Chapitre 28. JOYEUX ANNIVERSAIRE RON

Lorsque Hermione entra dans la salle commune, elle trouva Sirius endormi dans un fauteuil.
Elle sourit, attendrie.
Elle hésitait à le réveiller, se contentant d'admirer la noblesse des  traits fins et réguliers de son visage, touchée par la vulnérabilité qui s'en dégageait, à présent qu'il était abandonné dans un sommeil profond.

Elle suivit le contour du nez droit, des lèvres pleines, et rougit devant les pensées qui se bousculaient soudain.

Harry et Ron entrèrent à leur tour, et elle se hâta de se detourner et de prendre un livre.

Mais Ron, entraîné par Harry, lui jeta à peine un coup d'œil. Ils gagnèrent leur dortoir.

C'est le moment que choisi Sirius pour se réveiller.
Il ouvrit les yeux, et comme il avait rêvé d'Hermione, jusqu'à cet instant, il crut qu'il rêvait encore, en l'apercevant près de lui.
- Ça va mieux ? Lui demanda t'elle.
Il lui sourit, s'étira comme un chat, et hocha la tête.
- Bien mieux, merci.
Des élancements lui vrillaient la tête, sa bouche etait sèche.
Il sortit sa flasque de whisky pur feu, mais elle lui fut arrachée des mains. Il tourna vers Hermione un regard agacé.
- Hermi !
Cette dernière renifla la flasque et grimaça.
- Si tu as mal à la tête, j'ai quelque chose qui devrait te soulager..
- Je n'en doute pas. Dit il en récupérant son bien. Mais je doute que ta Potion ait aussi bon goût que ça. Dit il en désignant la flasque.
- Ça va te faire plus de mal que de bien insista Hermione.
Il soupira.
- Tu veux bien arrêter deux secondes de jouer les moralisatrices ?
Elle rougit, et un éclair de colère assombrit ses yeux bruns.
- Très bien, fait ce que tu veux, après tout, c'est pas mes affaires. Dit elle, vexée.
- Exactement. Renchérit Sirius.

Il se leva trop vite, et fut pris de vertige.
- Ça va ? Demanda t'elle aussitôt ?
- Mais oui. Répondit il avec humeur. Je suis pas en sucre.
Et il gagna le dortoir d'un pas vif.

Hermione serra les poings,

Sirius entra dans la chambre et se jeta sur son lit.
- Les filles, je vous jure ! Gronda t'il. Qu'est ce que vous faites ? Demanda t'il en voyant Harry penché sur la carte du maraudeur, qu'il avait caché à son entrée, de peur que ce soit Dean  ou Seamus.
- On cherche Malefoy. Dit Harry. Et il lui raconta ce qu'il avait entendu. Il utilise Crabbe et Goyle pour surveiller quelque chose.
- Quoi ?
- C'est ce que j'aimerais savoir.
- La ! S'exclama  Ron. Il est dans sa salle commune, avec Crabbe, Goyle, zabini et Parkinson.

Harry jeta un coup d'œil, déçu.
- Bon, à partir de maintenant, je garde un œil dessus

Mais deux semaines passèrent, sans qu'il puisse surprendre les trois  Serpentard, bien qu'il ait consulté la carte aussi souvent qu'il l'avait pu se rendant dans les toilettes entre deux cours. Il ne vit passer Malefoy dans aucun endroit suspect.
Il repéra Crabbe et Goyle, de temps en temps, dans des couloirs déserts, mais dans ces moments là, Malefoy était introuvable.
Ce que Harry trouvait le plus étrange. Il se demanda s'il ne quittait pas l'école, mais comment aurait il fait ?

Le mois de mars arriva, et la visite à pré au lard fut décommandée, pour la plus grande déception de Ron.
Cela ne dérangeait pas Sirius, qui continuait à s'y rendre régulièrement, pour faire le plein de cigarettes, et d'alcool.
- C'était mon anniversaire ! Grogna Ron. J'attendais ce moment avec impatience.
- Ce n'est pas surprenant, pourtant, après ce qui est arrivé à Katie. Dit Harry.
Elle n'était toujours pas revenue de Sainte Mangouste. Qui plus est, la Gazette faisait mention d'autres disparitions inquiétantes, parmi eux, des parents d'élèves de Poudlard.

- Ouais bein là, maintenant, tout ce que j'aurais à attendre, c'est ce stupide transplanage. Quel grand festin d'anniversaire.

