CHAPITRE 25. L'HOMME DE DUMBLEDORE


Tandis que Remus buvait son lait de poule, Harry hésitait à poser la question qui lui brûlait les lèvres.

- N'avez vous j'a aïs entendu parler de quelqu'un qui se serait appelé le Prince de Sang Mêlé ?
- le sang mêlé quoi ?
- Le Prince.
- Il n'y a pas de Prince chez les sorciers. Est ce un titre que tu désires adopter ? J'aurais cru que celui d'élu t'aurait suffi.
- Ça a rien à voir avec moi. S'indigna Harry. Le Prince de sans mêlé est un ancien élève de Poudlard. J'ai son vieux livre de Potions. Il a écrit des sorts partout, des sorts qu'il a inventé.
Levicorpus, par exemple.
- Oh,  celui là a eu un grand succès quand j'étais élève à Poudlard. Pendant ma cinquième année, tu ne pouvais pas faire un pzs, sans te retrouver pendu par un pied.
- Mon père l'a utilisé je l'ai vu dans la pensine. Il s'en est servi sur Rogue.
- Harry ! Gronda Sirius.
- Oui, répondit Remus, balayant d'un geste les objections de son ami. Mais il n'était pas le seul..
Comme je te l'ai dit, ce sort était très populaire, à l'èpoque. Tu sais, ce ge te de sort va et vient..
- Mais.. Celui qui l'a inventé était à l'école..
- Pas forcément. Ces sorts suivent des modes, comme tout le reste.
- Je te l'ai dit. Ajouta Sirius
Remus observa attentive ent Harry.
- James était un sang pur, Harry. Et je te promets qu'il ne s'est jamais appelé Prince.
- Je confirme. Assura Sirius..
- Et Sirius ? "ou vous ?
- Sirius est un sang pur, Harry.
- Hélas ! Soupira ce dernier.
- Et il a eu bien des surnoms, surtout par les filles.
Sirius se rengorgea,
- Mais il ne s'est jamais appelé Prince.
- C'est clair.. Être un Black est déjà bien assez prétentieux. Affirma t'il.
- Quand à moi, je suis bien de sang mêlé, mais je ne suis pas assez orgueilleux, pour un titre pareil.  Quel âge à ce livre, Harry ?
- Je ne sais pas, je n'ai pas vérifié.
- Et bien ça nous permettrait déjà de savoir de quel époque était ce Prince.

C'est le moment que choisit Fleur pour imiter la chanteuse préférée de Molly qui quelques heures  auparavant avait entonné une chanson que Sirius avait trouvé particulièrement stupide.
Chacun la reprit, au grand désespoir de Molly, qui souhaitait les envoyer se coucher.

Ils montèrent enfin, et Sirius et Harry, dormirent dans les lits de camp, installés d'ana 'à chambre de Ron.

-  Elle plaisante !
Sirius se retourna et aperçut Ron, droit dans son lit.  Il examinait ce qui semblait être une grosse chaîne en or.
- De quoi parles tu ? Demanda Harry.
- C' est de Lavande. Se révolta Ron. Elle ne peux pas honnêtement penser que je vais le porter.

Harry et Sirius jetèrent un coup d'oeil sur le bijou, et eclatèrent de rire.
Se balançant au bout de la  chaîne, en grande lettre d'or, on lisait les mots,
Mon douxcœur.

