Chapitre 21 LA FETE DE SLUG


Le lendemain matin, Sirius les rejoignit à la table du petit déjeuner. Il était encore un peu pâle, mais il avait l'air d'aller bien.
Il s'installa près d'Hermione.

À la table des Serpentard, les trois agresseurs étaient également présents, mais si Crabbe et Goyle jetaient à Sirius des regards venimeux, Zabiny, en revanche s'efforçait de ne pas le regarder, et lorsqu'il le faisait, on sentait nettement la peur, dans son regard. Quoique lui ai fait Sirius, ce devait être suffisemment terrible pour  qu' il ne l'oublie Jamais.

Une fois hors de portée de voix, Hermione se tourna vers Sirius
- C'est quoi, exactement ce sort que tu lui as jeté ?
- Vaut mieux pas que tu le saches. Murmura t'il.
- C'est de... De la magie noire ?
- Oui, Hermione. Les Black utilisent des dérivés du Doloris. Bon, ils n'ont rien inventé et ils ne sont sûrement pas les seuls à le faire. Mais le sort que je lui ai jeté atteint le psychisme. Ça rend réelles tes plus grandes peurs. Elles semblent se matérialiser. C'est absolument terrifiant. Mon oncle Cygnus m'en a gentiment gratifié le jour où ma cousine, sa fille, Andromeda s'est tirée de chez eux, pour épouser un né moldu, Ted Tonks.. Le père de Dora. Il pensait que je savais où elle était partie. Et puis, il se peut que je me sois montré un brin insolent.. Et Bella aussi, m'en a jeté un, une fois, je devais avoir treize ans.
- C'est monstrueux. Répondit elle.
Sirius haussa les épaules.
- C'est une broutille, par rapport au reste.
- Mais.. Qu'est ce que c'est que cette famille ou on torture des enfants ? S'exclama Hermione.
- Les familles Black et Lestrange, ma chérie. De bonnes vieilles familles de Sang Purs, issues de Serpentard, et aux méthodes d'éducation, très... Controversées.
- Ce sont des monstres, oui. Pourquoi personne ne les en a empêché ?

Sirius soupira. Il avait eu la même conversation avec les Maraudeurs, quelques années auparavant.
- Vieilles familles, riches, puissantes, et influentes. Personne n'ose se  les mettre à dos. Et puis dans ces familles, ont subi, on ne ne plaint pas.  On est pas des balances. On s'enfuit, parfois, comme Andro, ou moi. On se rebelle, parfois, comme je l'ai fait, et on en paie les conséquences. Mais bon, quand je vois ce qu'il reste de ces familles, je me dis qu'ils ont payé le prix fort. Cygnus et Druella, mes parents, mon frère, sont morts, moi aussi, sans laisser d'héritier, les Lestrange sont en cavale, on peut dire que ces deux grandes familles sont quasiment décimées. Voilà ce que c'est de suivre bêtement des préceptes stupides, sur cet imbécilité de sang pur. Elles se sont autodétruites.
Hermione approuva, silencieusement

Le sujet du cours de métamorphose, était les transformations humaines.
Ils travaillaient devant des miroirs,
Et devaient changer la couleur de leurs propres sourcils. Hermione se moqua méchamment de l'essai désastreux, de Ron, qui se solda par l'apparition d' une affreuse moustache en forme de guidon de vélo. Ron renchérit en l'imitant en train de se trémousser sur sa chaise, chaque fois que le professeur McGonagall posait une question. Lavande et Parvati éclatèrent de rire et Hermione quitta la salle en pleurant. Sirius riposta en affublant les deux filles d'une longue barbe rousse, et quitta à son tour la salle de classe.
- Monsieur Black !
- Excusez moi, Professeur, une envie pressante.

Et il se rua derrière Hermione.
Elle s'était réfugiée dans les toilettes, des filles, à l'étage en dessous.

- Hermi, laisse tomber cet idiot, il ne mérite aucune des larmes que tu verses pour lui. Quand à ces idiotes, dit toi qu'elles ne t'arrivent pas à la cheville. Ce sont toutes de grosses dindes dénuées de cervelles. Tu vaux tellement mieux qu'elles. Quand tu te mets dans des états pareils, tu leur donnes raison. Il ne faut jamais montrer tes faiblesses devant les gens qui t'oppressent, sinon, tu deviens une proie facile. Mais tu n'es pas seule, Hermi. Je suis là, et je ne laisserais personne te blesser impunément. Tu me crois ?