Les trois leçons  suivantes de  transplanage avaient été  tout aussi difficiles que la première, et en dehors de quelques autres désartibulages, personne ne réussit,  la mauvaise humeur et le ressentiment gagnaient les étudiants, qui affublèrent l'instructeur de surnoms ridicules, à la hauteur de ce qu'il pensaientvde lui et de ses trous D

Sirius, échaudé, ne tentait plus vraiment de transplaner. Même s'il prétendait qu'il en avait vu d'autres, ce qui était sûrement vrai, il ne tenait pas à se couvrir de ridicule une fois de plus.

Sa relation avec Hermione, était émaillée de disputes, et de bouderies, que suivaient des réconciliations à la bibliothèque.

Il y passait beaucoup de temps, comme le lui fit remarquer Ron, un soir dans la chambre.
-  À quoi tu joues avec Hermione ? Lui demanda t'il d'un ton brusque.
- Je ne joue à rien. Ron, contrairement à toi.
- Moi ? Qu'est ce que tu racontes ?
- Pourquoi tu lui dis pas, que tu l'aimes ? Lacha Sirius, au lieu de te pavaner avec cette idiote de Lavande.
- Lavande n'est pas idiote ! Et puis, Hermione est une amie. Juste une amie.
-  Ouais, repliqua Sirius. C'est aussi une amie, pour moi
- Bein, j'espère, parce que ça m'ennuierait beaucoup que tu sortes avec elle.

Ron se tenait debout, devant le lit de Sirius. Ce dernier était allongé, les bras sous sa tête. Il se redressa soudain, et Ron recula.
- Et pourquoi, puisque ce n'est qu'une amie ? Demanda calmement Sirius. D'un ton froid, sous lequel on sentait vibrer la colère.
- Parce que je sais comment tu es avec les filles.
- Vraiment, et comment je suis ?
- Tu t'en fous, d'elles. Tu les prends et tu les jettes comme du chewing gum.
- Je vois, et que comptes tu faire, si je la jette, Ron ?
Celui ci s'avança et ils se retrouvèrent nez à nez.
- Fais le et tu verras. Menaça Ron.
Sirius soupira, saisit son manteau, et quitta la chambre,
- "Ne t'en fais pas, Ron Ron, j'ai pas l'intention de sortir avec elle. C'est juste une  amie.

Et il quitta la salle commune, son balai sous le bras.

Le premier mars, Harry réveilla. Ron  Apres le départ de Seamus et Dean.
- Bon anniversaire. Lui cria t'il. Tu as  des cadeaux.
Il jeta un paquet sur le lit, au milieu d'une pile qui avait du être livrée par les elfes de maison,
- Le tien d'abord, dit Ron. D'une voix ensommeillée.
Et tandis que Ron ouvrait son paquet, Harry ouvrit la carte du Maraudeur.

- Super Harry ! S'exclama Ron en exibant la paire de gants de gardien de Quidditch que Harry lui avait offerte
- Pas de problème, assura Harry, les yeux fixés sur la carte. Hé, il n'est pas dans le dortoir des Serpentard.

Ron ne répondit  pas. Il était trop occupé à ouvrir ses autres paquets.
- Sérieusement, j'ai été gâté, cette  année, dit il, en indiquant une grosse montre en or, avec des symboles tout autour et des étoiles mobiles minuscules. Regarde ce que papa et maman m'ont envoyés ? Je pense que je serais trop âgé l'année prochaine.
- Bon anniversaire Ron. Lança Sirius. Désolée, mais j'ai pas eu le temps de l'emballer.

Il lui tendit une bourse en cuir noire.
- J'ai pas eu le temps de te trouver un cadeau, alors...
- Merci.
Les initiales SOB, étaient gravées sur une petite plaque dorée, sur un côté de la bourse
- Tu n'auras qu'à faire retirer la plaque, lui dit Sirius.
Ron hocha la  tête et ouvrit la bourse.
- Wouah ! C'est beaucoup trop. Dit il.
Sirius hocha les épaules.
- Bein, ce sera peut être le seul anniversaire que je te souhaiterais. Alors..
- Bein merci. Dit Ron, et il vida le contenu de la bourse pour compter sa fortune.
- Pas de quoi. Et puis pour une fois, que le fric de Walburga et Orion, sert à quelque chose de bien, on va pas se priver. Tu cherches encore Malefoy ?
Demanda Sirius à Harry..
- Oui, et je ne le trouve nulle part. Il y a des endroits, à Poudlard qui ne figurent pas sur la carte ?
- Pas que je sache, en tout cas. On a dessiné chaque recoins, chaque passage secret. Ça nous a prit deux ans pour tout reproduire. C'est James qui a trouvé les sortilèges. Remus et moi, on l'a dessinée, et Peter.. Bref,  je suis sûr qu'on a rien oublié.
- Alors pourquoi on ne le trouve pas ?
- Je comprends pas non plus.
- Vous en voulez un ? Demanda Ron en lui tendant une boîte de fondant du chaudron.
- Non merci. Répondirent ils. Le nez sur la carte.
- Ce n'est pas possible. Allez.. Insista Ron, sinon, vous allez devoir transplaner l'estomac vide. Ça serait peut être plus facile dit il en mangeant un troisième chocolat.