- Bein, c'est chic, dit Harry. Tu devrais le porter devant les jumeaux.
- Si tu leur dit, je.. Je.. Je..
- Vais bégayer ? C'est ça ?
-  Comment peut elle honnêtement penser que je vais porter ça ! Dit Ron, choqué.
- Tu devrais le porter pendant les match, dit Sirius. Ça devrait faire rire les poursuiveurs et les déconcentrer.
- En y réfléchissant bien, dit Harry, ne t'a t'elle jamais demandé si tu voudrais pas sortir en public avec les mots "mon douxcœur sur la poitrine ?
- On ne parle pas vraiment beaucoup. C'est principalement...
- Du pelotage. Dit Harry.
- Et bein oui. Est ce que.. Hermione sort vraiment avec Maclaggen ?
Sirius se crispa.
- Je ne sais pas. Répondit Harry. Elle était avec lui à la soirée de Slughorn, mais je ne pense pas qu'elle doit allée bien loin, avec lui.
- Non ! Répondit Sirius. Elle. E dort pas avec lui.
- Comment tu le sais ? Demanda Ron, d'un ton suspicieux.
- Parce qu'elle t'aime, imbécile. Elle a fait ça pour te rendre jaloux.. Repliqua Sirius avec humeur.
- Elle... Elle m'aime, tu crois ?
- Oui, bougre d'âne. Et tu le saurais aussi, si tu passais ton temps avec cette idiote de Lavande Brown.

Parmi les cadeaux de Harry, il y avait un chandail avec un grand vif d'or, tricoté main par Molly, une grande boîte de farce et attrape de chez les jumeaux.
- "Tiens, Harry dit Sirius, je savais pas quoi t'offrir, alors..
Il lui tendit un petit cube qui tournait lentement sur lui même. Sur chaque face, il y avait une photo, représentant James, Euphemia et Fleamont. Et l'une d'elle représentait les Maraudeurs.
C'était des photos de sorciers, aussi les personnages bougeaient, riaient, et faisaient des signes.
- J'ai viré Peter. Dit Sirius.
Harry ému, lui sourit.
- Merci.
- De rien. Oh, Ron, c'est pour toi.
Il lui tendit un long paquet.
- C'est.. C'est un balai ?
- Ouais,, j'ai pensé que ce serait plus facile d'arrêter les but sur un balai performant.
- Je peux pas accepter. C'est beaucoup trop cher.
- Eh, d'abord, c'est Noël. Et puis, à quoi ça sert d'avoir de l'argent si on peut pas gâter les copains ? Et enfin, dis toi que c'est un investissement pour l'èquipe.
- Si c'est pour l'équipe, alors...
Sirius sourit, et ils se serrèrent la main.

Sirius avait eu droit à un chandaill, lui aussi sur lequel était brodé un chien noir. Cela l'avait beaucoup amusé.
- Elle a de l'humour ta mère. Dit il. Harry lui offrit, un cadre avec une photo qu'ils avaient pris avant leur départ pour Poudlard, et sur laquelle ils posaient tous les quatre.
- Merci Harry. Comme ça, si je retourne un jour à mon époque, j'aurais un souvenir de vous tous
Le cadeau de Ron, était un étui à cigarettes, mais sur le métal, il était  gravé l'amitié est éternelle. dessous, un chien, un loup et un cerf étaient dessiné à l'or fin.
- Oh, Ron, ça a du te coûter une fortune. S'écria Sirius
- Pas tant que ça. Et puis, c'est Hermione qui l'a gravé.
- Je sais pas, quoi dire. En tout cas, il ne me quittera plus.
Il avait également reçu un cadeau D'Hermione. Un medaillon en or. Sur le devant, figurait le même dessin que  sur l'étui, et à l'intérieur, deux photo miniatures, étaient insérées derruere une vitre. La première était une vieille photo des Maraudeurs, et la seconde, etait une copie de celle que Harry, lui avait donné. Derrière le medaillon, la date du jour, était gravée, et en dessous,, l'inscription disait. MARAUDEUR UN JOUR, MARAUDEUR TOUJOURS
- Wouah ! Elle s'est surpassée là Hermione. Reconnut Harry.
Un sourire ému flotta sur les lèvres de Sirius.
- Oui, je.. Merci les gars. Ça me touche vraiment.
- Il y en a encore un, lui fit remarquer Ron.
Il lui tendit une boîte légèrement humide. Et sentant le moisi. Sirius la prit et lut l'étiquette.
- Pour mon maître de la part de Kreattur
- Hum, dit il, vaut mieux pas l'ouvrir. Connaissant cette vermine, il ne peut rien y avoir de bon, à l'intérieur. On la jettera en descendant.
Il la posa par terre, et Ron la récupéra.
-- Quand même dit il, on peut voir ce que c'est.
- Ron, non ! L'avertit Sirius.
Mais Ron avait déjà ou rrt la boîte, et il poussa un grognement ecoeuré, elle était rempli de larves.