Luna Lovevood sortit des toilettes, et lui adressa un sourire.
- Moi je te croirais  sûrement. Dit elle, je suis sûre qu'Hermione est très touchée.
- Euh merci... Luna, c'est ça ?
Elle parut surprise.
- Tu te souviens de mon prénom ?
- Oui, pourquoi ?
- Parce que d'habitude les gens l'oublient, aussitôt qu'ils l'entendent. Ils m'appelle Loufoca. Mais, ça ne m e dérange pas. Ce sont les joncheruines, ils leur brouillent le cerveau. Toi, c'est Sirius Black. Toutes les filles de Serdaigle parlent de toi, et de Harry.
Les yeux de Sirius s'arrondirent.
- OK, euh. Tu peux dire à Hermione que..

Elle sortit des toilettes à ce moment là.
Harry arriva au même moment derrière eux.
- Oh, salut Harry. Savais tu qu'un de tes sourcils  est jaune vif ?
- Salut Luna, Hermione, tu avais laissé tes affaires.
- Oh oui. Merci Harry dit elle d'une voix étouffée, en lui prenant ses livres des mains. Bon, je ferais mieux d'y aller.

Elle s'éloigna rapidement.
- C'est pas vrai ! Gronda Sirius. Elle a le feu au derrière ou quoi ?
- Elle est un peu bouleversée. Dit Luna. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de mimi geignarde, mais c'était Hermione. Elle a dit quelque chose à propos de Ron Weasley.
- Oui, répondit Harry. Ils se sont disputés.
- Il dit des choses bien drôles, de temps en temps, non ? Dit Luna tandis qu'ils redescendaient. Mais il peut être très désagréable, parfois. J'ai remarqué ça l'année dernière.
- Je suppose. Répondit Harry, qui ne savait pas toujours quoi répondre à Luna. Et comment se passe ton trimestre ?
- Oh, tout va bien. Dit elle. Un peu seule sans l'AD. L'autre jour Ginny à empêché d'eux garçons de m'appeler Lufoca.
- Ça te dirait de venir avec moi à la fête de Slughorn demain ?
Les morts franchirent ses lèvres, avant qu'il puisse les arrêter. Ils s'entendit les prononcer comme si un autre avait parlé.
- La fête de Slug, avec toi ?

- Ouais, fit Harry. On est supposé amener des invités et j'ai pensé, que tu aimerais... Je veux dire.. Il tenait à ce que ses intententions soient claires. Je veux dire en tant qu'amis. Mais.. Si tu ne veux pas...
- Oh non ! J'adorerais venir en tant que simple amie. Assura Luna, rayonnante. Personne ne m'a jamais invité à une fête, auparavant, pas même en tant qu'ami. C'est pour ça que tu as teint ton sourcil ? Pour la fête ? Est ce que je dois le faire aussi ?
Sirius avait un mal fou à garder son sérieux

- Non, dit fermement Harry, c'était pour... Une erreur. Je demanderais à Hermione de m'arranger ça. On se retrouve à Huit heures dans le hall d'entrée ?
- AHAH ! Cria une voix, dans les airs, et tous trois sursautèrent. Ils venaient de passer sous le nez de Peeves, qui pendait cul par dessus tête, à un chandelier, sans s'en rendre compte. Il leur souriait malicieusement.
- Potty à demander à Loufoca d'aller à la fête, Potty aimeuh loufoca. Potty aiiiii....
Il n'eut pas le temps d'en dire plus.
Sirius lui décocha un maléfice, qui l'envoya quelques mètres plus loin.
- Sirius Black, est un ronflack ! Se mit il aussitôt à chantonner. Et il se mit à leur jeter des morceaux d'armures.
- Un jour Peeves ! Menaça Sirius.
Pour toute réponse Peeves lui adressa une grimace et s'enfuit en hurlant Potty aime Luna.
- On peut compter sur Peeves pour répendre ça dans toute l'école. Soupira Harry.
- Vois le bon côté des choses, Harry, au moins ces Harpies te ficheront la paix, dit Sirius.