Harry soupira, tapota la carte, et s'habilla, exhortant Sirius et Ron à en faire autant.

- Tu es prêt ? Demanda t'il à Ron.

Sirius et lui étaient à mi chemin de la porte de la chambre, lorsque Harry s'aperçut que Ron n'avait pas bougé, mais se penchait au  pied de son lit, regardant fixement la fenêtre, le regard vide.
- Ron ? Le petit déjeuner
- J'ai pas faim
Harry le fixa, et attrapa le bras de Sirius, pour le retenir.
- Attends, dit il, c'est bizarre. Ron, tu as dis toi même que tu voulais pas avoir le ventre vide pour transplaner.
Ron soupira.
- D'accord, je descend avec vous. Mais je ne veux pas manger.
- Normal, vu que tu as mangé la moitié de la boîte de chocolat.. Ironisa Sirius.
- Ce n'est pas  soupira Ron. Vous...vous ne comprendriez pas.

- "D'accord soupira Harry en se retournant vers la porte pour sortir.
Il fit signe à Sirius de le suivre. Mais au moment d'ouvrir la porte, Ron l'interpela.
- Harry ?
- Quoi ?
- Je ne peux plus tenir.
- Tu ne peux plus tenir à quoi ? Demanda Harry, agacé.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Je ne peux pas cesser de penser à elle. Répondit Ron, d'une voix rauque.

Harry et Sirius l'observèrent un instant, surpris. Ils ne s'étaient pas attendus à ça. Ron avait beau être leur ami, s'il commençait à parler de Lavande. Ils préféraient partir.
- Pourquoi cela t'empêcherait il de déjeuner ? Demanda Harry, avec patience.
- Je ne pense pas qu'elle sache que j'existe.
Sirius et Harry s'echangèrent un regard surpris
- Ron, bien sûr qu'elle sait que tu existes. Vous sortez ensemble depuis des mois.

Ron cligna des yeux.
- Tu parles de qui ?
- Et toi ? Demanda Harry, de plus en plus surpris
- De Romilda Vane, qui d'autre ?
Sirius et Harry s'échangèrent un regard surpris.
- Mais.. Et Lavande ? Demanda Harry.
- Qui ?
- Lavande Brown, ta copine.
- Oh, elle, non, elle ne m'interresse pas.
- Mais.. C'est une plaisanterie non ?
Demanda Harry, qui fixait Ron, avec surprise.
- Je pense, que je l'aime. Répondit Ron.
- OK ! Dit Harry, pendant que Sirius s'esclaffait.
- Je l'aime. Répéta Ron, l'air rêveur, les yeux glacés et le teint pâle. As tu vu ses cheveux ? Brillants, et soyeux.. Et ses yeux ? Ses grands yeux noirs.. Et elle..
- Bon, s'impatienta Harry, OK, c'est très drôle, mais la plaisanterie a assez duré.

Il se tourna pour sortir, et suivre Sirius qui était déjà passé, lorsqu'il reçut un coup sur l'oreille droite.
Chancelant, il regarda autour de lui.
Le poing de Ron était levé, son visage tordu de fureur. Il était sur le poing de le frapper de nouveau.

Harry reagit aussitôt. Il saisit sa baguette, et cria
- Levicorpus !

Ron hurla quand son talon fut tiré par le haut, une fois de plus. Il se balançait sans possibilité de réagir. À l'envers, sa robe pendant autour de lui.
- Qu'est ce qui te prend ? Beugla Harry.
- Tu l'as insulté, Harry ! Tu  as dit que c'était une plaisanterie. Cria Ron. Dont le visage tournait au pourpre, pendant que le sang lui montait à la tête.
- à quoi vous jouez encore ? Gronda Sirius.
- Quoi ? Mais.. Qu'est ce que..
Harry vit alors la boîte ouverte sur le lit de Ron, et il comprit soudain.
- Ou as tu eu ces fondant du chaudron ? Demanda  t'il.
- C'est un cadeau d 'anniversaire. Hurla Ron. En se débattant pour se libérer. Je t' en ai offert un, non !
- Tu as juste pris ceux du dessus ?
- Pourquoi ? Demanda Sirius
- Ils sont tombés de mon lit. D'accord, libére moi.