- Bien, s'esclaffa Ron, très recherché.
- Je vais lui apprendre, moi, le respect du à son maître. Gronda Sirius
- C'est toujours mieux que le collier de Ron.. Dit Harry, en Tentant de reprendre son sérieux.

Ils portaient tous leur chandaille, lorsqu'ils descendirent pour le déjeuner de Noël. Sauf Fleur, que Molly avait oublié, dans doute parce qu'elle ne pensait pas qu'elle le porterait, et elle même, elle arborait un chapeau de sorcière, bleu  nuit tout neuf, scintillant avec ce qui ressemblait à de minuscules diamants, comme des étoiles et un spectaculaire collier en or.
- Fred et George me les ont offert. Dit elle. Ne sont ils pas beaux ?
- Nous t'aprécions de plus en plus maman, depuis que devons laver nos chaussettes nous même. Dit George
- Madame Weasley, j'ai un cadeau pour vous, pour vous remercier de votre accueil. Dit Sirius. J'espère qu'il vous plaira.
Il lui tenfit un paquet d'où elle sortit un châle en laine de mérinos.
- Oh, Sirius, c'est beaucoup trop.
Il sourit..
- Ce n'est vraiment pas grand chose, en comparaison de ce que vous avez fait pour moi. Oh, et monsieur Weasley, j'ai quelque chose, pour vous. Il donna un coup de baguette, et un enorme paquet apparut.
Arthur le déballa  et poussa un cri enthousiaste.
- Je sais ce que c'est, s'écria t'il. C'est un pote de telelion.
- Télévision. Reprit Sirius. C'est Hermione qui la commandé pour moi. Je vous  avoue que je ne savais pas trop ce que c'était. J'en avais déjà vu, dans des vitrines à Londres. Hermione m'a dit qu'il fallait donné un coup de baguette, pour la faire marcher,  Parce que chez les moldus il y a des prises de courant.
- allumé vodis. Dit il.
L'écran s 'alluma et Arthur poussa un cri ravi, tandis que l' image s'animait.
- Merci beaucoup Sirius.
Molly n'était pas ravie par ce cadeau.
Aussi Arthur s'empressa de la conduire au garage.

- Rem, j'ai aussi quelque chose pour toi. Dit Sirius. Il lui tendit un paquet.
C'était un manteau.
- Tu n'aurais pas dû.
Sirius sourit.
- Tu sais, c'est facile d'offrir des cadeaux, quand on en a les moyens. Mais le plus beau cadeau que tu m'ais fait, c'est ton amitié. Et c'est le bien le plus précieux que je possède.
Remus déglutit...
Ils se donnèrent une brève accolade.
-- Et je voulais te dire, aussi, j'aimerais que tu t'installe au square Grimmaurd.
- Non, Sirius
- Je sais que cette... Maison, n' est pas un palace mais tu n'as pas de loyer à payer, et je suis sûr que tu peux la rendre un peu plus  confortable.
- Sirius...
- S'il te plaît, Rem, après tout tu es mon tuteur, non ? C'est normal qu'il y ai une petite compensation, étant donné tous les tracas que je te donne.
- Très bien, tu as gagné j'accepte.
- Parfait. Oh, et il y a aussi une  compensation financière. Ajoura Siriys avant de s'éloigner d'un pas vif.
Remus secoua la tête, un léger sourire aux lèvres

Ils passèrent à table Ron voulut servir un peu de sauce à Fleur, mais dans son empressement, il envoya vo'er le ravier de sauce. Bill ondula sa baguette, et la sauce s'éleva dans l'air, regagna le ravier. Qui se posa en douceur sur la table
- Tu es aussi maladroit que Tonks. Dit Fleur elle se cogne toujours partout
- Je l'avais invité. Dit Molly. Tonks. Mais, elle n'a pas pu venir. Tu lui as parlé récemment, Remus ?
- Non, mais je n'ai pas beaucoup de contact extérieur. Elle doit être en famille. Je suppose.
- Bein, dit Sirius, Andro n'accepterait sûrement pas que sa fille unique passe Noël à l'extérieur.
- Hum, peut être. J'ai eu l'impression qu'elle voulait le passer seule.