Harry n'était pas convaincu, mais que pouvait il y faire ?
- Elle est bizarre ta copine. Fit remarquer Sirius.
- Elle... elle est sympa, et très courageuse.
- Si tu le dis. Répondit Sirius en haussant les épaules.

- Tu aurais pu choisir n'importe qui ! N'importe qui ! S'exclama Ron, le  demain soir, incrédule. N'importe qui, et tu as choisi Loufoca Lovegoof.
- Ne l'appelle pas comme ça, Ron. Grogna Ginny. Qui passait derrière eux pour aller rejoindre ses amis. C'est vraiment gentil à toi, de l'avoir invité, Harry. Elle est toute excitée.

Elle s'éloigna pour s'asseoir près de Dean. Harry s'efforçait en vain, de se montrer  satisfait que Ginny soit heureuse de son choix d'emmener  Luna à la fête, beaucoup plus loin, à la table, Hermione, assise seule, jouait avec son ragoût. Sirius s'assit près d'elle. Ron, leur adressait des regards furtifs
- Tu pourrais t'excuser. Dit abruptement Harry.
- Quoi ? Pour être attaqué par un autre vol de canaris ? Et puis quoi encore ? Marmonna Ron.
- Quel besoin avais tu de l'imiter, aussi.
- Elle s' est moquée de ma moustache.
- Moi aussi. C'est un des trucs les plus, ridicule  que j'ai pu voir.

Mais Ron ne semblait pas l'avoir  entendu. lavande s'installa sur ses genoux et passa ses bras autour du cou de Ron.
- Bonjour Harry. Dit Parvati, qui semblait tout aussi  ennuyée que lui devant le sans gêne de leurs amis.
- Salut. Tu restes à Poudlard, alors ? J'ai entendu dire que tes parents voulaient que tu partes.
- J'ai réussi de les en dissuader, pour le moment. L'histoire de Katie les a vraiment paniqué, mais.. Comme il ne s'est rien passé depuis, oh, salut Hermione. Sirius.

Parvati semblait rayonner. Elle semblait se  sentir  coupable de s' être moquer d'Hermione, pendant le cours de métamorphose. Hermione rayonnait également, semblant presque plus heureuse encore. Les filles étaient parfois étranges.

- Salut Parvati. Dit Hermione, ignorant Ron et Lavande. Tu vas à la fête de Slug, ce soir ?
- Pas d'invitation, répondit elle sombrement,  j'aurais adoré y aller, il semble que ce sera super. Il y aura même un vampire. Et toi, tu y vas, n'est ce pas ?
- Oui, je retrouve Cormac à huit heures, et nous irons..

Il y eut un bruit digne d'un évier bouché. Et Ron refit surface. Hermione fit comme si elle n'avait rien vu ni entendu.
- Et nous irons à la soirée ensemble.

Sirius, se pétrifia et fou de rage, les planta là. Il se rendit à la salle sur demande..
Le pantin, ne prit pas l'effigie de Rogue, cette fois, mais de Cormac Mclaggen, et Sirius le massacra encore, et encore, jusqu'à l'épuisement.

- Cormac ? Demanda Parvati. Cormac Mclaggen ?
- C'est ça. Affirma gentiment Hermione. Celui qui est presque devenu gardien à Gryffondor.
- Tu sors avec lui, alors ? Questionna Parvati, les yeux écarquillés.
- Oh oui, tu ne savais pas ? Fit Hermione, avec un petit rire, tout ce qu'il y avait de plus inhabituel, chez elle.
- Non ! Fit Parvati. Tu aimes les  joueurs de Quidditch, toi. d'abord Krum, et maintenant Mclaggen.
- J'aime les très bons joueurs de Quidditch. Corrigea Hermione. Bon, à plus tard. Je dois aller me préparer pour la soirée.

Sirius ruminait sa colère. Il sortit de la salle sur demande, et se rendit dans la  salle commune. Il y était presque, lorsqu'il apercut  Shannah Oberty, ce n'était pas la plus jolie fille de Poudlard, mais elle n'était pas laide non plus. C'était une Serdaigle de sixième  année.
- Salut Shannah, tu es bien jolie, ce soir
-Tu parles ! je vais à la fête de Slug.
- Ah bon ? Et tu y vas avec qui ?
- Andrew Fareineigt.
- C'est bien un lion, hein, c'est ça ?
-  Oui, mais, je sais pas ce qu'il fiche, il devrait être la depuis un quart d'heure.
- Bouge pas, je vais, voir ce qu'il fait. Ça ne se fait pas, de faire attendre une jolie fille.

