine qu'il y a des centaines d'idées dans un cerveau comme le sien, dit Hagrid. mais il ne peut pas savoir qui a envoyé ce collier ni qui a mis le poison dans ce vin ? Ce qui m'inquiète," continua Hagrid, baissant la voix et jetant un coup d'œil par-dessus son épaule (Harry, pour sa part, vérifia le plafond à cause de Peeves), c'est combien de temps Poudlard va pouvoir rester ouvert si les élèves continuent à se faire attaquer. Rappelez vous ce qui s'est passé, quand la Chambre des Secrets a été ouverte, Ce sera la panique, les
parents retireront leurs enfants de l'école et puis, il reste à connaître les consignes du ministère. .

Hagrid cessa de parler quand le fantôme d'une femme aux longs cheveux dériva tranquillement près d'eux, et repris alors avec un chuchotement rauque, "
- ... Les consignes gouvernementales seront de décréter que la fermeture est la meilleure solution ."
"Sûrement pas ? dit Hermione, inquiète.
- C'est ainsi qu'ils le voient de leur place," répliqua Hagrid vivement. Je veux dire qu'il y a toujours quelques risques à envoyer des enfants à
Poudlard. S'attendre à des accidents, d'accord, avec des centaines de jeunes sorciers mis ensemble, mais à des meurtres, c'est différent. En fait
Dumbledore ne serait pas fâché avec Ro..."

Hagrid s'arrêta d'un coup, une expression familière et coupable sur la partie visible de son visage au-dessus de sa barbe noire emmêlée.
- Quoi ? demanda Harry rapidement. Dumbledore est fâché avec Rogue ?
- Je n'ai jamais dit ça ! dit Hagrid, bien que son regard paniqué n'était rien
d'autre qu'un plus grand aveu.-- Regardez l'heure, il est presque minuit, J'ai besoin de...

- Hagrid, pourquoi Dumbledore est-il fâché avec Rogue ?" insista fortement Harry.
- Chut!" dit Hagrid, nerveux et fâché. Ne crie pas comme ça, Harry, tu
pourrais me faire perdre mon travail ? Je suppose que ce n'est pas ton souci, toi, maintenant que tu abandonné le cours de Soins aux Créatures Mag..."
- N'essayez pas de m'obliger à me sentir coupable, cela ne fonctionnera pas! Coupa Harry de toute ses forces. Qu'a fait Rogue ?
- Je ne sais pas, Harry, je n'aurais pas du l'entendre du tout ! Je sortais de la forêt l'autre soir et je les ai surpris en train de discuter.
Je n'ai pas aimé l'air qu'ils avaient en me regardant, je suis donc parti
furtivement en essayant de ne pas les écouter, mais c'était une heu, une
chaude discussion et ce n'était pas facile de ne rien entendre."
- Et bien ? le pressa Harry, comme Hagrid cachait ses énormes pieds avec difficulté.
- Et bien ... j'ai juste entendu Rogue dire à Dumbledore qu'il avait pris
trop de responsabilités et qu'il pourrait peut-être lui accorder à lui Rogue de ne pas vouloir en faire plus
- Faire quoi ?
- Je ne sais pas, Harry, on avait l'impression que Rogue se sentait un peu surchargé, c'est tout, quoi qu'il en soit, Dumbledore lui a dit de faire tout son possible, comme c'était convenu, pour faire cela, et c'était tout ce qu'il lui demanderait. Joli commerce avec celui-là. Et alors il a demandé à Rogue le résultat des investigations faites dans sa Maison, chez les Serpentard. Et bien, il n'y avait rien d'étrange de ce côté là ! ajouta hâtivement Hagrid,
comme Harry et Hermione échangeaient des regards lourds de sous-entendus. Tous les maîtres des Maisons surveillaient depuis cette affaire de collier ..."
- Oui, mais Dumbledore ne s'est pas disputé avec le reste d'entre eux ?
insista Harry.
- Attendez !" Hagrid tordait son arbalète inconfortablement dans ses
mains. Il y eut un bruit fort d'éclatement et elle se cassa en deux.- Je sais que tu n'aimes pas beaucoup Rogue, Harry, et je ne veux pas que tu ailles t'imaginer plus qu'il n'y a en réalité.
- Regardez derrière vous. dit Hermione laconiquement.

Ils se tournèrent juste à temps pour voir l'ombre de Argus Rusard
apparaître sur le mur derrière eux avant que l'homme lui-même, contourne l'angle, 'arrondissant, ses bajoues pendantes.