- Le patronus de Tonks a changé de forme. Dit soudain Harry. Rogue l'a vu aussi. Je ne savais pas que cela pouvait se produire. Pourquoi changé t'on de Patronus ?
Remus prit le temps d'avaler son morceau de dinde, avant de répondre lentement.
- Parfois, dit il, à la suite d'un grand choc, un bouleversement émotif...
- Il semblait grand. Il avait quatre pattes.. Et..
Les yeux de Harry s'arrondirent.
- Elle ne pourrait pas être..

- Arthur ! Coupa Soudain Molly, les yeux fixes sur la fenêtre. Percy.
- Quoi ?

Tout le monde se rua vers la fenêtre.
Percy weasley avançait à travers la cour neigeuse, l'armature de ses lunettes, brillant à la lumière du soleil. Il n'était pas, seul.

- Il est avec le ministre. Dit Molly, avec inquiétude.

En effet, Rufus Screamgeour, suivait Percy, boitant légèrement, sa crinière de cheveux gris et son manteau taché  par la neige,

Avant que qui que ce soit puisse dire un mot, et faire d'autre geste que de s'échanger des regards surpris, la porte de derrière s'ouvrit sur Percy.

Il y eut un moment de silence douloureux, alors Percy dit avec raideur
- Bonjour mère. Joyeux Noël.
- Oh, Percy. S'exclama Molly en se jetant dans ses bras.

Rufus Scrimgeour fit une pause, dans l'encadrement de la porte, se penchant sur son baton de marche, et souriant tandis qu'il observait cette scène touchante.

- Vous devez me pardonner mon intrusion, dit il, quand Molly le regarda, rayonnante en s'essuyant les yeux. Percy et moi étions en fonction à proximité, vous savez, et il  n' a pu résister à l'envie de venir vous voir.

Mais Percy ne fut aucun geste démontrant son désir de saluer sa famille. Il était là, droit comme un piquet, semblant mal à l'aise, et  regardant  fixement par dessus la tête de tous les autres. Arthur, et les jumeaux étaient de pierre en l'observant.

- Entrez vous asseoir, monsieur le ministre. S'empressa Molly. Voulez  vous  quelque chose à boire ? Ou..
- Non non, ma chère Molly. La rassura Scrimgeour. Percy avait du lui dire comment elle s'appelait avant de venir. Je ne veux pas m'imposer et je ne serais pas là si Percy n'avait exprimé le désir de vous saluer.

- Oh, Percy. Dit Molly en embrassant de nouveau son fils.
- Nous étions seulement à cinq minutes, dit Scrimgeour, aussi je me suis, dit que je flânerais un peu pendant que vous dicuterez avec lui. Peut être quekqu' un pourrait il le mo trer votre jardin. Ce jeune homme a reine son repas. Dit il en désignant Harry. Pourquoi ne viendrait il pas avec moi ?

L'atmosphère changea aussitôt. Personne n'était dupe. Les regard allaient de Scrimgeour à Harry. Ainsi c'était pour lui, qu'il  était là. Mais que lui voulait il ?
- Bon, d'accord. Dit Harry.
Sirius fit un pas en avant, et Remus posa une main sur son épaule pour le retenir.
Le visage crispé, il céda. Mais Remus fit un pas à son tour.
- Ça va aller. Dit Harry en fixant Remus.
- Merveilleux. S'exclama Scrimgeour.

Ils venaient de sortir. Et Sirius leur emboita discrètement le pas. Il se métamorphosa, et les rejoignit

- Charmant. S'exclama Scrimgeour devant la barrière du jardin,  regardant la pelouse enneigée et les usines industinctes. Charmant.