Sirius entra dans la salle commune. Il n'eut aucun mal à reconnaître Fareneight. Grand, malingre, l'air gauche et timide, Andrew avait tout du garçon  qui a grandi trop vite, et se trouve mal à l'aise  avec son corps.
Discrètement, Sirius lui lança un maléfice.
Aussitôt, le pauvre garçon, se couvrit de plaques rouges et se mit à se gratter
- Oula ! S'écria Sirius. Tu fais une sacrée allergie..
- Ah bon. Tu crois ? Répondit il.
- Oui, si j'étais toi, je filerais à l'infirmerie, tout de suite.
- Mais.... Je peux pas, je dois aller à la fête de Slughorn.. Shannah, elle m'attend. et..qu'est ce qu'elle va dire ?
- T'inquiète, je lui expliquerais. Je suis sùr qu'elle comprendra.
- Tu es sur ?
- Mais oui, fais moi confiance.
- Merci. Tu lui diras, hein, je suis désolé.
- Oui, oui, je lui dirais.

Sirius se hâta de sortir.
- Shannah, je suis désolé, vraiment, mais il ne va pas pouvoir venir
- Mais.. Pourquoi ?
- Une grosse allergie, il a des plaques partout. Il va aller à l'infirmerie.
- Oh non, le pauvre. Je devrais l'accompagner.
- Non, non, il est peut être contagieux, tu ne voudrais pas te retrouver avec des plaques rouges sur tout le corps.
Elle grimaça.
- Non. Bon, je n'ai plus qu'à retourner dans ma salle commune.
- Tu ne veux plus aller à la fête ?
- À quoi bon ? Je n'ai plus personne avec qui y aller.
- Bon, écoute, j'avais d'autres projets, mais.. Je peux y aller avec toi, si tu veux.
Elle écarquilla les yeux.
- T.. Toi ? À... Avec moi ?
- Oui, pourquoi ?
- Bein.. Toi, quoi. Et..
- Et  bein, je te trouve gentille. Et puis jolie.
- Tu m'as à peine dit trois mots, en un trimestre.
- Tu m'intimides.
- Toi ? Je t'intimide ?
- Oui. Tu es tellement brillante, c'est pas facile, de t'aborder.
- Oh, je vois. Mais je te préviens. Je te connais. Je t'ai vu faire avec les filles. Moi je suis pas une fille facile, hein. Alors tu viens avec moi à la fête, mais pas touche.
- Promis. Répliqua t'il avec un large sourire. Tu me donnes le temps de me changer, et je te rejoins dans le hall.

Il s'engouffra dans la salle commune  des lions. "désolé, Fareineigth, mais je dois aller à cette fête. Et tous les moyens sont bons, pour parvenir à mes fins, tu peux être fier de moi, James, j'ai retenu tes leçons, mon vieux".

Il rejoignit là jeune fille dans le hall.
Cintré dans un costume, qui aurait pu être fait sur mesure, tant il soulignait sa silhouette mince et élancé, qui lui donnait un  air aristocratique, il offrit son bras à Shannah, qui le regardait avec béatitude. Sirius en éprouva presque du remord.

Dans le hall, une foule de filles se pressait, et marmonait des paroles venimeuses envers la pauvre Luna.
Sirius les fit s'écarter et ils passèrent sous les yeux envieux et furieux de ces demoiselles.

Le bureau de Slughorn était bien plus grand que celui des autres professeurs.
Le plafond et les murs avaient été drappës de tentures émeraude, écarlate et or, de telle manière, qu'ils semblaient être rassemblés sous une vaste  tente. La pièce était pleine de monde, confinée et baignée dans une lumière rouge, provenant du lustre doré, surchargé, qui pendait  du plafond, sur lequel de vraies fées voletaient, chacune ressemblant à une petite tache lumineuse. De bruyants chants accompagnés de mandolines, provenaient d'un coin éloigné. Une brume de fumée de pipe, restait suspendue, au dessus de plusieurs sorciers âgés, plongés dans leur conversation, et un certain. nombre d'elfes de maison, négociaient leur trajectoire, au milieu des genoux, cachés sous leurs lourds plateaux recouvert de nourriture, qui leur donnaient l'apparence de petites tables ambulantes.