- Ils ne sont pas tombés de ton lit, tu mens. Ce sont les miens. Ils étaient dans ma malle, je les ai jetés quand je cherchais ma carte.
- Harry, dit Sirius, tu vas pas en faire un plat, ce ne sont que des chocolats. Je t'en offrirais une boîte, si tu veux.
- Mais tu ne comprends pas. Répliqua Harry. Ce sont les chocolats que Romilda Vane m'a offert. Ils sont fourrés au filtre d'amour.
- Oh merde ! S'exclama  Sirius.
- Romilda ? Dit Ron. Tu as bien dit Romilda, Harry ? Tu la connais ? Tu peux me la présenter ? Sirius, tu la connais toi.

Sirius éclata de rire. Harry avait un mal fou à ne pas l'imiter, devant le regard plein d'espoir de Ron. Une part de lui même, la part la plus proche de son oreille droite, qui palpitait douloureusement, était réticente à l'idée de laisser Ron descendre et pensait le garder ainsi jusqu'à ce que les effets de la Potion aient disparu. Mais d'autre part, Ron  était son  ami, et il n'était pas lui même lorsqu'il l'avait frappé. Cependant il se disait qu'il mériterait d'autres coups de poing s'il le laissait déclarer son amour à Romilda.
- OK, dit Harry, je te la présenterais.
Harry lança un regard éloquent à Sirius qui  renchérit.
- Oui, oui, on te la présentera..
- Je vais te laisser descendre, OK ?

Il laissa retomber Ron, qui atterrit sur ses pieds en grimaçant.
- Elle doit être chez Slughorn. Dit Harry en adressant un clin d'œil à Sirius qui hocha la tête.
- Pourquoi serait elle la bas ? Demanda Ron.
- Parce qu'il lui donne des cours supplémentaires.
- Peut être que je peux demander à en prendre avec elle. Dit Ron, ardemment.
- Bonne idée, acquiesca Harry.

Lavande attendait de l'autre côté du dortoir des garçons
- Tu traînes, Ronron, pour ton anniversaire j'ai..
- Laisse moi tranquille. S'impatienta Ron. Harry va me présenter à Romilda Vane
Et sans un autre mot pour elle, il avança jusqu'au trou du portrait.
Harry tenta de lui adresser une grimace d'excuse, mais, cela devait ressembler à un signe d'amusement, car elle le regarda, plus offenser que jamais, pendant que la grosse dame se refermait sur eux
- Désolé, Lavande, il n'est pas dans son assiette, lui expliqua Sirius, d'un ton de confidence. Trop de chocolat.

Harry redoutait que Slughorn ne soit pas la, mai dans la grande salle, en train de déjeuner. Heureusement, ce n'était pas le cas.
- Harry ? Il est vraiment très tôt, pour discuter. En général, le samedi, je dors tard.
- Professeur, je suis vraiment désolé de vous déranger, commença Harry, aussi calmement que possible, tandis que Ron se haussait sur la pointe des pieds, pour tenter d'apercevoir Romilda Vane. Mais, mon ami Ron, à avalé un filtre d'amour par erreur. Vous pourriez lui préparer un antidote ? Je voulais l'emmener chez madame Pomfresh, mais nous ne sommes pas sensé avoir des produit provenant de la boutique des Sorciers facétieux elle aurait posé trop de questions embarrassantes.
- Je pense que tu aurais pu lui préparer un remède toi même, Harry, un expert en Potion comme toi ?
- Heu.. Fit Harry, déconcentré par les coups de coudes que Ron lui mettait en tentant de passer en force dans la salle.
- Je n'ai jamais préparé d'antidote à un filtre  d'amour. Et toute mon attention est occupé à éviter que  Ron, ne se blesse.