Harry se taisait, conscient du regard du ministre, posé sur lui.
- J'ignorais qu'ils avaient un chien. Dit en voyant un grand chien de berger noir trotiner dans leur direction.
Harry sourit
- Oh il n'est pas à eux, c'est un chien du voisinage, mais il aime bien venir là, de temps en temps.
Le grand chien noir s'assit dans la neige, près de lui, et Harry lui gratta la tête

- Je voulais te rencontrer depuis longtemps, dit Scrimgeour. Tu le savais ?
- Non.
- Oh oui, depuis longtemps, mais... Dumbledore est très protecteur, avec  toi. C est normal, après tout ce que tu as traversé.. En particulier avec ce qui s'est produit au ministère.

Il attendit que Harry dise quelque chose, mais ce dernier n'avait pas l'intention de lui faciliter la tâche. Il poursuivit.
- J'ai essayé de te parler, depuis que je suis en piste, mais Dumbledore, et c'est compréhensible, s'y est opposé

Un nouveau silence, Harry se taisait toujours.

- Il y a de nombreuse rumeurs qui circulent... Mais.. Naturellement nous savons tous les deux qu'elle șont déformées, tous ses chuchotements à propos d'une prophétie, et de toi, qui s'était l'élu...
-  Nous y voilà ! Songea Harry.
- Je suppose que tu en as parlé avec Dumbledore.
Harry réfléchissait. Que devait il dire ?
- Oui admit il. Nous en avons discuté.
Le chien gémit doucement. Harry lui caressa la tête, en signe d'apaisement.
- Et.. Que t'as dit Dumbledore, Harry ?
- Je suis désolé, mais c'était u e conversation privée, et je ne peux rien vous, dire, sur ce sujet. Répondit Harry, d'un ton léger.
- Oh, oui, bien sûr, je ne veux surtout pas que tu trahisses une conversation confidencielle. Non, en fait, la seule question que je me pose, c'est es tu oui ou non, l'élu ?

Harry rèfflechit à la façon la moins irrespectueuse de répondre
- Je ne  vois  pas ce que vous voulez dire, monsieur le ministre.
- Non, bien sûr. Pour toi, c'est important, mais  pour la commu aute des sorciers,, c'est une question de perception. L'essentiel c'est ce qu'ils croient, n'est ce pas ?

Harry commençait à entrevoir ou Scrimgeour voulait en venir. Et se tut.
- Vois tu, poursuivit ce dernier. Le monde sorcier croit que tu es l'élu. Le hero qui nous sauvera de celui dont on ne doit pas prononcer le nom.
Que ce soit vrai ou pas, combien de fois, maintenant, as tu affronté Celui dont on ne doit pas prononcer le nom.?

Il marcha en boitillant le long de la barrière. Harry et Sirius le suivirent.
- Quoi qu'il  en soit, poursuivit il, sant attendre de réponse, l'important, vous tu, c'est que tu représentes un symbe d'espoir, au milieu de ces jours sombres. Vois tu, Harry, l'idée qu'il y ait quelqu'un, destiné à détruire Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, naturellement, ça donne aux gens de  l'espoir. Et si tu acceptais de te tenir auprès du ministère, cela leur redonnerai un second souffle, et les rassurerait. Alors, qu'en dis tu, Harry ?
-  Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire. Que suis je sensé faire ?
- Oh, rien de très prenant, je t'assure, si on te voyait aller et venir de temps en temps au ministère. Ça donnerait une  bonne impression, et puisque tu serais la, tu pourrais en profiter pour parler à Gawin Roberts, mon successeur à la tête du bureau des Auror. Dolores Ombrage m'a dit que tu ambitionnais de devenir Auror ? Cela pourrait s'arranger très, facilement.