Dès qu'il l'aperçut, Slughorn fonça dans sa direction.
- Ah, monsieur Black. Je ne pensais pas avoir la chance de vous voir un jour, à l'une de mes réceptions.
- Et bien, il faut croire que tout arrive, professeur.
- Et j'en suis très heureux. Je pourrais peut être vous présenter à l'un de mes  amis. Elfred Worple. Il a très bien connu votre grand mère, Walburga.
Sirius deglutit.
- Avec plaisir, professeur.

Il n'avait aucune envie de parler avec un ami de sa mère.
Worple était un petit homme à lunette. Il se tenait à côté d'un vampire, nommé Sanguini, qui lorgnait un groupe de filles, surexcitees, d'un air affamé.

- Sirius Black deuxième du nom.  Le nom de votre père, et... Son portrait craché. Si je ne savais pas que c'était  impossible, je jurerais que vous êtes lui. Assura Worple.
- Et bien, je peux vous assurer, que je suis seulement moi. Excusez moi, messieurs, mais.. Je viens d'apercevoir un ami, et il faut absolument que je lui parle

Sirius venait de voir Hermione, qui s'apprêtait à être rejointe par  Harry. Il fonça vers eux.
- Ah, Harry. S'écria Hermione. Sirius ? Mais. Qu'est ce que tu fais là ?
Elle était échevelée et nerveuse

- Je ne pouvais pas rater une telle fête, voyons. Alors, qu'as tu fait de  Mclaggen ? Tu le caches ? Tu as honte d'être vue avec ce pantin ?
- Hein ? Oui, non, je... Je l'ai quitté.. Sous le gui.
- Ça t'apprendra à venir avec lui. Dit Harry sévèrement.
- Oui, tu aurais dû venir avec moi. Répliqua Sirius
- Toi ? Mais... Tu m'as clairement fait comprendre que tu détestait Slug et ses fêtes.
- C'est vrai, mais j'y serais allé avec toi.
- Je  pouvais pas le deviner. Dit Hermione avec colère.
- Tu n'avais qu'à le demander. Répliqua Sirius sur le même ton.
- Ce n'est vraiment pas le moment de vous disputer. Gronda Harry.
- Je cherchais juste ce qui pouvait énerver le plus Ron. Avoua t'elle. J'avais envisagé de demander à Zacharias Smith, mais.. J'ai pensé. Au final.
- Smith ! Grogna Sirius. Rien que ça ! Autrement dit, n'importe quel crétin, plutôt que moi.
- Je...
Sirius soupira
.- Inutile, je crois que cette fois, j'ai compris le message.
Et il s'éloigna à grand pas.
- Il s'en remettra. Affirma Harry. Tu as vraiment envisagé de venir avec Smith ?
- Oui, et pour tout dire, je regrette de ne pas l'avoir fait. Mclaggen fait  passer Graup pour un gentleman. Allons de ce côté, nous le verrons arriver. Il est si grand.

Ils traversèrent la salle, se saisissant au passage de verres d'hydromel.
Helas pour eux,  le professeur Trelowney, s'y trouvait également, seule.
- Bonsoir. La salua Luna.
- Bonsoir mes chéris
Son halaine empestait le Xérès.
- Je ne vous ai pas vu, récemment dans mes classes.
- Non, j'ai Firenze, cette année. Dit Luna.
- Oh, bien sûr. Dit le professeur, vexée. J'aurais pensé  que maintenant que je suis de retour, le professeur Dumbledore se serait débarrassé du cheval. Mais non, on se partage les classes. C'est une véritable insulte.

Harry entraîna Hermione à l'écart.
-  Mettons les chose au clair. Dit Harry. As tu l'intention de dire à Ron, que tu es intervenue pendant les sélections de Quidditch ?
- Penses tu que je sois tombée aussi bas ?
- Si tu peux inviter Mclaggen...
- Il y a une énorme différence. Je n'ai pas l'intention de dire quoique ce soit sur ce qui s'est passé lors des sélections.
- Bien, parce qu'il s'effondrerait encore, et nous perdions le prochain match.
- Quidditch ! Gronda Hermione. Est ce que tous les garçons ne pensent qu'à ça ? Cormac n'a fait que parler des magnifiques arrêts qu' il a fait lors des sélections. Oh non, le voilà.