Au même moment, Ron, gémit.
- Je ne la vois pas, Harry, est ce qu'il la cache ?
- De quand date cette Potion ? Demanda Slughorn. Les filtres peuvent se renforcer au fil du temps. Ah, vous êtes là aussi Black.
- Je donne un coup de main à Harry, professeur. Dit Sirius qui se retenait de ne  pas assommer  Ron, qui venait de lui flanquer un coup de coude dans les côtes, pour se dégager.
- Ça explique beaucoup de choses. Haleta Harry.
Sirius et lui tentait d'empêcher Ron de frapper Slughorn. C'est son anniversaire, professeur.
- Bon, d'accord. Entrez. J'ai ce qu'il faut dans mon sac. Ce n'est pas un antidote très difficile.
Ron se dégagea brutalement, enfonça la porte, tandis que Sirius poussait un juron. Ron se cogna sur un tabouret, retrouva son équilibre, en saisissant Harry par le cou.
- Elle n'a pas vu ça ? Demanda t'il.
- Elle n'est pas là. Répondit Harry, en observant Slughorn prendre une bouteille d'antidote dans son sac, y ajouter quelques gouttes d'une petite bouteille en cristal.
- C'est bon. Se félicita Ron. De quoi j'ai l'air ?
- Très beau. Assura Slughorn, doucement, en donnant à Ron un verre, rempli d'un liquide clair. Buvez maintenant, c'est un tonic, qui vous  calmera les nerfs, pour quand elle arrivera
- Brillant ! S'exclama Ron. Et il englouti l'antidote bruyemment.
Harry, Sirius  et Slughorn l'observèrent.

Pendant un moment, Ron rayonna,
Puis, très lentement, son sourire disparut, pour être remplacé par une expression d'horreur.

- Retour à la normal ! Grimaça Harry. Slughorn riait sous cape. Merci beaucoup, professeur
Sirius exerça une légère pression sur l'épaule de Ron, en signe de réconfort
- Pas la peine d'en parler, mon garçon, pas la peine. Dit Slughorn, pendant que Ron s'effondrait dans un fauteuil, et semblait défait. Je vais lui donner un remontant, il en a bien besoin.

Slughorn s 'agitait près d'une  table chargée de boissons.
-  Voyons, dit il, j' ai de la bieraubeurre, du vin, une bouteille d'hydromel, hum, j'étais sensé l'offrir à Dumbledore pour Noël. Et bien... Il ne peut  pas manquer de ce qu'il n' à jamais eu.. Pourquoi ne pourrions nous pas l'ouvrir maintenant, pour célébrer l'anniversaire de monsieur Weasley. Cela devrait chasser les douleurs de l'amour déçu.

Sirius en salivait d'avance.
Slughorn gloussa et Harry en fit autant.
C'était la  première fois qu'il se retrouvait presque seul avec Slughorn, depuis son échec cuisant. Il pourrait peut être en profiter pour réessayer. Peut être qu'il pourrait le maintenir de bonne  humeur, peut être, s'il prenait de l'hydromel...

- Tenez, dit Slughorn en donnant un verre à chacun d'eux.
Il leva le sien.
- Et bien, un joyeux anniversaire, Ralph.
-.. Ron, chuchota Harry.

Mais ce dernier n'avait pas attendu le taost.il avait avalé son verre d'un trait.
Il y eut une seconde, à peine le temps d'un battement de cœur, pendant lequel, Harry realisa  qu'il se passait  quelque chose d 'anormal,  chez Ron.
Mais personne d' autre, avait rien remarqué.
Sirius porta le verre à ses lèvres, et renonça en soupirant, tandis que Slughorn poursuivait son toast.
- Et puisses tu avoir beaucoup plus  de...

- Ron !
Ce dernier venait de laisser tomber son verre. Il se leva à moitié de sa chaise, et se décomposa, ses membres semblaient incontrôlables, de la mousse sortait de sa bouche, et ses yeux étaient révulsés.

- Professeur ! Hurla Harry. Faites quelque chose.
Mais Slughorn était paralysé, sous le choc.
Ron, ne respirait plus, sa peau devenait bleutée,
-  Que. Mais... Bredouillait Slughorn.
Sirius ne valait pas mieux. Son regard allait de son verre à Ron. Il commençait à comprendre qu'il l'avait échappé belle, et sa main  tremblait lors qu'il posa son verre plein sur une table. Il était blème.

Harry sauta par dessus une table basse, et se rua sur le kit de Potion  de Slughorn, qu'il avait laissé ouvert. Il retira des fioles, et des pochons, alors que le bruit terrible du souffle gargouillant  de Ron emplissait la salle. Enfin, il l'a trouva.. La petite pierre ratatinée en forme de haricot.
Il retourna aux côtés de Ron.
Sirius avait reprit ses esprits, et il ouvrit la bouche de Ron de force, tandis que Harry, y déposait le bezoar.
Ron eut un grand frisson, un halètement de cliquetis, et son corps redevint détendu et calme.

Sirius et Harry se laissèrent choir sur le sol, près de lui, soulagés
- Bon anniversaire. Répéta Sirius, dans un souffle, en tapotant le bras de Ron.

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