Harry sentit la colère bouillonne en lui. Ainsi Ombrage était toujours au ministère.
- Donc, dit il, vous voudriez que tout le monde pense que je travaille pour le ministère ?
- Ça conduirait chacun à penser que tu es plus impliqué. L'élu, avec le ministère, tu sais, c'est juste ce qu'il faut pour redonner de l'espoir aux gens, pour leur montrer que nous travaillons ensemble à la destructions de Celui dont on be doit pas prononcer le nom.
- Si je fais ce que vous demandez, dit Harry, c' est comme si j'approuvais les actions du ministère ?
- Oui, répondit Scrimgeour, les, sourcils fronces. C'est en partie la raison pour laquelle nous voudrions..
- Non ! Je ne pense pas que je ferais ce travail. Vous voyez, je n'aime pas certaines choses faites par le ministère. Comme l'arrestation de Stan Rocade.

- Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes. Reconnut Scrimgeour. Mais dans des temps aussi difficiles, des mesures radicales doivent être prises. Tu es jeune, seize ans ?
- Dumbledore a plus que seize ans, et lui non plus ne pense pas que Stan Rocade devrait rester à Azkaban. C'est un bouc émissaire, qui laisse croire que le ministère agit, tout comme vous voulez faire dd moi votre mascotte.

Ils se fixèrent, d'un regard dur.
- Je vois acheva Scrimgeour. Tu préfères comme ton hero Dumbledore te dissocier du ministère.
- Je ne veux pas qu'on se serve de moi.
- Certains pourraient te dire que c'est ton devoir, de servir le ministère.
- Oui, et d'autres pourraient vous dire que c'est votre devoir de.vous assurer que les gens que vous envoyez à Azkaban sont bien des  mangemorts. Vous ne ferez jamais croire au peuple que vous avez raison. Fudge à tenté de faire croire que tout allait bien, alors que des gens disparaissaient ou mourraient sous ses yeux. Et vous, vous mettez des innocents en prison, et vous tentez de faire croire que l'élu est de votre côté.
- Donc, vous n'êtes pas l'élu ?
- C'est tout ce que vous avez retenu ? Et puis, je pensais que ce n'était ni votre affaire, ni la mienne ? De toute façon, ce n'est pas la vôtre.
- Je n'aurais pas dû te dire ça. C'était un manque de tact.
- Non, c'était honnête. La seule chose honnête que vous m'ayez dites. Vous vous fichez que  je vive ou que je meurs. Mais vous vous souciez d'obtenir mon aide pour mentir au peuple et lui faire croire que vous agissez. Je n'ai pas oublié, monsieur le ministre.

Il leva son poing droit, la, en blanc, sur le dos de sa main gelée, on voyait les cicatrices  l aisse es par la p'ume de Dolores Ombrage, lorsqu'elle l'avait forcé à écrire dans sa chair,avec son sang "je ne dois pas dire de mensonge".
- Je ne me souviens pas que vous vous soyez précipité pour me défendre, quand je tentais de dire à tout le monde que Voldemort était de retour.

Le chien jappa. Le silence était tendu. Ils s'affrontaient du regard..
- Que prépare Dumbledore ? Ou va t'il quand il n'est pas à Poudlard ? Demanda Scrimgeour.
- Aucune idée !
- Et me le dirais tu, si tu le savais ? Demanda Scrimgeour.
- Non, je ne vous le dirais pas. Répondit Harry.
- Bien, dans ce cas, j'irais me renseigner ailleurs.
- Comme vous voulez. Mais vous  avez l'air plus intelligent que Fudge, vous devez donc avoir retenu la leçon de ses erreurs. Il s'en est prit à Dumbledore, et s'est immiscé dans les affaires de l'école, vous aurez sans foute remarqué que le ministre a changé, mais que Dumbledore, lui, est toujours là !

Il y eut une longue pause.

- Il apparaît clairement qu'il a fait un très bon travail avec toi.! l'homme de Dumbledore, partout et tout le temps.
- Oui, répondit Harry. Je le pense aussi. Merci pour ce petit tour, monsieur le ministre.

Et tournant le dos au ministre, il retourna vers la maison, le chien sur les talons.


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