- Oh ! souffla-t-il bruyamment. Hors du lit si tard, ça mérite une retenue
- Non, Rusard, dit Hagrid rapidement. Ils sont avec moi.
- Et quelle différence ça fait ? demanda Rusard, désagréablement.
- Je suis un foutu professeur, non, tu devrais disparaître, cracmol ! clama
Hagrid, en s'enflammant.

Il y eut un bruit de sifflement méchant quand Rusard se gonfla de fureur. Mrs Teigne arriva, invisible, et se frotta sournoisement autour des chevilles maigres de Rusard.

- Partez ! leur glissa Hagrid du coin de la bouche.
Harry ne se le fit pas dire deux fois. lui, Sirius et Hermione se dépêchèrent de s'éloigner. Les voix fortes de Hagrid et de Rusard s'entendaient en écho derrière eux pendant qu'ils couraient. Ils passèrent près de Peeves en s'approchant de la tour des Gryffondor, mais il filait heureusement vers la source des
hurlements, des caquètements et des cris.
Quand il y a des différends et quand il y a des ennuis, invitez Peeves, ils deviendront doubles.

La Grosse Dame sommeillait et ne fut pas heureuse d'être réveillée, mais
elle s'écarta en ronchonnant pour leur permettre de grimper dans la salle commune accueillante, paisible et vide. Il ne semblait pas que les gens aient su pour Ron. Harry en fut très soulagé : Il avait assez été interrogé pour cette journée. Hermione leur souhaita bonne nuit et s'éloigna vers le dortoir des filles. Harry, et Sirius cependant, restèrent en arrière, prenant un siège près du feu et
regardant vers les braises mortes.

Ainsi Dumbledore s'était disputé avec Rogue. Malgré tout ce qu'il avait
dit à Harry, malgré son insistance sur le fait qu'il avait complètement
confiance en Rogue, il s'était disputé avec lui... Il ne pensait pas que Rogue avait essayé assez surveillé les Serpentard... ou, peut-être, surveillé un Serpentard en particulier : Malefoy ?
Était-ce parce que Dumbledore ne voulait pas que Harry fît des bêtises,
qu'il prenait le sujet en mains, ce qu'il avait feint de dire que les soupçons de Harry n'étaient rien ? Cela semblait probable. Ça allait de soit que
Dumbledore n'ait pas souhaité distraire Harry de ses leçons, ou de la tâche d'obtenir cette mémoire de Slughorn. Peut-être que Dumbledore n'acceptait pas qu'un adolescent de seize ans remette en cause le ciros enseignant.
- Qu'est ce que tu en penses ? Demanda Harry à Sirius.
Ce dernier soupira, bailla, et se tourna vers lui.
- Pour moi, dit il, il ne fait aucun doute que Malefoy est coupable.
- Tu crois que Voldemort aurait demandé à un gamin de seize ans d'assassiner Dumbledore ?
- Bein, il est de notoriété publique, que Voldy à peur de Dumbledore. D'aucun prétendent mêmes qu'à mon époque s'il n'a pas tenté de prendre le ministère, et a agi en douce, sans jamais se montrer où presque, c'est parce qu'il redoutait de l'affronter. Mais utiliser un fils de mangemort, pour faire son sale boulot, c'est dans ses cordes. Malefoy tue Dumby, il débarrasse Voldy de son pire ennemi, et le serpent prouve sa loyauté au maitre. C'est bien plus facile que d' envoyer quelqu'un à Poudlard. Bien moins risqué. Le meurtrier est sur place, personne ne se méfie de lui. Un élève parmi les autres. Et on sait tous les deux de qui il s'agit.
- Malefoy ! Dit Harry, d'un ton hargneux.
- Oui. Répondit Sirius. Il va falloir l'avoir à l'œil. Parce que ce lâche n'osera jamais s' en prendre directement à Dumby, il va continuer ses petites attaques minables, sans se soucier des dommages collatéraux.
- Tu crois que Dumbledore est au courant, demanda Harry, anxieux.
- Bein, il ne peut pas ignorer que quelqu'un cherche à le tuer. Il a beau être vieux, il n'est pas idiot.
- Alors pourquoi il ne fait rien ?
- Parce qu'il lui faut des preuves, je suppose. L'accusation est grave, Cissy ne laissera pas son fils se faire accuser sans réagir. Et même si elle ne doit plus bénéficier du soutien du ministère, elle est riche et influente.
- Alors il va continuer jusqu'à ce qu'il réussisse.
- Ou qu'il se fasse prendre la main dans le sac.
- le problème c'est qu'on peut pas toujours le suivre. Et j'aimerais bien savoir où il va lorsqu'il disparait de la carte.
- Oui, moi aussi. Répondit Sirius, pensif.

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