Elle bougea si vite, qu'on aurait pu croire qu'elle avait transplané.
- Vu Hermione ? demanda Cormac.
- Non, répondit Harry.
- Un vrai courant d'air cette fille. Ah, la voilà.

En effet, Hermione venait d'être arrêté par Sanguini, le vampire, il lui avait prit la main, et les yeux plantés dans ceux de la jeune fille, il s'approchait dangereusement de son cou.
- STUPEFIX ! Hurla Sirius.
Le vampire fut aussitôt pétrifié.
- Sanguini ! Gronda Worple.
- Vous feriez mieux de surveiller votre phénomène de foire. Dit Sirius avec mépris.
- Oui, je.. Il est un peu indiscipliné.
- Tenez le en laisse, dans ce cas.

- Merci. Murmura Hermione dans un souffle.
- De rien. Répliqua Sirius. Ravi d'avoir pu servir à quelque chose. Tiens voilà ton chevalier servant. Dit il avec mépris .
- Oh non ! C'est pas mon.. Il faut que je me cache.
Mais Sirius s'était déjà éloigné.

- Hermione, s'écria Cormac ça fait une heure que je te cherche.
Cormac posa sa grosse main sur l'épaule d'Hermione, puis il la fit pivoter et se pencha pour l'embrasser. Elle se débattit  farouchement.

Une main tapota l'épaule de Cormac. Il se retourna et le poing de Sirius s'abattit sur son nez, le propulsant en arrière, ou il bouscula plusieurs sorciers et quelques plateaux, avant de tomber lourdement par terre.
- T'es sourd ? Elle a dit non ! Ça va Hermione ?
- Je.. Oui. Merci.

Des applaudissements les firent se retourner.
- Bravo Black. Encore une fois, je constate que vous vous êtes distingué. Dit Rogue, de sa voix basse.
- Que voulez vous, professeur. Je n'ai jamais pu supporter les imbéciles.
-  Dans ce cas, comment pouvez vous vous supporter vous même ? Demanda t'il.
- Et vous ? Répliqua t'il sur le même ton. Avec toutes les casseroles que  vous traînez, comment arrivez vous encore à vous regarder dans une glace ?
- Rassurez vous, j'y parviens parfaitement. Nous nous reverrons dans mon bureau. Je pense que vous le connaissez bien, à présent.
- Oui, c'est celui qui ressemble à une grotte. Rempli de chauve souris

Ils se fixaient dans les yeux, sans ciller.

- Et cette réflexion vous vaudra Dix points en moins pour Gryffondor, et vous me ferez un devoir de quatre rouleaux sur toutes les façons de tuer un loup garou.
Sirius soupira.
- Décidément, professeur, vous êtes obsédé par les loups garou. Cela aurait il un rapport avec votre petite mésaventure dans le parc du château, dans votre jeunesse ? Peut être devriez vous raconter cette anecdote dans votre prochain cours. Ce devrait  divertir vos élèves.
- Vous vous trouvez très amusant, Black, mais vous ne resterez sans doute pas suffisemment longtemps, dans cette école, pour profiter de votre notoriété. J'éviterais de trop m'attacher, si j'étais vous.
- Moi au moins, j'ai des gens auxquels m'attacher. Professeur.
Il mit dans ce dernier mot, tout le mépris que lui inspirait Rogue.celui ci fut demi tour, et quitta le bureau.

- Je suis désolée. Dit Hermione. Tu vas à avoir des ennuis à cause de moi.
- Mais non, Rogue le cherche tout le temps, il aurait trouvé un autre prétexte.

À ce moment là, Cormac, qui  avait attendu que tout le monde retourne à ses occupations, se releva.
- Black ! Gronda t'il.
Sirius lui envoya un direct dans l'estomac, qui le plia  en deux, puis, il le poussa et il retomba sur le derrière.
- Reste parterre, Mclaggen, tu fais pas le poids. Lui dit Sirius. Viens, Hermione, il est grand temps qu'on change de décors.

Et la prenant par la main, il l'entraina  hors du bureau.

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